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Vous vous demandez quel salaire de photographe vous pouvez gagner ? Vous êtes passionné par la photographie et vous envisagez d’en faire votre métier et devenir photographe indépendant ? Ou peut-être vous êtes vous déjà lancé ?

Pour cet article nous avons essayé de recueillir les données les plus précises possibles concernant la rémunération des photographes. En particulier celle des freelances qui constituent la grande majorité des professionnels sur les marchés de la création et de l’image.

Vous allez découvrir comment varient les salaires des photographes et selon quels critères.

Quel est le salaire moyen d‘un photographe ?

Le salaire moyen d’un photographe indépendant pour la presse est de 2800 euros / mois selon les statistiques de L’UNASA. Toutes spécialités confondues le salaire des photographes professionnels est de 1996 € / mois, selon les informations collectées par INDEED.

Il est très important de garder à l’esprit que :

Ces chiffres sont des moyennes calculées à partir de données partielles. Il n’existe pas de statistique officielle.

  • Le salaire d’un photographe varie en fonction de sa spécialisation , de son expérience, de sa notoriété, de son statut juridique , de la zone géographique où il exerce et du temps qu’il consacre à ses projets.
  • Les photographes salariés sont peu nombreux et gagnent généralement autour du SMIC en début de carrière et jusqu’à 3000 € en fin de carrière.
  • Les photographes indépendants déterminent eux-mêmes leurs temps de travail, leurs tarifs et leurs objectifs de chiffre d’affaires. Les revenus fluctuent donc beaucoup d’un photographe à l’autre, mais ils peuvent gagner bien davantage qu’un salarié : les 25 % les mieux payés des photographes de presse gagnent plus 6500 € nets / mois.
  • Les revenus des photographes ne sont pas liés à leur formation (beaucoup sont des autodidactes de la création) mais à leurs stratégies marketing et commerciale.

Qu’est-ce qu’il y a dans le salaire d’un photographe ?

Avant d’entrer dans les chiffres, ayez bien en tête que photographe est un métier créatif et polyvalent. Vous ne faites pas que capturer des images : vous suscitez des émotions, vous racontez des histoires, vous figez de futurs souvenirs, vous documentez pour informer…

Ce sont tous ces bénéfices que vous apportez à vos clients avec ce métier et qui doivent se retrouver dans votre salaire.

Et puis un photographe ne fait pas que prendre des photos. Il doit aussi post-traiter ses images, préparer les livrables, gérer son marketing et les obligations administratives. Tous ça c’est du temps.

Et vous connaissez la musique : le temps c’est de l’argent. Pour vivre de la photo votre salaire doit donc inclure ces heures passées ailleurs que derrière l’appareil photo.

Ceci étant dit, voici les chiffres disponibles.

Quel est le salaire d’un photographe à son compte (en France) ?

Indeed, le fameux site de recrutement, fournit des statistiques grâce aux revenus envoyés spontanément par les photographes de métier eux-mêmes. Le salaire moyen indiqué est de presque 2000 €.

Cela vous donne une première idée.

Mais sur Indeed toujours on s’aperçoit bien vite des disparités dont nous vous parlions dès l’introduction :

Et comme ce tableau ne fournit pas d’indication sur le temps de travail des photographes qui ont spontanément indiqué leur rémunération, difficile de dire précisément à quoi sont dus les écarts.

Mais là encore ces données ont le mérite de fournir des indications réelles et chiffrées.

Dans le cas du photographe indépendant, le salaire peut en effet varier considérablement.

En tant que photographe freelance, vous avez en effet la liberté de fixer vos propres tarifs en fonction de :

  • de votre expérience,
  • de vos compétences,
  • du niveau de gamme auquel vous placez vos créations,
  • du temps que vous consacrez à chaque projet,
  • des coûts liés à votre métier (équipement, location ou non d’un studio, frais de déplacement…)
  • de votre marché…
Un photographe pro qui connait le salaire qu'il peut gagner
Photo BY George Rudy – © Creative Commons

Il est également important de souligner que contrairement à un photographe salarié, la rémunération d’un photographe indépendant peut être variable d’un mois à l’autre .

Certains mois peuvent être plus lucratifs en raison de projets plus importants ou de contrats à long terme, tandis que d’autres peuvent être plus calmes.

Les rémunérations qu’on vous donne ici sont donc lissées sur une année pleine.

Comme pour beaucoup de métiers de la création, notez qu’il est donc essentiel pour un photographe freelance d’avoir une gestion financière méthodique et de prévoir une épargne pour les périodes plus creuses.

Un photographe indépendant doit aussi développer des compétences en marketing et en gestion d’entreprise pour réussir à trouver des clients et à gérer son activité de manière rentable.

