La transition de salarié à photographe professionnel représente un défi fantastique, souvent celui d’une vie.
Cyril Garrabos, photographe pro indépendant basé à Pau, incarne parfaitement la réussite de cette transition. À travers son parcours, il prouve clairement que le chemin vers cette réussite n’est vraiment pas linéaire, et c’est peu de le dire.
Son histoire c’est bien entendu celle d’un changement de carrière, du salariat à la photographie pro, et c’est pour ça que j’ai voulu partager ici le joli parcours de Cyril. Puisse-t-il être une source d’inspiration pour toutes celles et ceux qui rêvent de transformer, à leur tour, leur passion en profession.
Table des matières
L’interview de Cyril Garrabos
L’histoire du passage de Cyril de salarié à photographe professionnel
Cyril commence son parcours photo avec l’argentique. Avec un Canon AE1 et un Olympus Pen EE en bandoulière il était capable de capturer des images en double format.
Cette expérience initiale avec l’argentique l’a durablement marqué, même si, on s’en doute, l’argentique est une source de défis permanent. En particulier pour gérer l’exposition.
Mais commençons depuis le début : c’est de manière inattendue que son intérêt pour la photo s’est développé de (en fait, un peu comme beaucoup de photographes, dont votre serviteur).
Cyril est à l’origine diplômé en marketing, titulaire d’un BTS action commerciale. Rien à voir avec la photo donc. Pour poursuivre ses études, il a déménagé à Barcelone et a passé cinq ans là-bas.
L’opportunité de devenir photographe grâce au skate
Cyril est un passionné de skate. Et il se trouve que Barcelone est un haut lieu de cette pratique.
Une chance : le milieu du skate est très documenté, très filmé et très photographié. Il n’en faut pas plus pour que Cyril entre en contact avec les nombreux photographes gravitant autour des spots.
De skateur photographié, il passe rapidement à son tour derrière l’objectif.
Et la proximité avec tous ces photographes lui permet d’apprendre beaucoup sur le processus de création d’images.
C’est donc cette immersion qui le pousse à acheter son premier appareil photo et à commencer à explorer la photographie. La photo de rue notamment.
De retour en France, Cyril intègre naturellement la photographie dans son job de marketing pour une entreprise spécialisée dans l’équipement de snowparks (normal !).
Le lien entre son sport passion et la photo est fait.
Le tournant : la photographie pour en vivre
La carrière de Cyril prend un tournant lorsqu’il décide de quitter son emploi pour se lancer en tant que photographe indépendant en 2013.
Comme beaucoup de photographes pro, Cyril n’a pas de formation formelle en photographie mais de l’expérience et une grosse motivation.
Il utilise cette période pour se perfectionner en autodidacte, notamment en maîtrisant Photoshop et, surtout, en acceptant toutes sortes de commandes pour développer ses compétences.
C’est un point super important dans la progression de Cyril Garrabos. Le fait qu’il ait eu le courage, avec une forme d’insouciance, d’accepter de photographier ce qu’on lui demandait de faire.
Il le dit clairement : ces commandes diverses et variées comme le meilleur moyen d’apprendre par la pratique.
Cyril parle notamment d’une commande spécifique pour la ville de Pau, où il a expérimenté la technique de la pose longue pour capturer le mouvement, qu’il a apprise peu de temps avant la session de shooting. On parle donc d’une grosse capacité à s’adapter et à apprendre sur le tas.
On voit que même si à la base on peut être spécialisé dans un type de photographie comme le skate et le sport en général, Cyril explique bien l’importance de rester ouvert à divers domaines pour nourrir sa créativité et éviter de stagner.
Les particularités de son business photo
Un photographe pro polyvalent
Ce qui est très intéressant dans la carrière de photographe pro de Cyril, c’est la grande diversité de ses activités photo. Il souligne la variété des commandes et des clients qu’il a eu l’occasion de servir.
Concrètement, son job de photographe l’amène à travailler sur des projets variés allant de la photographie d’événements et de personnalités politiques, comme Alexandre Rosenfeld et François Bayrou pour la ville de Pau, à des reportages pour des magazines et des agences de communication à Biarritz.
Mais pas que ! Il couvre aussi des suivis de chantier, des évènements sportifs, de la photographie de produits, des portraits corporate.
