Devenir photographe de paysage professionnel : immersion avec Olivier Steiner

Devenir photographe de paysage professionnel : immersion avec Olivier Steiner

Si tu penses que photographier des paysages, si tu imagines que pour devenir photographe de paysage professionnel, c’est juste appuyer sur un bouton quand on a un joli horizon en face de soi, tu te trompes 🙂

Être photographe de paysage professionnel, c’est un mélange subtil entre patience, techniques, instinct et beaucoup d’adaptation, nécessitant des compétences spécifiques pour ce métier artistique.

Et qui de mieux pour en parler qu’Olivier Steiner, photographe de paysage passionné par les voyages, qui a baroudé aux quatre coins du monde avant de poser ses sacs en Suisse ?

Dans cet article, on plonge dans son parcours, ses formations, ses techniques, ses galères et surtout, ses conseils ultra-actionnables pour celles et ceux qui rêvent de vivre de la photographie de paysage, en faisant carrière dans ce métier.

Allez, c’est parti !

Le site d’Olivier Steiner : osteinerphoto.com
Le compte Instagram d’Olivier : www.instagram.com/osteinerphoto

Écouter l’épisode

Un regard façonné par la nature

Olivier Steiner n’a pas découvert la photo dans un studio aseptisé. Son travail a commencé en pleine nature.

Il a grandi en pleine forêt, dans les Vosges du Nord, entouré d’arbres, de rivières et de rochers sauvages. Avec un père forestier, son terrain de jeu, c’était la nature, son premier appareil et sa passion pour la photographie de paysages s’est développée dès le plus jeune âge.

Résultat ? Un œil aiguisé et un rapport au paysage qui dépasse le simple cliché esthétique, enrichi par des images capturées avec passion et expertise.

« Quand tu ouvres ta porte et que tu es déjà dans les bois, forcément, tu ne regardes pas le monde de la même manière. »

Mais paradoxalement, son premier vrai contact avec la photographie ne s’est pas fait tout de suite. La nature l’a imprégné, mais il lui a fallu une formation ou un déclencheur pour se lancer professionnellement.

Photographie de Olivier Steiner

L’entrée dans la photographie de paysage : un mélange de hasard et de science

La révélation photo d’Olivier ?

Elle commence avec un Canon EOS 5000 que sa mère achète un jour sur un coup de tête. Premier contact avec l’appareil, premières expérimentations en photos.

Mais ce qui l’accroche vraiment, c’est l’aspect physique et optique de la photographie, nécessitant de maîtriser diverses techniques.

« J’ai toujours aimé la science et la mécanique, alors comprendre comment fonctionne l’ouverture, la vitesse, l’exposition… Ça m’a tout de suite intrigué ! »

Son apprentissage, c’est l’autodidacte à fond. Il teste, il rate, il analyse, il recommence. Et surtout, il photographie ce qu’il connaît : la nature, enrichissant ainsi son portfolio professionnel.

L’expatriation : le tournant décisif

C’est aux États-Unis, et plus précisément à Houston, qu’Olivier commence à prendre la photographiede paysage plus au sérieux. Là-bas, il découvre les grands espaces de l’Ouest américain, et c’est une révélation pour sa carrière.

Il part en road trip, il explore, il documente. Le passage à la photographie numérique est une claque. Il achète un Canon 40D, découvre les joies du format RAW et peaufine son approche professionnelle.

Les paysages grandioses des parcs nationaux deviennent son terrain d’apprentissage et d’expérience.

Photographier la nature : un équilibre entre préparation et instinct

Un bon photographe de paysage professionnel, c’est avant tout quelqu’un qui sait jongler entre planification et adaptation, équilibrant ses formations et son instinct.

Et ça, Olivier l’a compris avec le temps, développant ainsi une activité solide dans le domaine de la photographie.

La préparation : indispensable pour capter LA lumière

Pas de place au hasard quand il s’agit d’optimiser une prise de vue.

Les outils de repérage sont ses meilleurs alliés :

  • Applications météo et lumières (PhotoPills, Sun Surveyor) pour anticiper les conditions idéales sur les réseaux sociaux.
  • Analyse des saisons : « Je regarde mes anciennes photos pour noter les meilleures périodes. Je sais que fin août, tel arbre prend une teinte parfaite. »
  • Cartographie : « J’ai repéré des spots où je peux retourner chaque année, avec des angles que j’ai déjà testés. »

Pour renforcer cette préparation, il est également crucial de construire un portfolio solide et de maintenir un blog ou un site web où présenter ses meilleures images et partager des récits de voyages. Cela permet non seulement de montrer son travail de manière cohérente, mais aussi d’attirer de potentiels clients et de collaborer avec d’autres professionnels.

L’improvisation : capter l’inattendu

L’improvisation : capter l’inattendu

Mais parfois, il faut se détacher du contrôle total. Lors de ses voyages, il adopte une approche différente :

« Je ne peux pas tout prévoir. Parfois, une photo incroyable se fait à 14h en pleine lumière, alors que tout le monde attend le coucher du soleil. »

C’est cette capacité d’adaptation qui fait la différence entre un photographe qui capture de belles images et un véritable artiste du paysage.

Photographie de Olivier Steiner

Devenir photographe de paysage professionnel : comment en vivre ?

On ne va pas se mentir : vivre de la photographie de paysage, c’est un sacré challenge. La passion ne suffit pas, il faut une stratégie business.

Vendre ses clichés : œuvres d’art ou micro-stock ?

Olivier a testé plusieurs approches :

  • Vente d’agrandissements et tirages d’art : parfait pour les amateurs d’images uniques
  • Micro-stock : intéressant pour diversifier ses revenus, mais très concurrentiel sur les réseaux sociaux.
  • Travail pour des marques outdoor : « J’ai collaboré avec des marques de montres, d’équipements… ça ouvre des portes ! »

L’enseignement : transmettre son savoir

Avec son diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne, Olivier propose des stages photoen pleine nature. Son approche ? Plus qu’une formation, une immersion professionnelle.

« Je veux que les gens ressentent ce que c’est de passer une nuit en montagne, de capter la lumière parfaite, de se connecter au paysage. »

Des bivouacs, des randonnées photo… Bref, un mélange parfait entre aventure et apprentissage.

La diversification des plateformes

Pour ne pas dépendre d’une seule source de visibilité, Olivier a appris à diversifier ses plateformes de diffusion. En plus d’Instagram, il utilise YouTube pour partager des vidéos de ses expéditions, Pinterest pour inspirer les amateurs, et un blog personnel pour détailler ses techniques et expériences.

Cette diversification lui permet d’atteindre un public plus large et de sécuriser sa présence en ligne même si une plateforme subit des changements d’algorithme.

Les secrets d’un bon photographe de paysage

Avant de se quitter, quelques conseils d’Olivier Steiner pour percer dans le milieu :

1. Apprends à connaître ton matériel

Prends une journée, teste chaque ouverture, chaque ISO. Comprends ton appareil sur le bout des doigts.

Cette immersion totale te permettra non seulement d’apprivoiser ses réglages, mais aussi d’anticiper ses réactions face à différentes lumières et conditions, améliorant ainsi tes compétences professionnelles.

En maîtrisant ces paramètres instinctivement, tu pourras te concentrer pleinement sur la composition et l’émotion de tes images plutôt que sur la technique. »

2. Travaille ton regard avant ta technique

Un bon photographe de paysage ne suit pas une recette. Il ressent l’environnement, il observe, il compose.

Cette approche intuitive est essentielle, car chaque lieu, chaque instant possède une atmosphère unique qui ne peut être capturée par des réglages prédéfinis, enrichissant ainsi ton style.

Un bon photographe de paysage ne se contente pas d’appliquer des règles techniques :

  • il interagit avec son environnement,
  • perçoit les subtilités de la lumière,
  • de la météo
  • et des éléments qui l’entourent.

C’est cette capacité d’adaptation et de sensibilité qui transforme une image en une œuvre d’art qui raconte une histoire.

Photographie de Olivier Steiner

3. Ne te contente pas de la golden hour

Sors en pleine journée, en pleine tempête, expérimente ! C’est en sortant des sentiers battus que tu développeras un style unique.

La photographie de paysage ne se résume pas à suivre des règles rigides sur la lumière ou l’heure idéale.

C’est en explorant, en tentant des prises de vue atypiques, que tu apprendras à maîtriser les contrastes, à jouer avec les éléments et à saisir des atmosphères inédites.

Ose capturer l’inattendu, c’est comme ça que tu te démarqueras vraiment en tant que photographe.

4. Sois patient et persévérant

Une bonne photo, ça prend du temps. Parfois, j’attends des jours pour avoir la bonne lumière.

La patience est ta meilleure alliée, car la nature ne se commande pas, elle se capte avec passion.

Attendre la bonne lumière, c’est accepter de laisser l’environnement dicter son propre rythme, d’observer les variations subtiles du ciel et des ombres, et de comprendre que c’est dans cette attente que naissent les clichés les plus marquants.

Chaque élément du paysage prend alors toute sa force et son intensité, offrant des images qui racontent une histoire bien au-delà d’un simple instant figé.

Conclusion : à toi de jouer !

Conclusion : à toi de jouer !

Photographe de paysage professionnel, ce n’est pas juste un titre. C’est un mode de vie, un mélange d’exploration, de passion et de stratégie.

Si tu rêves d’en faire ton métier, inspire-toi du parcours d’Olivier, applique ces conseils, et surtout… sors shooter !

Envie de suivre les projets d’Olivier ?

Son Instagram et son site web sont les meilleurs moyens de découvrir ses dernières images et ses stages photo en pleine nature.

Photographie de Olivier Steiner

Vous voulez en savoir plus ?

Écoutez ou regardez l’épisode complet du podcast Libre et Photographe avec Olivier Steiner pour découvrir tous ses conseils, ses techniques de formation, et son parcours inspirant dans le mondede la photographie paysage.

Vous pouvez aussi écouter l’épisode sur vos plateformes habituelles :

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Transcription intégrale de l’interview

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Libre et Photographe. Ce podcast est là pour vous accompagner et vous donner les clés pour développer une activité photo pérenne rentable, en évitant les pièges et en apprenant des meilleurs. Pour rappel, Libre et Photographe, eh bien, vous propose deux formats.

Le premier, ce sont les interviews, où l’on découvre le parcours et l’expérience de photographe qui ont réussi, qui ont bâti leur succès. Et le deuxième format, ça s’appelle la leçon, où je partage des conseils concrets de photographe pro pour structurer et booster votre activité de photographe.

Je suis Régis Moscardini, coach et photographe depuis 2013. Après avoir quitté l’éducation nationale, eh bien, je vis à 100% de ma passion.

Mon objectif est clair, vous aider à structurer votre business photo et attirer des clients pour en vivre pleinement. Aujourd’hui, je vous emmène dans l’univers captivant de la photographie de paysage avec un parcours incroyable de photographe, c’est celui d’Olivier Steiner. Olivier Steiner, eh bien, est photographe de paysage et aventurier dans l’âme. Son parcours est inspirant, élevé en pleine nature, en les Vosges du Nord. Il a exploré, eh bien, le Texas, le Pérou et vit aujourd’hui en Suisse, au cœur des Alpes.

Prof de physique chimie, il a su transformer sa passion pour l’image en un véritable savoir-faire, mêlant exploration et photographie.

Dans cet épisode, on explore, eh bien, son parcours, une enfance au contact de la nature qui façonne son regard de photographe, son apprentissage d’autodidacte de la photographie et ses expériences aux quatre coins du monde. Et on verra aussi sa vie de photographe pro, son passage du loisir à une activité rémunérée, comment il a trouvé ses premiers clients et son approche de la photo, de paysage et ses stages en montagne.

Dans cette interview, Olivier partage ses réussites, ses défis, ses conseils pour tous ceux qui rêvent de capturer la beauté des paysages et en vivre. Alors installez-vous confortablement et c’est parti pour un voyage au cœur de la photographie de paysage. Bonne écoute. Bonjour Olivier. Bonjour Régis.

Je suis ravi de t’accueillir pour ce nouvel épisode de podcast. Comme très souvent, on s’est rencontrés sur Instagram, c’est-à-dire moi qui t’ai contacté. Je t’ai proposé de faire cette interview, tu as accepté très gentiment parce que, voilà, je trouve ton parcours assez inspirant déjà, forcément, et puis aussi cette photographie de son, évidemment.

Et donc, voilà, j’ai souhaité, quelque part, c’est une démarche un peu égoïste parce que j’ai d’abord envie, en fait, de connaître plus le photographe. Mais finalement, puisqu’on discute ensemble, autant mettre ça sur la place publique et comme ça, tout le monde peut profiter. Voilà pour la petite histoire.

Comment ça va ? Ça va pas mal. Comme je te le disais au début, je suis en vacances, donc je commence à profiter doucement.

Ok, c’est parfait. Donc, dis-nous déjà, première chose pour se situer, tu n’es pas en France ? Non, je ne suis pas en France. Ça fait, enfin, sur les 15, 17 dernières années, j’ai pas mal bougé, en fait. Je n’ai passé que deux ans en France, en 17 ans. Et là, ça fait un peu plus de 4 ans que j’habite en Suisse. Un peu photographie dans ce premier temps.

L’intérieur se fera en deux temps. Au premier temps, on parle de ton expérience de photographe, tout ce qui est lié autour de ça. Et puis après, on ira sur celui de côté plus entrepreneur, ce que tu as mis en place pour, on dirait chose frûlement, mais voilà, pour gagner de l’argent grâce à tes compétences photo. Alors, si on revient, on fait un bon retour en arrière. J’ai pris le temps de regarder un petit peu ton parcours, sur ton site et tout ça. Oui, sur ton site, la fameuse page à propos. Donc, tu as grandi dans les Vosges du Nord.

J’imagine que cette ambiance a forcément façonné, en fait, finalement, cet environnement, ce lieu-là a forcément façonné ton regard de photographe déjà. Et puis aussi, peut-être, ton approche, peut-être même de la vie, carrément, non ? Oui, totalement, effectivement. Pour être plus précis, mon père était forestier. Donc, j’ai vraiment grandi en forêt. J’ouvrais la porte, j’étais directement dans les bois. Avec les étangs, les rochers, etc.

Un peu spécifiques, caractéristiques des Vosges du Nord. Donc, c’est certain que ça aiguise l’œil, en fait. On voit les choses pas forcément de la même façon que Monsieur Tout-le-Monde, parce que l’environnement n’est pas une ville, n’est pas le truc classique. Donc, ça, c’est certain que ça met un petit peu le pied à l’étrier. Ça donne envie de passer du temps en forêt. Ça donne envie de profiter d’un paysage, d’aller voir les animaux. Et puis, le papa forestier, ça donne un petit peu des connaissances aussi.

Ça donne des raccourcis vers tout ça. Donc, c’est certain que ça donne les deux dimensions que tu viens de citer, en fait. D’un côté, ça aiguise l’œil. De l’autre côté, tu as une approche de la vie qui va être un peu différente. Quand tu te retrouves dans une grande ville, au départ, quand tu as 18 ans et que tu pars faire tes études, ça fait un peu une claque quand même.

Quand tu passes de la forêt, littéralement, je crois que la première maison, quand j’habitais dans la maison forestière avec mes parents, la première maison du voisinage devait être à 700-800 mètres à bol d’oiseau. Donc, on était vraiment isolés.

Et donc, se retrouver à faire des études dans une grande ville, ça change un petit peu la donne, effectivement. Et là, on se rend compte que, finalement, l’être humain est capable de faire des environnements de vie, des lieux de vie complètement différents les uns des autres, ce qui est assez incroyable, finalement. Mieux ou pas mieux, bien ou pas bien, finalement, ce n’est pas la question. C’est juste que c’est très, très différent.

Par contre, tu as su t’adapter, j’imagine, quand même à ce nouvel environnement. Oui, complètement. Et là, effectivement, comme tu parlais de l’œil du photographe, je pense que j’ai tiré énormément de plaisir aussi à habiter en ville, à faire des photos de ville, notamment durant des voyages, durant des expériences à l’étranger.

On s’adapte parce qu’on essaie de tirer le positif de tout, en fait, de la situation dans laquelle on se retrouve. Je me suis retrouvé à habiter à Houston, au Texas. Il est certain que ce n’est pas du tout la même chose que ma petite forêt avec la première maison à un kilomètre, quasiment.

Là, j’étais dans, je ne sais plus, 6 ou 8 millions d’habitants, deux heures et demie de traversée en voiture. Enfin, voilà, c’est des choses complètement différentes. Mais ça reste une curiosité, ça reste un challenge aussi pour le photographe. Je me rappelle avoir passé des soirées entières au coucher de soleil ou en début de nuit, en fait, à faire des photos de skyline, de photos un peu urbaines, en fait, qui restent du paysage parce que finalement, c’est quand même mon dada, ça reste la photo de paysage.

Je pense qu’il y a quand même effectivement des choses super intéressantes avec la ville. Comme tu l’as dit, c’est des environnements complètement différents que l’homme a su créer.

Est-ce que c’est bien ? Est-ce que c’est moins bien ? Je pense que c’est à chacun de déterminer. Personnellement, j’ai besoin de forêts, de montagnes, etc. Mais j’ai apprécié énormément mes bonnes dizaines d’années dans des très, très grandes villes à gauche et à droite.

Et le monde, finalement, parce qu’on parle en gros de l’environnement construit ou pas construit, finalement, naturel ou bétonné, on va l’appeler comme ça, même si c’est forcément réducteur. Mais par rapport au rapport aux gens, finalement, quand tu dis que la première maison était à 700-800 mètres, forcément, tu ne parles pas à beaucoup de personnes, sauf à ta famille.

