L’image est votre passion et vous aimeriez vivre de la photo ? Vous lancer comme professionnel et entamer votre reconversion ? Le succès, ça se construit pas à pas, sans rien oublier.
Quand on parle de monter une activité qui permet de vivre de la photo, chaque étape compte pour vous rapprocher de votre objectif.
Alors pour vous faciliter la tâche, voici votre checklist de photographe indépendant qui démarre, en 20 points. C’est votre super pense-bête.
Vingt étapes ça peut paraître beaucoup. Mais rassurez vous, cette liste est là pour simplifier les choses, pas pour vous submerger.
Pensez-y comme à un jeu où chaque case cochée vous rapproche de la victoire.
C’est votre aventure, à votre rythme.
#1 Définissez votre niche de photographe
Vous spécialiser pour vous démarquer est fondamental pour vivre de la photo dans un environnement concurrentiel.
Que vous soyez passionné·e par la photographie de mariage, de portrait, ou de paysage, comprenez ce que vos client·es potentiel·les recherchent et comment vous pouvez répondre à leurs besoins de manière unique.
Et ce moyen unique, c’est en vous qu’il se trouve. Listez :
Vos compétences
Vos savoir-être
Les caractéristiques de votre style photo
Les situations que vous aimez photographier
Le type de personnes avec lesquelles vous aimez vous trouver
…
Exploitez tout ce qui fait de vous un·e photographe unique pour créer un univers inimitable qui va attirer à vous des prospects qui recherchent exactement ce que vous êtes en tant que photographe.
#2 Comprenez la demande qui va vous permettre de vivre de votre passion
Utilisez des outils comme Google Trends et les réseaux sociaux (groupes Facebook dédiés à la photographie, Instagram, Pinterest) pour comprendre les demandes actuelles et anticiper les tendances émergentes.
Discutez directement avec vos futur·es client·es. Rien de tel pour comprendre leurs attentes. Trouvez parmi vos ami·es, vos proches, vos collègues, vos connaissances, des personnes qui ont des besoins qui correspondent à vos prestations photo. Et proposez-leur d’en discuter 15-20 minutes autour d’un café : vous allez recueillir des tonnes d’infos sur leurs attentes réelles.
C’est comme ça qu’on trouve sa place unique sur le marché : plus vous saurez ce que les gens veulent, plus vous vendrez.
#3 Créez un premier business plan
Avant de plonger tête première, prenez un moment pour esquisser votre business plan. Pas besoin d’un roman, juste les grands postes de dépenses et les sources de revenus qui vous permettront de vivre de la photo.
Sur 1 mois d’abord, et ensuite sur 1 an.
L’idée est de savoir, en théorie, si ce que vous projetez de vendre vous rapportera assez d’argent par rapport à vos dépenses.
Et cela vous permettra également de placer dans un calendrier des objectifs chiffrés : indispensable pour vous motiver autant que pour analyser vos résultats.
#4 Donnez du sens à votre entreprise photo
C’est le moment de vous demander : « Pourquoi je me lance, pourquoi je veux vivre de la photo ? ». Avoir des objectifs, c’est bien, mais leur donner du sens, c’est tout aussi indispensable.
Il s’agit là de clarifier vos valeurs d’entrepreneur. Qu’est-ce qui, au-delà de devoir faire bouillir la marmite, vous pousse à choisir la photographie comme métier ?
Voulez-vous livrer des moments de bonheur qui rendent les gens heureux ? Sensibiliser à la beauté cachée de la nature pour la préserver ? Ou carrément changer le monde avec votre objectif ? Mettez tout ça noir sur blanc.
Ça vous aidera à garder le cap dans les moments difficiles.
#5 Choisissez un nom accrocheur pour votre entreprise photo
Le nom, c’est la première chose que les gens vont entendre sur vous. Alors, faites en sorte qu’il marque les esprits !
Trouvez quelque chose de facile à retenir, qui sonne bien et, idéalement, qui évoque votre univers photo. Et si vous séchez sur les idées, pas de stress : utiliser votre prénom et nom, c’est très bien aussi.
Simple, professionnel, et ça marche toujours.
#6 Déclarez votre activité de photographe
Pour vivre de la photo de manière pro, il faut faire les choses dans les clous : être en règle avec un statut juridique de photographe en phase avec votre activité.
Pour les artisans photographes, direction le guichet unique des entreprises pour déclarer votre activité et obtenir toutes les informations pour cotiser auprès de l’URSSAF.
Et si vous êtes dans la catégorie des auteurs photographes, c’est auprès de la Maison des artistes que vous aurez toutes les infos nécessaires et que vous pourrez réaliser les bonnes démarches.
Chaque statut a ses particularités, mais l’important, c’est de choisir celui qui correspond à votre activité photo.
Cette étape peut sembler un peu administrative, mais en plus d’être un incontournable elle vus place aussi dans le bon état d’esprit.
Une fois que c’est fait, ça y est : votre reconversion professionnelle est en marche, vous êtres officiellement un·e pro de la photo. Il faut y aller !
#7 Ouvrez un compte bancaire professionnel
Techniquement, si vous démarrez en tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas obligé d’avoir un compte bancaire dédié à votre activité. Mais franchement, c’est vivement conseillé.
Ça simplifie la vie pour gérer vos finances et ça montre que vous prenez votre business photo au sérieux. Pensez-y comme à un bon outil de travail : pas absolument nécessaire, mais tellement pratique !
Il existe des solutions comme Shine, Revolut ou encore Qonto qui sont des prestataires bancaires spécialisés pour les petites entreprises.
Et peut-être que votre banque actuelle pourra aussi vous proposer un second compte à moindres frais dédié à votre activité de photographe.
#8 Préparez votre portfolio
Pour montrer savoir-faire et votre style, sélectionnez la crème de la crème de vos photos.
Si créer tout de suite un site internet (c’est l’étape d’après) vous effraie un peu, vous pouvez utiliser des plateformes comme Adobe Portfolio, 500px ou même Instagram pour créer un portfolio en ligne destiné à en mettre plein la vue à vos futur·es client·es (et les rassurer aussi).
Vous pensez que vous n’avez pas assez de photos à montrer dans votre thématique ?
Pas de souci. Sollicitez vos proches et les proches de vos proches pour organiser des sessions de shooting.
Au départ et pour votre premier cercle de connaissance, faites-le gratuitement, ça n’est pas dramatique.
Ça vous permettra de prendre de l’assurance sans avoir la pression du résultat. Et d’avoir plus de photos à montrer.
#9 Développez votre présence en ligne
Avoir un site internet n’est pas dans l’absolu indispensable, mais c’est quand même un gros plus pour lancer votre activité de photographe.
Le site web, c’est votre maison. Vous y êtes chez vous et vous pouvez présenter vos offres, développer un blog, recueillir les contacts.
WordPress est parfait pour développer un site qui vous permette de vivre de la photo. Si vous le trouvez un peut complexe, des solutions « tout en un » comme Wix et Squarespace proposent aussi des templates de sites web optimisés pour les photographes. Pesez le pour et le contre et lancez vous.
Un site web est aussi un incontournable pour référencer votre activité sur Google. Vous allez pouvoir créer du contenu qui ciblent des mots-clés spécifiques à votre niche et à votre zone d’activité. Votre site plus une fiche établissement Google sont des outils clé pour votre visibilité locale.
Enfin, sélectionnez le réseau social sur lequel se trouve votre clientèle cible et allez-y à fond. Que ce soit Instagram, LinkedIn ou Facebook, l’important est d’être régulier et d’interagir avec vos abonné·es.
#10 Faites le point sur le matériel et les logiciels photo
Avant de renouveler intégralement votre parc de matériel, faites le point sur ce que vous avez déjà.
Sauf pour les vieilleries, ce que vous avez aujourd’hui dans votre sac suffi probablement pour vivre de la photo. Devenir photographe professionnel ne veut pas dire shooter avec du matériel haut de gamme. Tant que vos photos sont bonnes techniquement et répondent aux besoins des client·es, c’est OK.
Et si vous pensez que vous êtes un peu juste côté matos, vous pouvez toujours louer ponctuellement du matériel (et inclure le prix de la location dans la facture de la prestation).
Pour les logiciels, évaluez ce qui vous est vraiment nécessaire pour votre flux de travail : de l’editing à la livraison. Un seul bon logiciel de post-traitement comme Lightroom ou Capture One est souvent suffisant pour démarrer.
Les logiciels de retouche (le roi, c’est Photoshop) ou de tri automatique à base d’IA sont top, mais c’est du budget et surtout du temps passé supplémentaire. En avez-vous réellement besoin dès maintenant ?
#11 Tarification : la clé pour vivre de la photo
Votre tarification doit refléter votre expérience, vos coûts, votre temps passé, et votre marché.
Utilisez des logiciels de gestion comme Fotostudio et sa suite CRM pour suivre vos dépenses et temps de travail, et plus encore.
La définition de votre tarif pour votre première offre à vendre est capitale. C’est ça qui fera votre salaire de photographe, votre rentabilité et qui vous permettra vraiment de vivre de la photo.
#12 Développez une identité de marque forte :
Votre marque, c’est votre ADN.
Elle doit transpirer sur chaque photo, chaque post, chaque interaction. Trouvez ce qui vous rend unique et faites-le savoir. Utilisez le même style, les mêmes couleurs, le même ton sur tous vos canaux.
Ça s’appelle la cohérence visuelle et c’est capital.
Pour toucher ceux qui comptent vraiment, utilisez cette identité dans vos pubs sur Facebook et Instagram. Bien ciblées, elles boostent votre identité et votre visibilité.
#13 Construisez un réseau :
Participez à des événements locaux et en ligne pour rencontrer d’autres professionnels. Les sites comme Meetup sont parfaits pour trouver des groupes dans votre domaine.
Il y a aussi tout ce que peuvent proposer les CCI de la ville la plus proche. C’est très souvent gratuit et pour réseauter et faire connaître votre activité de photographe pro, c’est très bien.
#14 Adoptez l’email marketing
GetResponse ou Mailchimp ou encore Brevo : ce ne sont pas les outils qui manquent pour commencer avec l’email marketing.
Avec eux, vous pourrez garder le contact avec vos client·es et de partager vos dernières photos, vos aventures et, bien sûr, vos offres.
Ça s’appelle le nurturing et c’est essentiel pour construire une relation durable avec votre audience. Plus elle se sentira proche de vous, plus elle sera encline à acheter vos offres.
Vous pouvez pour commencer envoyer une newsletter tous les 15 jours à celles et ceux qui se vous ont laissé leur email. Dans cette newsletter, il s’agira simplement de donner des nouvelles de votre business photo tout en apportant de la valeur à ces personnes.
#15 Offrez un service client exceptionnel
Traitez vos clients comme des VIP.
Un petit mot personnalisé, une réponse rapide à leurs questions, et le fameux suivi après la livraison des photos, ça peut tout changer.
Rappelez-vous que chaque client·e est une personne qui vous a fait confiance !
En offrant une expérience au top niveau de A à Z, vous ne vous contentez pas de satisfaire une commande : vous créez des fans, qui deviendront vos meilleur·es ambassadeurs et ambassadrices.
#16 Demandez des avis et des témoignages
Intégrez une section témoignages sur votre site web. Encouragez les avis positifs sur Google et les réseaux sociaux pour renforcer votre crédibilité.
Soyez actifs en la matière, ne croyez pas que vos futurs clients laisseront spontanément des avis dithyrambiques. Si vous ne demandez il ne se passera pas grand chose.
Envoyez des messages privés à chaque fin de prestations de shooting photo en renvoyant explicitement vers une page de recueil d’avis. Expliquez-leur pourquoi c’est important pour vous.
#17 Gérez votre temps pour réussir à vivre de la photo
Si vous jonglez entre votre projet professionnel photo et un autre job, chaque minute compte double.
Concentrez-vous sur ce qui apporte de vrais résultats. Pas la peine de s’éparpiller sur mille tâches : priorisez celles qui font vraiment avancer votre projet.