Cyril travaille occasionnellement pour la presse, collaborant avec des journaux comme Sud-Ouest à Pau, ce qui lui permet de couvrir une grande variété de sujets, de l’architecture au sport, en passant par la politique et les événements locaux.
Et c’est intéressant car même si je conseille souvent à mes élèves d’être focus sur un type de photo en particulier, Cyril a su respecter sa personnalité qui est d’aller chercher des challenges photo en permanence.
Sa capacité à capturer des images de haut niveau, tout en gardant son professionnalisme et en surmontant le trac parce qu’il ne maîtrise pas à 100% un domaine, illustre cette fameuse personnalité.
Produire des photographies de qualité, au rendu pro, quel que soit le sujet, n’est pas donné à tout le monde !
C’est pour ça que dans l’interview, il aborde la pression constante qu’il ressent pour réussir dans tous les types de reportages, que ce soit pour la presse, des événements institutionnels, des mariages, ou des séances photo de produits pour des catalogues.
Une motivation et une envie de découvrir constantes
Cette pression est pour lui une source de motivation pour rester rigoureux et attentif. Cette façon d’être toujours sur le fil est un impératif dans son fonctionnement.
On le comprend donc facilement, sa curiosité et son désir d’explorer différents domaines l’ont amené à refuser de se spécialiser dans un seul type de photographie.
Cette ouverture lui valent des commandes variées et des opportunités de photographier dans des contextes très différents.
Et c’est pile son moteur ! En fait, Cyril est un photographe qui a besoin de ça pour se sentir bien.
Cette grande diversité de projets le stimule et enrichit son expérience, lui permettant de rencontrer des personnes de tous horizons et d’appliquer des techniques photographiques d’un secteur à l’autre.
Ce qu’il apprend dans la photo de produit pour un client, il pourra le réutiliser dans la session de shooting photo pour un portrait corporate par exemple.
Bien sur, il faut faire face aux défis techniques, comme les conditions de lumière difficiles, les sujets qui ne se comportent jamais pareil.
Il faut donc être vif d’esprit pour savoir les surmonter. Cyril explique sans détour que les boîtiers modernes l’aident énormément, comme dans la montée en ISO sans compromettre la qualité de l’image.
Il voit tout ça comme un grand défi à relever, des espèces d’énigmes à résoudre, ce qui rend son travail passionnant et varié.
Cyril souligne également les contraintes spécifiques du photojournalisme, où il doit souvent travailler rapidement, parfois dans des conditions strictes, pour livrer des images pour les éditions du lendemain.
Photographier comme le client l’attend
Certaines missions offrent peu de place à la créativité, le forçant à capturer des images directes et efficaces, tandis que d’autres lui permettent de prendre le temps de créer des mises en scène plus élaborées.
Cette capacité, je dirais même cette envie et ce besoin de s’adapter à une large gamme de demandes, définit l’essence même de son activité commerciale.
Mais attention ! Ce qui marche pour Cyril n’est pas valable pour tout le monde. J’ai insisté à plusieurs reprises dans cette partie sur sa personnalité. C’est parce qu’il aime le challenge, le défi et qu’il est en recherche de ça, qu’il performe dans la diversité.
Ce qui est vrai pour lui ne l’est donc peut-être pas pour vous.
Ce qu’il faut retenir, c’est que pour s’assurer de réussir en tant que photographe pro, la première condition est de parfaitement connaitre son caractère de photographe et de le respecter !
Son matériel de photographe pro
Comment se construit le sac d’un pro ?
Dans son entretien, Cyril Garrabos nous détaille son équipement photo. Il utilise principalement un Canon 6D Mark II et a récemment ajouté un Canon R6 à son matériel. Ses objectifs préférés viennent de la série Sigma Art, avec des focales de 20 mm et 35 mm à f/1.4, ainsi qu’un Canon 50 mm f/1.4.
Il possède aussi un objectif macro Canon de 100 mm et un zoom 70-200 mm. Cyril explique qu’il achète son matériel petit à petit, en réinvestissant ses gains dans de nouveaux équipements quand l’occasion se présente.
Son approche pour acquérir du matériel est progressive. Et assez logique en fait.