Quand tu es dans un environnement hyper citadin à Houston avec des dizaines de milliers de personnes au kilomètre carré, comment toi, tu vis cette hyper proximité ? Au début, c’est vrai que la transition se fait en fin d’adolescence. À l’université, on quitte la maison, le foyer pour aller apprendre des choses.

Là, effectivement, il y a un temps d’adaptation qui se fait. Je n’ai pas trop de mauvais souvenirs, donc ce n’est quand même pas si mal. Quand j’arrive à Houston, par exemple, mon but, c’est d’en profiter.

J’ai 28 ans, je crois, à ce moment-là, ou 29 ans. J’arrive là, je me dis que c’est de vivre une expérience complète. Du coup, à ce moment-là, j’avais déjà commencé la photo, mais vraiment en amateur, du dimanche, on va dire, pour ne pas vouloir être péjoratif, mais avec des envies de faire des choses, une grande curiosité avant toute chose, et je faisais surtout à ce moment-là beaucoup d’escalade.

Mon but, ça a été de sortir du noyau français, de me retrouver avec des locaux, découvrir un petit peu le microcosme grimpeur local. J’ai essayé directement, je crois que je n’étais même pas arrivé depuis deux semaines, que j’avais déjà des contacts de grimpeurs, des clubs à gauche, à droite. Et c’est ces gens-là qui m’ont vraiment aidé de façon inconsciente en allant grimper les week-ends, etc. , mais qui m’ont permis de prendre contact, de lier des conversations, de lier des amitiés.

Il y a encore des gens avec qui j’ai des contacts réguliers maintenant, ça fait presque 20 ans.

Donc, c’est vrai que c’est ces contacts-là, sur des passions, qui m’ont permis de crever un peu l’abcès, de faire le pas en avant entre la forêt très isolée avec, comme tu disais, l’environnement familial proche, et puis un environnement complètement différent auquel j’étais totalement étranger, très citadin, très urbain, américain, texan, enfin voilà, les grandes illocences qu’on peut imaginer.

Il y avait tout, en gros, quasiment tout ou rien. Aussi, tu as eu cette intelligence-là de t’adapter, aussi d’avoir la curiosité d’aller au contact des gens et de ne pas juste être un mur. Après, si tu y vas, c’est que forcément, tu as aussi une envie d’y aller, donc, clairement, tu ne vas pas y aller là-bas pour faire le contraire de ce qu’il faudrait faire.

Mais c’est vrai que la photographie, quand même, très souvent, ça dépend quand même des thématiques. Sur une thématique, je lance la tienne, qui est celle de la photographie paysage, donc plutôt, on va dire, solitaire.

Donc, c’est vrai que ce n’est pas forcément non plus, si on fait ce genre de photographie-là, c’est qu’on a besoin probablement de ce temps de méditation, c’est méditatif dans la photographie. Et donc, on peut être parfois un petit peu, je ne suis pas mal à l’aise, en tout cas, pas forcément être à son aise avec beaucoup de personnes.

Si on revient un peu, toi, sur, donc, tu as dit 27-28 ans à Houston, tu commençais un peu la photographie. Justement, la photographie, comment elle est apparue dans ta vie ? Parce qu’on peut très bien être fils de forestier et vivre dans les Vosges les plus sauvages possibles sans avoir forcément envie d’appuyer sur un bouton d’appareil photo.

Comment c’est rentré ? C’était quoi tes premières expériences ? Oui, c’est tout à fait juste. On n’est pas obligé d’avoir un appareil greffé à la main. Je pense qu’il y a deux facteurs. Je me rappelle d’un oncle qui faisait un peu de photo en étant jeune. Il y avait toujours des réflexes qui traînaient à gauche, à droite quand il venait chez nous.

Et puis, surtout, je crois que ma mère, je devais avoir 14-15 ans, qui, un jour, craque, achète un réflexe d’entrée de gamme, un Canon, pour ne pas le citer. Je crois que c’était à l’époque un EOS 5000, bien sûr, en argentique. Un truc qui m’a permis, quand même, d’avoir un réflexe. D’avoir un réflexe dans les mains, d’avoir un objectif, de commencer à comprendre quelques données.

J’étais déjà, on l’a pas dit, mais je suis prof de physique en même temps. La physique, la science, ça a toujours été un truc qui m’intéressait. Avoir un appareil dans les mains, c’était de la physique, en fait.

C’était une curiosité mécanique et physique. Et optique, bien sûr, absolument. Comprendre ce que c’était qu’une ouverture, une vitesse, etc. Ça a été quelque chose de super intéressant d’un point de vue scientifique. Derrière ça, après, il y a l’approche un peu plus artistique. J’habite en forêt à ce moment-là, j’ai 15-16 ans, il y a un coucher de soleil magnifique. Je prends mon vélo, je descends 500 mètres, il y a un petit étang.

Il y a des reflets, il y a des couleurs, il y a des arbres, il y a l’automne. C’est pas mal de sujets qui invitent à appuyer sur le déclencheur.

Est-ce que c’est bon ? Parfois c’est bon, mais c’est un peu comme tout le monde. Quand on ne connaît pas ce qu’on fait, il y a de temps en temps un bon cliché. Il y en a 300 ou 400 autres qui ne sont pas super, qui sont assez moyens. C’est ce petit jeu de se dire de temps en temps qu’il y a un truc qu’on n’attend pas.

C’est super, d’autres fois on attend plein de choses. Quand on a encore cette attente, quand on va développer son argentique, quand on l’envoie à l’époque, je ne sais pas, c’était la FNAC ou Photoservice, quand on reçoit le paquet dans les mains, on se dit que c’est complètement pourri, un peu tremblant, et des fois c’est nul, et des fois c’est quand même pas mal.

Mais c’est sans savoir ce que je faisais vraiment. Ça, c’était la première approche de débutant. Une curiosité liée à l’objet en lui-même, j’ai l’impression, ce qui est souvent un peu le cas pour les hommes dans le monde de la photographie, un peu par l’objet, le côté geek.

Moi en tout cas, c’est comme ça que je suis rentré là-dedans. Et puis après, on creuse l’affaire et on se rend compte qu’il y a des belles choses à faire. Et puis on va aller à fond dans la thématique, dans le sujet. Tu t’es formé comment finalement ?

Vraiment comme tu viens de le décrire, c’est-à-dire vraiment sur le tas, essais, erreurs, un peu à la méthode presque scientifique. C’est-à-dire qu’en gros, tu as des hypothèses.

Tiens, j’ai essayé de faire ça. Tu testes, tu vois les résultats, tu rectifies. Ça t’approche un petit peu comme ça ou tu as pris des cours très vite et puis tu te dis non, je veux vraiment être bon rapidement ? C’est vrai que je suis un gros autodidacte. Donc presque tout ce que je fais, ça a été beaucoup d’autodidactes, que ce soit le vélo derrière, le ski, etc.

C’est un peu pareil. Donc non, au début, je pense qu’il y avait cette curiosité un peu geek. Et puis d’être dans un sujet qui m’intéressait aussi, ça facilitait la chose.

Et en fait, il y a eu un temps de pause entre cette adolescence-là où je faisais quelques photos de temps en temps, un rouleau qui partait, 36 poses, qui partait au développement et qui revenait. Un peu plus tard, quand j’ai commencé à voyager, c’était l’escalade qui me faisait voyager en fait. Donc en gros, le truc, c’était un objectif pour l’été. On se donnait un mois, cinq semaines pour réaliser l’objectif et c’était une excuse à faire des photos en même temps.

Donc là, ça a commencé à venir un peu plus avec des premiers bridges qui étaient faciles à transporter sur les parois aux montagnes. Et puis toujours ce réflexe qui était devenu le mien finalement, c’était plus celui de ma mère à ce moment-là.

Et donc là, c’est effectivement ça. On prend des photos de tous les côtés un peu pour amener un témoignage d’une aventure. Et on se rend compte qu’en pratiquant, on progresse finalement. Donc comme tu le disais, on fait un petit peu des erreurs, on les corrige, etc. Et ça attise la curiosité.

Pourquoi est-ce que là, ça marche ? Pourquoi est-ce que là, ça ne marche pas ? Donc moi, à ce moment-là, il n’y avait pas Internet comme maintenant pour trouver un tuto YouTube, etc.

Donc j’ai commencé à chercher des bouquins, à essayer de comprendre des règles qui me permettaient d’avoir des photos de meilleure qualité un peu tout le temps en fait. C’est vrai qu’aujourd’hui finalement, on peut assez facilement sur Internet, on peut se faire des moodboards.

C’est-à-dire qu’en gros, tu vas un peu sur Twitter, sur Instagram, sur Internet évidemment, et tu vas pouvoir chercher des photographies qui te plaisent et essayer de tendre un peu vers ça pour donner une espèce de cap. À l’époque, parce que moi aussi j’ai connu cette époque-là, il n’y avait pas tout ça.

Comment toi, tu aiguises ton œil de photographe ? Au sens de, comment tu arrives à savoir que tu as envie d’avoir ça comme résultat ? Alors il y a les magazines déjà, ça c’est le premier truc en fait. Je pense qu’à l’époque, les magazines comme Geo, National Geographic, puis les magazines d’escalade ou de montagne qui contenaient pas mal de clichés vraiment sympas suivant les photographes bien sûr qui avaient documenté la chose. Donc ça, c’était une source d’inspiration.

Mais je pense qu’à ce moment-là, jusqu’à mon départ aux États-Unis, je pense que je n’avais pas encore la notion de « je vais faire la photo que j’ai envie de faire ». C’était « je vois un truc, j’appuie dessus, et avec un peu de chance, ça va me donner un truc sympa derrière ».

Et je pense quand même que dans 90% des cas, la photo que j’obtenais était une surprise. Parce que comme tu l’as dit, je suis resté longtemps dans l’argentique.

À la fin, je faisais de la diapo surtout pour pouvoir faire des agrandissements et des trucs comme ça. Mais avec toujours cette espèce de frustration de ne pas savoir vraiment ce que je faisais. C’est-à-dire qu’il y a toujours la surprise derrière. Et je pense qu’il y a eu un déclic vraiment lors de mon arrivée aux États-Unis où là, je suis passé sur du numérique. Je suis arrivé très vite, je me suis dit…

J’avais un au début, je suis parti avec deux valises. Je ne me suis pas trop cassé la tête. Il y avait une valise avec du matériel d’escalade, une valise avec le reste. Et puis, je suis arrivé, je me suis dit je vais quand même documenter tout ça. J’avais un petit Canon de base, même pas un réflexe. Et au bout de trois mois, je me suis dit il faut arrêter les bêtises. Il faut quand même s’équiper un peu plus sérieusement.

Donc, j’ai investi à ce moment-là dans un Canon. C’était un EOS 40D à ce moment-là. Oui, avec des menus en anglais en américain. Voilà, faute idée. Et du coup, oui c’est ça. Parce qu’il n’était pas le rebelle ou quoi que ce soit. Donc là, le 40D, ça a été un gros pas en avant avec quelques objectifs sympas dessus.

Et là, je pense que c’était vraiment le déclic parce qu’il y avait une énorme curiosité. Comme tu l’as dit au départ, je suis parti par curiosité. J’avais envie de découvrir autre chose. J’ai eu une opportunité professionnelle à ce moment-là. Et derrière, du coup, il y avait cette envie de documenter un peu tout en fait.

Avec bien sûr, une énorme envie d’aller dans la nature américaine. Tous ces parcs qui me faisaient rêver quand j’étais plus jeune.

Et je pense que là, entre le matériel que j’ai eu dans les mains et les sujets qui ont été offerts, je shootais beaucoup, beaucoup. Alors bien sûr, je viens de l’argentique.

Donc je ne mitraille pas 10 000 photos par shooting. Je reste relativement modeste. Sur une année fast, je pense que j’ai dépassé rarement 12 000 photos en fait. Ce qui reste très peu finalement pour du numérique. J’ai un petit peu changé ça depuis.

Ma façon de faire a évolué aussi. Et du coup là, je pense qu’entre cette curiosité, les sujets qui étaient offerts, qui étaient faciles entre guillemets quand tu viens de mon petit hameau de forêt et que tu arrives d’un coup dans le Grand Ouest, dans une ville comme Houston qui est particulière quand même malgré tout.

Tu te retrouves à avoir plein de choses à faire. Donc du coup, tu vas passer beaucoup de temps à faire des photos. Tu vas voir ce qui marche, tu vas voir ce qui ne marche pas. Là du coup, tu rencontres des gens aussi. Ils te donnent des trucs.

Quand tu viens sur un lac le soir, tu es rarement seul. Tu vas voir 20 photographes. Tu discutes, tu apprends des choses. C’est là que je suis passé. Au Rho par exemple, je n’étais plus dans le JPEG.

Au début, c’était dans le JPEG. Là, je suis passé au Rho. Dans les parcs nationaux américains, c’est pareil. Tu vois des trucs. Tu commences à voir des photos que tu fais qui ressemblent à celles que tu as vues dans les magazines. Il n’y a pas encore Instagram, tout ça. Mais tu commences à aller sur Internet.

Tu commences à avoir des pros qui ont des sites web avec des explications, des choses comme ça. Et ça, c’est un petit peu ma prise d’envol. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à en faire une passion débordante qui commençait à rivaliser avec l’escalade. C’est-à-dire qu’il y a des moments, des vacances classiques aux Etats-Unis.

J’étais prof là-bas aussi. J’avais presque 3 mois de vacances. En gros, je partais d’Houston avec la voiture. Je roulais 10 000 km plein Ouest. Ça me prenait 2 jours ou 3 jours.

Enfin, 10 000 km au total. Ça me prenait 2-3 jours pour aller dans l’Ouest. J’arrivais dans les parcs que je voulais explorer. Et puis, il y avait en gros moitié photo, moitié escalade et randonnée. Je faisais des photos durant l’escalade et la randonnée aussi.

C’était une approche particulière. Tu l’as dit au départ, quand on est photographe de paysage, ça peut être frustrant pour soi parce qu’on est avec des autres. Et ça peut être frustrant pour les autres parce que tu veux absolument attendre la super lumière et au bout de 3 heures, tu n’as pas bougé.

Et ça, c’est un truc particulier parce que je me suis bien rendu compte que je ne pouvais très vite être pas forcément la personne la plus agréable pour aller partir en balade parce que je voulais m’arrêter là et pas ailleurs.

Et donc, j’avais des moments sur mes 3 mois où je pouvais me passer 2 semaines tout seul à faire la même photo du même lac pendant 3 jours en variant les horaires, les points de vue, les angles, des choses comme ça. Qui va au fond des choses, au bout des choses et qui, quelque part, va s’activer à faire en sorte que la photographie, à la fin, soit… Je pense qu’on n’est jamais vraiment satisfait d’une photographie.

Mais quand même, tu vas éviter au maximum cette espèce de sensation de travail pas accompli. C’est vraiment une description géniale, en plus qui fait rêver parce que, quoi qu’on en dise, on est plutôt baigné par cette culture américaine, notamment par rapport aux films qu’on a pu voir.

C’est vrai que c’est grands espaces. On pense tout de suite au Yellowstone, mais d’autres aussi, probablement, que je n’ai pas en tête. La question qui me vient, je ne sais pas si c’est facile à répondre parce que tu me diras… Je me dis que si on me posait la question, moi, quelle est la particularité des photographes français, je ne saurais pas trop quoi dire. Mais du coup, je te pose quand même la question.

Comme tu as côtoyé des photographes américains, est-ce que la culture américaine n’est pas celle de la France, évidemment, ne serait-ce que dans le business, ça n’a rien à voir, par exemple, sur le rapport à l’échec, le rapport aux essais, à l’entreprise, ce n’est pas du tout la même chose,

Est-ce que les photographes américains, tu sens qu’il y a une différence, peut-être de point de vue, de façon de procéder, vraiment différente de celle des français, même si déjà dans les français, il y a plein de différences, mais est-ce que tu notes des différences comme ça ?

Comme tu l’as dit au début, c’est assez dur d’y répondre. Surtout, c’est parce que c’est là que j’ai pris mon envol en fait. Donc, c’est vrai que j’ai commencé à approcher la photo semi-pro et pro aux États-Unis. Donc, premièrement, le truc que j’ai vu, c’était que même les pros que j’ai rencontrés étaient toujours super approchables.

Je me rappelle d’un site par exemple qui n’a pas de GPS sur Internet qui traîne avec des coordonnées, etc. C’est un site un peu « secret », c’est-à-dire de moins en moins.

C’est une pierre horizontale en fait avec des pétroglyphes indiens qui est derrière des montagnes, etc. J’ai passé 2-3 jours à faire des triangulations avec des photos que je trouvais pour trouver l’endroit, etc. Je me suis baladé dans le désert du coin et tout. Au bout de 2-3 jours, je trouve ce coin-là et je suis revenu régulièrement les années suivantes.

Je tombe à un moment sur un type qui vient de Los Angeles, qui est un photographe pro, qui vient de là-bas, qui fait des workshops, qui fait des agrandissements. Tu trouves des agrandissements de lui dans certaines galeries aux États-Unis, etc. Le type est super approchable, il donne directement des trucs.