Utilisez des outils comme Google Calendar ou Trello pour planifier et suivre vos activités.
#18 Formez vous aux techniques et au marketing en photo
Lisez, abonnez-vous à des blogs, des podcasts, à des chaines Youtube de photographe pro et participez à des ateliers pour rester à jour avec les dernières techniques et tendances de votre niche.
Ça peut être de l’apprentissage pour améliorer vos compétences photo mais aussi apprendre tout ce qui concerne le marketing, la vente, le commerce, l’entrepreneuriat.
Lancez-vous dans votre entreprise photo comme dans une longue randonnée, pas comme dans un sprint. Chaque étape compte, mais sans précipitation.
Prendre soin de vous, c’est essentiel pour tenir la distance.
Sommeil, sport, nourriture saine. Je suis sérieux. L’hygiène de vie c’est important. Et faites des pauses aussi. Rappelez-vous, le voyage compte autant que la destination.
#20 Évaluez et ajustez vos objectifs
Prenez le temps chaque trimestre d’analyser vos progrès et d’ajuster votre stratégie en fonction de vos résultats.
La flexibilité est essentielle pour répondre aux changements du marché et de vos propres ambitions.
De mon côté, j’ai un document texte très simple qui me sert toute l’année. J’y ai écrit mon objectif principal de l’année.
Et ensuite, je décline cet objectif en sous-objectifs par trimestre. À la fin de chaque trimestre, je coche ce qui a été fait, je note pourquoi je n’ai pas atteint certains objectifs et ce qui, au contraire, a dépassé mes espérances.
Enfin, j’écris les objectifs à atteindre pour le trimestre qui vient.
Vous songez à faire de votre passion pour la photo votre nouveau métier ? Bravo ! Parce qu’envisager cette belle aventure est déjà un gros premier pas.
Mais ce qui peut vite stopper votre avancée, c’est le manque de confiance. La confiance dans vos propres capacités et compétences pour devenir photographe pro.
Cet article est là pour vous aider à réussir cette transition, en abordant sans détour les peurs, les doutes, et en vous équipant des outils nécessaires pour réussir.
Que vous soyez amateur éclairé ou passionné de longue date, il est temps de voir grand et de faire de votre rêve une réalité concrète.
Prêt ? Allons-y !
Table des matières
Élément de confiance #1 : bien gérer votre temps
La gestion du temps est cruciale pour passer sereinement du statut d’amateur à celui de photographe pro.
Pardon pour cette lapalissade, mais vous avez uniquement 24 heures dans une journée. Desquelles il faut retrancher le temps de sommeil, celui du repas, des transports, des enfants à gérer. Et bien souvent aussi le temps de travail de votre métier actuel.
Pas le choix, votre confiance comme votre tranquillité d’esprit passent par une une organisation sans faille. Un emploi du temps calé à la minute.
Vous savez, c’est la même problématique que la gestion d’un budget de famille. Pour avoir plus d’argent à la fin du mois, c’est plus simple et rapide de maitriser les dépenses que de gagner plus.
Pareil pour votre temps. Plus simple de ré-organiser son quotidien que de fabriquer des heures en plus.
Alors voici quelques conseils mieux organiser votre emploi du temps et vous sentir plus apaisé dans votre projet.
Technique n° 1 : identifiez et éliminez les voleurs de temps
Ça c’est la première chose à faire. Mais aussi la plus pénible car elle touche directement à vos habitudes ancrées.
Il faut ici aller chercher les distractions et autres interruptions aussi insidieuses que plaisantes. Mais malheureusement qui sont des ennemis redoutables de votre productivité.
Surveillez vos habitudes numériques.
Les réseaux sociaux, les notifications constantes du téléphone ou les sessions prolongées sur Netflix et consort mangent bien plus de temps que vous ne le pensez.
Recensez pendant une semaine tout qui est de l’ordre du temps passé « bêtement » à scroller devant un écran.
Attention, le résultat peut faire très mal.
Ensuite ? C’est radical mais je vous conseille de diviser par 2 les heures recensées. Quel qu’en soit le nombre.
Tout ce que vous pourrez réaliser avec ce temps gagné sera tellement satisfaisant (acquérir une nouvelle compétence, suivre une formation, travailler votre marketing…) que votre motivation et votre confiance s’en porteront évidemment bien mieux.
Créez un environnement propice.
C’est bien connu : l’auto-discipline a ses limites. Ne faites pas confiance à votre force mentale pour passer de 30 à 10 minutes minutes par jour sur YouTube. Vous finirez par craquer.
Le secret (qui marche vraiment) est d’organiser votre espace de travail pour minimiser les interruptions.
Par exemple, le soir, quand tout le monde dort, que vous êtes bien tranquille à post-traiter vos photo, faites ça :
coupez le wifi de la box
mettez votre tel en mode avion et dans une autre pièce.
lancez une playlist qui dure 60 minutes
développez vos photos le temps de cette playlist.
Technique n° 2 : comment priorisez vos tâches
On l’a vu, votre temps est forcément limité. Vous n’en avez pas autant que vous aimeriez. Ce qu’il faut faire ici est plutôt simple.
Quand on a plus de choses à faire que de temps disponible pour elles, la seule solution est de prioriser.
Concrètement :
faites une liste de TOUT ce que vous devez réaliser.
faites-en une 2ème en ne gardant que les 10 points les plus importants de la 1ère liste
faites-en une 3ème en ne gardant que 3 points les plus urgents de la 2ème.
Quand elles seront faites ? Bossez sur les 3 suivantes. Et ainsi de suite.
Technique n° 3 : fixez des blocs de temps pour la photographie
Délimitez des périodes spécifiques dédiées uniquement à la photographie, que ce soit pour prendre des photos, éditer vos travaux, ou apprendre de nouvelles techniques.
Ces périodes sont écrites noir sur blanc dans votre calendrier. Et sont non négociables. Comme un rendez-vous chez l’ophtalmo que vous attendez depuis 1 an.
Pour ça, rappelez-vous vos emplois du temps au collège. C’était pratique non ? Ces plages horaires fixées d’heure en heure, parfaitement intégrées à la journée.
L’idée est de reproduire la même chose … en tenant compte des contraintes de votre vie d’adulte.
Mettons que vous avez à disposition 5 heures à consacrer à votre projet de reconversion professionnelle dans la photo.
Ces 5 heures, placez-les dans les moments de la semaine où vous êtes le plus libre et le moins susceptible d’être interrompu.
Et surtout : bloquez-les !
Mon astuce pour tromper votre cerveau est d’écrire à côté du thème un mot qui simule l’obligation. Médecin, dentiste, garagiste, … autant de types de rendez-vous qu’on n’aurait pas envie de rater pas vrai ?
Élément de confiance #2 : le bon équipement
Je ne vais pas vous demander d’investir les yeux fermés 5000 €. C’est pas la politique de la maison.
Ce que je veux dire par « bon » investissement, c’est ça :
Technique n° 4 : utilisez du matériel qui vous met en confiance.
Oui, ça existe. Et c’est très efficace. Le but étant d’utiliser du matériel qui vous donne le sentiment, avec tout le reste, d’être dans la peau d’un « vrai » photographe.
Et pas la peine d’aller chercher le gros Hasselblad à 10 000 € pour ça.
Juste un beau sac à dos photo avec plein de poches peut suffire à augmenter le capital confiance. À se sentir photographe.
On peut aussi s’acheter une poignée batterie. Qui en plus d’apporter un vrai gain à l’usage, donne plus de volume à l’appareil.
C’est tout bête, mais ça marche. Lors des quelques mariages que j’ai pu faire, j’avais mon gros sac et mon FujiFilm XT-4 vissé à la poignée batterie.
Comme le mariage n’est pas mon activité principale, juste des opportunités de temps à autre, avoir le matos qui donne confiance, c’est super important.
Technique n° 5 : évaluez vos besoins réels
Le matos-confiance n’est pas la seule chose à faire.
C’est évident que le matos « hausse de qualité » est aussi à envisager. Mais là, on entre dans l’aspect achat-objectif et pas achat-subjectif comme plus haut.
Ce qui veut dire qu’ici, c’est lié directement à ce que vous allez vendre. À votre offre.
Prenons un exemple par l’absurde. Si vous êtes dans les shootings maternité dans votre studio photo, vous n’achèterez pas une tête pendulaire pouvant supporter des charges de 2,2 à 5,5 Kg.
On est dans le domaine de l’achat-investissement, de ceux qui permettent de faire plus de chiffre d’affaires. Grâce au gap pris dans la qualité photo, dans la rapidité de livraison par exemple.
Tiens, sur ce dernier point, il possible qu’en achetant un nouvel ordi 10x plus puissant, vous y gagniez vraiment.
Post-traitement plus rapide, plaisir de travail accru, livraisons de photos plus rapides. Autant d’éléments rassurants qui vous donnent confiance dans votre capacité à livrer vite et bien.
Et qui rassurent le client, c’est important : la confiance est communicative.
Donc réfléchissez à ce dont vous avez réellement besoin pour commencer.
Technique n° 6 : investissez progressivement
Considérez l’achat d’équipement comme une progression, non comme un pré-requis pour débuter.
Ne tombez pas dans le piège d’attendre d’avoir tout l’équipement dont vous rêver pour vous lancer.
Déjà parce que c’est une bonne vieille fausse excuse. Ne pas avoir 100 % de l’équipement n’a jamais empêché qui que ce soit de se lancer comme photographe pro.
Et ensuite parce que demandez à tous les photographes pros que vous connaissez, ils vous diront tous que leur parc photo s’est construit sur plusieurs années.
Un objectif f/1.4 à 800 € une année, un 70-200 mm à 1200 € l’année suivante, un bon flash cobra par la suite.
Commencez petit, puis réinvestissez une partie de vos gains dans du matériel de meilleure qualité au fur et à mesure que votre entreprise grandit.
Technique n° 7 : louez avant d’acheter
Je l’ai fait un paquet de fois. Louer des objectifs pour tester avant d’acheter. Pour moins de 100 € sur un week-end, vous louez un objectif histoire de voir si c’est bien ce qu’il vous faut.
Il y a quelque temps j’ai fait un stage macro, hop, j’ai loué un 105 mm f/2.8 Sigma. Je me suis rendu compte que c’était trop gros et trop lourd. L’acheter directement aurait été une erreur.
Alors si vous projetez de lancer d’ici quelques mois une nouvelle offre de shooting photo, testez la location de matériel pour vérifier si l’objectif ou le flash de vos rêves est si indispensable que ça et si le modèle envisagé vous convient bien.
Là encore une fois le pas de l’achat franchis vous vous sentirez plus en confiance avec ce matériel que vous aurez testé.
Élément de confiance #3 : rationalisez vos peurs
Il y a peur et peur. Je m’explique.
Quand je jouais au volley-ball, lors d’un match décisif pour la montée au niveau supérieur, notre équipe faisait un match pitoyable. Tout le monde était mauvais. Sans doute rattrapé par l’enjeu.
Je m’en souviens comme si c’était hier.
Notre entraineur prend le temps-mort. Et nous fait un discours qui m’a marqué. La preuve, je vous en reparle aujourd’hui 😅. Dans ce discours sort une phrase qui résonne encore dans ma tête :
«Ho les gars ! Vous avez peur de quoi là ? C’est juste un match de volley ! On a peur quand un train nous arrive pleine vitesse, droit sur nous. Là, on a peur !! Mais sur un terrain de sport, on n’a pas peur !»
Bon, c’est pas au mot près, mais c’était quasiment ça.
Vous savez quoi ? Il ne se passe pas une semaine sans que je me dise cette phrase. Parce qu’elle fonctionne pour tous les pans de la vie.
Et en particulier dans l’entrepreneuriat. Surtout quand on se lance.
Mon message avec cette histoire de match de volley, c’est qu’en réalité, ce qu’on appelle « la peur de se lancer comme photographe pro » et bien … c’est pas vraiment de la peur.