À chaque nouvelle commande validée d’un client, il réinvestit une partie de ses bénéfices dans de nouveaux équipements. Par exemple, l’année dernière, il a pu se procurer ce Canon R6 après avoir économisé pendant un certain temps et à la suite d’une rentrée d’argent avec une commande.
C’est certain qu’un tel sac photo contient pour plusieurs milliers d’euros de matos et que Cyril n’a pas acheté tout ça en 2 semaines. Ce sont plusieurs années d’investissement régulier.
Il souligne qu’il n’a pas d’assurance spécifique pour son matériel, à part une assurance de responsabilité civile professionnelle. Selon lui, les assurances matérielles sont souvent trop chères et restrictives pour valoir l’investissement (vous savez, les petits alinéas en bas de paragraphe).
Un faible pour les focales fixes
Quand on lui demande quel est son objectif favori, Cyril nous dit que c’est une question difficile car il aime particulièrement les focales fixes. Il cite le 20 mm et le 50 mm de Sigma Art comme ses préférés pour leur capacité à produire des images de haute qualité avec un beau flou d’arrière-plan (le fameux bokeh). Il mentionne l’importance de l’ouverture à f/1.4 (voire le côté prestigieux d’une telle ouverture) même si cela exige une précision dans la mise au point.
Pour un client, Cyril explique la fois où il a photographié une bouteille de spiritueux dans un décor naturel (en forêt) avec une ouverture à f/1.4, créant un gros arrière-plan flou tout en gardant une partie de l’étiquette nette. Ensuite, il a fermé le diaphragme pour assurer la netteté sur toute l’étiquette.
Tout ça pour dire qu’il fait toujours deux prises, une à f/1.4 pour l’effet artistique et une autre à f/4 pour assurer la netteté, donnant ainsi le choix à ses clients.
Une approche artistique et un style
Un workflow rentable
Cyril se distingue dans le monde de la photographie par son choix de post-traitement, préférant se passer de Lightroom, un outil pourtant largement répandu parmi ses pairs.
Il opte plutôt pour une combinaison de Camera Raw et Photoshop, une méthode qu’il maîtrise et qui lui permet de travailler rapidement et efficacement. Malgré les recommandations de ses amis l’incitant à adopter Lightroom (et je lui dirais la même chose), Cyril trouve que son système actuel lui convient parfaitement et hésite à s’adapter à un nouvel outil.
D’ailleurs, on peut souligner l’importance d’être à l’aise avec son propre système. Système qu’on a souvent en tant que photographe mis des années à créer. Même si on sait qu’il existe probablement des workflows plus optimisés, l’effort consenti pour s’approprier un nouveau système est souvent rebutant.
C’est une des différences entre la photographie pro et la photographie amateur : là où l’amateur pourra se permettre de passer des heures à expérimenter et affiner une nouvelle méthode, le pro devra livrer sa série dans les temps.
Les étapes du post-traitement
Pour Cyril, le post-traitement commence par un premier tri des photos de son reportage, sélectionnant celles qui méritent une attention supplémentaire. Une classique étape d’éditing.
Une fois dans Photoshop, il se concentre sur l’amélioration de ses images, en ajustant légèrement les courbes et les niveaux, et en utilisant parfois l’outil tampon pour éliminer les éléments distrayants.
Ce processus lui prend environ une heure et demie pour un reportage d’une heure, ce qui montre un workflow optimisé et bien rodé.
Là où pas mal de photographes pro appliquent toujours (ou presque) le même type de post-traitement. Avec le souci assumé d’obtenir le même style photo, Cyril aborde le post-traitement avec une philosophie flexible. Concrètement, il laisse la photographie elle-même dicter le type de retouche nécessaire.
Cette approche lui permet de rester ouvert aux possibilités créatives, allant jusqu’à produire des séries en noir et blanc lorsque l’image le suggère. Il adapte son style de post-traitement en fonction aussi de la commande, offrant souvent à ses clients deux propositions différentes : une plus conventionnelle et une autre plus artistique.
On pourrait penser que ça lui demande plus de temps, mais à nouveau, quand le workflow est bien maitrisé, ça n’est au final que quelques clics en plus.
Cette stratégie s’est avérée efficace, notamment lors d’un projet pour un grand groupe pharmaceutique où Cyril a proposé des images en couleur et en noir et blanc. La version en noir et blanc a non seulement été choisie par le client mais a également donné lieu à une exposition dans leurs locaux.