Il n’y a pas trop cette espèce de jalousie gardée que j’ai pu voir parfois, je ne dirais pas forcément en France, mais peut-être en Europe. Et pour une raison très simple, c’est que c’est gigantesque, c’est grand, même si tu vas te retrouver parfois avec des sites où tout le monde est là et alors que tu fais 100 mètres de plus, il n’y a plus personne et c’est tout aussi beau. C’est cette différence-là que j’ai peut-être pu trouver. C’est ce côté assez généreux qu’on a tous.

Parfois, je me faisais approcher de la même façon, je donnais mes trucs, etc. Après, par contre, il y a aussi un truc qu’on retrouve dans la photo, mais qu’on retrouve un peu dans tous les domaines de l’outdoor américain, c’est ces endroits où ils concentrent une foule incroyable. Il y a un truc dans l’Utah qui s’appelle Mesa Arch, c’est une arche qu’on a tous vu dans les magazines, avec un lever de soleil qui se fait dans l’arche, c’est absolument splendide.

Je me pointe là-bas un matin, il devait être 5 heures du mat, il y a déjà 150 personnes, chacun à ses quelques centimètres carrés réservés, je me dis « Ok, c’est bon, je m’en vais ».

Il n’y avait plus rien pour moi et je suis quand même encore mon petit forestier, un petit peu allergique au monde parfois. Donc, j’ai pris la voiture avec le pote avec qui j’étais, on a roulé 2 kilomètres, on s’est trouvé un spot magnifique.

Alors, il n’y avait pas d’arche, mais il y avait plein d’autres trucs qui étaient super et ça fait une photo magnifique aussi. Donc, c’est un petit peu ces deux trucs-là que je trouve aux Etats-Unis. Il y a ce côté concentration, tout le monde va faire la même photo, même endroit, presque au même moment.

Alors que tu fais un petit peu un effort, que ce soit même avec la voiture, tu t’éloignes un petit peu de l’endroit connu et d’un coup, ça du coup, ce n’est pas secret parce qu’il n’y a personne qui connaît en fait.

Et donc, du coup, tu te retrouves à profiter d’un endroit, d’un calme absolu. Et souvent en fait, quand tu rencontres des photographes et que tu rentres un petit peu dans leur jeu, qu’ils comprennent, que tu as l’habitude, etc. , ils vont te dire « marche 200 mètres, tu verras », avec un petit sourire et puis bon, tu as compris quoi.

Ok, ça marche. Excellent. Tout à fait.

J’imagine, j’ai eu la chance d’aller il y a quelques années maintenant, deux semaines ou trois semaines presque aux USA et c’est vrai que ce que tu décris là, je le ressens un petit peu. Je n’ai pas fait de photographie là-bas au sens de vraiment faire une vraie démarche de photographe, mais je vois tout à fait ce que tu veux dire par rapport à la description de leur état d’esprit finalement.

Et c’est vrai qu’on est peut-être plus sur un côté chasse-gardée en France, alors que là-bas, il y a beaucoup plus peut-être de partage, mais ça s’explique par leur culture, peut-être aussi leur environnement. Alors maintenant, par rapport à toi, ce que tu fais vraiment comme ta démarche de photographe, mais vraiment presque plus sur l’aspect technique, si tu veux bien nous en parler, parce que c’est important.

On aime tout ça quand même, la technique, donc c’est… je suis éditeur aussi, j’aime cette partie-là. On va se focaliser sur une photographie de paysage, tu pourrais même nous choisir une photographie qui t’a marqué, que tu as peut-être fait récemment. C’est quoi ta démarche dans les grandes lignes ?

Peut-être du repérage, tu vois, à la fin, la part que prend le post-traitement, la part que prend la préparation peut-être sur des logiciels qui existent maintenant pour repérer le coucher de soleil. On sait que maintenant pour préparer une photographie de paysage, il y a quand même des outils qui sont juste géniaux. Un petit peu sur ces grandes étapes-là et puis quelle part elles peuvent prendre dans ton processus ?

Il y a plusieurs aspects en fait, je n’ai pas forcément une routine unique suivant la photo que je vais faire. Il y a les photos d’endroits que je connais, j’essaye de ne pas rouler trois heures pour aller prendre une photo. Je suis vraiment attaché à la proximité quand même, c’est un truc qui me tient vraiment à cœur. Et donc, il y a deux aspects, il y a vraiment la photo de proximité où là, je vais me retrouver à faire des photos d’endroits que je connais, que je maîtrise.

Et donc là, je vais utiliser les outils que tu as pu décrire. J’ai deux ou trois applications qui me permettent de préparer un petit peu les choses. Je vais savoir que tel arbre, si j’attends le mois de septembre, le coucher de soleil se fait comme ça, le lever de soleil se fait comme ci.

Et donc là, effectivement, il y a une planification qui va être importante. C’est-à-dire que du coup, il n’y a pas vraiment de place au hasard. Il n’y a plus vraiment la surprise parce que c’est quelque chose que je connais, que je maîtrise. Quand j’habitais près de Berne par exemple, j’avais deux arbres que je trouvais magnifiques.

En haut d’une colline, j’ai dû les photographier 5 000 fois au moins. Mais ça a été pendant des orages, pendant les couchers de soleil, pendant des périodes d’enneigement, vraiment toutes les quatre saisons. Pardon, je te coupe, mais en gros, c’est limite, tu te fais un rappel sur ton calendrier par exemple ?

Oui. J’ai des petites notes. Je n’ai pas forcément de rappel sur le calendrier, mais j’utilise Lightroom et je regarde vachement les métadonnées, les dates, etc. Et je reviens souvent sur les photos de l’année passée ou des années précédentes pour savoir un petit peu où ça se trouve.

Donc ça, c’est mon calendrier de photographe, c’est comme ça que je l’utilise. Donc ça, effectivement, j’ai mes petites notes, j’ai mes petites habitudes qui se mettent en place.

Quand je vois par exemple que j’en approche de l’automne qui est ma saison préférée je pense en tant que photographe, je vais tout de suite regarder au mois de fin août déjà un petit peu, faire mon petit calendrier, ma petite planification des 2-3 mois qui vont venir en fait. Donc ça peut se traduire par différentes choses, mais c’est un petit peu ma petite démarche.

Et donc là, il y a de la planification. Encore une fois, c’est un rayon de 45 minutes, 1 heure autour de chez moi avec des choses que je connais, que je maîtrise. Après, il y a la photo qui va être un peu plus loin et sur des choses que je connais moins, par exemple une grande randonnée, une itinérance, un voyage, etc.

Et là, j’apprécie toujours le côté surprise. C’est-à-dire que j’ai appris sur pas mal de choses. Lorsque j’étais aux Etats-Unis, j’ai habité ailleurs, notamment au Pérou par exemple, j’ai appris à ne pas me frustrer si je n’arrivais pas à voir tel ou tel endroit, à ne pas me dire « j’aurais dû aller là, je n’ai pas fait ci, je n’ai pas fait ça ». Et ça, ça ne me dérange plus du tout en fait. Et la photo, c’est un peu pareil. C’est-à-dire que je vais me retrouver à des endroits où je n’ai peut-être pas allé une fois dans ma vie en fait. Il y a un truc par exemple au Pérou qui s’appelle la Cordillère Wai-Wash qui a été rendue assez célèbre par un type qui s’appelait Joe Simpson qui a fait une énorme chute en escaladant un truc.

Puis après, il a rampé entre les crevasses pendant plusieurs jours, il y a eu un film, etc. Voilà. Donc, je me suis retrouvé là à faire une randonnée de dizaines de jours, de douze jours, un truc comme ça. Il est certain que je ne vais pas y retourner demain dans cet endroit-là. Donc là, sur place, à ce moment-là, on prend ce qu’il y a.

Là, j’ai envie de dire que bien sûr, je pourrais planifier, mais je sais que je vais être déçu parce que ma planification sur douze jours, elle est impossible. Et même si je sais que là, il y a ci, là, il y a ça, il n’y aura pas forcément la lumière, je ne vais pas y arriver à l’heure prévue, etc.

Donc là, je laisse vraiment place à la surprise. J’essaye vraiment de documenter le moment, en fait. Et finalement, par exemple, je prends énormément, et ça fait toujours rire quand mal d’amis photographes.

Moi, je prends des photos en plein milieu de journée, ça ne me dérange pas. Et les photographes de paysage, ça les fait rigoler, en fait, parce qu’ils prennent beaucoup, en fait. Surtout depuis Instagram, je trouve, on prend des photos, fameuse golden hour ou blue hour, donc le matin, le soir, et puis le reste du temps, on fait la sieste ou on fait autre chose. Alors que moi, non, pas du tout.

J’ai des photos qui sont accrochées ici, que j’ai publiées, etc. sur mon site, que j’ai prises à une heure de l’après-midi parce que le sujet est intéressant, je l’illustre très différemment et ça apporte quelque chose d’autre. Donc là, c’est la photo un peu surprise, un peu sur le moment.

J’essaie d’encourager tous les jeunes qui me posent des questions là-dessus aussi à dire, n’attendez pas le coucher de soleil parce que ça se trouve qu’il va être pourri ce soir, on n’en sait rien, en été, ça peut vraiment être décevant, le coucher de soleil aussi. Sortez, prenez. Des fois, il y a un soleil de plomb, c’est nul. Bon, ce n’est pas grave, on a fait une balade, on a fait un repérage, on a profité un petit peu de l’environnement.

Et pour moi, c’est tout aussi important que de passer trop de temps à prévoir et puis derrière, ça crée une frustration. Là, j’ai un super exemple, enfin pour moi, c’est un super exemple, c’était Monolaïc. Monolaïc, c’est en Californie, c’est un lac calcanin que j’ai photographié des milliers de fois aussi.

J’y ai passé des semaines entières à camper autour, à bouger d’un coin à l’autre. Donc finalement, je n’ai pas planifié avec Google Maps et compagnie ou d’autres applications, ça n’existait pas à l’époque, mais c’était vraiment les temps présents. Donc, j’ai commencé à apprendre que si je suis de tel côté du lac à telle heure, ça fait si.

Si je vais de l’autre côté, il y a telle chose qui va se placer dans le cadre et qui va donner quelque chose d’autre.

Et au fur et à mesure, je crois que ma dernière visite à Monolaïc, ça a finalement été ma meilleure photo, qui est une photo que j’ai aussi sur mon site. C’était un peu le bol, je ne m’attendais pas à faire de la photo, j’étais parti me balader avec ma compagne et puis d’un coup, j’ai dit écoute, je suis désolé là, mais ça va être pourrir la soirée.

Je vais retourner à la voiture, prendre le matos et on va se poser là 4-5 heures. Et puis, j’ai passé 4-5 heures à faire des photos, des photos, des photos et j’en ai sorti vraiment pas mal. Je suis fier et content. Excellent.

C’est important de dire aussi par rapport à cette deuxième façon de faire, le côté ce qui vient et tu prends ce qui vient, il faut quand même une maîtrise technique aboutie puisque justement, la scène, tu ne l’as pas choisie, tu ne l’as pas programmée, tu ne l’as pas choisie, tu ne maîtrises rien sur ce qui se passe autour de toi.

Il faut une grosse force d’adaptation dans la technique photo pour essayer de faire quelque chose d’assez intéressant. Donc là, quand même, avoir un bon bagage technique, je pense que ça doit aider pas mal. Justement, par rapport à cette technique-là, tu le dis, tu es beaucoup d’autodidacte, est-ce que tu as quand même fait des vrais stages au sens de payer un photographe qui va t’apprendre le paysage ou autre chose ? Parce que moi, je l’ai fait à plusieurs reprises. Ça aide quand même beaucoup, je trouve.

Tu l’as fait, ça ? Non, je ne l’ai jamais fait en fait. J’ai plusieurs fois été tenté en fait, mais après, ce n’est pas que je n’ai pas voulu en fait. C’est plus que j’ai toujours cherché à profiter de mes erreurs en fait. C’est-à-dire que comme je l’ai dit, j’ai essayé d’apprendre. A ne plus être frustré par pas mal de choses. Donc ma première chose, c’était apprendre à ne pas être frustré par mes erreurs.

Donc effectivement, des fois, comme tu dis, ça demande parfois de réagir rapidement. Moi, je photographie quasiment tout en manuel en général. Donc aussi bien ouverture, déclencheur, etc. Vitesse d’obturation, ISO, tout ça. Enfin voilà, je choisis toujours mes réglages moi-même. Et je me suis retrouvé des fois à rentrer avec les yeux encore tout brillants. En me disant, waouh, ça va être génial.

Et puis quand j’arrive sur l’ordinateur, c’est la catastrophe. J’ai complètement foiré le truc. Parce qu’effectivement, j’ai oublié un truc, un détail. Je n’ai pas été attentif à ma vitesse d’obturation. J’ai changé d’objectif entre temps. Et j’ai oublié de faire des petits bugs comme ça. Et ça pour moi, c’est extrêmement formateur en fait.

C’est-à-dire que c’est une source de frustration. Tu as envie de tout balancer, c’est certain. Mais en même temps, ça te permet de te dire, ok, ça c’est un truc, il faut que je fasse attention, je ne ferai plus. Donc effectivement, la courbe d’apprentissage, elle va peut-être être plus lente. Mais en même temps, tu apprends beaucoup de choses. Tu apprends l’impatience, tu apprends la frustration. Donc pour moi, ça c’est super important d’un point de vue personnel.

Et derrière, tu apprends aussi pourquoi tu as fait ça. Pourquoi est-ce que c’est flou ? Pourquoi est-ce que ton coucher de soleil, il est trop exposé ? Pourquoi est-ce que l’animal que tu as pris devant toi, il ne ressemble plus à rien ? Ce genre de choses en fait. Alors après, effectivement, des fois, j’ai été tenté de me dire, ah oui, là le stage, effectivement, ça pourrait être pas mal. Mais en même temps, je n’ai jamais réussi à me trouver au moment où j’étais prêt à faire un stage de 4 jours ou 3 jours, etc.

Donc, c’est que je n’ai probablement pas pris le temps aussi. Ce n’est même pas une question d’argent là-dessus. C’est vraiment une question de ne pas avoir pris le temps de faire la démarche. Et je pense qu’effectivement, comme tu l’as dit, ça permet de faire un pas en avant rapide à mon avis. C’est vrai. Complètement vrai. Je m’en souviens d’un stage que j’ai fait avec Bastien Riu sur la photographie macro.

Une petite bête là. Et oui, il y a un avant et un après.

Tu passes une heure, une heure. Alors, ça a un coût forcément. Après, ce n’est pas non plus des cours individuels. Mais bon, voilà, c’est un investissement que tu fais pour toi, pour ta progression. Et je passe une journée avec lui en tête-à-tête. Oui, là, tu apprends des choses, tu apprends la vision. Mais même au-delà du côté technique photo, tu discutes.

Alors, si c’est un stage, ça peut être aussi un stage en groupe. Mais c’est généralement 3, 4 personnes pour le formateur. Donc, ce n’est pas non plus des grands groupes. Mais ça permet de discuter avec le formateur en l’occurrence, peut-être aussi avec les participants. Et donc, ces discussions, au-delà du côté technique, t’apportent aussi des choses, je trouve, de comprendre la vision de photographes de ces personnes-là. Donc, on ne sort aussi que du côté technique. Ça peut être intéressant.

Et ce que tu dis, je trouve hyper intéressant. C’est vraiment voir la photographie comme… Alors, c’est un peu cul-cul d’après-hine, mais un peu comme une école de la vie au sens de… Absolument. Ça te permet de… C’est important pour toi, tu l’as dit, d’apprendre la patience, d’apprendre la frustration, de gérer ces émotions-là. Donc, ce que tu as pu, toi, apprendre à gérer grâce à tes…

Ou à cause, quelque part, à cause de tes erreurs, du coup, ça peut te servir ailleurs. Moi, je pense à ma fille qui apprend la flûte traversière. Ça aussi, c’est une belle école de la vie parce que je peux t’assurer qu’il y a des soirs, c’est formidable, tout se passe comme prévu.

Et puis, le lendemain, ça va être catastrophique, elle va s’énerver. Et je trouve que c’est aussi une belle façon, quoi, de cette frustration-là, d’apprendre à gérer ses frustrations. C’est quelque chose d’hyper important. Bref, je m’égare un peu, mais ta description de l’apprentissage, je trouve hyper intéressant.

Et qui peut peut-être donner des idées aux plus jeunes qui nous écoutent, qui seraient peut-être tentés d’aller vite ou trop vite. Mais c’est bien, parfois, de tenter de faire les choses par soi-même. Encore un tout petit peu plus technique, et puis après, on ira vraiment sur la partie entrepreneuriale et puis ce que tu fais actuellement.

Photographie de paysage, pour toi, c’est synonyme de trépied, de poser, des réglages qui sont toujours un peu pareils parce qu’on l’a lu, quelque part, si on se met à F11, on va bien optimiser tout ça, par exemple. Il faut le trépied ou une autre vitesse pour éviter les micro-vibrations de quelque chose. Est-ce que tu vas faire attention à ces petits détails-là ?

Ou dit autrement, une photographie de paysage, pour toi, techniquement, en termes de réglage vraiment pur, même d’objectif, si tu pouvais te dire quelque chose d’un peu… Comment dire ? D’un peu général, ce serait quoi, pour toi ? Ouais, je pense que c’est une base, effectivement.

Quand on sait pas, en fait, je pense qu’il faut partir là-dessus, sur des réglages qui sont donnés, F8, F11, quelque chose avec une grande ouverture, en général, un objectif lumineux, un 2.8, en général, c’est pas mal mieux, si on peut se le permettre.