Il faut donc prévoir aussi un budget formation pour rester à jour dans ce domaine en constante évolution.

Conseil

Pour maximiser votre salaire et le sécuriser, n’hésitez pas à diversifier vos sources de revenus avec des prestations complémentaires. Par exemple, si vous proposez des séances photo de famille vous pouvez proposer par ailleurs des stages d’initiation à la photographie. Cela vous permettra d’attirer une clientèle plus large et d’optimiser votre chiffre d’affaires.

Le salaire d’un indépendant en fonction de ses tarifs

C’est évident, le revenu que vous pouvez dégager va dépendre des tarifs de vos prestations. Voici, juste pour poser une base, une fourchette des tarifs que peuvent pratiquer des photographes indépendants pour quelques prestations :

Exemple de prestationTarif moyen
Séance photo individuelle (1 heure)100€ – 200€
Reportage événementiel (6 heures)500€ – 1000€
Shooting mode pour un magazine500€ – 1500€

Ces tarifs pourront évoluer en fonction de votre expérience dans le métier, de votre niveau de notoriété et des spécificités de chaque projet.

Mais il nous faut tordre ici le cou à une idée reçue qui circule malheureusement encore beaucoup parmi les photographes indépendants qui se lancent : ce n’est pas parce que vos tarifs seront bas que vous aurez plus de clients.

Et inversement, proposer des tarifs élevés ne signifie pas avoir moins de demandes.

Il s’agit uniquement d’une question de positionnement : vous ne toucherez pas la même clientèle. Un photographe de mariage qui propose des prestations à 3000 € la journée peut travailler tous les week-end. 

Bien sûr, pour proposer des services à des tarifs haut de gamme il faut que la qualité soit là. Et que vous ayez peaufiné votre image de marque, vos offres, que vous connaissiez parfaitement les attentes de vos clients pour pouvoir vendre.

Et que vous ayez confiance.

Le marketing et l’état d’esprit, encore et toujours…

Le salaire du photographe en fonction de son expérience

Un photographe pro expérimenté qui connait le salaire qu'il peut gagner

Évacuons d’abord le cas des photographes employés dans une structure. En général ils commencent au SMIC et évoluent lentement au fil de leur carrière.

Autre limite du salariat : les entreprises qui ont à demeure un photographe sont rares. Tout comme les photographes de renom qui pourraient avoir besoin d’un assistant. Quelques grandes collectivités territoriales peuvent aussi employer un photographe, mais elles se comptent sur les doigts d’une main.

Pas très engageant donc le salariat pour les photographes, mais cela peut permettre à des jeunes de mettre le pied à l’étrier et de faire leurs premières armes dans le monde de la création.

Pour les freelance, c’est un peu différent.

Puisque comme freelance ce sont vos choix et votre implication qui font vos revenus, le nombre d’années d’exercices compte peu. Jamais un client ne va vous demander un CV avec votre ancieneté. Un portfolio et des références oui, mais pas un CV.

Donc passé la phase de démarrage (il faut bien se lancer quand même et faire ses premières photos en tant que professionnel), les revenus peuvent monter très vite.

S’il est difficile pour un indépendant de viser dès le départ une clientèle haut de gamme, vous pouvez rapidement vous différencier et faire évoluer votre offre et votre « branding ». Et vos tarifs avec.

Il est bien compliqué en revanche de vous donner des chiffres précis sur l’évolution des salaires des photographes indépendants. Mais les statistiques de l’UNASA nous donnent quand même de précieuses informations :

On voit que les photographes adhérents à l’association ont dégagé un bénéfice comptable de 33 616 € en 2022 : c’est ce qui reste sur le compte en banque une fois tous les frais, charges et autres cotisations payées.

Ça fait 2 800 € / mois. Pas mal.

Et information intéressante pour évaluer l’évolution possible dans le métier, les données montrent que 25 % des photographes indépendants ont gagné moins de 4 684 € en 2022 (certainement comme activité complémentaire à un autre travail) et que les 25 % les mieux lotis ont généré 79 543 € ou plus. 

Ça ouvre de belles perspectives non ?

Le salaire du photographe en fonction de sa spécialité

L’expérience montre qu’il est possible de bien vivre de la photographie quelle que soit votre thématique. Ce n’est pas la spécialité du photographe qui va faire ses revenus mais -encore une fois- la connaissance de son marché et son positionnement marketing et commercial.

Photographe de mode, corporate, de packshot, social ou auteur, toutes les thématiques peuvent être rentables (sinon elles auraient disparu d’ailleurs…).