La vision de Cyril de l’entrepreneuriat photo
Dans son témoignage, Cyril Garrabos nous explique qu’il n’était pas fait pour le salariat. Il ne s’entendait pas bien avec ses patrons et, dans le même temps, il commençait à recevoir des commandes de photo.
Au début, c’étaient juste quelques mariages pour des amis et de la famille, mais le bouche-à-oreille a fonctionné et il a commencé à avoir plus de demandes. Certaines de ces demandes venaient d’entreprises, ce qui lui a ouvert de nouvelles portes.
Avec un nouveau-né à la maison, Cyril se retrouvait à travailler 60 heures par semaine, jonglant entre son job de salarié et ses projets photo qui prenaient de plus en plus de place. Il s’est rendu compte qu’il n’était pas heureux dans son travail salarié, surtout quand il voyait son investissement et le temps passé pas suffisamment reconnus.
Cyril a donc décidé de tenter l’aventure et de se lancer à plein temps dans la photographie. Il a quitté son dernier emploi salarié, un travail en imprimerie qui lui mettait une pression énorme, pour poursuivre sa passion.
Ce changement n’a pas été facile, surtout avec les défis personnels qu’il traversait à l’époque, comme être papa, mais il a pris et surtout assumé ce virage à 90 degrés dans sa vie.
Pour son nom professionnel, il a choisi la simplicité : son propre nom, Cyril Garrabos. Il voulait quelque chose de direct et de personnel, qui lui permette de ne pas s’enfermer dans un unique type d’entreprise. Avec son nom comme marque, il reste ouvert et crédible pour différentes opportunités de business.
Sa démarche originale pour se faire connaitre
Ah, La fameuse question ! » Comment se faire connaitre quand on se lance comme photographe pro ? »
Cyril y est aussi passé, comme tout le monde. Il nous partage sa stratégie, celle qui lui permet de réussir son business.
Utiliser son réseau pour se faire connaître.
Donc pour se faire connaître en tant que photographe pro, Cyril conseille une approche combinée de son réseau personnel et professionnel. Même si ses expériences précédentes dans le salariat étaient marquées par des relations complexes, c’est son aptitude à nouer des liens dans le milieu de la photographie qui a joué un rôle clé dans son succès.
Au début, quand il n’était pas encore professionnel, il réalisait déjà des photos de mariages pour des amis. Un premier pas classique qui lui a permis de diffuser son travail et de se faire connaître par le bouche-à-oreille. Cette dynamique a créé un effet boule de neige, lui apportant de plus en plus de clients grâce à son réseau perso.
L’aspect social de son travail est devenu une de ses principales forces.
Cyril insiste sur le fait que son principal canal d’acquisition de clients est son réseau local, dans la vraie vie. Un réseau qui est le mélange de connaissances pro et perso.
Un réseau qui se développe naturellement grâce à son engagement social et professionnel quotidien. Travailler avec une agence de communication pour un client peut par exemple conduire à de futures collaborations directes avec ce même client.
Bref, son ancrage local solide, combiné à son passé dans le monde du skate, est sa meilleure arme pour prospecter.
Cyril admet donc qu’au début il n’a pas activement cherché de nouveaux clients, se fiant à son réseau et à sa réputation pour attirer les projets.
Collaborer plutôt que se confronter
La collaboration et les échanges avec d’autres photographes pro ont non seulement enrichi l’expérience de Cyril mais lui ont aussi ouvert des opportunités de travail.
Alors qu’intuitivement on pourrait avoir tendance à ne pas se mêler aux autres photographes pour ne pas être en concurrence directe, Cyril a fait exactement le contraire.
Il souligne l’importance de rentrer dans une communauté de photographes et d’y rester.
L’entraide entre collègue est non seulement plus agréable au quotidien que la compétition à tous crins, mais elle peut aussi apporter de nouvelles commandes et opportunités.
Une stratégie sur le long terme
La richesse du réseau de Cyril ne l’a pas empêché de créer des outils de communication, comme des portfolios spécialisés, pour montrer son travail dans différents domaines.
Il est devenu plus proactif avec le temps. Disons plus commercial, notamment en sollicitant spontanément des opportunités.