Quand on débute, c’est quand même assez difficile d’investir dans mieux que du 2.8, quand même, c’est déjà quand même assez coûteux. Mais bon, j’avais des objectifs en 4, en 5, 6, aussi, à la base.

Donc, effectivement, à la base, moi, j’ai envie de dire partir avec quelque chose qui marche, on sait que ça va marcher dans la plupart des situations. Et effectivement, dans la plupart des situations, on va fixer son ouverture, voilà, tu as dit F11, on va mettre un ISO bas parce qu’on a un trépied, puis on va doucement tourner l’obturateur jusqu’à arriver sur un truc qui marche.

Et ça, ça va fonctionner dans pas mal de cas. Je pense que, voilà, comme on dit souvent, en photographie, il y a des règles, je prends la règle des tiers sur la composition d’une photo, etc.

Ça marche et ça permet d’éviter peut-être des erreurs au départ. Mais en même temps, comme on dit souvent aussi, ce qui marche, c’est de s’affranchir des règles. Voilà, c’est aussi aller un peu plus loin parfois, tenter, essayer de dire, voilà…

Par exemple, quand je vais photographier des choses en pose longue, je suis allé une fois en Norvège, par exemple, faire des aurores boréales, je suis parti avec deux appareils, en fait, un où je mettais les réglages qui marchent, et puis l’autre pour expérimenter autre chose.

Et l’intérêt, c’est de faire un petit peu ces bas et biens, et je trouve que c’est important aussi de se dire de temps en temps, bon, voilà, l aurores boréales, on m’a dit, il faut se mettre en une grande… des iso monstrueux, etc.

Qu’est-ce qui se passe si je fais autre chose ? Et en expérimentant comme ça, ça nous permet de faire des erreurs, de les confronter à la recette miracle, et on se rend compte qu’en fait, il n’y a pas de recette miracle, qu’il faut essayer, qu’il faut varier. Donc là, tu m’as demandé si j’avais fait des stages, moi, j’en ai proposé aussi, on va peut-être après. Et effectivement, c’est ce que je dis en général.

En général, quand je pars là-dessus, je leur dis, voilà, vous faites quelque chose qui marche, essayez ça, ça et ça, ça donne un truc tout à fait acceptable, voire même très bien, mais ensuite, on arrête tout, vous essayez de faire votre truc à vous, on essaie de voir pourquoi ça ne marche pas, pourquoi ça marche mieux, etc.

Donc effectivement, je pense qu’au départ, il faut partir sur quelque chose qu’on connaît, qui nous donne un certain réconfort, on arrive sur la scène, on fait le truc qui marche, au moins ça donne une espèce de… une série de clichés qui va fonctionner, qui va donner quelque chose sur l’ordinateur quand on va rentrer à la maison, puis derrière, il faut essayer autre chose.

Alors bien sûr, si on a une scène inoubliable, incroyable, on va s’assurer que ça marche, mais je pense que c’est important d’apprendre un petit peu comment fonctionnent ces objectifs, quel est l’endroit où ça marche mieux, où ça marche moins bien, d’un appareil à l’autre, ça va changer aussi, j’ai deux marques vraiment différentes que j’utilise.

C’est des objectifs du coup très différents aussi que j’utilise, et je me rappelle une fois d’un photographe que je suis maintenant régulièrement sur YouTube, qui disait, ce qui est intéressant, un jour il ne fait pas beau, il n’y a rien à photographier, vous prenez votre appareil, vous sortez un objectif, vous faites plein de photos de tous les sens, en variant les ouvertures, chaque sujet, 4-5 ouvertures différentes, des vitesses différentes, vous rentrez, vous analysez, vous prenez des notes, et au moins vous apprenez à connaître votre matériel.

Et ça, je pense que c’est super important, parce que finalement, un objectif ça va être F16, l’autre ça va être F11, l’autre ça va être F8, et savoir quel objectif fonctionne comment, je trouve ça plutôt intéressant aussi. Excellent, écoute, de ce que tu dis là, ça me fait penser à deux choses, donc j’essaie de ne pas paraphraser, parce que des fois on me le reproche, tu paraphrases ce que je viens de dire à la personne, donc j’essaie de penser à ça.

Non, la première chose c’est que, moi qui viens de la photographie animalière, c’est vrai que c’est un truc que j’ai appris rapidement, c’est peut-être un conseil, je ne crois pas l’avoir expérimenté, c’est un conseil que j’applique moins, parce que je photographie moins maintenant les animaux sauvages, mais à l’époque oui, beaucoup, c’est quand tu as l’animal que tu attends qui arrive, tout de suite faire la photographie qu’il marche, c’est-à-dire qu’il marche au sens où tu es sûr que ça va être bon.

Je prends par exemple des passereaux, tu es à la fuite dans les passereaux, tu as une petite mangeoire, c’est parfait, ils viennent là, ils arrivent, en gros tu as sur le coup, avec une photographie, vitesse élevée, grande ouverture pour avoir cette vitesse élevée, pas trop monter les ISO par exemple, et tu as ta photographie, régler des tirs bien respectés, qui est propre, bien faite, dans les standards.

Une fois que tu es sûr que tu as ça, pour ne pas être frustré justement, tu t’amuses derrière, tu vas tenter des choses, vitesse lente, pourquoi pas du full mouvement avec un animal qui part, voir ce que ça donne, le décollage, les ailes floues, et tu te rends compte que la vitesse était peut-être trop basse, tout est flou, mais tu manques un petit peu, peut-être la tête sera nette, bref.

Et ça c’est à faire, j’ai envie de dire que si, c’est mon point de vue, que si avant tu t’es assuré le coup, tu aurais pu te contenter finalement d’être que photographe, c’est pas réducteur mais amateur, tu as ton métier, tu es prof en fac, de quoi ?

Non, collège lycée, collège lycée, physique, physique, chimie à la base, un peu de maths, essentiellement je suis physique, mais toujours un peu de chimie, un peu de science.

Donc prof, science, physique, tu as été, tu sais ce que tu fais pour l’instant quasiment à temps plein de ce que je sais, de ce que tu m’as dit, le temps consacré à la partie pro photographie est plutôt réduite à sa portion congrue, mais ça n’a pas toujours été le cas,

Raconte-nous un petit peu ton parcours de photographe pro, les départs, et puis après on avancera tranquillement dans le processus, mais en tout cas le départ, comment toi tu as eu envie peut-être de te dire tiens, si je gagnais des sous avec la photographie, ça s’est passé comment ?

Ça a commencé aux Etats-Unis en fait, là aussi, parce qu’il y a une certaine facilité en fait, il n’y a pas de démarche, tu n’as pas besoin d’être auto-entrepreneur ou quoi que ce soit, tu as un salaire, donc tu es employé, et tu vas juste déclarer des royalties que tu vas toucher sur les photos que tu veux en fait. Donc quand j’ai commencé à avoir un book assez complet en fait, j’ai commencé à me dire tiens, il y a des choses quand même, j’entends des choses, etc.

J’ai fait des participations à des concours en fait, qui m’ont permis de gagner un peu d’argent quand même là-dessus, de façon assez généreuse parfois.

Et donc ça, ça a été mes premières rentrées d’argent en fait, j’ai envie de dire conséquentes. À côté de ça, j’ai commencé à faire du micro-stock à ce moment-là, et pas forcément avec des paysages, parce qu’on est là dans les années 2010-2012, où le micro-stock est super exigeant à ce moment-là, ils veulent beaucoup de personnes, beaucoup de modèles, beaucoup de concepts en fait. Et donc là, en tant que prof de physique chimie, j’ai fait pas mal de photos de matériel en fait, d’expériences, de situations expérimentales, ou d’analogies, etc.

Donc c’était des challenges un peu différents, c’était une photo totalement différente de ce que je faisais, et ça m’a permis de mieux gérer un petit peu ces clichés d’intérieur, avec des lumières, avec des mises en situation, en juxtaposant différentes choses, par exemple une molécule d’éthanol avec un verre de vin, des choses comme ça en fait. Donc il y a des concepts qui étaient assez intéressants.

Donc là, c’était un peu le début de la photo rémunérée, donc ça a été une surprise au départ de voir que finalement je pouvais gagner de l’argent avec ça, et ça a été le début d’idée en fait, c’est-à-dire que là, j’étais enseignant toujours à Houston, je suis resté 7 ans à Houston, et puis encore une fois, la facilité de déclarer tes revenus, de ne pas avoir des démarches administratives complexes, de ne pas avoir des différents statuts à gérer en parallèle, a fait que ça a été facile, voilà, tout simplement.

Après Houston, je suis parti au Pérou, et là c’est encore plus simple parce qu’il n’y a rien qui est mis en place, mais en même temps j’étais rattaché à la France à ce moment-là, j’étais détaché de la France, j’étais enseignant français dans une école française, et du coup ça devenait un peu plus compliqué déjà d’un point de vue fiscal, etc.

Donc là, j’ai peut-être été moins actif dans ce domaine-là, dans le domaine professionnel, et puis surtout dans la recherche de ce que je pouvais faire avec.

Et puis en rentrant en France, après ces 3 années au Pérou, donc ça faisait 10 ans que j’étais parti à l’étranger, j’ai eu un peu la claque, donc comme beaucoup, je crois que j’ai bien compris, tu as connu un petit peu ça aussi, voilà, je suis arrivé un peu écoeuré de l’enseignement en France en fait, pour ne pas le dire autrement, et là du coup une envie très très très forte de passer à autre chose.

Donc je me suis mis 2 options en fait, la première option c’était la photographie, donc je me suis déclaré comme artiste-photographe, ce que je vis toujours pour le moment, puis pour très longtemps, je vais en parler dans quelques instants, donc j’étais artiste-photographe à ce moment-là, ce qui me permettait de garder mon statut de fonctionnaire, et de pouvoir passer du temps sur ma passion et de la transformer en autre chose en fait.

Même s’il y a quand même énormément de restrictions avec ce statut-là, je ne pouvais pas faire beaucoup de choses, et j’étais vraiment dans le cliché contemplatif, etc.

Donc ça c’était quand même une grosse restriction. Juste effectivement, pour ceux qui écoutent qui seraient fonctionnaires, profs par exemple, et même pour ceux qui sont d’ailleurs salariés, le fait de se libérer en tant qu’auteur-photographe, et bien c’est cumulable avec n’importe quel métier à côté, sans forcément avoir besoin de le dire, notamment pour ceux qui n’ont pas besoin de le dire à son employeur, à l’Education Nationale par exemple.

Donc c’est vrai que c’est très pratique de ce côté-là. En revanche, tu l’as dit, il y a des vraies limitations en termes de ce qu’on peut vendre, de manière très claire. Oui, complètement.

C’est vrai qu’on est sur du cliché, on vend le cliché, on vend l’œuvre, on a des limitations en termes du nombre de clichés qu’on peut vendre, on ne peut pas le vendre n’importe comment, il faut que ce soit signé, il faut que le photographe ait suivi le processus d’impression, etc. Donc il y a quand même pas mal de restrictions, et puis on ne va pas pouvoir aller faire un mariage, ou faire un événement sportif, etc.

Ou alors il faut le vendre comme œuvre artistique, ce qui devient très compliqué à justifier, enfin voilà, ça peut être compliqué. Donc là pour moi ça a été en même temps une ouverture, parce que d’un coup je pouvais, en France, tout en étant enseignant, je pouvais avoir un hobby qui me rapportait de l’argent à côté de ça, tout en ayant effectivement des contraintes, parce que ça demande beaucoup de temps, et puis vivre de son statut d’artiste photographe, c’est compliqué.

Mais ça me permettait d’ouvrir une porte, surtout qu’en parallèle à ça, j’ai aussi commencé une formation d’accompagnateur en montagne, que j’ai terminée depuis, et du coup ça m’a permis de mettre en place cette idée de faire des stages, des randonnées photo, des bivouacs photo, et donc d’emmener du monde dehors pour faire des photos de choses que j’aimais.

Leur faire découvrir une façon différente de faire des photos parfois, de lutter un peu contre l’instagrammisation de la photo aussi, si je peux le dire, c’est-à-dire que mon but c’était de leur montrer qu’une belle photo c’était pas forcément une photo qu’on avait déjà vue sur Instagram, et que le paysage que tout le monde a envie de voir n’est pas forcément celui qui produira la meilleure photo, parce qu’on sera difficilement aux mêmes conditions que la photo qu’on a vue sur National Geographic ou Instagram, etc.

Donc c’était de profiter un peu plus du milieu extraordinaire qui est offert, une forêt, une montagne, quelle qu’elle soit en fait, pour introduire des éléments de photo, de technique, de composition, et de nature en même temps grâce à ce diplôme d’accompagnateur en montagne.

Donc ça ça a été, on en arrive dans les années juste avant le Covid, 2020, donc 2020 j’ai eu ce statut d’auteur-photographe qui a été très compliqué à mettre en place parce qu’avec le Covid tout a été un peu fermé, donc je peux pas dire que j’en ai fait une expérience extraordinaire à ce moment-là, parce que c’était compliqué à ce moment-là de faire marcher une entreprise, mais en même temps ça m’a permis d’ouvrir le concept et les idées, c’est-à-dire que là maintenant j’ai mon diplôme d’accompagnateur, je peux amener des gens en montagne assez loin, etc. ,

Je peux faire des bivouacs, j’ai fait pendant mon stage d’accompagnateur des sorties photos qui ont été plutôt très sympas, comme tu l’as dit avant quand tu parlais des stages, j’ai rencontré des gens qui sont devenus des amis, donc il y a des discussions, des échanges, des partages, des approches différentes, et voilà il y a un peu le prof en moi qui ressurgit à ce niveau-là, c’est-à-dire que pour moi l’enseignement que ce soit de la photo ou autre, ça va jamais dans un seul sens en fait, c’est toujours un échange, et donc tu reçois des choses des autres aussi.

Le côté un peu presque, le mot est un peu fort pour le moment, mais presque Eldorado que tu as vécu quand tu t’es lancé aux USA et puis au Pérou, tu ne l’as pas retrouvé là en France, bon il y avait le contexte du Covid forcément, j’ai l’impression qu’il y a eu une différence quand même d’état d’esprit, ça on le sait par rapport aux Américains et par rapport aux Français dans l’entrepreneuriat, mais même par rapport aussi à tout ce qui concerne la législation.

Alors c’est vrai que du coup moi je n’ai que ce prisme de l’administration française et du législatif français, d’un côté on peut dire que ce n’est quand même plutôt pas trop mal fait parce que ça protège quand même les statuts, ils sont assez protecteurs, j’ai l’impression qu’on ne peut pas, ce n’est pas faire de la politique, ce que je dis là ce n’est pas le sujet, mais je trouve quand même qu’il y a un côté protecteur, c’est-à-dire qu’il y a des statuts qui permettent d’être protégés, en gros la sécu, tu vas cotiser ça parce que l’argent met dans le retour ta responsabilité, ce que tu ne peux moins avoir aux USA j’imagine, tu ne peux pas avoir le beurre de l’argent du beurre.

Absolument, le photographe indépendant aux Etats-Unis, il peut avoir une vie compliquée en fait, il va falloir vraiment qu’il mette des croix sur certaines choses au début de carrière, une assurance santé aux Etats-Unis ça coûte extrêmement cher si tu n’as pas un employeur, si tu es indépendant, il va falloir avoir un chiffre d’affaires conséquent avant de pouvoir se payer quelque chose de correct tout simplement.

Moi j’ai été employé à ce moment-là donc c’était facile, et encore une fois comme mon occupation principale c’était l’enseignement avec une assurance santé à ce moment-là qui était absolument incroyable, j’avais énormément de chance parce que du coup je déclarais tout en royalties et c’était facile, donc je cours-circuitais énormément de choses en fait.

En rentrant en France, j’ai un peu la même chose finalement, j’ai une occupation principale qui me permet d’avoir mon assurance maladie, ma retraite etc. donc je ne vais pas dépendre de mes cotisations liées à la photographie pour ma retraite derrière en fait.

Donc ça c’est quand même relativement intéressant et puis comme tu l’as dit, déclarer un statut d’auto-entrepreneur c’est facile. Ce qui est compliqué en fait c’est le cumul des emplois. Aux Etats-Unis tu veux faire trois boulots, c’est ton problème, tu fais trois boulots en fait.

Il y a des gens qui ont effectivement deux boulots, ils font barman le soir, ils font autre chose durant la journée, c’est assez classique, ça peut être compliqué à gérer pour eux mais c’est quelque chose de personnel. Ça en France, le cumul des statuts, le truc typique, là je défonce les portes ouvertes, je suis prof, j’ai réussi lorsque j’étais accompagnateur en montagne stagiaire à être auto-entrepreneur, accompagnateur en montagne et artiste photographe en même temps.

Donc à chaque fois, j’ai dû me batailler, ça a pris six mois de démarches administratives pour réussir à prouver que voilà. Mais au final c’était bon, tu es un gros paresseux, tu ne fous rien comme prof, du coup tu as le temps de faire autre chose.

C’était un peu le cliché que j’ai entendu régulièrement quand même. Mon boulot de prof, je le prends toujours à cœur, je suis vraiment perfectionniste dans ce domaine-là. Mais en même temps, emmener des gens en forêt, en montagne, c’est un peu une passion aussi, c’est vraiment une envie de partage et ça ne m’empiète pas sur mon travail principal.

Pareil pour la photo, quand tu fais de la photo en tant que passionné, tu peux réussir à faire quelque chose de solide qui te permet vraiment d’arrondir les fins de mois sans que ça empiète sur ton activité principale.