Mais on peut tout de même vous donner les sources de revenus de quelques domaines variés, et quand c’est possible, les chiffres tirés de tous les accompagnements réalisés auprès de nos élèves.

Les revenus du photographe de mariage

Le mariage est une catégorie reine de la photographie sociale.

Évidemment les revenus des photographes de mariages viennent avant tout des mariés eux-mêmes qui vont payer votre présence et votre prestation : entre 1000 et 3000 € globalement, en fonction des formules et de votre positionnement.

Mais les revenus qu’un photographe de mariage freelance va dégager ne s’arrête pas au shooting de la journée et à la livraison d’un pack de photos.

Vous pouvez augmenter sensiblement le panier moyen avec les supports (les tirages et création d’albums et d’éventuels produits imprimés, des séances de retouches supplémentaires), et en touchant largement l’ensemble des invités présents le jour J.

Pensez également à proposer des prestations complémentaires à la journée du mariage elle-même (séance d’engagement, after du lendemain, séance de couple cosy si les mariés ont loué un lieu qui s’y prête…).

Soyez imaginatif et toujours à l’écoute des besoins et des envies de vos clients pour trouver des produits qui leur correspondent et qu’ils seront prêts à vous acheter.

Un photographe pro de mariage en action qui connait le salaire qu'il peut gagner

Les revenus du photographe animalier

La photographie animalière fait souvent rêver. Capturer des clichés incroyables d’animaux sauvages dans leur habitat naturel, ça donne envie.

Mais on ne va pas vous mentir : en tirer de revenus est moins simple et moins rapide qu’avec la photographie sociale. Les sujets sont moins coopératifs aussi…

Un photographe animalier peut générer des revenus grâce à :

  • la vente de droits à des magazines,
  • la vente de droits à des agences de stocks spécialisées,
  • l’édition de beaux livres,
  • la vente de tirages d’art,
  • la vente de produits à forts tirages (cartes postales, calendriers…),
  • la location de ses expositions,
  • des partenariats avec des fabricants de matériel.

Vivre de la photographie animalière est possible, mais gardez bien en tête qu’elle nécessite des compétences techniques et naturalistes approfondies. Et du temps. Beaucoup de temps.

Les revenus du photographe social

Une image d'un nouveau-né photographié par un photographe pro

Vaste terme un peu fourre-tout, qui d’ailleurs fait débat puisqu’initialement la photographie sociale est, je cite Wikipedia « la photographie d’investigation et de communication sur les problèmes sociaux ».

Les puristes et autres photographes à cheval sur l’histoire de la photo se fâchent tout rouge quand on dit que la photographie sociale englobe les séances de portrait, grossesse, naissance, famille, l’événementiel d’entreprise…

Mais c’est tout de même ainsi que les sites officiels de l’État catégorisent ce secteur photographique.

Bref, lors d’un dîner entre photographes, maniez avec précaution l’expression « je suis un photographe social »

Surtout qu’on peut aussi y placer la photographie d’animaux de compagnie, qui est un gros marché encore sous-exploité.

D’ailleurs on aurait pu traiter ici aussi de la photographie de mariage. Mais c’est une thématique tellement spécifique qu’on lui a consacré une section à elle toute seule.

Mais toutes ces thématiques ont un point commun : elles commencent avec une séance de shooting.

Le meilleur conseil qu’on puisse vous donner pour avoir une idée des revenus que ces spécialités peuvent générer est donc de faire un saut sur le guide complet que j’ai publié «Photographes indépendants : fixez vos tarifs shooting en 6 étapes ».

Et si jamais ça n’est pas suffisant, j’ai aussi créé un générateur de tarifs spécial Shooting Photo :

Calcul du prix pour un shooting photo

Le salaire du photographe de presse / reporter photographe

Les photographes de presse peuvent être :

  • Salariés à temps plein d’une grande rédaction, les places sont rares.
  • Indépendants travaillant à la pige

Que ce soit avec les rédactions ou avec les agences de presse, la rémunération se fait sous forme de salaire. Les piges doivent en effet donner lieu à une fiche de paye en bonne et due forme (pas de facturation à la prestation ou des droits d’auteur).

Pour un salarié en agence ou en rédaction, la convention collective prévoit un salaire débutant minimum de 1830 € / mois.

Mais évidemment les variations sont importantes, et il faut inclure un temps de prospection important pour obtenir des missions.

L’importance du marketing pour tirer des revenus de la photo

En réalité c’est le point clé qui va faire votre salaire de photographe. Une section complète du blog y est d’ailleurs consacrée.

Mais voici quelques conseils qui vont avoir un impact direct sur votre capacité à trouver des clients.