Ce que c’est ?
Une façon qu’a le cerveau de vous faire comprendre que cette idée de changer de métier pour devenir photographe, c’est quand même bizarre.
Je le vois comme une pure création de l’esprit. Parce qu’en vrai, il n’existe pas d’évènement tellement puissant, rapide et immédiat qui pourrait porter atteinte à votre vie.
Oui, il y a des appréhensions, des questionnements (« qu’est ce qui arrivera si je passe de 2000 € par mois à 800 ? » ).
Mais pas de peur.
Car comme mon entraîneur nous l’avait rappelé, l’enjeu réel est souvent bien inférieur à ce que notre cerveau nous fait croire.
Le véritable défi est donc de transformer ces peurs. De les voir pour ce qu’elles sont : des signaux. Un peu comme la douleur. Un avertissement qui ne doit pas ébranler votre confiance. Ni plus ni moins.
Vous pouvez tester la phrase du train dès maintenant. Avec votre propre situation. Regardez, je vous la remets avec le bon contexte :
« Ho [votre prénom] ! Vous avez peur de quoi là ? C’est juste monter un business photo. On a peur quand un train nous arrive pleine vitesse, droit sur nous. Là, on a peur !! Mais créer une entreprise photo, on n’a pas peur ! »
Technique n° 8 : transformer vos craintes
C’est capital de ne pas mettre sous le tapis ses craintes. Les ignorer ne fait que leur donner plus d’importance.
Si elles ne sont pas affrontées, elles vont créer une espèce de mur invisible, mais très réel, et surtout bloquant entre vous et vos ambitions de devenir photographe professionnel.
Je suis bien placé pour savoir qu’il faut les prendre une par une pour en faire des partenaires.
Technique n° 9 : listez vos craintes, comme une liste de course
Il y a pour ça un exercice que j’affectionne particulièrement.
Prenez un moment pour vous (un moment écrit dans votre calendrier, non négociable 😉). Avec le combo stylo + papier, sans trop réfléchir, dressez une liste de toutes vos craintes liées à ce changement de carrière.
Pas la peine d’être super imaginatif. Ce sont des craintes que vous allez trouver facilement parce qu’elles reviennent souvent.
Voici un exemple avec une liste de cinq craintes classiques du photographe qui veut se lancer : :
Je ne trouverai pas suffisamment de clients.
Je n’ai pas assez de matériel professionnel.
Je ne suis pas sûr de ma technique photographique.
Je ne sais pas me vendre.
Je crains de ne pas être à la hauteur des attentes de mes clients.
Vous voyez, rien de très original.
Puis rationalisez chacune d’elle en plaçant en face les éléments objectifs qui montrent que vous pouvez avoir confiance en votre projet.
Exemples : les autres réussissent donc c’est que c’est possible ; tous les pros disent que le matériel n’est pas l’élément essentiel pour vivre de la photo ; toutes les personnes qui voient mes photos m’en font des compliments…
Technique n° 10 : transformez vos peurs en alliées
Une fois que vous avez cette liste, vous pouvez aller encore plus loin pour gagner en confiance. Plus loin que juste les démystifier : c’est le moment de transformer ces craintes.
Regardez chacune d’elle et demandez-vous : « Comment puis-je retourner cette situation à mon avantage ? »
Cette étape est cruciale en ce sens qu’elle permet de découvrir les opportunités cachées derrière ces obstacles.
Pour bien comprendre, on va faire du concret.
Choisissons la crainte numéro 5 : « Je crains de ne pas être à la hauteur des attentes de mes clients. »
C’est une crainte très fréquente. Je le sais car en séance de coaching avec mes élèves, on travaille beaucoup sur ça.
La raison est très simple. Faire des photos aux copains gratuitement, c’est zéro pression. Par contre, recevoir 300 € d’un inconnu pour une session de shooting famille de 2 heures, on a moins le droit à l’erreur.
L’exercice des « Cinq »
Voici donc un exercice efficace pour retourner n’emporte quelle crainte en avantage.
Vous devez terminer 5 fois la phrase suivante : « je suis prêt·e plus que jamais à être à la hauteur des attentes de mes client·es les plus exigeant·es pendant mes shootings photo car : … »
Phrase #1 : « … car : j’ai investi dans des ateliers et des formations sérieuses qui m’ont permis de maitriser la technique photo. »
Phrase #2 : « … car : je me suis entraîné régulièrement dans des conditions variées, ce qui m’a permis de m’adapter rapidement à n’importe quel environnement de shooting. »
Phrase #3 : « … car : mon métier actuel m’a appris à écouter activement les besoins et désirs de mes interlocuteurs, et que je pourrai reproduire ça avec mes clients photo. »
Phrase #4 : « … car : je suis une personne sérieuse, professionnelles et qui a réussi par le passé des missions bien plus complexes que photographier des personnes. »
Phrase #5 : « … car : j’ai constamment mis à jour mon équipement photo, m’assurant d’utiliser les meilleures technologies disponibles pour capturer des images exceptionnelles. »
Cet exercice, soyez-en certain, est ultra efficace pour renforcer votre confiance en vos capacités.
Élément de confiance #4 : surmontez l’angoisse de gagner moins d’argent
Je l’ai vécu, donc je sais de quoi je parle. Quand j’étais instit’, j’émargeais en moyenne à 2000 € par mois avant de démissionner.
Salaire correct, qui, ajouté à celui de Sophie, mon épouse, instit’ elle aussi, permettait de vivre bien.
La classe moyenne, comme des millions d’autres français.
Mais quand j’ai commencé à aller plus loin dans mon projet de reconversion dans la photo, j’ai vite compris que me verser 2000 € par mois en salaire était possible mais allait demander un peu de temps.
D’autant que, comme beaucoup, on avait un crédit maison, un niveau de vie confortable qu’on ne voulait pas vraiment perdre (on s’habitue au confort).
À partir de ma propre expérience, mais aussi des échanges que j’ai quotidiennement avec les élèves de mon programme Photographe Pro, voici quelques pistes pour vous aider à être plus serein·e avec votre budget.
(Prenez ça comme des propositions à explorer, pas comme des injonctions)
Technique n° 11 : faites des économies avec la méthode BISOU
Lors de notre déménagement, on s’est rendu compte de la quantité phénoménale d’objets achetés qui ont fini au fond d’un tiroir … pour être jetés à la déchetterie.
C’était choquant.
On s’est donc fait la promesse d’appliquer autant que possible la méthode B.I.S.O.U pour chaque achat non vital (donc hors nourriture en gros).
Cette méthode a été éveloppée par Marie Duboin Lefèvre et Herveline Verdeken, autrices du livre « J’arrête de surconsommer ».
Voici le principe de la méthode B.I.S.O.U :
B comme Besoin : “À quel besoin cet achat répond-il ?”
I comme Immédiat : “Dois-je l’acheter immédiatement ?”
S comme Semblable : “N’ai-je pas déjà quelque chose de semblable ?”
O comme origine : “Quelle est l’origine de ce produit ?”
U comme Utile : “Cet objet me sera-t-il vraiment utile ?”
En faisant ça, vous dépenserez moins en futilité, c’est une certitude. Et c’est déjà un premier pas pour être bien plus serein face à une baisse de vos revenus.
Technique n° 12 : créez un coussin financier
Avant de plonger tête première dans le grand bain de la photographie pro à plein temps, il y a quelques petites choses à mettre en place.
Autant vous prévenir, il faut s’y prendre le plus tôt possible.
Plus tôt vous le ferez, plus grande sera votre confiance au moment de vous lancer.
Votre fonds d’urgence
C’est plus que judicieux de mettre de côté un fonds d’urgence. Pensez-y comme à un filet de sécurité, qui vous permettra de vivre les premiers mois de votre activité pro sereinement.
On pourrait même aller plus loin en l’utilisant aussi pour faire face à une baisse d’activité une fois votre business photo bien installé.
Car oui, la vie d’un entrepreneur photo n’est pas un long fleuve tranquille. Rien n’est jamais figé indéfiniment. Alors autant prévoir pour les coups durs.
Exactement comme le paysan qui va stocker son foin dans la grange. C’est utile. Evidemment. Mais c’est aussi rassurant. On vit bien mieux l’arrivée des mauvais avec son stock de foin rempli plutôt que vide non ?
Donc ce fonds d’urgence est là pour vous couvrir, pour vous permettre de maintenir votre niveau de vie sans paniquer ou devoir aller chercher des crédits coûteux.
Comment ça fonctionne ?
L’idée est d’épargner suffisamment pour couvrir au moins trois moins de vos dépenses obligatoires personnelles.
(d’où mon conseil de vous y prendre très tôt, c’est à dire maintenant)
Donc, on prend sa calculatrice, et on fait la somme de toutes les dépenses essentielles mensuelles du foyer :
loyer,
factures,
nourriture,
abonnements nécessaires
crédit en cours
Une fois que c’est fait, on multiplie par 3 et on se retrouve avec cette fameuse somme à épargner. Cette somme, cette somme, c’est votre fonds d’urgence.
Cas concret
Voici un exemple concret pour visualiser le calcul
Détail des dépenses mensuelles pour une famille de 4 personnes :
Le total mensuel des dépenses essentielles s’élève à : 1900 €
On multiplie par trois pour obtenir le fonds d’urgence. Ce qui nous donne 5700 €.
Clairement, ce n’est pas une somme qu’on va réunir en 2 semaines. Mais en 1 an c’est tout à possible.
En se serrant la ceinture, en appliquant les conseils vus plus haut sur la maitrise de ses dépenses, ça peut le faire.
Vous mettez 475 € / mois de coté pendant 1 an et vous aurez un fonds d’urgence parfait pour lancer votre business photo en toute sécurité.
Ce montant devrait être placé dans un compte facilement accessible (c’est le but) mais séparé, de façon à ne pas être tenté de l’utiliser pour des dépenses quotidiennes.
Élément de confiance #5 : surmonter la pression sociale
Pas facile d’aborder ce sujet parce qu’il peut être vécu très différemment d’une personne à l’autre. Ce qui sera un bond social pour l’un sera une perte pour l’autre.
Néanmoins j’ai décidé de faire ce paragraphe quand même.
Parce que la perte de statut social, c’est souvent le gros point noir quand on décide de sauter le pas vers un métier passion comme la photographie.
La raison est simple. En France (et bien plus qu’aux USA par exemple), passer d’un job bien vu et stable à quelque chose de plus incertain c’est très souvent perçu comme négatif.
On passe de « il a un bon poste, c’est super pour lui » à » il se lance comme photographe indépendant ? Il est sérieux ? « .
Et au final, ça sonne comme un jugement sans appel sur le fait de faire de sa passion un métier.
Mais voilà, si je parle de ça aujourd’hui, c’est parce que je l’ai vécu. Je suis passé de professeur des écoles de 10 ans d’ancienneté à photographe indépendant.
Et ce que j’ai appris, c’est que ce fameux statut, c’est souvent dans la tête des autres plus que dans la nôtre.
C’est normal d’avoir ce sentiment
D’où ça vient alors cette crainte ?
D’après moi, c’est d’abord les très proches qui la génèrent. Malgré eux. C’est simplement parce que notre famille et nos plus proches amis veulent ce qu’il y a de mieux pour nous.
Alors instinctivement, ce qui peur eux est le mieux professionnellement c’est un métier stable et classique. Tout ce qui en sort ne correspond pas à leur critère du bonheur professionnel.
La conséquence de cette façon de penser est simple : ils nous font bien comprendre que nous risquons de faire une grosse bêtise à vouloir démissionner de notre CDI pour créer sa boite.
Des petites phrases du genre « tu es bien sûr ? » ou » Si j’étais toi j’y réfléchirais à deux fois. » finissent pas nous planter le doute en plein coeur du cerveau.
En plus de ça rajouter la pression sociale et culturelle qui va dans le même sens, et vous vous retrouvez à vous battre contre la terre entière. À dépenser de l’énergie à vous battre contre ce dogme.