Donc finalement, en retour en France, c’est le côté, la claque que tu as prise par rapport à la façon d’enseigner en France qui ne correspondait plus ou pas à tes standards puisque toi, tu n’avais vu qu’autre chose dans des pays étrangers, notamment aux USA, qui a donné le déclic de vouloir t’offrir une espèce d’opportunité, une fenêtre quelque part, une possibilité en plus de Big Furky en tant que professionnel dans la photographie. Ça a été ça.

En termes vraiment précis, sans forcément parler des chiffres, mais ce côté auto-entrepreneur que tu es, non, tu ne l’es pas encore. Si, je le suis pour l’accompagnateur en montagne, mais je suis toujours artiste photographe pour la photo. Parce que tu as pris des dizaines de milliers de photographies et tu as probablement un gros stock de photographies qui sont toutes plus belles les unes que les autres dans des domaines très différents, dans des lieux très différents. J’ai l’impression qu’un catalogue de photographies aboutit assez conséquent.

Est-ce que ça, ça pourrait être suffisant, par exemple, pour vendre les droits d’usage, par exemple ? Ne serait-ce que, je ne sais pas, mais tu as un tourisme, une entreprise, une institution qui veut illustrer sa communication. Toi, en gros, tu dis, moi j’ai tout ça, piochez et vous me facturez ce que vous prenez.

Est-ce que c’est quelque chose que tu exploites, que tu as déjà fait, que tu comptes faire peut-être ? Alors, c’était l’idée, effectivement. Le début, quand j’ai commencé à déclarer, quand je suis revenu en France, en fait, en 2018, j’ai commencé à démarcher un petit peu. J’avais des amis anglais qui travaillaient dans tout ce qui était communication de marque outdoor, en fait.

Donc, j’avais commencé à travailler avec eux, à travers eux, avec une marque de montre suisse, par exemple, etc. Donc, ça pouvait être du cliché sur commande, ça pouvait être différentes choses. Toujours dans un contexte, entre guillemets, artistique, où je devais facturer au cliché, en fait. Je ne pouvais pas dire une séance de shooting, c’était temps et temps. C’était, par exemple, 50 clichés, c’est ça. Voilà, exactement. Donc, du coup, c’est assez complexe.

Et puis, là-dessus, je me suis retrouvé avec le Covid. Donc, toutes les démarches-là ont été avortées. Par exemple, l’entreprise de montre a déclaré faillite, en fait. Elle a été rachetée par une entreprise indienne qui a mis la marque à la porte derrière. Donc, elle n’existe plus actuellement, aujourd’hui. Et donc, plusieurs choses comme ça qui sont parties un petit peu à la trappe. Pareil, j’habitais à ce moment-là pas loin de Grenoble.

Les offices du tourisme étaient un petit peu sur le recul à ce moment-là, parce qu’il n’y avait pas de tourisme, c’était bloqué. Donc, c’était un petit peu compliqué. Mais mon idée, c’était effectivement ça.

C’était du démarchage. Il y avait quand même pas mal d’idées à ce niveau-là. Et puis, j’envisageais, quand tu parlais de chiffres, à ce moment-là, mon objectif, c’était, sur la première année, d’essayer de dégager un chiffre d’affaires de 5 000 euros. Donc, c’était relativement modeste. Ça ne me permettait pas d’en vivre. Mais c’était pour ouvrir la porte, pour vraiment me construire une lampe de rancement et puis essayer de décoller derrière. Ok. C’est super intéressant.

Et puis, en fait, ce que tu dis là, ça me fait penser à autre chose. Il y a plein de façons. Il y a pas non plus des millions, mais il y a quand même pas mal de façons de gagner sa vie en tant que photographe.

Toi, tu es allé sur le côté artiste-auteur, c’est la façon la plus simple au départ, en tous les cas, avec toutes tes photographies sur commande ou à la vente, par exemple, avec une boîte d’usage, et aussi l’enseignement, les stages photo que tu proposes, avec en plus cette activité d’accompagnateur en haute montagne, c’est ça ?

Haute montagne ? Moyenne montagne, moyenne montagne. Qui modifie pour un diplôme, qui ne s’improvise pas, c’est quelque chose de lourd dans la formation.

Est-ce que le… J’ai deux questions. La première, c’est, qu’est-ce qui fait quelque part que tu n’es pas allé sur le côté, peut-être, shooting, du mariage, de la photographie…

Alors, je mets les gros guillemets, parce que je sais qu’il y en a qui n’aiment pas trop qu’on dise ça, mais la photographie dite sociale, au sens de photographier les humains, mais dans des commandes, donc les shootings portraits, ce genre de choses-là. Tu aurais pu aussi y aller sur ce terrain-là. A priori, non. Qu’est-ce qui fait que tu n’as pas fait ça ?

Oui, alors, c’est… Au départ, en fait, je pense que j’ai voulu rester dans quelque chose que je maîtrisais, vraiment. J’ai fait un petit peu de mariage aux États-Unis, avec des amis, des connaissances, etc. , mais sans forcément délivrer les photos, parfois pour moi, simplement par curiosité. Et donc, du coup, il y a un côté super intéressant à ça, c’est qu’à chaque fois, c’est différent. C’est un peu unique, en fait, et donc, du coup, il faut réagir.

Et j’aime beaucoup le côté réaction, en fait, où il va falloir être rapide et il va falloir essayer de capturer des émotions, des regards, des interactions entre les humains, justement.

Donc, ça peut être du mariage, ça peut être des événements divers et variés, ça peut être une sortie en montagne, un événement commercial, etc. Donc, ça, effectivement, ça aurait pu être intéressant par la suite, mais mon plan, à ce moment-là, c’était d’essayer de me dégager, effectivement, de cette espèce de rampe de lancement. Donc, commencer par bâtir sur ce que je pouvais faire. Comme tu l’as dit, j’ai des milliers de photos dans mes disques durs, etc.

Donc, il y a une base derrière qui est assez solide et conséquente, qui me permettait, effectivement, de proposer des choses rapidement, sans toujours être confronté à ce problème du temps, en fait. Comme je l’ai dit, il y a beaucoup d’activités qui sont télescopées, en fait, et donc, gérer le temps, s’octroyer aussi un petit peu de temps personnel pour d’autres activités, c’était quand même assez complexe, et du coup, ça nécessitait forcément des sacrifices.

Mais on m’a proposé, effectivement, lorsque je suis parti en Suisse, et là, à ce moment-là, on m’a proposé parfois des choses sur l’événementiel côté français.

Mais là, du coup, il y avait des problèmes de distance, etc. qui rendaient les choses un peu compliquées. Mais effectivement, c’est quelque chose qui aurait pu m’intéresser. Maintenant, j’ai toujours essayé de rester dans un certain cadre, en fait, c’est-à-dire que j’avais envie d’essayer d’aller dans ce que je maîtrisais, dans ce que je pouvais continuer à vendre.

J’ai été contacté une ou deux fois dans les Vosges du Nord, par exemple, pour des mariages. Mais c’est très difficile pour moi de dire, voilà, je vais faire du mariage, mais je n’ai pas forcément une expérience là-dedans. Pourquoi est-ce que, finalement, je ferais concurrence à un collègue qui lui vit de ça, en fait, alors que moi, ce serait peut-être plus par expérience, par curiosité que j’allais le faire.

Et puis, je ne suis pas sûr de pouvoir rivaliser avec un type qui fait ça depuis 20 ans aussi. Enfin, je suis sûr que je ne pourrais pas rivaliser, d’ailleurs. Donc, il y a un petit peu de ça aussi, c’est de ne pas marcher sur les plates-bandes de tout le monde. Je me dis quand même, finalement, tu n’es pas quelque part formé à ça.

Est-ce que tu parlais tout à l’heure aussi des standards, des canons que les photographes de mariage sont peut-être un petit peu, attention, je ne vais pas être insultant, mais parfois fermés, parce que, finalement, on vit une photographie de mariage, on ne fait que ça, on est entre collègues, on se rencontre, et on se forme auprès d’autres photographes de mariage.

Bref, même si ça peut être dans des thématiques différentes, malgré tout, on est un peu là-dedans. Est-ce que, finalement, toi, je pense, je fais une parenthèse dans la parenthèse, mais Vincent Munier, je m’en souviens, il avait fait des photos pour illustrer les covers d’une artiste, d’une chanteuse, tu vois.

Et il faisait des photographies qui étaient hors normes, parce que lui, il avait apporté deux photographes nature, animaliers qu’on connaît évidemment.

Peut-être que toi, finalement, tu pourrais apporter aussi quelque chose de très différent. Il y a peut-être des gens en France, dans le monde, qui ont besoin, des futurs mariés, qui aimeraient peut-être avoir une touche vraiment très différente, tu vois. Oui, c’est ce qu’on m’avait dit la même chose, lorsque j’avais été approché pour un mariage dans les Vosges du Nord. C’était effectivement le côté décalé qui les intéressait à ce moment-là.

C’était, bon, déjà, premièrement, quelqu’un qui pouvait faire le témoignage, quand même, derrière, parce que c’est quand même un souvenir. Mais derrière, c’était le regard décalé, effectivement, qui les avait intéressés.

Et donc, effectivement, je peux comprendre ça quand j’ai fait mes photos de mariage. Effectivement, je vois des choses décalées, je suis moins sur du gros plan, je suis plus sur de la contextualisation, des compositions qui se rapprochent de ce que je sais faire en paysage, par exemple.

Et effectivement, là, il y a quelque chose à faire, c’est certain. Pareil, sur l’événementiel, quand j’avais été approché pour des événements dans le Val d’Abondance, liés à l’accompagnateur en montagne, etc. , il y avait moyen de faire des choses aussi. Il y a effectivement des choses très intéressantes à faire, avec toujours cette espèce de contextualisation qui me tient un peu à cœur. Donc, on a forcément un regard différent.

Et puis, l’exemple de Munier, alors, Munier, c’est encore une dimension stratosphérique, à côté de moi. Mais du coup, effectivement, je comprends complètement la démarche. Oui, complètement. Il y a un photographe, et là, juste, je vais en parler, évidemment, j’oublie. Non, mais ça, si je suis coutumier du fait et ceux qui m’écoutent, ils ne seront pas étonnés. Ah oui, ça revient. Stanley Leroux, qui est photographe, à la base, photographe de paysages.

Et en fait, il est allé sur le terrain de la photographie de Motocross. Donc, un monde qui n’a rien à voir avec ce qu’il fait. Et parce que, je pense, à la base, il devait être aussi passionné, en tout cas, il avait une espèce d’appétence pour ce monde-là, quand même. Et c’est vrai que ses photographies étaient complètement différentes de ce que, pour notre collègue, finalement, photographe, avec des points de vue au grand angle, au ras de terre, avec des coups de flash, par exemple, tu vois.

Et ça lui a permis de… Il s’est fait connaître, en fait, vraiment, il l’a exploité en tant que photographe dans ce milieu-là. Ça lui a ouvert des portes et après, il est revenu sur ses premiers amours de photographe de paysages et il a pu, financer des voyages.

Mais tu vois, c’est vraiment, d’abord, une espèce d’approche très différente, très marquée qui lui a permis de se distinguer et donc, de se faire connaître. Sur le côté communication, j’ai l’impression que tu fonctionnes pas mal sur le réseau. Tu n’osas pas parler mais le côté un peu réseautage, ce n’est pas un mauvais mot.

Est-ce que tu parles d’amis que tu avais, les anglais, pour la marque de montre mais tu as dit aussi des rencontres que tu as pu faire. Comme tu as baroudé, tu as pas mal de connaissances. Je veux dire, tes clients viennent principalement de ce réseau que tu as pu te constituer sur toutes ces années-là. Si oui, à la limite, comment tu peux l’exploiter à fond ?

Sinon, comment tu communiques aussi autrement pour aller chercher quelque part tes clients, notamment dans la formation mais aussi peut-être des clients qui auraient besoin de tes images ? Oui, c’est vrai qu’il y a un peu de tout.

Là-dessus, j’ai essayé de cultiver la base. C’est les connaissances, les gens qu’on a rencontrés, c’est les opportunités. Là, par exemple, les amis anglais, c’était des gens qui sont devenus des amis mais qui un peu comme nous deux là, aujourd’hui, on s’est rencontrés sur Instagram parce qu’ils cherchaient des illustrations de photos outdoor.

Et puis, sur mon site, j’ai une partie blog, ils avaient récupéré quelques articles de mon blog pour mettre en avant le côté qu’ils voulaient promouvoir en fait. Donc, ça leur donnait du contenu assez rapidement. Et puis derrière, ils sont partis sur des marques, etc. Donc là, ils ont une activité un peu différente maintenant parce qu’avec le Covid, eux aussi, ils ont un peu souffert et ils ne sont plus forcément sur de l’outdoor uniquement.

Mais voilà, c’est du réseautage qui a commencé un peu comme ça. Beaucoup d’opportunités. Aux États-Unis, c’était pareil en fait. Tu rencontres quelqu’un, tu gardes un e-mail, tu as un ami d’un ami, tiens, tu vas le rencontrer, ça marche comme ça. Donc ça, ça te donne une petite base en fait qu’il faut cultiver. Cette base-là aussi, elle va te permettre de vendre un agrandissement. Du coup, tu laisses des cartes de visite qui se répandent un petit peu à gauche, à droite.

Et puis, le bouche-à-oreille, ça marche quand même de façon très efficace. J’ai envie de dire que ça marche mieux qu’un réseau social. Le problème, c’est qu’il y a moins de monde. Un réseau social, si tu as 1000 abonnés et qu’il y en a 2 qui te passent une commande, finalement, c’est super. Et ça marche comme ça alors que dans le bouche-à-oreille, tu vas avoir beaucoup moins de monde mais tu vas peut-être avoir plus de commandes finalement derrière. Après, c’est un peu comme ça.

Salaire photographe mariage : combien peut-on vraiment gagner ?

Salaire photographe mariage : combien peut-on vraiment gagner ?

Si tu crois que devenir photographe de mariage, c’est enchaîner les samedis ensoleillés, dégainer ton boîtier et encaisser des milliers d’euros pour quelques heures de boulot… eh bien, prépare-toi à voir la réalité en face.

Spoiler : le salaire photographe mariage varie du simple au x10, et ce n’est pas (seulement) une question de talent.

Un photographe de mariage peut facturer entre 500 € et 5000 € par prestation. L’écart est gigantesque. Certains peinent à dépasser 2000 € par mois, tandis que d’autres affichent 10 000 € mensuels et refusent des clients. Alors, qu’est-ce qui fait la différence ?

L’expérience ? Oui, mais pas que.

Le talent ? Important, mais loin d’être suffisant.

Le réseau ? Clairement un levier.

Le marketing et le business mindset ? Là, on touche au nerf de la guerre.

Car si savoir manier un boîtier et capturer l’émotion est essentiel, ce n’est pas ça qui te fera cartonner financièrement.

Dans cet article, on va voir combien gagne réellement un photographe de mariage, mais surtout comment tu peux maximiser tes revenus en jouant intelligemment avec les bons leviers.

Si tu veux un vrai plan d’attaque pour booster ton business et arrêter d’accepter des mariages sous-payés, reste bien accroché. On plonge dans les coulisses du vrai salaire des photographes de mariage.

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Photographe de mariage : un métier qui rapporte… vraiment ?

Sur le papier, être photographe de mariage semble être le jackpot : des prestations à plusieurs milliers d’euros, des clients en demande, et un marché qui ne disparaîtra jamais (les gens continueront de se marier, quoi qu’il arrive).

Mais si c’était si simple, tout le monde le ferait, non ?

La réalité est plus nuancée. Oui, certains photographes vivent très bien du mariage, tandis que d’autres enchaînent les week-ends sans jamais atteindre un revenu stable.

Pourquoi ? Parce que ce n’est pas juste une question de talent.

Ce que personne ne te dit sur la rentabilité du métier. D’ailleurs on retrouve les mêmes problématiques avec les autres domaines photo que j’ai traités :

Un photographe de mariage est avant tout un chef d’entreprise.

Prendre de belles photos, c’est 20 % du job. Le reste ? Marketing, gestion client, comptabilité, post-production, communication.

Si tu penses que le métier se résume à shooter et livrer les photos, mauvaise nouvelle : tu risques de ne pas durer longtemps.

Les tarifs affichés ne sont pas les revenus réels.

Un photographe qui facture 2000 € un mariage ne met pas 2000 € dans sa poche.

• Charges sociales (URSSAF, cotisations)

• Matériel (boîtier, objectifs, cartes SD qui meurent toujours au pire moment)

• Logiciels et abonnements (Adobe, galeries en ligne, site web)

• Déplacements, hébergement, repas

• Publicité et marketing (site web, Instagram, Google Ads)

Au final, le revenu net est souvent 40 à 50 % du chiffre d’affaires.

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Les weekends sont sacrés… mais pas pour toi.

Photographe de mariage, c’est bosser quand les autres s’amusent.

Les samedis ? Occupés. Les dimanches ? Récupération ou tri des 3000 photos du week-end.

Les vacances ? Hors saison, et encore, si ton compte en banque te le permet.

Alors, est-ce un métier rentable ? Oui, mais seulement si tu sais comment structurer ton business.

Dans la suite, on va voir les vrais chiffres, les erreurs à éviter, et surtout comment faire partie des photographes qui gagnent bien leur vie (et pas ceux qui galèrent).

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Les réalités financières du métier

Les tarifs pratiqués : une fourchette plus large qu’une traîne de mariée

Si tu cherches un chiffre fixe pour le salaire photographe mariage, mauvaise nouvelle : il n’existe pas. Ce métier, c’est un peu comme un buffet de mariage : certains repartent avec une assiette bien garnie, d’autres doivent se contenter de miettes.

