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Se reconvertir dans la photographie c’est une envie très forte pour beaucoup, je le sais, mais c’est clairement un défi complexe.

Et nombreux sont les photographes qui se demandent comment atteindre cet objectif d’une reconversion réussie.

Avec cette grande question concrète à la clé : comment faire pour passer d’une passion à un métier ?

C’est précisément de quoi on a parlé dans ce nouvel épisode de mon podcast Libre et Photographe. Avec mon invité, on a exploré les étapes essentielles pour réussir à transformer cette passion photo en un projet professionnel solide.

Cet invité, c’est le photographe pro Mathieu Mengui, créateur de Mat Pix Studio et avec son Insta ici. Il partage pendant près d’une heure son parcours de reconversion vers la photographie professionnelle.

Capture d’écran du site de Mahieu Menguy

Vous verrez, on aborde plein de sujets importants. Les voici.

Les défis de la reconversion en photographie

Mathieu nous raconte comment il a quitté une carrière stable d’employé dans l’informatique pour se lancer dans la photo, les doutes qu’il a traversés, et les étapes clés de cette transition.

Les compétences à acquérir

De la technique photo à la gestion d’entreprise, il explique les nouvelles compétences indispensables qu’il a dû apprendre pour devenir un photographe pro indépendant.

Le développement de son style photo

On a parlé aussi de la recherche de son identité artistique, et comment il a trouvé un style unique qui lui ressemble et qui plaît à sa clientèle.

Les erreurs et les leçons

Bien sur, tout n’a pas été rose, loin de là, donc Mathieu partage sans filtre les erreurs qu’il a faites au début (spoiler, j’ai fait forcément les mêmes 😊) , et les leçons qu’il en a tirées pour faire avancer son business.

Les astuces pour se faire connaître

Ça, c’est le gros morceau de l’épisode. Comment il s’y est pris pour attirer ses premiers clients.

Bref, une conversation inspirante pour toutes celles et ceux qui envisagent de faire le grand saut vers la photographie pro, ou qui cherchent à donner un nouvel élan à leur activité.

Écouter l’épisode

Vous pouvez aussi écouter l’épisode sur vos plateformes habituelles :

Voir l’épisode

La transcription de l’épisode

0:29 – Introduction du podcast

Régis : Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Libre et Photographe. Eh oui, après plus de deux ans d’absence, je suis ravi de vous retrouver pour reprendre ce chemin ensemble vers la reconversion dans la photographie.

Ce podcast est là pour vous accompagner, vous aider à passer le cap et à vous lancer sereinement dans une nouvelle carrière de photographe.

0:50 – Rappel des formats du podcast

Régis : Petit rappel pour ceux qui découvriraient le podcast ! 

Libre et Photographe propose deux formats. Le premier, ce sont les interviews, où on découvre le parcours de photographes qui ont franchi le pas vers la professionnalisation.

Et le deuxième, ce sont des leçons courtes, où je partage des conseils concrets pour vous aider dans votre projet de reconversion.

1:26 – Mon parcours de photographe

Régis : Je m’appelle Régis Moscarlini, coach en business marketing et photographe depuis 2013. Cette année-là, j’ai quitté l’Éducation nationale, j’ai démissionné de mon poste de prof des écoles pour vivre à 100 % de ma passion.

Mon objectif ici est simple : vous transmettre les clés pour créer votre propre métier de photographe et en vivre pleinement.

Alors, je suis super content de relancer ce podcast, vraiment, vous m’avez manqué !

1:45 – Présentation de l’invité

Régis : Pour cet épisode de reprise, j’accueille un invité passionnant : Mathieu Mangui, créateur de Mat Pics Studio, photographe spécialisé en portrait et en reportage d’entreprise.

Il a su bâtir une entité forte. Il va nous partager son parcours de photographe, ses expériences et ses insights précieux pour tous ceux qui rêvent de se lancer comme lui.

2:24 – Avant de plonger dans l’échange

Régis : Avant de plonger dans notre échange, pensez à évaluer l’émission et à vous abonner sur la plateforme de votre choix – Apple Podcast, Spotify… Laissez un commentaire, ça aide beaucoup et ça relance le podcast après ce temps d’absence. Merci infiniment !