Le problème, c’est que trop souvent cette bataille se perd. Au point de dire adieu à son projet.
Technique n° 13 : redéfinissez le succès
Une des clés pour surmonter cette épreuve de la perte du statut social après des autres, c’est de redéfinir le succès.
Aujourd’hui, classiquement, ce qui donne une carrière réussie, c’est un bon poste, à vie, dans une grande boite avec un bon salaire.
Sauf qu’on le sait tous, il n’existe pas qu’une seule norme. Ce critère du CDI à vie n’est pas le seul existant.
D’autres sont là, qui ne demandent qu’à ce qu’on les utilise.
L’un d’entre eux, c’est la liberté.
Liberté géographique.
Liberté de temps.
Liberté de relations.
Liberté de clients.
Vous voulez que je vous dise ? Je suis passé de 2000 € de salaire à moins de 1000 € du jour au lendemain.
Du jour où j’ai démissionné de mon poste de prof pour être photographe pro.
J’ai perdu mon job en CDI. Mon salaire confortable. Mon statut social de pro. Tout ça, j’ai perdu.
Mais à côté, j’ai gagné le critère le plus important pour moi : la liberté. Si c’était à refaire, je le referai 1000 fois.
Le vrai succès, c’est se lever chaque matin excité par ce qu’on va faire, non ? Alors si c’est ça, j’ai du succès. Beaucoup même.
Voici la vraie question : comment serez-vous le plus heureux ? Dans votre poste en CDI pour rassurer vos proches. Où dans votre propre business photo pour être plus libre ?
Montrez que vivre de sa passion, c’est possible. Comme je l’ai fait. Et vous verrez, ceux qui doutaient commenceront à admirer votre courage.
Conclusion
J’espère sincèrement que cet article vous a aidé à gagner en confiance.
Parce que se lancer comme photographe pro, c’est bien plus qu’un changement de métier, c’est une révolution personnelle. Que j’ai vécue, donc je sais de quoi je parle.
Alors, chargez vos batteries, préparez vos objectifs, et montrez au monde à travers votre objectif votre vision de la vie. Parce que c’est de ça dont il s’agit au final.
Le chemin sera semé d’embûches, mais croyez-moi, la vue en vaut la peine.
Le choix du statut juridique du photographe est une étape essentielle si vous souhaitez vivre de la photo ou professionnaliser votre passion pour en tirer un revenu complémentaire.
Que vous soyez au seuil de lancer votre activitéde photographe professionnel ou en plein développement de votre projet, comprendre les spécificités de chaque régime social et fiscal est la première étape pour lancer votre entreprise sur de bonnes bases.
Ce n’est pas la partie la plus amusante de la création de votre activité, mais elle est fondamentale. On va faire ensemble un point complet pour vous aider à bien choisir.
Table des matières
Points Clés à Retenir
→ Le statut juridique conditionne le cadre fiscal et social de l’activité du photographe.
→ La création d’une entreprise individuelle peut prendre plusieurs formes juridiques entre lesquelles il faut choisir la plus pertinente.
→ Chaque statut comporte des spécificités en matière de gestion et de protection sociale.
→ L’auto-entreprise est attirante pour sa simplicité et sa rapidité, mais d’autres statuts qui peuvent s’avérer plus avantageux à long terme doivent aussi être examinés.
→ Le choix du statut juridique doit être aligné avec le volume d’activité, les investissements et les objectifs professionnels du photographe.
→ Une réflexion approfondie sur le choix du statut juridique n’est pas du temps de perdu : c’est un choix stratégique pour l’avenir de votre activité de photographe professionnel.
Le paysage juridique de la photographie
En France, la profession de photographe n’est pas réglementée et il est possible de l’exercer librement.
Vous pouvez ainsi travailler en tant qu’entreprise individuelle classique, opter pour la constitution d’une société ou vous s’inscrire sous le régime de la micro-entreprise.
Chacun de ces statuts comporte son propre mode de calcul des impôts que vous devrez payer et des cotisations sociales dont vous aurez à vous acquitter.
Voici une vue d’ensemble des principaux statuts disponibles pour les photographes et leurs régimes fiscaux et sociaux principaux :
Statut
Forme Juridique
Régime fiscal principal
Cotisations sociales
Entreprise Individuelle (EI) classique
Pas de personnalité morale pour l’entreprise
Bénéfices inclus au calcul de l’IR après déduction des charges au réel
Proportionnelles au bénéfice, avec montant minimum
Société (SASU, EURL)
Société unipersonnelle avec personnalité juridique
Impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés
Régime général de la sécurité sociale ou des travailleurs indépendants
EI en micro-entreprise
Pas de personnalité morale pour l’entreprise
CA inclus au calcul de l’IR après abattement forfaitaire pour charges.
21,2 % du chiffre d’affaires, sans montant minimum
Artiste-Auteur
Indépendant
IR, mode de calcul dépendant du CA
16,2 % du bénéfice majoré de 15 %
Salarié en presse/agence
Salariat
Imposition sur le revenu selon barème
Partagées entre l’employeur et le salarié
Tableau 1. Formes juridiques possibles pour les photographes et leurs régimes fiscaux et sociaux CA : chiffre d’affaires ; IR : impôt sur le revenu ; EI : entreprise individuelle ; SASU : société par actions simplifiée unipersonnelle ; EURL : entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée
Ce petit tableau n’a qu’un but : vous donner en un coup d’œil une synthèse. Une fois que vous aurez lu cet article, votre chambre des métiers ou l’antenne locale du FISC pourra vous donner tous les détails fiscaux et sociaux concernant le statut qui vous intéresse.
Parce que oui, les subtilités sont nombreuses.
Maintenant que vous avez un aperçu des possibilités, comment choisir :
Le statut juridique du photographe en fonction de l’activité réelle
À chaque type d’activité photographique professionnelle en France correspond un statut et des réglementations qui lui sont propres.
En fonction des services et des produits que vous souhaitez proposer il vous faudra d’abord choisir entre le statut de photographe auteur, d’artisan photographe ou de photographe de presse. Puis adopter le cadre légal et fiscal associé pour vivre de la photo en étant dans les clous.
Le photographe-auteur et son cadre légal
Un photographe auteur est reconnu pour son travail artistique personnel, vos créations sont considérées comme des œuvres d’art originales.
Si vous optez pour ce statut, vous pourrez vendre des tirages d’art en série limitée, vendre des droits d’auteur (à la presse, aux banques d’images…) ou encore travailler avec l’édition.
Vous ne pouvez pas, en revanche, en tant qu’auteur vendre des prestations commerciales type shooting ou reportages. Vous ne pouvez pas non plus commercialiser vos photos en grandes séries.
Ce statut particulier a un impact direct sur le régime fiscal adopté et la manière dont sont perçus les droits d’auteur. Pour la gestion de ces droits et le régime de couverture sociale, le photographe auteur s’enregistre à l’Agessa, l’association pour la gestion de la sécurité sociale des auteurs.
En tant que photographe auteur, vous dépendez du système de déclaration des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), qui entre dans le calcul de votre impôt sur le revenu.
Le photographe artisan : un statut polyvalent
L’artisan photographe peut proposer une grande variété de produits et de services.
Photographie de mariage, famille, grossesse, packshot, corporate, reportages, produits dérivés… Toutes les prestations de photographie commerciale sont possibles.
En tant qu’artisan photographe, vous êtes inscrit auprès de l’URSSAF et vos revenus relèvent des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC).
Vous avez la possibilité de choisir le statut, et donc le régime fiscal et social, qui convient le mieux à votre activité (EI classique ou micro, SASU ou EURL).
Les particularités du photographe de presse
Les photographes se spécialisant dans le domaine de la presse sont sous contrat avec des agences de presse ou les rédactions. Que ce soit sous forme de pige ou intégré à une rédaction.
C’est un point important : toute pige et commande à un photo-journaliste de la part d’un organe de presse doit être rétribué sous forme de salaire. Avec une fiche de paye et les cotisations sociales du régime général qui vont avec.
Les commandes ne peuvent pas vous être payées sous forme de droits d’auteur relevant de l’AGESSA.
Par ailleurs, le statut de salarié ne vous fait pas perdre la propriété matérielle et intellectuelle de l’image.
Puisque vous êtes salarié pour cette activité auprès de la presse, et que vous bénéficiez du régime général de la sécurité sociale, vous n’avez pas à vous enregistrer en tant qu’entrepreneur. Ce qui ne vous empêche évidemment pas de cumuler avec un statut d’artisan photographe en micro en parallèle pour d’autres activités, si vous souhaitez diversifier vos sources de revenus.
Aperçu des trois principaux statuts juridiques du photographe
En fonction de votre activité principale, il vous faudra donc privilégier un des statuts suivants :
Statut
Types de revenus
Régime social
Photographe Auteur
Droits d’auteur via l’Agessa
Agessa
Artisan Photographe
BIC (vente de biens et services)
Régime social des indépendants URSSAF
Photographe de Presse
Salaires
Régime général de la sécurité sociale
Tableau 2 Statuts du photographe en fonction de son activité
Le choix du statut juridique du photographe et son impact sur l’activité professionnelle
Prendre en compte l’impact fiscal et la qualité de la couverture sociale est crucial dans le choix d’un statut juridique de photographe.
Pensez à prendre en compte vos charges et investissements, anticipez la croissance de votre activité et alignez votre choix avec la nature de vos prestations.
L’objectif est d’optimiser vos obligations fiscales et de maximiser votre protection sociale. Rappelons que cela ne s’applique pas aux photographes de presse qui sont forcément salariés.
Le tableau suivant vous liste les principales caractéristiques de chaque statut.
Statut Juridique
Impact Fiscal
Couverture Sociale
Auto-entrepreneur
Impôt sur le revenu proportionnel au chiffre d’affaires
Régime micro-social simplifié, sans droits aux allocations chômage
Entreprise Individuelle au régime réel
Imposition sur le revenu d’après les bénéfices réels de l’activité
Protection sociale complète, y compris droits aux allocations chômage selon conditions
Société (EURL, SASU…)
Imposition sur les sociétés, cotisations sociales sur les rémunérations
Couverture sociale selon le statut du gérant (assimilé salarié ou non)
Tableau 3 Statut juridique du photographe et ses implications fiscales et sociales
Comprendre le statut d’auto-entrepreneur pour les photographes
Le statut d’auto-entrepreneur photographe représente une solution rapide et simple si vous voulez lancer une activité de prestations photographiques.
C’est ce qu’on appelle aussi la micro-entreprise, les deux termes sont synonymes, qui est cumulable avec une activité salariée.
Ce choix présente donc beaucoup d’avantages pour vous lancer, mais aussi des inconvénients dont vous devez être conscients.
Avantages du régime micro-social pour le photographe auto-entrepreneur
Les principaux avantages du régime micro-social concernent la gestion administrative allégée et une imposition simplifiée sur le chiffre d’affaires.
Tout d’abord, les cotisations sociales sont calculées proportionnellement au chiffre d’affaires généré : 21,2 % du chiffre d’affaires.
Et ça, c’est vraiment parfait pour se lancer sans risque dans la photo pro. Si vous faites du chiffre, vous savez que vous allez en reverser 21,2 % à l’URSSAF au titre de la protection sociale.
Et si pendant un mois vous ne faites pas ou très peu de chiffre, vous savez que vous n’aurez rien ou presque rien à payer : la micro-entreprise vous offre une sérénité de trésorerie appréciable.
Ensuite, avec ce régime vous êtes dispensé des opérations de collecte/reversement de la TVA pour le compte de l’État.
Pour rappel, une entreprise classique facture un prix TTC à ses clients (par exemple 1000 €). Ce prix payé par le client comprend les 20 % de TVA que l’entreprise reverse à l’état : 200 € dans notre exemple. Pas de ça avec l’auto-entreprise, vous gardez tout pour vous (ou bien vous baissez vos tarifs de 20%, ça c’est vous qui voyez).