Voici la réalité des prix pratiqués sur le marché :

• Débutants : 500 à 1 200 € par mariage

Ces photographes proposent souvent une couverture limitée, un minimum de retouches et un style encore en rodage.

• Intermédiaires : 1 500 à 3 000 € par mariage

Ici, on parle d’une prestation complète avec une présence du matin au soir, une post-production soignée et une signature visuelle plus affirmée.

• Photographes haut de gamme : 3 500 à 10 000 € (et plus)

Ces pros s’adressent à une clientèle exigeante, proposant des services ultra-personnalisés, des albums haut de gamme, voire des reportages “destination wedding” à l’autre bout du monde.

Le tarif ne dépend pas juste du nombre de photos livrées, mais de la perception de valeur. Et devine quoi ? Ceux qui savent se positionner intelligemment peuvent facturer beaucoup plus sans forcément travailler plus.

Combien de mariages par an pour en vivre ?

Un photographe de mariage ne gagne pas son revenu sur 12 mois. La saison des mariages se concentre entre mai et septembre, ce qui signifie qu’il faut optimiser son calendrier pour rentabiliser chaque week-end.

Petit calcul rapide :

• 20 mariages par an à 1 500 € = 30 000 € de chiffre d’affaires

• 20 mariages à 3 000 € = 60 000 €

• 20 mariages à 5 000 € = 100 000 €

Mais tout n’est pas si simple. Les places sont chères : il y a environ 250 000 mariages en France par an, et des milliers de photographes qui veulent leur part du gâteau.

Deux stratégies possibles pour maximiser ses revenus :

1. Le volume : enchaîner 30 à 40 mariages par an à un tarif moyen (attention à l’épuisement).

2. La montée en gamme : viser une clientèle premium, réduire le nombre de mariages et augmenter ses prix.

Un autre levier souvent sous-estimé ? 

La vidéo. De plus en plus de couples veulent un film de leur mariage en complément des photos. 

Proposer un pack photo + vidéo peut facilement doubler ou tripler un devis. Mais cela demande de l’investissement matériel et une vraie expertise.

Photographe mariage salaire : ce qu’il reste vraiment en poche

Facturer 3 000 € un mariage, c’est bien. Mais combien reste-t-il après les charges et dépenses ?

Voici une réalité que beaucoup sous-estiment :

DépenseMontant annuel estimé (€)
Matériel (appareils, objectifs, stockage) 5 000 – 10 000
Logiciels et abonnement (Adobe, galeries privées, site web)600 – 1 200
Marketing et publicité (Google Ads, Instagram, salons)1 500 – 5 000
Assurances et frais divers1 000 – 2 000
Déplacements et hébergement1 500 – 4 000
Charges sociales (URSSAF, impôts)30 à 50 % du CA

Si un photographe réalise 30 000 € de chiffre d’affaires, après les charges, il peut se retrouver avec 15 000 € (ou moins) en revenu net annuel.

C’est pourquoi la gestion financière et la fixation des prix sont aussi importantes que le talent artistique.

👉 Moralité ?

Ceux qui réussissent ne sont pas forcément les plus doués en photo, mais ceux qui savent gérer leur business. Dans la suite, on va voir les facteurs qui font vraiment exploser les revenus d’un photographe de mariage.

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Les facteurs qui influencent le salaire d’un photographe de mariage

Expérience et réputation : les vrais super-pouvoirs

Dans le monde du mariage, ce n’est pas celui qui a le plus beau boîtier qui gagne le plus, mais celui dont le nom circule dans les bonnes sphères.

Un photographe avec 10 ans d’expérience et un portfolio en béton n’a pas besoin de chasser les clients : ce sont eux qui viennent à lui.

Pourquoi ?

• Les avis clients rassurent. Plus un photographe a de témoignages positifs, plus il attire une clientèle prête à payer le prix fort.

• Le bouche-à-oreille est un aimant à contrats. Un couple satisfait parle de toi à ses amis, et hop, une recommandation peut valoir plusieurs milliers d’euros.

• Les prestataires influencent aussi ton business. Être recommandé par un wedding planner haut de gamme, c’est l’assurance d’attirer des couples au budget plus confortable.

L’impact sur le salaire

Niveau d’expérienceFourchette de tarifs par mariage (€)
Débutant (0-2 ans)500 – 1 500
Confirmé (3-7 ans)1 500 – 3 500
Expérimenté (8 ans et +)3 500 – 5 000 et plus

Moralité ?

Plus tu gagnes en expérience et en notoriété, plus tes prix montent. Mais attention, cela ne se fait pas tout seul. Il faut une stratégie claire pour bien se positionner sur le marché.

Photographe mariage salaire : la localisation fait tout

Tu penses que les prix sont les mêmes partout en France ? Détrompe-toi.

Le lieu où tu travailles influence directement tes tarifs… mais aussi tes coûts.

Fourchette de prix selon la localisation :

• Paris, Lyon, Bordeaux : 2 500 € – 6 000 € par mariage

• Grandes villes régionales (Lille, Nantes, Toulouse…) : 2 000 € – 4 000 €

• Petites villes et zones rurales : 800 € – 1 800 €

💡 Pourquoi ces écarts ?

Le coût de la vie : à Paris et dans le sud de la France, tout est plus cher : les clients s’attendent donc à payer un service haut de gamme.

L’offre et la demande : dans les grandes villes et les zones touristiques, il y a plus de mariages et une clientèle plus fortunée, prête à investir dans un reportage photo exceptionnel.

L’environnement concurrentiel : plus de photographes = plus de compétition, mais aussi plus de possibilités de se différencier sur un segment premium.

Mais attention !

Gagner plus ne veut pas forcément dire vivre mieux. Un photographe à Paris peut facturer 3 500 € un mariage, mais…

• Son loyer coûte le double de celui d’un photographe en province.

• Son coût de la vie est bien plus élevé (alimentation, transport, espace de travail, équipements…).

• Il doit parfois dépenser plus en publicité et marketing pour se faire une place dans un marché ultra-concurrentiel.

L’astuce des photographes malins ?

Ne pas se limiter à leur région !

Beaucoup de photographes se déplacent sur tout le territoire (voire à l’international) pour travailler là où les clients sont prêts à payer plus cher, tout en ayant un coût de vie plus bas chez eux.

Conclusion ? 

Oui, être basé dans une grande ville permet de facturer plus cher, mais ça vient aussi avec des charges plus lourdes. L’idéal ? Trouver l’équilibre entre des tarifs élevés et un coût de vie maîtrisé.

Se spécialiser pour vendre plus cher (et bosser moins)

Dans un marché saturé, ceux qui se démarquent encaissent les plus gros chèques.

Pourquoi la spécialisation change tout ?

• Elle te rend incontournable pour un certain type de clients. Les futurs mariés veulent un photographe qui correspond à leur vision. Si tu es LE spécialiste du mariage bohème en Provence, c’est toi qu’ils choisiront.

• Elle justifie des tarifs élevés. Un photographe lambda facture 2 000 €, mais un spécialiste du “destination wedding” avec une identité forte peut demander 5 000 € ou plus.

• Elle attire les clients qui veulent du sur-mesure. Ceux qui cherchent une expérience unique sont prêts à payer plus pour un regard artistique bien défini.

Les spécialisations les plus rentables :

→ Mariages de luxe et “destination weddings” : des budgets qui explosent les plafonds, souvent au-delà de 5 000 €.

→ Mariage éditorial / Fine Art : des images dignes d’un magazine, très prisées des couples branchés qui veulent de l’exceptionnel.

→ Mariage bohème / champêtre haut de gamme : un univers très recherché, à condition d’avoir un branding fort.

Ce que tu dois retenir ?

Plus ton positionnement est clair et affirmé, plus tu peux fixer des prix élevés. Ceux qui essaient de plaire à tout le monde finissent souvent par facturer au rabais.

Ce qui fait la différence entre un photographe qui galère et un photographe qui cartonne

L’expérience et la réputation font grimper tes tarifs naturellement.

La localisation influence énormément les prix, mais il est possible d’aller chercher des clients ailleurs.

La spécialisation et le branding permettent de se différencier et d’attirer une clientèle premium.

Si tu veux faire partie des photographes de mariage qui vivent bien de leur métier, la suite est pour toi : on va parler stratégies concrètes pour booster tes revenus.

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Structure tarifaire d’un photographe de mariage

Quand on parle de photographe mariage salaire, il ne suffit pas de balancer un prix à la volée. Derrière chaque prestation, il y a une logique tarifaire bien rodée qui s’adapte aux attentes des mariés et au niveau de service proposé.

Certains couples veulent un reportage complet, digne d’un magazine, d’autres cherchent juste quelques belles photos souvenir sans exploser leur budget. Résultat ? Les prix varient du simple au quintuple.

Voici comment sont structurées les offres sur le marché :

1. La prestation basique : pour les mariés qui veulent l’essentiel

Si on devait comparer cette offre à un menu de resto, ce serait le menu du midi sans entrée ni dessert : simple, efficace, mais sans extra.

🕒 Temps de présence : 4 à 6 heures

📸 Ce qui est couvert : cérémonie, photos de couple, quelques clichés de famille et début du vin d’honneur

📂 Ce qui est livré :

• 200 à 350 photos retouchées

• Galerie privée en ligne

• Clé USB avec les fichiers HD

Prix : entre 400 € et 1 200 €

Pour qui ?

Les couples qui veulent des souvenirs propres et pros, sans fioritures. Parfait pour les petits budgets ou les mariages intimistes.

Le piège pour les photographes ?

Accepter trop de prestations basiques en pensant compenser par le volume… et finir épuisé pour un salaire moyen.

2. Les forfaits premium : le choix des couples qui veulent du grandiose

Là, on passe à l’expérience complète. Si la prestation basique est un menu rapide, ici, on est sur du gastronomique.

🕒 Temps de présence : toute la journée, des préparatifs à la soirée

📸 Ce qui est couvert : chaque instant clé du mariage, des détails de la robe aux larmes du père de la mariée

📂 Ce qui est livré :

• 500 à 1000 photos retouchées

• Livre photo haut de gamme

• Galerie en ligne avec options d’impression

• Parfois un second photographe pour couvrir tous les angles

3. Les services additionnels : la cerise sur le gâteau (et des revenus en plus)

Les photographes malins savent que ce n’est pas sur le forfait principal qu’ils maximisent leurs revenus… mais sur les extras.

Les séances d’engagement : une session avant le mariage pour créer un lien avec le couple et offrir de belles images. Facturée entre 250 et 600 €.

L’“After day” ou “Trash the dress” : une séance après le mariage, souvent dans un décor spectaculaire (plage, montagne, ville…). Facturée entre 400 et 1 000 €.

Les albums et impressions de luxe : parce que les images numériques, c’est bien, mais un bel album, c’est mieux. Un livre photo haut de gamme peut se vendre entre 300 et 500 €.

Le photobooth : animation ultra-demandée en soirée, souvent facturée en option à 400 – 800 €.

Les frais de déplacement : un shooting dans un château en Toscane ou sur une plage à Bali ? Ajoute les billets d’avion, l’hébergement et les repas, et l’addition grimpe vite.

Moralité ?

Les grands photographes de mariage ne gagnent pas leur vie uniquement sur le prix de leur forfait principal. Ils savent que les services additionnels peuvent facilement représenter 20 à 40 % de leur chiffre d’affaires.

Ce que tu dois retenir : la structure tarifaire idéale

Type de prestationTemps passéPrix moyen (€)Idéal pour
Prestation basique4 – 6h400 – 1 200Couples à petit budget
Forfait premium10 – 15h1 500 – 3 000+Couples qui veulent une expérience haut de gamme
Séance engagement1 – 2h250 – 600Couples qui veulent immortaliser leurs fiançailles
After day / Trash the dress2 – 4h400 – 1 000Couples qui veulent des photos originales post-mariage
Album luxe150 – 500Couples qui veulent du tangible
PhotoboothSoirée400 – 800Animation fun et rentable

Et toi, tu veux jouer dans quelle catégorie ?

Si ton objectif, c’est de vraiment vivre de la photo de mariage et pas juste d’enchaîner les week-ends pour survivre, alors il faut structurer ton offre intelligemment.

  • Ne vends pas juste un reportage photo, vends une expérience.
  • Mets en place des services additionnels pour augmenter la valeur perçue et ton chiffre d’affaires.
  • Apprends à te positionner comme un expert, et pas juste comme un “prestataire photo”.
Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Stratégies pour augmenter ses revenus : ne sois pas juste un photographe, deviens une marque

Si ton objectif est de gagner plus sans bosser plus, il ne suffit pas d’enchaîner les mariages. Les photographes qui explosent leurs revenus ne se contentent pas de shooter. Ils optimisent, diversifient et transforment leur passion en business rentable.

Alors, comment sortir du lot et monter en gamme ?

1. Optimisation du workflow : gagne du temps, gagne de l’argent

Moins tu passes d’heures sur un mariage, plus tu augmentes ta rentabilité.

Équipe-toi intelligemment

• Lightroom + presets bien calibrés = retouches accélérées

• Logiciels de tri automatique (comme Narrative Select) = gagne plusieurs heures de sélection

• CRM (Studio Ninja en anglais, fotostudio en français) = simplifie toute ta gestion client

Délègue et automatise ce qui te prend du temps

• Externalise la retouche : si tu passes 20 heures à retoucher un mariage, tu perds du temps que tu pourrais consacrer à la vente.

• Automatise ta communication : emails pré-rédigés, envois automatiques de contrats et de questionnaires clients.

• Sous-traite l’administratif : un assistant peut gérer tes devis, tes factures et le suivi client pendant que toi, tu te concentres sur la photo.

Moralité ?

Si ton workflow est un chaos total, tu perds du temps et donc de l’argent. Les pros qui gagnent bien leur vie ont des systèmes fluides.

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

2. Marketing et réseau : sois visible et fais monter tes prix

Si on ne te connaît pas, on ne te réserve pas.

 Instagram, Pinterest et TikTok : le trio gagnant

• Instagram : ta vitrine digitale (mais oublie juste poster des photos, parle aussi de ton univers et de ton approche).

• Pinterest : les futurs mariés l’utilisent énormément pour l’inspiration.

• TikTok : de plus en plus de photographes attirent leurs meilleurs clients avec du contenu vidéo simple et authentique.

Le bouche-à-oreille : la meilleure pub, mais encore faut-il l’activer

• Offre une expérience inoubliable et tes clients parleront de toi.

• Crée un programme de parrainage : une mini-séance offerte si un client te recommande un autre mariage.

Collabore avec des prestataires qui bossent avec ta cible

• Wedding planners

• Lieux de réception

• Coiffeurs et maquilleurs spécialisés mariage

Plus ton réseau est solide, plus tu augmentes tes possibilités de rencontres avec tes futurs clients.

3. Diversifier ses services : au-delà de la photographie, une expérience complète

Tu crois que ton job, c’est juste de prendre de belles photos de mariage et de livrer un album ? Erreur. Les photographes qui explosent leurs revenus ne vendent pas que des images, ils vendent une expérience.

Et si tu penses que tout a déjà été inventé, regarde du côté des Américains. Ils sont toujours un cran en avance sur l’innovation et la personnalisation.

Intégration de la réalité virtuelle (VR) : 

Le classique : proposer une vidéo récapitulative du mariage. Efficace, mais vu et revu.

Le niveau supérieur : capturer des moments clés en réalité virtuelle (VR) pour permettre aux mariés de revivre leur journée en immersion à 360°.

Imagine un couple qui remet un casque VR et se retrouve dans l’église au moment du “oui”, ou sur la piste de danse avec tous leurs proches. C’est une offre unique, ultra-premium et clairement différenciante.

Tarif moyen d’une prestation VR aux US : entre 1 500 et 3 500 € en supplément.

Séances photo thématiques avant le mariage : 

Les Américains l’ont bien compris : une séance d’engagement ne doit pas être juste un shooting basique dans un parc. Elle doit raconter une histoire.

Ce qui cartonne :

• Shooting “first date” : Recréer le lieu et l’ambiance du premier rendez-vous des futurs mariés. Ultra-émotionnel, ultra-personnalisé.

• “Save the date” en vidéo : Une vidéo courte et scénarisée que le couple peut envoyer à ses invités en guise d’invitation.

• Thématiques ultra-personnalisées : Mariés fans d’Harry Potter ? De voyages ? De films romantiques ? Créer une mise en scène qui leur ressemble.

Pourquoi c’est un levier en or ?

Parce que ça pousse les clients à commander plusieurs prestations et à investir bien plus que prévu au départ.

Création de sites web dédiés : 

Aux États-Unis, de plus en plus de photographes proposent des mini-sites web dédiés au mariage de leurs clients.

Le concept ?

Un site clé en main, où les mariés peuvent partager :

• Les plus belles photos et vidéos du mariage

• Le récit du jour J, raconté comme une vraie histoire

• Un espace pour que les invités laissent des messages et téléchargent leurs propres photos

Prix moyen facturé pour un site personnalisé : 800 à 2 000 € en option.

Bonus ? C’est aussi un outil puissant de bouche-à-oreille : chaque invité qui visite le site voit ton travail et peut devenir un futur client.

Impression sur supports artistiques : 

Les albums, c’est bien. Mais il existe mille autres manières de proposer des souvenirs tangibles qui vont au-delà du classique livre photo.