Monter un business plan et une étude du secteur d’activité

C’est la base, mais trop de photographes indépendants se lancent sans mettre en place ces outils fondamentaux de manière efficace.

Planifiez dans un calendrier vos grands objectifs, de manière chiffrée. Cela peut être un nombre de prestations réalisées à échéance de 6 mois ou un an, un niveau de chiffre d’affaires, un nombre de prospects obtenus…

Cela vous permettra :

  • De vous motiver pour atteindre les rentrées d’argent espérées.
  • De comparer les résultats obtenus à ceux prévus et d’ajuster vos stratégies
  • De déduire de ces objectifs un plan d’action précis pour les atteindre

Vos revenus vont en effet dépendre avant tout du niveau auquel vous placez la barre : le marché de la photo est actuellement en plein essor, à vous de décider quelle part vous voulez prendre.

Spécialisez-vous et répondez à des attentes du marché

Vos clients ont besoin que vous répondiez avec vos images à un besoin précis, que vous résolviez un problème en particulier. Et ils ont aussi besoin d’être rassuré en faisant pour cela appel à un spécialiste.

Dans un marché très concurrentiel, les photographes professionnels qui apparaissent comme des experts de leur thématique ont plus de facilité à sortir du lot et à trouver des clients.

Sélectionnez vos plus belles prises de vue pour votre portfolio

Le portfolio, c’est votre carte de visite de photographe.

Jamais un client ne vous demandera votre CV ou votre niveau d’étude avant de toper avec vous pour une prestation. En revanche, il ira scruter avec attention vos galeries.

Que ce soit en B2B auprès par exemple d’une agence de communication ou en B2C pour des photos de mariage ou de famille, c’est votre portfolio et vos références qui parleront pour vous.

Faites donc en sorte que votre style soit cohérent, et que les photos présentées répondent bien aux besoins de votre clientèle cible et aux codes de votre secteur d’activité.

Soyez présents sur les réseaux sociaux

En tant que photographes indépendants qui se lance, les média sociaux sont incontournables pour vous faire connaître.

Une présence active et stratégique sur Instagram, Facebook ou LinkedIn va vous permettre d’augmenter votre visibilité et de renvoyer des clients potentiels vers votre site web, vers vos offres ou vers un formulaire de contact.

Choisissez un réseau en fonction de votre niche et de votre clientèle et concentrez vos efforts dessus.

Partagez régulièrement votre travail, interagissez avec votre audience et participez à des groupes et discussions.

Le salaire d’un photographe dépend de sa formation ?

Non. Mais oui.

Je m’explique.

Coté technique photo et univers artistique, la grande majorité des photographes indépendants sont des autodidactes. Beaucoup d’ailleurs ont eu un premier métier avant de se lancer dans l’image. Pas besoin d’une formation initiale en école ni d’un diplôme reconnu pour être un super photographe.

Mais comme on l’a vu déjà, être photographe à son compte c’est aussi être chef d’entreprise. Et en général en occupant soi-même tous les postes : le marketing, les ventes, la stratégie, la communication, la production, le SAV…

Et là, la formation fait une énorme différence.

Le photographe professionnel est avant tout un entrepreneur

Si vous ne maîtrisez pas déjà tous ces aspects marketing et commerciaux de la photographie, le succès de votre projet et vos revenus vont largement dépendre de votre investissement dans une formation à la création d’entreprise.

Tout faire seul c’est prendre le risque de naviguer à vue dans un premier temps, puis d’être rapidement submergé par la suite.

Donc en ce sens oui, la formation à l’entreprenariat a un impact très important sur les revenus des photographes indépendants.

Du BEP au BTS photographie : quelle formation à la prise de vue ?

Si vous pensez être techniquement un peu juste ou que vous avez envie d’approfondir vos connaissances et que vous n’avez pas de formation photo, de nombreuses formations existent. Pas toutes très sérieuses…

Le BEP photographie n’existe plus depuis 2020. Il a été remplacé par le bac pro photographie qui dure trois ans. Il se poursuit éventuellement par un BTS photographie, qui dure deux ans.

Les deux sont de vraies formations diplômantes, reconnues par l’État, et très demandées. Les places dans les établissements publics sont accordées en priorité aux élèves en cours de formation initiale.

Rien de très adapté à un salarié qui veut changer pour un nouveau métier.

Si vous êtes en reconversion professionnelle et que vous pensez avoir besoin de passer par la case formation technique, c’est vers les (bonnes…) structures privées qu’il faudra vous tourner. Il y est possible de suivre les formations en accéléré (bac pro en un an) ou de suivre des formations non diplômantes mais reconnu au RNCP.