[EDIT : suite à une remarque d’un lecteur, Jean-Michel Coin, le bon calcul pour la TVA est : 833,33€ + 20% = 1000€ ce qui donne une TVA de 166,67€ et non pas 200€ TVA = Prix TTC x 100 / 120 TVA = Prix HT x 20 / 100 ]
Attention, petite subtilité tout de même concernant cette franchise de la TVA : elle ne s’applique que sur vos premiers 39 100 € de chiffre d’affaires de l’année. Les ventes réalisées au-delà sont assujetties à la TVA.
Ensuite, votre comptabilité est largement simplifiée. Vous n’avez pas à produire de bilan annuel. Pas besoin non plus de certification des comptes. Ni même d’un compte bancaire professionnel.
Votre comptabilité se limite à un registre des recettes et des dépenses, avec les pièces justificatives.
Inconvénients et limites du statut d’auto-entrepreneur dans la photographie
Si le statut d’auto-entrepreneur photographe présente de véritables atouts, il comporte également des limites que vous devez avoir en tête quand vous choisissez vote statut de photographe .
D’abord, il existe un plafond de chiffre d’affaires à ne pas dépasser pour continuer à bénéficier du régime de la micro-entreprise. Cette limite, pour les prestations de service qui intéressent les photographes, est fixée à 77 700 euros.
Si votre chiffre d’affaires dépasse ce seuil, vous devrez changer pour un statut d’Entreprise individuelle classique : votre régime fiscal sera celui de l’impôt sur le revenu au réel simplifié ou de l’impôt sur les sociétés.
De plus, en tant qu’auto-entrepreneur vous n’êtes pas redevable de la TVA. C’est, nous l’avons vu, un avantage. Mais qui a aussi un revers. Puisque vous ne collectez pas de TVA, vous ne pouvez pas non plus en récupérer une partie avant reversement à l’état en déduction de vos frais professionnels (contrairement à une société classique).
D’ailleurs, d’une manière générale comme auto-entrepreneur vous ne pouvez récupérer aucun frais réel ni amortissement de matériel professionnel. Vous bénéficiez à la place d’une réduction forfaitaire de votre chiffre d’affaires avant qu’il soit utilisé pour calculer votre impôt sur le revenu.
Cette impossibilité de déduire vos charges réelles peut rendre les gros investissements un peu lourds pour vos finances.
Avantages de la micro
Inconvénients de la micro
Gestion administrative simplifiée
Plafond du chiffre d’affaires limité
Imposition sur le chiffre d’affaires, avec abattement forfaitaire
Charges réelles non-déductibles
Dispense de TVA
Impossibilité de récupérer la TVA sur les achats
Cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires réel
Investissements lourds plus difficilement soutenables financièrement
Tableau 4 Principaux avantages et inconvénient du statut d’auto-entrepreneur pour les photographes
Il est donc important pour vous, futur photographe pro, de peser les avantages du régime micro-social par rapport aux contraintes fiscales et financières des plafonds de chiffre d’affaires et de non déduction de charges.
En clair, si vous prévoyez d’investir de manière importante dans un local et de l’équipement, peut-être que ce régime juridique n’est pas le plus adapté.
Si à l’inverse vous n’avez besoin que de votre appareil et d’un ordinateur pour assurer vos reportages de mariages, ce sera certainement avantageux.
Si votre situation vous fait douter, n’hésitez pas à consulter un expert comptable qui vous aidera à faire le bon choix.
La micro-entreprise pour les photographes : d’autres avantages spécifiques
Si vous optez pour le statut de micro entreprise, vos formalités administratives et vos futures démarches sont simplifiées.
Cela vous permet de vous concentrer dès le départ sur le lancement de votre activité solo sans être submergé par les contraintes réglementaires.
Voici les 5 étapes simples présentée sur le site de l’URSSAF :
De plus, la comptabilité et la tenue de compte au quotidien sont allégées :
→ Pas d’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel ni même d’un compte séparé de votre compte personnel (même si conseillé).
→ Pas de bilan ni de livre de comptes et annexes à produire. Vous devez tenir (rigoureusement tout de même) un simple registre des dépenses et des recettes et conserver les preuves des entrées et sorties.
→ Pas de gestion de la TVA : vous facturez TTC à vos clients, vous achetez TTC vos fournitures et vous ne reversez rien à l’État.
→ Pas de frais ou de charges à calculer pour les déduire au réel. Vous bénéficiez à la place d’un abattement forfaitaire sur votre chiffre d’affaires au moment de calculer votre impôt sur le revenu.
Les aides et dispositifs financiers accessibles aux micro-entrepreneurs
Si vous lancez votre activité photographique en tant que micro entreprise, vous pouvez avoir accès à des soutiens.
L’ACRE, aide à la création ou à la reprise d’une entreprise, est un allègement de 50 % des cotisations sociales durant la première année d’activité. Vous devez en faire la demande immédiatement après la création de votre entreprise auprès de l’URSSAF. Vous devez aussi remplir certaines conditions d’éligibilité.
Si vous êtes demandeur d’emploi et que vous percevez des indemnités, l’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE) peut vous aider à réaliser les investissements initiaux pour lancer votre entreprise. C’est une aide financière versée par France Travail : une partie de vos allocations chômage vous sont versées sous la forme d’un capital. Il y a des conditions pour cela. Demandez un rendez-vous à votre conseiller France Travail pour voir avec lui si vous êtes éligible.
Attention, les deux dispositifs ont des noms et acronymes très proches mais n’ont rien à voir :
→ L’ACRE est une aide pour réduire les charges lors du lancement.
→ L’ARCE est la possibilité de transformer des allocations chômage en capital de démarrage.
Par ailleurs, des accompagnements à la création d’entreprise sont proposés par les régions. Vous pouvez retrouver la liste des dispositifs sur le site de la banque publique d’investissement.
Création d’entreprise photographique : entreprise individuelle ou société ?
En tant qu’entrepreneur individuel, vous bénéficiez d’un régime fiscal et social simplifié, surtout avec le régime de la micro-entreprise. Cela peut être un atout considérable au démarrage de votre activité.
Cependant, si vous prévoyez une croissance significative ou si vous souhaitez séparer votre patrimoine personnel de celui de votre entreprise, constituer une société peut être envisageable.
Voici la liste des critères et les principales différences entre ces deux options :
Entreprise Individuelle
Société (EURL, SASU)
Responsabilité financière
Responsabilité illimitée
Responsabilité limitée au montant des apports
Gestion et prise de décision
Une seule personne décide
Possibilité de déléguer ou de nommer un gérant
Régime fiscal
Régime micro-fiscal avantageux possible (si éligible)
Imposition sur les sociétés ou régime réel
Croissance potentielle
Moins adaptée pour les gros volumes d’affaire
Plus adaptée pour l’expansion et les investisseurs
Protection du patrimoine
Le patrimoine personnel et de l’entreprise sont confondus
Séparation des patrimoines professionnel et personnel
Le choix entre ces deux statuts dépendra de la vision à long terme et de la stratégie commerciale de votre entreprise. Réfléchissez à vos objectifs, à vos besoins en matière de protection de patrimoine et à votre seuil de tolérance au risque avant de faire votre choix.
Si votre projet nécessite dès le départ des investissements importants et que vous envisagez un volume d’affaire significatif, il est important de bien vous renseigner sur chacune des options disponibles et, si nécessaire, de consulter un expert-comptable ou un conseiller juridique spécialisé.
La TVA pour le photographe professionnel en micro-entreprise
En choisissant la micro-entreprise, vous bénéficierez de formalités simplifiées en matière de TVA.
C’est le régime de la franchise en base, qui vous dispense du paiement de la taxe.
D’une part vous délivrerez des factures sans la TVA et vous n’avez rien à reverser au FISC. D’autre part vous ne déduirez aucune TVA sur vos achats professionnels.
Vous devrez alors faire figurer sur vos devis et factures : « TVA non applicable, art. 293 B du CGI« .
Attention, cette dispense de TVA évolue dès que vous atteignez 36 800 € de chiffre d’affaires au cours de l’année civile.
Si votre chiffre d’affaires dépasse ce seuil, vous pouvez être redevables de la TVA. Il y a deux possibilités, en fonction de votre chiffre d’affaires :
→ Si votre chiffre d’affaires annuel est supérieur à 36 800 € mais inférieur à 39 100 € pendant deux années consécutives, vous serez redevable de la TVA à partir du premier janvier de l’année suivante.
→ Dès que votre chiffre d’affaires dépasse 39 100 € vous êtes redevables de la TVA pour l’année en cours, dès le premier jour du mois de dépassement.
Quand vous approchez de ces seuils, il vous faut être vigilant et signaler à votre service des impôts et des entreprises votre dépassement dès qu’il intervient.
Statut du photographe : quel impact sur vos tarifs ?
Votre statut juridique ne va pas seulement déterminer les aspects fiscaux et sociaux de votre activité. Il peut aussi avoir un impact important sur votre marge et sur votre grille tarifaire, et donc sur vos revenus de photographe.
En effet, le choix du statut conditionne la manière dont vous allez calculer et présenter vos tarifs à vos clients.
Si vous optez pour la photographie pro en auto-entrepreneur, donc exempt de TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d’affaires, vous pourrez proposer des prix plus attractifs. Ou profiter de l’absence de reversement de la TVA pour réaliser une marge plus confortable.
Parfait dans un premier temps pour vous lancer et vous constituer un premier portefeuille clients. Mais vous devrez également prendre en compte les cotisations sociales proportionnelles à votre chiffre d’affaires.
Si vous optez pour un statut qui vous impose la TVA, vos tarifs inclurons de fait ces 20 % de taxe qui ne finiront pas sur votre compte bancaire. Vous aurez moins de marge de manœuvre tarifaire face à vos clients, mais vous pourrez compenser grâce aux frais déductibles.
Quand vous élaborez votre grille tarifaire il est donc important de trouver un équilibre et de :
→ Être aligné avec votre statut juridique pour respecter les réglementations en vigueur.
→ Tenir compte des avantages et contraintes de votre statut pour maximiser vos revenus tout en restant attractif pour vos clients.
→ Assurer la transparence et la cohérence des prix pour établir une relation de confiance avec votre clientèle.
Le blog, c’est un élément historique d’internet. Et pour cause : il offre de très nombreux bénéfices.
Mais étonnement, peu de photographes pros utilisent cet outil pourtant formidable sur leur site internet. Dommage pour eux, tant mieux pour vous. Sautez sur l’occasion pour créer du contenu et mettre en avant votre entreprise.
Dans cet article je vous donne donc 17 bonnes raisons d’ajouter un blog à votre site web, et les avantages que vous allez en retirer.
#1 Un blog améliore votre référencement (SEO)
Les moteurs de recherche en général et Google en particulier favorisent les sites riches en contenu. Un blog avec des articles régulièrement mis à jour va donc améliorer sensiblement votre classement dans les résultats de recherche et augmenter votre visibilité en ligne et votre trafic.
Vous aurez la matière nécessaire pour cocher les cases d’un bon référencement : positionnement sur les mots clés et les intentions de recherche pertinentes pour votre activité, une meilleure crédibilité sur internet avec l’obtention de backlinks, engagement de vos visiteurs qui vont passer plus de temps sur votre site et qui pourront interagir.
#2 Montrer votre expertise sur votre blog
Avec vos articles de blog vous pourrez montrer concrètement vos résultats de photographe. Cela va vous aider à affirmer votre expertise dans votre domaine et gagner en crédibilité.
Cela ne remplacera pas votre portfolio mais viendra en complément. Vous pourrez publier davantage d’images sur votre blog, avec des articles centrés sur des thèmes plus spécifiques et accompagnés de texte descriptifs plus fournis (ce que le portfolio ne permet pas).
#3 Partager des études de cas
Vous allez pouvoir publier sur votre blog des posts détaillant le processus derrière vos prises de vue, expliquer certains projets spécifiques. Les lecteurs qui s’intéressent à la photo et recherchent un prestataire adorent ce type de contenu « backstage ».