Idées qui cartonnent aux USA :

• Des impressions sur toile, métal, ou bois pour un rendu plus artistique et moderne.

• Des “Memory Box” : une boîte haut de gamme contenant des tirages d’art, des Polaroids du mariage, et une clé USB dans un écrin.

• Des carnets de souvenirs où les mariés peuvent annoter leurs impressions et anecdotes du jour J à côté des photos.

Pourquoi ça fonctionne ?

Parce que les souvenirs physiques ont une valeur émotionnelle bien plus forte que des fichiers numériques.

Ateliers photo pour les invités : 

Les mariages ne sont pas qu’une affaire de mariés. Les invités aussi veulent vivre une expérience mémorable.

Aux US, certains photographes proposent :

• Un studio photo mobile ultra-stylé : un coin photo digne d’un shooting de mode avec lumière studio et fond premium. Facturé entre 500 et 1 500 € en supplément.

• Un “live editing booth” : un écran où les invités voient les photos se retoucher en direct et peuvent commander leurs impressions instantanées.

• Des ateliers photo express : 10 minutes de coaching photo avec le pro du mariage. Un concept fun et interactif qui rend le photographe encore plus incontournable.

Et toi, tu veux juste faire des photos ou tu veux un business qui tourne ?

Tu l’auras compris, les photographes qui facturent le plus ne vendent pas juste des images.

Ils vendent des souvenirs immersifs, des émotions et une expérience qui va bien au-delà du simple reportage.

Si tu veux sortir du lot, attirer une clientèle premium et augmenter tes tarifs sans travailler plus, il est temps d’élargir ta vision de la photographie de mariage.

Et devine quoi ? C’est exactement ce que j’enseigne dans ma formation. Prêt à passer à la vitesse supérieure ?

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Parcours de photographes à succès : comment ils ont explosé leur chiffre d’affaires

Si tu veux augmenter ton salaire de photographe mariage, il y a une règle simple : ne réinvente pas la roue. Inspire-toi de ceux qui réussissent déjà et adapte leurs stratégies à ton propre business.

L’histoire de OK Photo Paris : miser sur l’exceptionnel et sur la bonne localisation

Si tu veux une preuve que le lieu où tu exerces influence directement ton tarif, regarde Olga & Kirill, alias OK Photo Paris.

Basés dans la capitale du luxe et de la mode, ils ont su capitaliser sur leur localisation pour attirer une clientèle haut de gamme, prête à investir plusieurs milliers d’euros pour un reportage de mariage unique.

Pourquoi leur situation géographique joue en leur faveur ?

• À Paris, les mariés ont un pouvoir d’achat plus élevé et sont plus enclins à investir dans des prestataires premium.

• La capitale attire une clientèle internationale, habituée aux prestations sur-mesure et aux tarifs élevés.

• Les lieux de réception prestigieux (Ritz, Shangri-La, Pavillon Vendôme…) exigent un niveau de service à la hauteur, ce qui leur permet de justifier des tarifs plus élevés.

Mais la localisation ne fait pas tout : ils ont su se différencier avec une approche unique.

💡 Leur stratégie gagnante :

Un style ultra-reconnaissable qui mélange lumière naturelle et retouches cinématographiques, parfait pour les mariés en quête d’images dignes d’un magazine.

Des prestations sur-mesure, avec des packages haut de gamme incluant des albums luxe, des séances avant/après mariage et des vidéos émotionnelles.

Une communication millimétrée sur Instagram et Pinterest, qui leur permet de cibler des clients internationaux et fortunés, en quête de l’expérience “Paris wedding”.

 Résultat ?

Des mariages facturés à plus de 4 500 €, un bouche-à-oreille ultra-puissant, et une demande qui explose, notamment auprès des couples étrangers rêvant d’un mariage chic dans la Ville Lumière.

La leçon à tirer ? 

Si tu es basé dans une grande ville ou un lieu prisé des futurs mariés, tu as un levier naturel pour justifier des prix plus élevés. Encore faut-il savoir se positionner intelligemment pour en tirer profit.

Vincent de Photo Rosenblatt : le roi du storytelling émotionnel

Son secret ?

Il ne vend pas des photos, il vend des émotions. Là où d’autres photographes se contentent de capturer des moments figés, lui crée une véritable narration autour du mariage.

Sa méthode pour monter en gamme :

• Une approche photojournalistique : il capte des instants spontanés et raconte une histoire à travers ses clichés.

• Un marketing axé sur le storytelling : il partage sur son site et ses réseaux sociaux des anecdotes sur chaque mariage qu’il couvre, créant une connexion émotionnelle avec ses prospects.

• Une expérience client irréprochable, du premier rendez-vous jusqu’à la livraison des photos, avec un suivi VIP qui pousse les mariés à le recommander.

Résultat ? Des tarifs qui ont doublé en 3 ans, et une réputation qui lui permet de sélectionner ses clients au lieu de courir après eux.

Son site est ici.

Les leçons des échecs : les erreurs qui plombent ta rentabilité

Si certains photographes explosent leur chiffre d’affaires, d’autres restent bloqués au même niveau pendant des années. Pourquoi ? Parce qu’ils tombent dans des pièges classiques qui les empêchent de décoller.

Erreur #1 : travailler plus au lieu de travailler mieux

Certains pensent qu’en multipliant les mariages à petit prix, ils vont compenser leur manque de rentabilité. Faux.

• Faire 40 mariages à 1 500 €, c’est épuisant et ça laisse peu de place pour la créativité et la montée en gamme.

• Faire 15 mariages à 4 000 €, c’est mieux payé, moins stressant, et plus qualitatif.

La solution ? Se repositionner en montant progressivement ses prix et en ciblant une clientèle plus haut de gamme.

Erreur #2 : ignorer la psychologie du client

Un futur marié ne cherche pas qu’un bon photographe. Il cherche une personne de confiance qui va lui garantir des souvenirs inoubliables.

Ce qui fait fuir un client haut de gamme :

→  Un tarif affiché trop bas (il pensera que ton travail manque de valeur).

→  Un discours trop technique (les clients veulent entendre parler d’émotions, pas d’ouverture de diaphragme).

→  Un manque de personnalisation (chaque mariage est unique, ton offre doit l’être aussi).

Ce qui les attire :

→ Un univers visuel cohérent et raffiné.

→ Un service premium qui va au-delà de la simple photographie.

→ Une relation de confiance dès le premier contact.

Erreur #3 : ne pas anticiper les imprévus

Un mariage, c’est du direct, sans filet. Si tu arrives sans plan B, tu risques de tout gâcher et d’endommager ta réputation.

Les erreurs fatales à éviter :

• Ne pas avoir de backup matériel : un boîtier qui lâche au mauvais moment ? Catastrophe. Toujours avoir un second boîtier et plusieurs objectifs.

• Ne pas connaître le programme du mariage sur le bout des doigts : si tu rates l’échange des anneaux ou l’entrée des mariés, c’est une erreur impardonnable.

• Ne pas clarifier les attentes des clients : certains mariés veulent des photos ultra-artistiques, d’autres du reportage pur et dur. Ne jamais improviser sur ce point.

La solution ?

• Un checklist ultra-détaillée envoyée aux mariés en amont.

• Un repérage du lieu à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.

• Un plan de secours en cas de pépin technique.

Salaire photographe mariage - combien peut il gagner

Conclusion

Si tu es arrivé jusqu’ici, tu as maintenant une vision claire de la réalité du salaire d’un photographe de mariage.

Ce n’est ni un métier facile, ni un eldorado où l’on encaisse 5 000 € en un week-end sans effort. C’est un business.Un vrai. Avec ses stratégies, ses leviers de rentabilité et ses erreurs à éviter.

 Ce qui fait la différence entre un photographe qui survit et un photographe qui cartonne ?

L’expérience et la réputation : Plus tu es reconnu, plus tu peux monter tes prix.

La localisation (bien gérée) : Être dans une grande ville aide, mais les charges explosent aussi. L’astuce ? Savoir se déplacer là où la demande est forte.

Une offre pensée intelligemment : Les meilleurs ne vendent pas juste des photos, ils vendent une expérience.

Un workflow optimisé : Perdre moins de temps = augmenter la rentabilité.

Un marketing solide : Sans visibilité, même le meilleur photographe reste inconnu.

Tu veux vivre confortablement de la photo de mariage ?

Alors arrête de foncer tête baissée et commence à structurer ton business intelligemment.

C’est exactement ce que je peux t’aider à faire. 

Si tu veux arrêter de te sous-évaluer, attirer des clients qui respectent ton travail et faire décoller ton activité, il est temps de passer à l’action en cliquant ici

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Photographe de mode salaire : un sujet qui fait rêver… ou qui fait peur ! Tu imagines peut-être les flashs qui crépitent, les mannequins qui posent sous ton objectif, et ton compte bancaire qui se remplit aussi vite que ta carte mémoire.

Mais combien gagne réellement un photographe de mode ? Spoiler : la réponse n’est pas aussi glamour qu’un shooting haute couture.

Le salaire d’un photographe de mode dépend d’une foule de paramètres : débutant ou pro établi ? Freelance ou salarié ? Magazine ou campagne publicitaire ? Certains peinent à en vivre, tandis que d’autres décrochent des contrats qui feraient pâlir ton banquier.

Et si la vraie question n’était pas « combien », mais comment maximiser tes revenus dans cet univers ultra-concurrentiel ?

Dans cet article, on démonte les idées reçues, on analyse les vrais chiffres (sans bullshit) et on te montre comment transformer ton talent en business rentable. Prêt à shooter ta carrière vers le haut ?

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Le glamour a-t-il un prix ?

Le monde de la mode fait rêver. Des shootings dans des lieux paradisiaques, des mannequins sublimes sous les projecteurs, des collaborations avec de grandes marques… Sur le papier, « photographe de mode salaire » rime avec succès et opulence. Mais dans la vraie vie, c’est un peu plus… nuancé.

Derrière les strass et les paillettes, tous les photographes de mode ne roulent pas en décapotable (sauf peut-être en rêve).

Si certains affichent des cachets dignes des plus grandes stars, la majorité jongle entre instabilité financière, compétitivité féroce et course aux contrats.

Non, tous les photographes de mode ne sont pas (automatiquement) riches

Première illusion à briser : le salaire d’un photographe de mode n’est pas un ticket direct pour le grand luxe. Oui, il existe des stars du milieu qui facturent des sommes hallucinantes, mais la grande majorité doit batailler pour trouver des clients, construire son portfolio et se faire un nom.

Au début, c’est souvent la galère : des shootings à petits budgets, des collaborations « pour la visibilité » (a.k.a. gratuites), et des mois où ton compte en banque joue à cache-cache avec la rentabilité.

Les vrais facteurs qui font grimper (ou chuter) le salaire photographe de mode

Alors, qu’est-ce qui fait vraiment la différence entre un photographe qui galère et un autre qui vit confortablement de son art ? Plusieurs éléments entrent en jeu :

  • L’expérience – Plus tu as de shootings derrière toi, plus tu peux facturer cher. Mais encore faut-il savoir se vendre.
  • La spécialisation – Un photographe de mode éditorial ne gagne pas comme un photographe de campagne publicitaire. Les secteurs de niche peuvent payer beaucoup plus.
  • La notoriété – Un bon réseau et une présence en ligne solide peuvent transformer ton business. Si ton nom circule, tes tarifs montent.
  • L’emplacement – Shooter à Paris, Milan ou New York ouvre des portes (et des budgets) bien différents qu’en province.

D’ailleurs, on retrouve des facteurs similaires pour le salaire du photographe de sport ou du salaire du photographe animalier, reflétant les spécificités de chaque créneau. 

Et pour ceux qui veulent vraiment sortir du lot, il ne suffit plus de savoir prendre de belles photos.

Aujourd’hui, les photographes de mode qui savent aussi gérer leur image, le marketing, la post-production et les réseaux sociaux explosent leurs revenus de photographe

Parce que dans ce métier, se vendre est tout aussi important que savoir shooter. 

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Déconstruire les mythes : le vrai salaire du photographe de mode

Les idées reçues : une vie de strass et de paillettes ?

Si tu crois que photographe de mode salaire rime avec yachts privés et champagne à volonté, il est temps d’atterrir. Oui, certains shootent pour Vogue et voyagent en première classe.

Mais la vérité ? La majorité galère avant de trouver son équilibre financier.

La carrière type d’un photographe de mode ne commence pas par un défilé à New York mais plutôt par des shootings tests, des missions sous-payées et des clients qui te demandent de « faire un effort sur le tarif parce qu’on n’a pas de budget ». 

La dure réalité, c’est que 90 % des photographes de mode ne roulent pas sur l’or. Beaucoup jonglent entre plusieurs jobs, enchaînent les assistanats, et passent des années à construire un portfolio crédible.

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Les chiffres réels : combien gagne vraiment un photographe de mode ?

Alors, combien gagne un photographe de mode ?

On ne va pas tourner autour du pot, les écarts sont gigantesques entre un débutant et un photographe reconnu. Et pour vraiment comprendre ce que ça représente financièrement, il faut regarder le chiffre d’affaires, pas seulement le revenu brut.

Débutant (freelance ou assistant) :

  • Revenu brut : entre 1 500 et 2 000 € par mois, et parfois moins s’il enchaîne les petits contrats ou travaille « pour l’expérience ».
  • Chiffre d’affaires mensuel estimé : environ 2 500 à 4 000 €, mais une grande partie de cette somme est absorbée par les charges et investissements comme le matériel, les logiciels ou les déplacements.

Photographe confirmé avec un bon réseau :

  • Revenu brut : entre 3 000 et 5 000 € par mois, surtout s’il collabore avec des marques établies.
  • Chiffre d’affaires mensuel estimé : 6 000 à 10 000 €, avec des contrats mieux rémunérés et une meilleure maîtrise des coûts de production.

Photographe haut de gamme (campagnes publicitaires, marques de luxe) :

  • Revenu brut : entre 10 000 et 20 000 € par mois, et bien plus pour les grands noms du métier.
  • Chiffre d’affaires mensuel estimé : 20 000 à 50 000 €, voire plus pour ceux qui enchaînent les collaborations prestigieuses.

La différence entre chiffre d’affaires et revenu brut est importante, car le chiffre d’affaires inclut toutes les rentrées d’argent, mais pas les charges.

En indépendant, elles peuvent être conséquentes, entre les cotisations sociales, le matériel, la location de studio et le marketing.

Si tu veux être photographe de mode, apprendre à gérer ton business est tout aussi important que savoir shooter. Ceux qui comprennent ça ont une longueur d’avance sur les autres.

Agence vs Freelance : qui gagne le plus ?

Travailler en agence apporte une stabilité financière avec un salaire fixe (généralement entre 2 000 et 4 000 € bruts), mais l’évolution salariale y est souvent limitée.

En freelance, la liberté est totale… mais les revenus sont imprévisibles. Un mois à 10 000 €, suivi de trois mois de vaches maigres, c’est le quotidien de nombreux indépendants. 

La différence entre ceux qui s’en sortent et ceux qui rament ? La capacité à se vendre et à se positionner sur des projets premium.

L’énorme écart entre petits contrats et projets luxe

Si shooter pour la boutique d’un créateur local rapporte quelques centaines d’euros, une campagne pour une maison de luxe peut exploser les compteurs avec des cachets à cinq chiffres.

Moralité ?
Photographe de mode, c’est comme une partie de poker : certains jouent petit et survivent, d’autres prennent des risques et touchent le jackpot. 

Le tout est de savoir comment se placer dans le jeu… et c’est exactement ce qu’on va voir dans la suite !

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Les facteurs cachés qui influencent le salaire

La notoriété : ton nom est-il une marque ?

Dans le monde de la mode, il y a deux types de photographes : ceux dont le nom fait briller les yeux des clients, et ceux qui rament pour décrocher un contrat. Et devine quoi ? La différence ne se joue pas que sur le talent.

Un photographe de mode reconnu ne vend plus juste des images, il vend son nom. Et ça, ça change tout.

Pourquoi les grandes marques sont prêtes à payer (très) cher certains photographes ?

  • Parce qu’elles ne payent pas seulement une photo, elles payent une image de marque.
  • Parce qu’un photographe dont le nom est synonyme de prestige apporte automatiquement de la valeur au projet.
  • Parce que dans l’univers du luxe, le prix d’un shooting reflète autant la perception du photographe que son travail réel.

Moralité ?
Si ton nom commence à circuler dans les bonnes sphères, tes tarifs suivent. C’est pourquoi se créer une signature visuelle forte, un branding personnel percutant et une présence en ligne impeccable est aussi important que de savoir maîtriser la lumière en studio.

Le réseau : une clé plus puissante que le talent ?

Tu peux avoir le meilleur portfolio du monde, mais si personne ne connaît ton nom, tu restes invisible. Dans la mode, c’est souvent le carnet d’adresses qui décide du montant de tes factures.

Le talent ouvre des portes, mais les relations les tiennent ouvertes.

Comment booster son réseau pour augmenter son salaire photographe de mode ?

  • Assister aux Fashion Weeks et aux événements du milieu. C’est là que se passent les vraies opportunités.
  • Travailler avec des stylistes, des make-up artists et des agences. Ils seront tes meilleurs ambassadeurs.
  • Être actif sur les réseaux sociaux. Instagram et LinkedIn ne sont pas juste des vitrines, mais des machines à générer des contacts.

Petit secret de ceux qui réussissent : les grandes opportunités ne sont presque jamais postées sur des annonces publiques. Elles se passent en coulisses, dans les discussions entre insiders.