Le coût de ces formations est élevé.

Photographe auto-entrepreneur quel impact sur le salaire ?

Lorsqu’on se lance comme photographe professionnel le statut d’entrepreneur indépendant sous le régime de la micro présente pas mal d’avantages qui ont un impact direct ou indirect sur votre rémunération :

  • Vous n’êtes pas soumis à la TVA : vous n’avez pas à la facturer à vos clients ni à la reverser à l’état tant que votre chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 36 800 €. Vous pouvez donc proposer des tarifs plus abordables pour vous lancer.
  • Vos cotisations comme votre imposition est calculer sur une base forfaitaire proportionnelle à votre chiffre d’affaires
  • Vous n’avez pas à déduire vos charges, pas à faire certifier une comptabilité annuellement : l’ensemble des démarches est simplifiée. Autant de temps gagné en administratif pour trouver de nouveaux clients et réaliser vos prestations.

Le statut de micro-entreprise est donc parfait pour optimiser vos revenus de photographe lors de votre lancement. Quitte à repenser votre statut plus tard lorsque vous atteindrez les seuils de TVA ou le plafond de chiffre d’affaires maximum autorisé en micro.

L’IA a-t-elle un impact sur les tarifs des photographes ?

Impact de l'intelligence artificielle sur les revenus des photographes

L’intelligence artificielle (IA) explose depuis quelques années, nous le constatons toutes et tous.

Cette technologie qui intègre désormais une grande quantité d’outils accessibles créé à la fois des opportunités et des défis pour les professionnels de l’image.

Des gains de temps et de productivité

L’IA permet d’accélérer considérablement certains processus fastidieux, en particulier la phase d’editing des photos. Imagen IA par exemple (mais il y a d’autres solutions) se charge de façon très rapide et très efficace de cette étape pour vous.

Et si vous souhaitez automatiser aussi la phase de post-traitement c’est possible également. Soit en entrainant l’IA à reproduire votre propre style, soit en s’inspirant de vos créateurs préférés.

Pour vous ce sont des gains de temps et de productivité très significatifs. Et le temps, c’est de l’argent…

Si grâce à l’IA vous passez 3 heures sur l’editing et le post-traitement d’un mariage là où il fallait deux jours auparavant, c’est un gain formidable. Et potentiellement la possibilité de mener plus de projets, de répondre à plus de commandes, de passer plus de temps à développer la partie business de votre entreprise, etc.

Où de mener plus de travaux photos personnels.

Si vous avez l’habitude de retoucher vos images, vous êtes déjà sans doute familiers des outils d’IA de la suite Adobe. Réduction du bruit, détourage automatique, sélections intelligentes, suppression d’éléments…

Là encore ce sont des gains de temps importants autant que des possibilités nouvelles pour améliorer vos images.

Mais une exigence renforcée par l’IA

Concurrence accrue
Revers de la médaille, avec la démocratisation des outils d’édition basés sur l’IA l’idée reçue selon laquelle il est facile de faire de bonnes photos se renforce encore.

Et la distinction entre les photos professionnelles et amateurs s’estompe.

Encore plus qu’avant vous allez donc devoir redoubler d’efforts pour vous démarquer et justifier vos tarifs.

Évolution des compétences requises
Les IA sont puissantes, mais malgré les efforts des éditeurs elles demandent forcément un temps d’apprentissage pour être intégrées de façon fluide à un workflow professionnel.

Cela peut vous demander de la formation et du temps. Donc coûter de l’argent, en plus des abonnements aux outils.

Questions éthiques et de droits d’auteur
L’utilisation de l’IA dans la création d’images soulève des questions sur l’authenticité et les droits d’auteur.

Vous allez devoir naviguer dans ce nouveau paysage juridique et déontologique pour protéger votre travail et votre réputation.

Alors, peut-on se lancer et vivre de la photo en 2024 ?

Se lancer en tant que photographe en 2024 est non seulement envisageable, mais c’est également un choix de carrière idéal pour adosser votre passion à des revenus solides.

Avec le métier de photographe vous mélangez créativité artistique et compétence technique : la diversité des thématiques vous garanti une grande variété de niches rentables où vous installer.

Et on l’a vu, le salaire peut être très gratifiant pour les indépendants qui maîtrisent leur marketing et leur spécialisation.

Bien sûr, comme pour toutes les professions artistiques indépendantes, pour réussir et assurer des revenus pérennes vous aurez besoins d’une approche solide en création d’entreprise.

Donc pour qui saura associer une dose de talent artistique, une louche de compétences commerciales et une pointe des bonnes stratégies en marketing et en communication, la photographie sera un métier viable et lucratif en 2024.