Mais tout cela ne s’est pas fait en un jour.
Au tout début de sa carrière de photographe pro, Cyril a bénéficié d’une certaine sécurité financière grâce à l’allocation chômage. Cette période lui a permis d’investir dans du matériel et de se former.
Et surtout, ça l’a aidé à faire les bons choix stratégiques sans trop de pression.
Cyril met en avant l’importance de rester actif et créatif, même lors des périodes calmes. Ce qui passe par soigner ce fameux réseau, en se déplaçant à des soirées, par exemple.
Clairement, une telle stratégie commerciale prend du temps. Ce n’est pas 3 mois, ni même en 12 mois que vous allez vous constituer un réseau capable de vous fournir tous vos clients.
La concurrence du photographe pro vue par Cyril Garrabos
Voici une vraie question, qui arrive très vite dans la bouche des photographes qui se lancent comme pro. C’est évidemment celle de la concurrence.
J’ai beaucoup aimé l’approche de Cyril à ce sujet. Une manière assez décomplexée d’en parler, avec une hauteur de vue qui fait vraiment du bien. Une sorte de perspective rassurante et même encourageante pour tous les apprentis photographes pros.
La concurrence ne doit pas être un frein
Souvent les personnes qui veulent devenir photographe pro se sentent découragées par le nombre de photographes établis dans leur région.
Cyril conseille vivement de se lancer sans crainte.
Ça parait évidemment facile dit comme ça. Pourtant, l’expérience de Cyril comme de beaucoup d’autres montre que la concurrence n’est pas un véritable obstacle.
Cyril pense sincèrement que chaque photographe a la possibilité de se distinguer. Pas seulement par ses compétences photo ou sa vision artistique, même si c’est important, mais surtout par sa capacité à être pertinent dans les relations humaines.
Vous êtes uniques (merci Régis pour cette belle lapalissade 😁) et c’est précisément cette unicité qu’il faut vendre :
Contourner la concurrence par votre personnalité unique.
Cyril insiste sur le nombre très important de niches et d’approches différentes offertes aux photographes pro.
J’irais plus loin en disant qu’il y en a une infinité.
Que ce soit à travers le style de prise de vue, le post-traitement, ou la manière d’interagir avec les clients : il y a de la place pour toutes et tous.
Cyril mentionne même que certains pourraient choisir de se démarquer par un comportement moins conventionnel, comme jouer sur leur exubérance, attirant ainsi des clients qui préfèrent ce type d’interaction.
Cette diversité dans les préférences des clients signifie qu’il y a un public pour chaque type de photographe.
Exploitez le besoin important de photos de qualité pro
Même si Cyril reconnaît la présence d’une forte concurrence, il rappelle aussi l’immense besoin d’images de qualité pour les entreprises de tous les secteurs.
Dans le sud-ouest de la France par exemple, région qu’il connait le mieux, Cyril exploite l’existence de nombreuses industries, comme l’aéronautique et le textile, qui demandent régulièrement des services photo pour leurs communications.
Pour finir, Cyril encourage à voir la concurrence non pas comme un obstacle, mais comme une preuve de la vitalité du marché. Et Dieu sait s’il a raison.
Il insiste sur le fait qu’avec une bonne stratégie, une spécialisation ou une approche unique, il est possible de trouver sa place et de réussir dans le monde de la photographie professionnelle.
Son message est clair : il y a suffisamment d’opportunités pour que chaque photographe puisse réussir à avoir un business viable, à condition de s’engager activement et de mettre en avant ce qui la/le rend unique.
Conclusion
L’histoire de Cyril Garrabos montre qu’avec de la passion, du réseau, de la persévérance, et du savoir-faire on peut réussir en tant que photographe pro.
Son parcours est là pour inspirer celles et ceux qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat photo, et pour prouver qu’il est possible de réaliser ses rêves.
Bonjour Régis, Bonjour Cyril,
Merci pour ce très beau et complet témoignage de vie, de passion et d’expérience personnelle et professionnelle.
Ce contenu, au demeurant complet me donne à réfléchir sur mon avenir.
Bonne continuation à vous deux.
Bien cordialement,
Vincent SAUVIGNON
Du Coeur à l’âme Photographie
Merci Vincent pour ton passage ici !