Avec votre blog vous pouvez lever un coin de voile sur vos coulisses et montrer très concrètement le savoir-faire de votre entreprise photo.
#4 Un blog pour connecter avec votre public
Un blog permet de créer une connexion plus personnelle avec les lecteurs, qui peuvent être vos futurs clients.
Contrairement à une page de vente de prestation ou aux pages produits, sur un article de blog vous pouvez choisir un ton plus proche de votre public cible et établir un lien plus direct. La barrière commerciale est beaucoup moins présente.
#5 Offrir des conseils gratuits
Fournir des conseils photo ou des tutoriels renforce la relation avec le public, montre votre générosité et renforce votre expertise.
Cela vous permet aussi de susciter un sentiment de réciprocité, bien connu en marketing. Le principe est simple : vos prospects auront plus facilement tendance à adresser une commande à quelqu’un de qui leur a offert gratuitement du contenu de valeur.
#6 Mettre en avant des témoignages de clients
Les articles de blog sont une excellente manière de présenter des témoignages de clients satisfaits détaillés.
Et en parfait complément d’une page de témoignages classique qui va agréger un grand nombre d’avis pour donner un effet de masse, vos articles de blogs peuvent développer chacun une expérience client réussie.
Et toujours en enrichissant le post avec du texte pertinent et riche en mots clés qui vont améliorer votre référencement sur les expressions qui vont vous apporter du trafic qualifié.
Chaque article de blog est aussi l’occasion de vous connecter à une plateforme de recueils d’avis et les afficher. Preuve sociale encore et toujours.
#7 Annoncer vos nouveautés sur votre blog
Avec un blog, vous pouvez facilement annoncer de nouveaux services, des événements ou des expositions à venir. Avec la possibilité comme toujours d’illustrer avec des images pertinentes et avec un texte bien structuré.
Si vous utilisez un CMS bien pensé (WordPress par exemple) vous pouvez aussi enrichir le contenu de votre page d’accueil en y affichant automatiquement un aperçu de ces articles de blog en lien avec votre actualité.
#8 Créer du contenu partageable
Les articles de blog sont faciles à partager sur les réseaux sociaux. C’est une de leurs grandes forces par rapport à des contenus plus commerciaux. Qui va partager sur Facebook une page produit ou une page de prise de rendez-vous ? Personne.
Les articles de blog au contraire apportent des informations ou sont simplement beaux, sans l’aspect commercial qui freine énormément les partages.
Avec un blog vous augmentez donc vos chances de profiter de votre trafic pour être diffusé naturellement sur les médias sociaux. N’oubliez pas d’inclure les boutons de partages sur vos articles ;-).
#9 Favorisez les interactions
Les commentaires sur les articles de blog permettent de recevoir directement des retours et d’interagir avec vos visiteurs grâce à vos réponses.
Cela renforce à nouveau la connexion avec vos prospects et prouve votre attention à vos clients. Même si vos commentaires sont peu nombreux ils auront un impact sur toutes les personnes qui les verront et qui pourront constater – même sans laisser elles-mêmes de message – que vous êtes attentifs aux retours et aux avis.
Et les commentaires sont aussi un excellent signal pour les algorithmes des moteurs de recherche.
# 10 Développer votre marque personnelle
Votre blog va vous permettre de montrer votre personnalité et de détailler les valeurs derrière votre travail photographique.
Vous allez pouvoir dans vos articles expliquer votre approche, préciser ce qui compte pour vous et rentrer dans les détails de ce qui vous anime en tant que photographe.
Tous ces éléments entrent dans la construction de votre « personal branding ». Ils sont importants pour toucher les personnes qui correspondent à votre persona (votre client idéal pour simplifier), qui se reconnaissant dans vos valeurs et avec lesquelles vous pourrez travailler facilement.
#11 Vous différencier de la concurrence
Un blog bien tenu est un facteur de différenciation important par rapport aux autres photographes. Il va augmenter votre valeur perçue et vous renforcer par rapport à des concurrents qui ne prennent pas le temps de construire du contenu riche et détaillé pour leurs visiteurs.
Avec un blog vous allez pouvoir partager aussi bien des projets que des techniques et des histoires derrière vos images.
L’authenticité et la valeur créée par votre blog vont vous aider à sortir du lot.
#12 Partager vos réussites et vos reconnaissances
Grâce à votre blog vous allez pouvoir mettre en avant vos prix si vous en avez reçu, vos publications dans des magazines le cas échéant, vos participations à des expositions sélectives…
Bref, tout ce qui peut renforcer votre image de photographe talentueux et reconnu peut finir en article de blog, avec l’explication du contexte et les photos qui vont bien. Et ce contenu blog va rester, il sera indexé par les moteurs de recherche et visible par toute personne arrivant sur votre site.
Contrairement aux posts sur les réseaux sociaux qui finissent dans les tréfonds des algorithmes au bout de quelques jours.
#13 Augmenter le temps passé sur le site
C’est un peu enfoncer une porte ouverte mais allons-y : les visiteurs d’un site y passent plus de temps et naviguent sur un plus grand nombre de pages quand le contenu est riche et intéressant.
C’est ce que va vous permettre un blog. Offrir des articles qui améliorent la « rétention » de votre audience.
Avec deux bénéfices à la clé : un meilleur référencement dans les moteurs de recherche et plus d’occasions pour vos visiteurs de vous contacter via les formulaires et autres appels à l’action que vous n’aurez pas manqué de placer dans le corps ou à la fin de vos articles.
#14 Construire une communauté grâce au blog
Votre blog va vous aider à construire une communauté en ligne de followers fidèles. Les outils que vous pouvez mettre en place sont nombreux et leurs effets cumulés vont vous permettre de petit à petit construire votre base de fans. Voici pour cela ce qu’un blog vous autorise à intégrer directement sur vos pages :
Un flux RSS auxquelles les personnes peuvent s’abonner
Des notifications push auxquelles vos visiteurs peuvent s’inscrire
Les boutons d’abonnement directs à vos réseaux sociaux
Les formulaires et/ou pop-up d’inscription à une news-letter
#15 Offrir une plateforme pour le storytelling
Les articles de blog permettent de raconter des histoires. C’est du storytelling, une forme d’écriture à la fois ludique (tout le monde adore les histoires) et qui rend votre contenu inoubliable.
Saupoudrer votre blog avec ce genre d’articles va vous permettre de vous différencier et d’augmenter encore le niveau de connexion avec vos visiteurs.
Même si vous être plus à l’aise avec un appareil photo qu’avec les mots, ce n’est pas bien compliqué. Voici quelques conseils pour un bon storytelling sur un article de blog :
N’utilisez pas forcément une structure chronologique, commencez directement par un moment fort.
Insistez sur vos émotions, les ressentis et les ambiances, avec des mots simples.
Si votre histoire implique d’autres personnes, incluez des dialogues pour rendre le récit plus vivant et authentique.
Structurez votre histoire : même une courte anecdote gagne à avoir une structure claire avec un début, un milieu avec un rebondissement, et une fin. Comme toute histoire.
Partagez vos réflexions personnelles et les leçons tirées de cette expérience.
Vos images sont un atout majeur. Sélectionnez des photos qui complètent ou illustrent votre histoire.
#16 Générer des leads
Un blog est un formidable outil pour servir de point d’entrée d’un tunnel de conversion et assurer l’étape de récolte des leads.
Avec votre blog, une partie importante de votre trafic va venir des moteurs de recherche et tomber directement sur vos articles : plus vous aurez de posts plus vous multiplierez les occasions de transformer vos visiteurs en leads.
Chaque article de blog doit donc être vu comme un support possible pour accueillir vos appels à l’action, proposer un bonus gratuit contre un email ou renvoyez vers une page de prise de rendez-vous.
#17 Fournir du contenu pour vos newsletters
Enfin, les articles de blog sont une source que vous pouvez réutiliser, en particulier pour votre news-letter.
À chaque fois que vous publiez un nouveau post, vous pouvez rédiger un petit message à vos inscrits qui décrit le sujet et qui donne envie d’en savoir plus. Et vous renvoyez vers le contenu complet en ligne.
Ainsi régulièrement vous dirigez du trafic qualifié sur votre site internet tout en maintenant un lien par email avec votre audience.
Notez que ça marche aussi avec les réseaux sociaux. Les articles de blog c’est écolo : ça se recycle à 100 %.
Collectionnez les avis clients comme les Pokemon !
Dans le monde de la photographie, la concurrence entre photographes est rude. Je ne vous l’apprends pas. La bonne nouvelle c’est qu’il existe de nombreuses façon de se démarquer.
De vous rendre unique aux yeux de vos prospects et de construire votre réputation en ligne.
L’un des moyens les plus puissants d’y arriver est d’utiliser les avis clients satisfaits.
Ils jouent un rôle crucial dans le processus de décision d’achat.
D’après une enquête de Partoo de 2023, une notation moyenne faible sur Google ou toute autre plateforme d’avis en ligne est souvent un frein.
Tenez-vous bien : 79% des sondés affirment qu’ils ne visiteraient jamais un commerce noté en dessous de 3.5/5, une augmentation par rapport aux 60% de 2022.
Et il est évident que l’absence même d’avis clients pour une entreprise impacte très négativement ses ventes.
Voici donc 7 raisons pour utiliser les avis clients dans votre stratégie marketing et les techniques pour les mettre en place.
💌 Si vous n’êtes pas encore abonné à ma newsletter, vous pouvez rejoindre la communauté. C’est gratuit et vous recevez directement dans votre boite mail mes articles et mes offres exclusives pour vous aider à lancer votre projet de photographe pro.
#1 – Comment renforcer votre crédibilité grâce aux avis des clients
Montrer votre savoir faire de photographe à travers vos publications sur les réseaux sociaux, ça, vous le faites déjà pour justifier vos compétences.
Vous avez raison.
Seulement, vous renforcerez un seul pan de votre autorité. Celle qu’on appelle l’autorité auto-démontrée.
Contrairement à l’autorité sociale, où la crédibilité et l’expertise sont perçues à travers les approbations d’autres personnes, l’autorité auto-démontrée repose sur le fait de montrer directement vos compétences sans validation externe.
Il en faut, c’est certain, mais seule, elle ne suffit pas.
Ce qui manque ?
L’autre forme d’autorité
L’autorité sociale.
Vous devinez comment faire pour l’obtenir : en affichant autant que possible toutes les expériences clients positives reçues.
Donc obtenir en masse des témoignages permet de prouver votre expertise dans votre domaine photo.
Surtout quand ces clients sont par exemple des institutions publiques ou des entreprises connues. Car oui ! Tous les avis clients satisfaits n’ont pas la même valeur.
Celui de Mme Michu, aussi vrai soit-il, n’est que celui de Mme Michu.
Par contre, si vous affichez en page d’accueil le témoignage d’un grand groupe ou d’une collectivité territoriale, ça change la donne.
Pour avoir des avis vérifiés, inscrivez vous sur les plateformes
Pour obtenir des avis avis qui vont rassurer vos prospects, inscrivez-vous sur les plateformes d’avis qui permettent de les recueillir et de les certifier. La plus connue est TrusPilot, le service leader en matière de recueil et de diffusion d’avis certifiés.
Cela demande un peu de travail, mais ça paye.
Il faut inclure dans votre suivi une incitation de vos clients à aller s’inscrire sur TrustPilot, puis à laisser un avis. Le temps que vous y passerez sera largement rentabilisé si vous parvenez à obtenir une note moyenne flatteuse.
Obtenez des avis Google
Il est fondamental pour votre business photo de chouchouter votre fiche Google Business profile (anciennement Google My Business). C’est notamment via cette fiche établissement Google que vos clients vont pouvoir vous laisser les fameuses 5 étoiles et un commentaire.
Créez cette fiche établissement puis inviter vos clients à aller y déposer des avis est absolument incontournable.
Les avis apparaitrons ainsi dans les résultats de recherche de Google, mais aussi dans Google maps et potentiellement sur d’autres supports qui récupèrent les données de Google.