3:03 – Début de l’interview avec Mathieu

Régis : Alors, Mathieu, pour commencer en douceur, comment ça va aujourd’hui ?

Mathieu : Eh bien, ça va bien, même si la semaine a été un peu chargée. Et j’attends les fêtes de Noël avec impatience !

4:18 – Découverte de la photographie

Régis : Dis-nous en plus sur ton parcours de photographe. Comment as-tu découvert la photographie ? Ça a été un déclic ou plutôt progressif ?

Mathieu : Bonne question ! Ce n’était pas du tout dans mon parcours de base. J’ai fait des études d’informatique et travaillé chez Darty comme technicien spécialisé Apple pendant dix ans. Mais il y a cinq ans, j’ai eu envie de faire autre chose.

L’art en général m’a toujours intéressé, mais je n’étais pas spécialement attiré par la photo. Alors, je me suis lancé, en me disant que je rebondirais si ça ne fonctionnait pas.

6:17 – Un parcours peu conventionnel

Régis : C’est intéressant parce que souvent, on entend que les photographes ont une passion de longue date. Toi, tu n’avais pas cette passion précoce, et pourtant tu as sauté le pas.

Mathieu : Oui, exactement. J’ai fait un peu de photo par plaisir, comme tout le monde en vacances, mais je n’étais pas passionné de photographie.

7:26 – Entrée dans le monde de l’art et de la photographie

Régis : Ce qui est surprenant, c’est que ton entrée dans la photographie est passée par l’art. Moi, par exemple, c’était plus par le côté geek, technique. Et toi, tu n’étais même pas dans un club ou une association artistique ?

Mathieu : Non, pas du tout. Je me suis lancé en autodidacte, en m’informant sur Internet et en commençant par des photos de paysages, des natures mortes. Puis j’ai ressenti un manque d’interaction humaine, et c’est là que j’ai choisi de me spécialiser dans le portrait.


Le texte continue de cette manière, organisant les questions et réponses en bloc pour plus de clarté, et reformulant les phrases pour rendre la lecture fluide. La transcription reste fidèle à l’interview, tout en rendant le contenu plus agréable et structuré pour les lecteurs.


8:12 – L’attrait pour l’humain dans la photographie

Régis : C’est intéressant parce que tu aurais pu ne jamais accrocher avec la photographie et bifurquer vers autre chose. Tu n’as pas eu cette certitude de départ, et pourtant, ça a fonctionné.

Mathieu : Oui, ça aurait pu tourner autrement. En informatique, j’étais attiré par la technique, mais en photographie, bizarrement, je ne suis pas passionné par le matériel.

Tant que mon appareil photo donne le résultat souhaité, ça me suffit. Je préfère rester dans l’émotionnel et le relationnel avec les personnes que je photographie.

9:24 – Travailler l’émotion

Régis : Et c’est exactement cette approche qui te permet d’offrir une expérience unique. Les gens viennent dans ton studio pour une séance photo, et tu leur proposes ensuite une séance de visionnage, comme au cinéma. Ça, ça crée de l’émotion.

Mathieu : Oui, le moment où je vois les gens s’émouvoir, voire pleurer de bonheur en voyant les photos, c’est là que je me dis que je suis bien à ma place. J’ai compris que l’essentiel, c’est de créer des souvenirs marquants.

10:52 – La transition professionnelle

Régis : Tu as démarré dans la photo sans bagage particulier. Quel a été ton premier réflexe pour apprendre ?

Mathieu : J’ai regardé des tutoriels sur YouTube pour apprendre la technique photographique, puis, en intégrant la Fédération Française des Photographes, j’ai eu accès à des formations plus poussées.

13:17 – Inspiré par Nat Sakura

Régis : Parmi les formations que tu as suivies, certaines t’ont-elles particulièrement marqué ?

Mathieu : Oui, notamment une formation de deux jours avec Nat Sakura. Elle m’a vraiment inspiré par sa façon de prendre des photos sans retouches majeures. J’ai réalisé que prendre le temps de bien cadrer et de soigner la prise de vue pouvait réduire le besoin de post-production.

14:55 – Début de la photographie professionnelle

Régis : Comment es-tu passé de la photo de paysage à une spécialisation en portraits ?