Prenez des captures d’écran des avis obtenus par message directs
Souvent les clients qui prennent la peine de vous écrire personnellement par email ou par message sont les plus enthousiastes à propos de vos produits. Ce sont des témoignages précieux pour exposer votre expertise.
Ces avis sont souvent plus précis et plus détaillés que les avis laissés sur Google par exemple.
Et puis par message direct le témoignage prouve aussi la connexion que vous êtes capable de développer avec les personnes qui vous font confiance.
Alors sollicitez ces retours et faites des captures d’écran.
Masquez les infos personnelles puis publiez ces extraits sur votre site internet. Cela aura beaucoup plus d’impact que de réécrire le témoignage et de coller le nom de la personne. Ça sonne beaucoup plus crédible.
Mettez en place un service client de qualité
Pour obtenir des avis, vous devez allez au-delà de la seule prestation attendue. C’est la qualité de l’ensemble du parcours de vos clients qui va déclencher la rédaction d’un avis lorsque vous le solliciterez.
Soignez donc l’ensemble de l’expérience client, de la première prise de contact jusqu’au suivi après la livraison. Soyez réactif, répondez rapidement, adaptez-vous aux demandes, apportez du conseil…
Mettez en place des questionnaires de satisfaction.
Vous pouvez d’ailleurs formaliser tout cela dans une check list perso puis une charte de qualité disponible sur votre site internet.
Répondre aux avis clients
Il est important lorsqu’un client vous laisse un commentaire public assorti d’une bonne note de le remercier.
Répondez systématiquement avec un petit mot personnalisé. Rappelez le plaisir que cela a été pour vous, et ayez quelques mots sur la nature de la prestation que vous avez réalisé. Ajouter quelques mots clé au passage c’est bon pour le référencement et le taux de conversion.
Bien gérer les avis négatifs
Oui, il se peut que vous ayez des clients mécontents. C’est normal, cela arrive à tous les photographes.
Répondez à l’avis, c’est impératif. En expliquant que vous comprenez le désagrément et que vous avez identifié sa cause. Ne soyez pas sur la défensive, encore moins agressif.
Soyez constructif. Ne laissez pas le client seul avec sa déception. Proposez à la personne de vous recontacter en privé, ou annoncez lui sous l’avis que vous allez le faire, pour trouver une solution.
Contactez votre client et voyez en direct comment résoudre son soucis.
Lorsque le problème est réglé, demandez à la personne de bien vouloir mettre son avis à jour.
Fuyez les faux avis
L’idée ne vous a peut-être pas traversé l’esprit, et alors tant mieux 😉 Car sachez que les faux avis sont facile à détecter et repoussoirs pour vos prospects.
Que ce soit des commentaires dithyrambiques laissés par vos proches ou des avis rédigés à la va-vite par des prestataires douteux, évitez-les.
Mettez en place un système de gestion des avis clients
Faites vous un tableau de bord. Cela comprend :
La sollicitation initiale de l’avis
La vérification du dépôt de l’avis
Une (et une seule) relance si l’avis n’a pas été laissé
La réponse personnalisée à l’avis si la plateforme le permet
La reprise de contact et la recherche d’une solution en cas d’avis négatif.
Un outil comme Trello peut vous aider à suivre ces étape pour chacun de vos clients.
Adoptez une solution d’avis clients
Si votre chiffre d’affaires le permet, vous pouvez utiliser un outil dédié. Il vous permettra :
De collecter les avis, d’envoyer des questionnaires de satisfaction.
De certifier les avis.
De diffuser les avis sur les plateformes importantes en référencement local (Google, les Pages Jaunes…).
De gérer et suivre vos avis et d’y répondre directement dans l’interface.
Le leader des outils est TrustPilot, qui a l’avantage de proposer un plan gratuit. Mais de nombreuses autres solution existent, à commencer par la très simple option « Google avis clients » de votre fiche établissement.
Et si vous croulez sous un grand nombre d’avis, vous pouvez carrément externaliser la gestion des avis client en faisant appel à un prestataire.
#2 – Rassurez vos prospects grâce aux avis clients
Les clients potentiels sont souvent sceptiques face aux promesses des photographes. D’ailleurs, nous sommes tous comme ça. Dès qu’il s’agit de dépenser, le cerveau se met en mode « défense » !
Vos prospects, autant que vous ou moi, demandent des preuves factuelles et certifiées de la qualité de votre travail et de votre professionnalisme.
Ça passe bien sûr par vos photos, mais énormément par les retours de l’expérience client. C’est un type de recommandation montrant que d’autres personnes ont vécu une expérience positive avec vous.
Ce que je vous dis là, c’est du bon sens. On a tous un jour ou l’autre basculé vers une décision d’achat à la lecture d’un exemple d’avis client satisfait.
Ce qu’on sait moins, c’est que derrière ça, il y a une explication psychologique hyper rationnelle.
On l’appelle l’effet de halo.
Un biais cognitif démontré par le cherche en psychologie sociale Solomon Asch en 1946. Voici en quoi ça consiste :
Une caractéristique jugée positive à propos d’une personne ou d’un groupe de personnes a tendance à rendre plus positives les autres caractéristiques de cette personne, même sans les connaître (et inversement pour une caractéristique négative).
Wikipedia
En d’autres termes, il suffit qu’une personne susceptible d’acheter une de vos offres photo lise en ligne un message positif concernant votre entreprise pour qu’elle vous considère globalement plus sympathique.
Plus digne de confiance : si un prospect lit ne serait-ce qu’un seul avis client, banco, à ses yeux vous devenez un super photographe.
Même si l’avis en question ne parle que de votre attitude souriante.
Alors mettez le paquet sur la diffusion des avis
Voici 10 idées pour cela :
Créez une page dédiés aux avis sur votre site internet
Utilisez des widgets de témoignages clients sur votre blog si vous en avez un
Apposez un QR code renvoyant vers vos avis sur tous vos supports papier (cartes de visite, flyers…)
Mettez régulièrement en avant des témoignages sur vos réseaux sociaux
Intégrez régulièrement des avis dans vos newsletters
Utilisez des témoignages clients dans vos publicités si vous en faites
Ajoutez des avis sur vos profils professionnels comme LinkedIn et Behance
Mentionnez des avis clients dans vos webinaires ou ateliers
Utilisez des citations d’avis clients dans votre signature e-mail
Créez des vidéos témoignages à partager sur YouTube et d’autres plateformes vidéo
#3 – Utiliser les avis client pour faciliter les ventes
Pour vendre vos offres photo, il existe un concept très efficace qui est l’entonnoir de vente.
Tout en haut de l’entonnoir arrivent vos prospects qui vous découvrent via vos réseaux sociaux, votre site internet, vos cartes de visites, le bouche à oreille…
En bas de cet entonnoir se trouve le moment de la vente, la bascule de la personne de prospect à client.
À chaque étape de cet entonnoir les avis de vos clients vont augmenter le taux de conversion.
Les mots authentiques des avis de clients satisfaits
C’est là que les avis garantis viennent à la rescousse de votre réputation d’entreprise pour exprimer les bénéfices qu’ils ont retiré de votre travail.
C’est là aussi que vient la fameuse phrase rencontrée si souvent :
Ce sont eux qui en parlent le mieux
L’avantage c’est q’il suffit de 4 ou 5 avis clients positifs pour que tout l’éventail de votre offre y passe, et sans filtre !
La qualité de vos photos, votre professionnalisme, votre réactivité ou encore votre capacité à mettre à l’aise lors des séances photo.
Grâce à la mise en avant de ces avantages avec des mots qui viennent du coeur, vos prospects choisiront vos services plutôt que ceux de la concurrence.
Suscitez des avis complets
Vos nouveaux clients sont comme vous et moi : un peu fainéants quand il s’agit d’écrire.
Donc maintenant que vous savez que vous devez provoquer ces retours, l’étape d’après est de récupérer des avis qui mettent en avant un maximum de bénéfices que votre client a tiré de vos produits. Les solutions que vous lui avez apporté.
Pour cela, pré-mâchez le travail de vos clients : plutôt que de leur envoyez un message leur demandant simplement un avis, proposez leur une liste de points à évaluez. Ou renvoyez les vers une enquête de satisfaction.
Toujours en précisant que cela ne prendra que quelques minutes.
#4 – Comment créer une connexion émotionnelle grâce aux avis clients
Les témoignages clients sont souvent chargés d’émotions, ce qui les rend particulièrement persuasifs.
Qu’est-ce que j’entends par connexion émotionnelle ?
Une expression un peu pompeuse pour dire qu’il s’agit de tisser un lien profond entre vous et vos prospects. Un lien qui va au delà des mots, un lien qui pourrait se résumer de la part du prospect par :
» je ne sas pas pourquoi mais ce/cette photographe je le/la sens bien «
Ce qui est un vrai challenge.
Oui, réussir à faire naitre ce sentiment dans l’esprit de gens qui vous découvrent, c’est dur. Parce que même si l’humain est un animal social, c’est aussi un être méfiant.
Surtout quand il sait qu’en face, c’est un·e photographe qui veut nous vendre quelque chose.
D’autant que vient s’ajouter un grand défaut qu’ont tous les photographes qui rédigent eux-mêmes leurs pages de vente.
Ce défaut ?
Je l’appelle le … 👇
Le syndrome de l’objet high-tech.
En tant que photographe pro, vous êtes un expert. Normal. Vous vous êtes formé, vous avez de l’expérience, vous avez le bon matos photo. Bref, tout est bon du coté de l’expertise.
Tellement bon que vous voulez en mettre plein la vue ! Et là, vous tombez dans le syndrome de l’objet high-tech : rédiger une liste longue comme le bras de toutes vos compétences techniques et outils photographiques.
Exactement comme le descriptif à la Fnac sur les étiquettes de produits tech.
L’exemple typique de la fiche produit qu’il ne faut surtout pas reproduire pour son offre photo.
Un exemple de cette fameuse liste techno-centrée que pourrait afficher un photographe :
« Capteur plein format de dernière génération, objectifs à grande ouverture f/1.4 pour des bokehs de rêve, stabilisation d’image avancée pour des clichés nets en toutes circonstances, post-traitement professionnel avec logiciels de pointe, flash dernière génération pour un éclairage parfait … »
Et ainsi de suite.
Certes, pour un collègue photographe cette liste sera pleine de sens. Elle montre que vous savez de quoi vous parlez, que vous avez investi dans votre matériel et que vous êtes à la pointe de la technologie.
Mais pour le commun des mortels, c’est à dire pour votre client idéal, c’est juste un charabia intimidant.
Ça crée une barrière froide au lieu d’une invitation presque poétique à entrer dans votre monde.
Et pour casser cette froideur et remettre de l’humain dans votre offre, les commentaires clients sont idéaux.
La magie des avis clients authentiques
La vraie magie, celle qui éteint le mode méfiance et allume la curiosité, n’est surtout pas dans la capacité à énumérer vos outils de travail. Laissez ça à vos concurrents.
Non, elle réside dans votre capacité emmener vos prospects dans votre monde.
Votre prospect doit se dire : « Si ce photographe a pu révéler la beauté de cet instant, alors il pourra sûrement faire de même pour moi. »
C’est là que les avis clients authentiques entrent en jeu.
Parce qu’il ne parlent pas de capteurs ou d’objectifs, eux ! Mais des moments qu’ils ont vécus avec vous. Grâce à vous.
Des moments magiques, des souvenirs inoubliables, et même des sensations. Vos clients parlent de vous en tant que personne sensible, surtout pas en tant qu’expert photographe.
Alors, oubliez un instant votre matériel dernier cri.
Concentrez-vous sur l’essentiel : les émotions, les histoires, la connexion.
Parce qu’au fond, ce que vos prospects cherchent à savoir, ce n’est pas combien de pixels compte votre appareil, mais combien de souvenirs vous pouvez leur offrir, combien d’instants précieux vous pouvez saisir.
Pour y arriver, rien n’est plus puissant que la mise en avant d’une expérience d’achat réussie.
#5 – Améliorer votre référencement naturel avec les avis
C’est un avantage auquel on ne pense pas tout de suite. Et pourtant.
Quand on est photographe pro, une des premières choses qu’on met en place, c’est son site web.
Pour y mettre son portfolio, sa page à propos, ses prix de prestations, et tout ce qui constitue un bon site web de photographe.
En réalité, même si c’est de la pure technique, créer un site, c’est la partie la plus facile.
La raison ?
Une fois le site en ligne, vient le vrai boulot, celui du référencement. Et ça, c’est du taf. Du vrai, sur le long terme avec des centaines d’heures passées.
Avec comme objectif ultime : apparaitre sur plein de mots clés dans les 1ers résultats de recherche Google.
Croyez-moi, créer du contenu (comme cet article que vous lisez à plus de 2500 mots) en quantité, de qualité, fréquemment et régulièrement, faut être motivé (et aimer ça aussi).
C’est pour ça que quand il existe un moyen simple, rapide et efficace d’améliorer le référencement de son site … et en plus fait par les autres, il ne faut pas se priver !
Pourquoi ?
Google raffole du contenu nouveau écrit régulièrement. En gros, il faut lui donner à manger. La difficulté c’est que cette nourriture vous prend du temps à produire.
Une astuce 0 effort
Mais imaginez un peu cette astuce.
Vous avez reçu au cours du dernier mois 5 petits textes d’avis client. Mis bout à bout, ils permettent d’atteindre dans les 700 mots.
Vous copiez-collez tout ça sur votre site web, et hop, sans aucun effort, vous venez d’améliorer votre référencement sur Google.
D’autant que la pertinence du vocabulaire utilisé par vos clients est idéale ! Ce sont des mots qui sont dans votre thématique. Voici le témoignage fictif pour illustrer ça.
On imagine qu’Élodie est photographe de mariage en Bretagne et que son truc à elle ce sont les shootings de couples en forêt.
« J’ai choisi Élodie pour capturer notre mariage car j’avais été éblouie par ses photos de couples en forêt bretonne sur son site. Et je ne regrette pas : le résultat est à couper le souffle. Amoureux de la Bretagne depuis toujours, on voulait des photos de mariage qui le montrent !
Élodie a su saisir notre couple avec une magie que seul son objectif peut capturer. Entre les chênes centenaires et la lumière à travers les branches, chaque photo raconte une histoire, notre histoire. Merci Élodie, d’avoir immortalisé notre jour spécial de la plus belle des manières. »
Ce genre de témoignage, (ok, un tantinet trop parfait 😁) riche en mots-clés spécifiques comme « photographe de mariage en Bretagne », « shootings de couples en forêt », booste non seulement le référencement de votre site de façon naturelle mais attire de fait les bons clients.
L’idéal pour plaire encore plus au dieu Google, c’est d’intégrer ces avis directement sur une page qui évolue avec chaque nouveau commentaire ajouté.
Le bouton tout en haut dans le menu » Avis Clients » aura toute sa place.
Dès que Google reviendra sur votre site pour l’inspecter, il verra du nouveau contenu, améliorant ainsi votre positionnement dans ses résultats de recherche.
C’est tout bénèf’, surtout que ce contenu a été rédigé par d’autres (mode flegme activé 😁)
Les 3 autres raisons grâces auxquelles les avis améliorent votre présence en ligne.
Allez, pour finir ce chapitre, 3 raisons pour vous convaincre d’utiliser les avis clients sur votre site :
Contenu toujours frais : Google adore le contenu nouveau. Les avis ajoutent automatiquement du texte frais et des mots-clés pertinents à votre site, comme « photographe de mariage Bretagne », aidant à grimper dans les résultats de recherche.
Visibilité locale renforcée : les avis sur Google My Business améliorent votre classement local, crucial pour les photographes. Plus d’avis signifie plus de chances d’apparaître en tête des recherches locales.
Plus de clics et d’engagement : des avis positifs rendent votre site plus attrayant, augmentant le taux de clics et l’engagement des visiteurs, les faisant rester plus longtemps, autant de signaux positifs pour les moteurs de recherche.
Les avis entourés en rouge sur la page de résultat Google pour Photographe de Mariage Bretagne (et on retrouve notre Élodie ! 😁)
En résumé, les avis clients sur votre site ne se contentent pas d’établir la confiance, ils sont un levier puissant pour votre référencement en ligne.
#6 – Comment améliorer vos services grâce aux avis clients
En tant que photographe pro, votre job est aussi de tout mettre en oeuvre pour rendre meilleures vos prestations au fil du temps.
À nouveau, les avis clients sont d’une grande aide.
Mieux que ça : c’est une mine d’informations précieuses pour améliorer votre offre et aussi votre approche commerciale.
Ça prend forcément un peu de temps d’analyse, mais vous pouvez identifier les points forts de votre travail et les domaines dans lesquels vous pouvez encore progresser.
Le grand avantage, c’est qu’on final, en plus de satisfaire toujours plus vos clients, vous prendrez un temps d’avance significatif sur vos concurrents.
Je vous ai concocté une procédure à copier-coller en 5 étapes.
1. Collecte systématique des avis clients
Automatisez les demandes d’avis après chaque prestation en utilisant des outils de mailing. Envoyez un lien direct vers un formulaire simplifié ou votre page Google My Business pour faciliter le processus.
Idéalement, il faut utiliser tous les outils mis à disposition par les sites d’avis.
Google My Business le permet, mais d’autres aussi. Comme TrustPilot.
2. Organisation et catégorisation des données
Stockez les avis dans une base de données centralisée, qu’il s’agisse d’un simple tableau Excel ou d’un logiciel CRM (Customer Relationship Management) plus élaboré.
Le gros avantage c’est que vous pourrez catégoriser les retours par type (positif, négatif, suggestion) et par thème (qualité de l’image, expérience client, délais de livraison, etc.).
Seuls les recueils des avis clients au format numérique avec les outils vus en étape 1 permettront cette catégorisation.
L’analyse sera beaucoup plus rapide.
3. Analyse approfondie
Vient à présent l’identification des tendances en examinant les thèmes récurrents dans les avis clients.
Utilisez des outils d’analyse de texte IA comme ChatGPT pour décrypter les textes de vos vis et extraire les enseignements pertinents.
Ces outils IA sont bluffants et peuvent mêmealler chercher non seulement les critiques explicites mais aussi ce qui n’est pas dit directement.
Oui, ils peuvent lire entre les lignes. Ce qui peut révéler des attentes non satisfaites ou des désirs cachés.
Voici un exemple de Prompt à utiliser dans ChatGPT
Bonjour ChatGPT,
J’aimerais que tu analyses un ensemble d’avis clients que j’ai reçus pour mon activité de photographie professionnelle. Voici les avis :
[Ajoutez ici les avis clients]
Je souhaite identifier les tendances et thèmes récurrents parmi ces avis. Merci de classer ces retours en catégories comme qualité de l’image, expérience client, délais de livraison, etc. Je suis également intéressé par l’identification des points positifs fréquemment mentionnés ainsi que des aspects moins bien perçus.
En plus de l’analyse explicite, peux-tu tenter de « lire entre les lignes » pour détecter d’éventuelles attentes non satisfaites ou désirs cachés des clients ?
Merci d’avance pour ton aide précieuse !
4. Élaboration d’un plan d’action
Ceci étant, fait, il faut passer à l’action.
Vous ne pourrez pas tout faire en même temps, aussi, je vous conseille de priorisez les actions.
Vos critères de sélection seront l’impact potentiel sur la satisfaction client et la faisabilité.
Ce sera évidemment très varié et ça peut aller de l’ajustement de vos techniques photographiques à l’amélioration de la communication avant et après la prise de vue.
5. Communication et boucle de feedback client
Ça n’est pas fini !
Voici la partie qui est toujours oubliée alors qu’elle est aussi importante que les autres.
Vous devez informer les clients des améliorations apportées en réponse à leurs retours.
Faites-le sur tous vos canaux : site web, votre newsletter ou des posts sur les réseaux sociaux.
Continuez de solliciter des avis même après avoir apporté des changements, pour créer une boucle de feedback continue.
En suivant ces cinq étapes, vous transformez les avis clients en un outil dynamique d’amélioration constante.
Chouette non ?
Ça demande du travail en plus, mais je trouve que le gain sur l’investissement en temps est très rapide et donne vraiment du sens à ce qu’on fait.
#7 – Les avis clients vous obligent à les solliciter, et c’est tant mieux
Je vais vous parler de Benjamin Franklin. Et de l’effet qui lui est associé.
Selon cet effet, demander un service à une personne crée une tendance chez elle à vous voir plus favorablement.
Plus concrètement : si vous voulez que l’on vous apprécie, demandez une faveur.
L’idée est que, lorsque les clients prennent le temps de rédiger un avis, non seulement ils s’engagent davantage avec votre marque, mais cet acte de partage de leur expérience positive renforce leur propre perception positive de vos services.
C’est carrément contre-intuitif cette chose là.
Est-ce que ça s’applique avec les demandes pour les avis clients ? Oui. C’est tout le but de ce paragraphe.
Cet effet est très important dans le contexte des avis clients.
En demandant à vos clients de partager leur expérience, non seulement vous obtenez des informations précieuses pour améliorer votre service (ce qu’on a vu plus haut), mais vous renforcez également leur sentiment positif envers vous.
Donc arrêtez de voir la demande d’avis comme une corvée que vous infligez à vos clients, mais comme une opportunité de renforcer vos relations avec eux.
2 outils bonus pour vous
Bonus #1 Quel est le meilleur site d’avis ?
je pourrais vous faire une longue liste des outils et des sites qui permettent de recueillir des avis clients.
Mais je préfère vous parler du seul que vous devriez avoir :
Google My Business.
Pourquoi ?
Parce qu’en termes de visibilité et d’impact sur votre référencement local, aucun autre site d’avis ne joue dans la même ligue.
Lorsque les prospects recherchent un photographe pro dans leur région, la première chose qu’ils verront souvent est votre fiche Google My Business, accompagnée de vos avis.
Ces avis ne se contentent pas de rassurer vos futurs clients sur la qualité de vos services ; ils augmentent également vos chances d’apparaître en haut des résultats de recherche locaux.
Et puis Google My Business permet des réponses directes à vos clients. Ce qui montre votre engagement envers la satisfaction client.
Juste pour un infos quand même, de mon coté j’utilise testimonial.to et vous pouvez voir le résultat ici
Bonus #2 Comment demander un avis à un client ?
Rien de plus simple !
Vous avez juste à copier coller le texte ci-dessous, remplacer les parties entre crochets et …
l’envoyer !
« Bonjour [Nom du Client],
J’espère que vous êtes pleinement satisfait(e) de [type de prestation, ex. : votre séance photo de mariage/famille/portrait]. Ce fut un réel plaisir de travailler avec vous et de capturer ces moments si spéciaux.
Si vous avez quelques minutes, vous pouvez laisser un avis sur votre expérience. Votre feedback est très précieux pour moi, ça m’aide à améliorer mes services.
Pour ça, cliquez sur ce lien : [insérer lien vers Google My Business, Yelp, ou autre plateforme d’avis].
Je vous remercie à l’avance pour votre temps et votre soutien. Votre avis compte énormément pour moi !
Le top du top, c’est de demander via tous vos canaux de communication. Ici, c’est « et » mais pas « ou ».
Plus vos clients vous verront, plus ils seront susceptibles de le faire.
Et pour vraiment faire le job jusqu’au bout, relancez 3 ou 4 jours après si vous n’avez pas eu de réponse. Souvenez-vous de l’effet Franklin !
💌 Si vous n’êtes pas encore abonné à ma newsletter, vous pouvez rejoindre la communauté. C’est gratuit et vous recevez directement dans votre boite mail mes articles et mes offres exclusives pour vous aider à lancer votre projet de photographe pro.
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