Mathieu : Au départ, j’ai touché à tout pour découvrir ce qui me plaisait. J’ai commencé par les paysages car il n’y avait pas de pression de résultat. Puis, je me suis orienté vers le portrait car j’avais besoin d’interactions humaines.

Depuis deux ans, je me consacre de plus en plus aux entreprises pour créer des visuels professionnels.

18:24 – Le rôle du Réseau et de la Fédération

Régis : Pourquoi as-tu rejoint la Fédération Française de la Photographie et des Métiers de l’Image (FFPMI) ?

Mathieu : J’avais besoin d’un réseau, d’un soutien. La Fédération m’a permis de rencontrer des collègues, d’échanger sur nos problématiques et de bénéficier de l’expérience de photographes plus chevronnés.

20:00 – Trouver un équilibre entre particuliers et entreprises

Régis : Tu travailles maintenant principalement avec des entreprises. Comment gères-tu cet équilibre entre clients particuliers et professionnels ?

Mathieu : Je consacre environ 80 % de mon temps aux entreprises, mais je garde 20 % pour les particuliers.

Les deux types de clients me nourrissent différemment. Avec les entreprises, j’apprécie le côté rigoureux et professionnel, mais avec les particuliers, j’apprécie l’ambiance plus détendue.

27:07 – La peur de l’échec et la transition financière

Régis : Quand tu t’es lancé, comment as-tu géré la peur de perdre un revenu stable ?

Mathieu : J’ai mis de l’argent de côté pendant un an avant de démissionner de chez Darty. Puis, le COVID est arrivé six mois après le lancement de mon entreprise.

Ce temps d’arrêt m’a permis de structurer mon business : tarification, communication, site internet… Mais il a fallu passer dans le “dur” rapidement pour trouver mes premiers clients.

29:07 – Le Syndrome de l’imposteur

Régis : Quand tu as commencé, comment as-tu géré le syndrome de l’imposteur, sans diplôme en photographie ?

Mathieu : Ce syndrome était bien présent, surtout au début. J’avais toujours cette question : est-ce que ce que je propose vaut le prix que je demande ?

Mais avec le temps et les retours positifs des clients, j’ai fini par accepter que je pouvais fournir un travail de qualité, même sans diplôme.

35:26 – Obtenir son premier client

Régis : Et ce premier client, comment l’as-tu trouvé ?

Mathieu : Par un annuaire de mise en relation. C’était une entreprise d’architecture. On a commencé à travailler ensemble à un tarif réduit, car elle débutait aussi. Ce premier contrat a lancé ma carrière, et aujourd’hui, je travaille encore régulièrement avec eux.

40:09 – Passer des particuliers aux entreprises

Régis : Comment as-tu décidé de t’orienter vers les entreprises ?

Mathieu : Au fil des séances, je me suis rendu compte que j’aimais échanger sur le métier des gens. Petit à petit, j’ai bifurqué vers le reportage d’entreprise, la mise en valeur de savoir-faire et de compétences.

44:47 – L’Importance du site internet et des réseaux

Régis : Comment gères-tu ta communication ?

Mathieu : Mon site internet est l’élément clé, c’est là que la majorité de mes clients me trouvent. Un bon référencement est essentiel, surtout pour les entreprises qui cherchent souvent un photographe en première page de Google.

J’utilise aussi LinkedIn pour le côté pro et Instagram pour me faire connaître auprès des particuliers.

48:04 – Conclusion

Régis : Et aujourd’hui, es-tu heureux dans ce métier ?

Mathieu : Complètement. Il y a eu des hauts et des bas, et il y en aura sûrement encore, mais je suis content d’avoir fait le saut il y a cinq ans.

Régis : Merci pour ton temps et ta transparence, Mathieu.

Mathieu : Merci Régis, à bientôt !


49:06 – Mot de la fin de Régis

Régis : Voilà, cet épisode touche à sa fin. J’espère que notre conversation avec Mathieu vous a inspiré. N’oubliez pas, vous pouvez transformer votre passion en métier ! Pensez à évaluer l’émission, à vous abonner, et à laisser des idées de thèmes ou de photographes à interviewer.

Merci pour votre écoute et votre fidélité. On se retrouve très vite pour le prochain épisode.

D’ici là, souvenez-vous que la reconversion, c’est une aventure à votre portée.