La spécialisation : tous les photographes de mode ne sont pas logés à la même enseigne

Photographe de mode, c’est un grand mot. Mais toutes les spécialisations ne paient pas pareil.

  • Photographe de haute couture ? Jackpot. Luxe = budgets XXL.
  • Photographe publicitaire ? Les campagnes de grandes marques affichent des cachets indécents.
  • Photographe pour magazines de mode ? Cool, mais les tarifs sont souvent plus bas que tu ne l’imagines.
  • Photographe de prêt-à-porter ? Correct, mais la concurrence est rude et les marges plus serrées.

La bonne idée ?
Si ton objectif est de maximiser tes revenuschoisir une niche haut de gamme est une stratégie imparable. La photo de luxe et la pub restent les créneaux les plus rentables, car les marques y investissent massivement.

En revanche, shooter pour un petit magazine indé ou une marque émergente, c’est cool pour l’expérience… mais pas forcément pour ton compte en banque.

En résumé :
Dans la mode, le talent te fait entrer, mais c’est ton image, ton réseau et ta spécialisation qui font exploser ton salaire. Tu veux viser plus haut ? Alors joue le jeu des pros, et pas juste celui du photographe passionné.

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Au-delà de la photo : diversifier ses revenus

Vendre son expertise : ateliers et formations

Tu veux savoir pourquoi les meilleurs photographes de mode gagnent plus que les autres ? Parce qu’ils ne se limitent pas à shooter. Ils monétisent leur savoir.

Et toi, pourquoi ne pas faire pareil ?

Si tu as de l’expérience et que ton nom commence à circuler, partager ton expertise peut devenir une source de revenus stable et scalable. Les photographes qui réussissent l’ont compris : enseigner, c’est vendre son savoir… et ça paie bien.

Comment ?

  • Les workshops en présentiel : des sessions immersives où tu partages tes techniques (direction de modèles, éclairage, storytelling visuel…).
  • Les formations en ligne : accessibles 24/7, elles permettent de toucher une audience plus large, sans limite géographique.
  • Le mentorat individuel : du coaching personnalisé à prix premium pour aider les photographes à percer dans le secteur.

Pourquoi ça marche ?

  • Les amateurs veulent apprendre de ceux qui ont réussi.
  • Les pros en devenir sont prêts à payer pour accélérer leur progression.
  • L’enseignement renforce ton image d’expert, ce qui te permet de justifier des tarifs plus élevés sur tes prestations photo.

Et niveau revenus ?
Certains photographes facturent leurs workshops entre 500 et 2000€ la session et vendent leurs formations en ligne à plusieurs centaines d’euros l’unité. Un vrai business parallèle qui tourne même quand tu dors.

Si tu veux stabiliser tes revenus sans dépendre uniquement des clients, former les autres est l’un des moyens les plus malins d’y parvenir.

Tirages, NFT et projets personnels : monétiser son art autrement

Si tu crois que le salaire photographe de mode ne dépend que des clients et des shootings… détrompe-toi. Aujourd’hui, tes images peuvent te rapporter de l’argent bien au-delà des contrats classiques.

Les tirages photo : transformer ton travail en œuvre d’art
Vendre des tirages, c’est comme vendre son talent en édition limitée. Un cliché fort, imprimé en série limitée, signé et numéroté, peut se vendre de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros.

Les photographes de mode qui adoptent cette approche peuvent créer des collections d’images exclusives, destinées aux collectionneurs d’art, aux galeries ou aux amateurs de mode.

Les NFT : la nouvelle frontière de la photographie de mode
Tu as sûrement entendu parler des NFT (Jetons Non Fongibles). Certains photographes vendent leurs œuvres sous forme de NFT et touchent des commissions à chaque revente.

Pourquoi c’est une opportunité en or ?

  • Contrôle total sur la diffusion et la propriété de tes images.
  • Visibilité mondiale sur des plateformes comme Foundation, OpenSea ou SuperRare.
  • Revenus passifs : chaque revente d’un NFT peut te rapporter un pourcentage (royalties).

Des photographes comme Mario Testino ou Nick Knight explorent déjà cette voie, et ceux qui s’y plongent tôt ont une longueur d’avance sur le marché.

Les collaborations artistiques : au-delà du simple shooting
Certaines marques ne cherchent pas juste un photographe… elles veulent une vision artistique.

Exemples ?

  • Collaborer avec des designers sur des campagnes expérimentales.
  • Créer des installations visuelles pour des défilés.
  • Faire de la direction artistique pour des clips musicaux ou des concepts mode.

Ce que tu dois retenir ?
Ne te limite pas aux clients habituels. Ton art peut vivre de multiples façons : tirages, NFT, collaborations artistiques… et chacune de ces options peut devenir une source de revenus pérenne.

Les stratégies pour booster sa valeur sur le marché

Le personal branding : deviens une marque, pas juste un photographe

Tu crois que ton talent suffit pour attirer des clients ? Mauvaise nouvelle : dans un marché ultra-concurrentiel, la photo ne fait pas tout. Aujourd’hui, ce qui fait vendre, c’est ton image.

Un bon photographe, c’est bien. Un photographe avec une marque forte, c’est bankable.

Les pros qui cartonnent ne sont pas juste ceux qui font les meilleures photos. Ce sont ceux qui ont un univers reconnaissable, une identité visuelle forte et une histoire qui attire naturellement les clients. En bref, ils sont devenus une marque.

Comment construire un personal branding en béton ?

  • Instagram & LinkedIn = tes vitrines digitales. Un feed léché, un style identifiable, et des captions qui racontent ton histoire.
  • Montre ta personnalité. Partage tes coulisses, ton approche artistique, tes valeurs. Les clients veulent bosser avec une personne, pas juste avec un prestataire.
  • Un style visuel unique. Si on peut confondre tes photos avec celles de 10 autres photographes, tu es en danger.Ton identité doit être marquée et reconnaissable au premier coup d’œil.

Le secret ?
Les clients ne payent pas que pour des images, ils payent pour une expérience, une aura, une signature. Si tu arrives à créer cette perception, tes tarifs suivront naturellement.

La négociation : savoir faire grimper son cachet

Tu veux être mieux payé ? Alors il va falloir apprendre à dire non.

Les erreurs qui plombent les tarifs des photographes de mode :

  • Accepter des budgets ridicules « pour l’expérience ».
  • Penser que le client voit immédiatement la valeur de ton travail (spoiler : il ne la voit pas si tu ne la lui expliques pas).
  • Fixer tes prix en fonction de ce que tu « penses mériter », plutôt que de ce que tu peux justifier.

Comment justifier un tarif élevé sans faire fuir le client ?

  1. Ne vends pas une simple prestation, vends une transformation. Un shooting mode, ce n’est pas juste des photos, c’est une image de marque, un positionnement, une visibilité.
  2. Explique ton process. Les clients comprennent mieux un prix quand ils voient ce qu’il y a derrière (préparation, direction artistique, post-production…).
  3. Montre des résultats concrets. Tes images ont boosté l’engagement d’une marque ? Ont été publiées dans un magazine ? Utilise ces preuves pour valoriser ton travail.

Et surtout, arrête de te justifier. Si un client négocie trop bas, c’est peut-être qu’il n’est pas fait pour toi. Ceux qui comprennent la valeur de ton travail n’auront aucun mal à payer le prix juste.

Moralité ? Un photographe qui sait se vendre et négocier gagne toujours plus qu’un photographe qui attend que son talent parle pour lui.

Salaire photographe de mode : combien tu peux (vraiment) gagner

Histoires de photographes qui ont cassé les codes

Ceux qui ont explosé les plafonds de verre

Dans la photographie de mode, ceux qui marquent l’histoire ne sont pas ceux qui suivent les règles… mais ceux qui les brisent.

👉 Annie Leibovitz :

Elle aurait pu se contenter de faire poser des mannequins sous des projecteurs glamour. Mais non. Elle a réinventé la photo de mode en y intégrant du storytelling et une théâtralité cinématographique. Résultat ? Ses clichés sont devenus iconiques, publiés dans Vanity Fair, Vogue, Rolling Stone, et elle est aujourd’hui une référence incontournable.

👉 Peter Lindbergh :

À une époque où la retouche excessive était reine, il a osé faire l’inverse. Des portraits bruts, en noir et blanc, sans artifices. Il a imposé une vision plus naturelle et authentique de la mode, influençant des générations de photographes et redéfinissant les standards de beauté.

Moralité ? Ceux qui réussissent ne sont pas forcément ceux qui font « comme il faut ». Ils imposent leur vision.

Les erreurs qui plombent une carrière

Tu veux savoir pourquoi certains photographes de mode stagnent alors que d’autres explosent ? Ce n’est pas qu’une question de talent. C’est aussi une question d’erreurs évitables.

Erreur #1 : vouloir être bon partout
Essayer de tout faire – éditorial, pub, lookbooks, portraits… – c’est la meilleure façon de ne jamais être excellent dans rien. Si tu veux percer et gagner en crédibilité (et en cachet), il faut choisir une spécialisation et l’exploiter à fond.

Erreur #2 : ne pas avoir de stratégie claire
Si tu avances en mode « on verra bien », tu risques surtout de ne rien voir du tout. Les photographes qui réussissent savent où ils vont, quels types de clients ils veulent et comment ils vont les atteindre.

Erreur #3 : ne pas protéger son business
Un shooting annulé à la dernière minute, un client qui refuse de payer, un appareil qui tombe en panne… Si tu n’as pas d’assurance pro ni de contrat en béton, tu prends des risques inutiles. Les pros ne laissent pas leur carrière dépendre du hasard.

Tracer sa propre voie

La photographie de mode salaire peut varier du simple au x1000. Ce qui fait la différence ?

Trouver et assumer son style
S’inspirer des meilleurs, oui. Les copier, non. Ce qui te fera remarquer, c’est ce qui te rend unique.

Être à l’affût des nouvelles tendances et technos
Aujourd’hui, la mode passe aussi par les NFT, la vidéo, l’IA, les plateformes comme Instagram et TikTok. Ceux qui savent se réinventer restent en haut du game.

Sortir de sa zone de confort
Le succès ne vient pas en restant dans son coin à attendre. Ceux qui osent – contacter des marques, proposer des concepts novateurs, collaborer avec d’autres artistes – créent leurs propres opportunités.

Conclusion

Si tu es arrivé jusqu’ici, bravo. Tu viens de comprendre ce que beaucoup de photographes ignorent encore.

Le salaire d’un photographe de mode n’est pas une question de chance, ni même seulement de talent. C’est une équation où se mêlent stratégie, positionnement, réseau et audace.

👉 Ceux qui gagnent bien leur vie ne sont pas forcément les meilleurs techniciens. Ce sont ceux qui savent se vendre, se rendre incontournables et créer leur propre opportunité.

Alors maintenant, deux choix s’offrent à toi :

1/ Attendre que ça tombe du ciel. Accepter des tarifs moyens, dépendre du bon vouloir des clients et espérer que, par miracle, on te remarque un jour. (Spoiler : ça marche rarement.)

2/ Prendre les choses en main. Construire un personal branding béton, comprendre comment justifier des prix élevés, et arrêter d’être juste un prestataire pour devenir une marque.

Si tu veux faire partie des photographes qui cartonnent (et pas de ceux qui survivent), il faut passer à l’action. Investir en toi, apprendre à structurer ton offre, comprendre les leviers qui font exploser tes revenus.

Et devine quoi ? C’est exactement ce que je peux t’aider à faire. 

Si tu es prêt à transformer ton talent en business rentable, à structurer tes offres et à décrocher tes premiers (vrais) clients, je t’accompagne. Tu as juste à caler un appel diagnostique avec moi, gratuit, pour faire le point sur ton objectif. 👉 C’est ici et c’est offert.

Photographe animalière professionnelle : interview de Gaëtane Marchand

Photographe animalière professionnelle : interview de Gaëtane Marchand

Passer de l’humanitaire à la photographie animalière professionnelle, c’est un tournant de vie aussi audacieux qu’inspirant, plongeant dans le monde fascinant de la faune et de la nature.

Dans cet épisode du podcast Libre et Photographe, je reçois Gaëtane Marchandphotographe animalière professionnelle, qui partage son incroyable changement de vie professionnelle, sa formation en photographie animalière et les leçons qu’elle a apprises en cours de route.

Que vous soyez passionné par la photographie d’animaux domestiques, que vous cherchiez à vous lancer en tant que photographe animalier ou simplement en quête d’inspiration photo, ce témoignage vous apportera une dose de passion, de motivation et des conseils précieux pour améliorer vos photographies.

Le site de Gaëtane : gaetanelf.com
Le compte Instagram de Gaëtane : gaetanelf.photo

Écouter l’épisode

Un parcours atypique : de l’humanitaire à la photographie animalière

Avant de devenir photographe animalière professionnelle, Gaëtane évoluait dans un tout autre domaine : l’humanitaire et la philanthropie. Grâce à ses diverses formations à Sciences Po en anthropologie, elle a travaillé dans plusieurs associations et ONG, guidée par sa volonté de contribuer à des causes qui lui tenaient à cœur.

Mais, au fil du temps, un sentiment de déconnexion s’est installé dans ce métier, ce qui arrive souvent. Ce qui peut paraître être un beau métier, vu de l’intérieur, c’est parfois tout autre chose.

Gaëtane avait besoin d’un changement, d’un métier plus en accord avec ses valeurs profondes, son amour pour les animaux et son engagement envers l’environnement.

La photographie, d’abord un simple hobby, devenu une passion profonde, s’est alors imposée comme une évidence pour capturer la beauté naturelle et la faune sauvage.

👉 Clé de réussite : elle a pris le temps d’identifier ses aspirations profondes avant de se lancer. Un travail personnel, couplé à de la formation en photographie animalière et beaucoup de pratique, lui a permis de maîtriser les techniques essentielles et de bâtir un projet solide.

Photographie de Gaëtane Marchand.

L’essor du marché de la photographie animalière

Un secteur en plein développement

Ces dernières années, la photographie d’animaux domestiques (ou pet photography pour les plus anglicistes ici 🙂 ) a connu une véritable explosion grâce à l’essor d’internet et à la demande croissante pour des images de haute qualité.

En France, de plus en plus de propriétaires recherchent des portraits uniques de leurs compagnons à quatre pattes, et le marché de la photographie animalière suit cette tendance venue des pays anglophones, qui ont souvent un coup d’avance en termes de business et de qualité des images photographiques.

En effet, l’essor des réseaux sociaux et d’internet contribue grandement à cette tendance, car beaucoup de propriétaires d’animaux partagent aujourd’hui des clichés professionnels de leurs animaux sur diverses plateformes en ligne.

Cela ouvre davantage de possibilités pour les photographes animaliers de se faire connaître, de partager des images de la faune sauvage et de toucher une clientèle plus large.

Aux États-Unis, en Angleterre ou en Australie, la demande pour des portraits de chiens, chats et autres animaux est très forte. En France, ce secteur de la photographie animalière reste encore jeune, mais promet de belles opportunités pour les photographes spécialisés.

Et dans ce monde en constante évolution de la photo animalière, il y a encore beaucoup à explorer.

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Pourquoi se spécialiser en tant que photographe animalier ?

Se spécialiser en photographie animalière domestique permet de se différencier sur un marché de la photo qui, on le sait tous, est compétitif. Mais cela demande aussi des compétences précises en techniques photographiques :

✔️Techniques photo adaptées : gérer les mouvements imprévisibles des animaux, capter leurs expressions, et maîtriser la prise de vue en environnement naturel.

✔️ Connaissance du comportement animal : une compétence essentielle souvent acquise grâce à des formations spécialisées, et un élément clé pour des séances réussies.

✔️ Patience et connexion avec l’animal : indispensable pour créer des images fortes en émotion et capturer la beauté sauvage de chaque créature.

💡 Gaëtane insiste sur un point : “Mon objectif, c’est de capturer des moments d’émotion, de connexion entre l’animal et son humain. Pour cela, je privilégie des séances longues de shooting, où tout le monde peut se détendre et être naturel.”

Photographie de Gaëtane Marchand.

Construire une carrière en tant que photographe animalier professionnel

Trouver son style et gagner en légitimité

Développer un style photographique unique est un défi pour tout photographe. Pour cela, Gaëtane partage une approche artistique intéressante : ne pas forcer les choses, mais laisser son identité visuelle émerger naturellement, reflétant sa passion pour la nature et les animaux.

Elle recommande aussi de participer à des concours de photographie, comme les International Pet Photography Awards, qui permettent d’avoir un retour professionnel et des avis constructifs sur son travail, ainsi que d’affirmer sa légitimité.

Participer à des concours est également une excellente complément à ses formations et à l’apprentissage en école de photographie.

Participer à des expositions et présenter son travail dans des galeries peut également jouer un rôle crucial pour assoir sa réputation, exposer ses meilleures images et atteindre un public plus large.

C’est un excellent moyen de se connecter avec d’autres passionnés, d’affiner ses compétences artistiques acquises en école de photographie, et de se faire remarquer par des agences ou des marques intéressées.

Alors oui, cela demande forcément du temps et du suivi de formations en photographie animalière pour y participer. De l’argent aussi, avec des inscriptions payantes aux concours et aux cours. Surtout si on en fait plusieurs, cela peut vite devenir un budget conséquent.

Mais le jeu en vaut la chandelle. Et le retour sur investissement, à travers l’augmentation des revenus et du salaire potentiel, sera très puissant (même s’il peut prendre du temps).

📸 “Recevoir des retours de jurys reconnus m’a donné confiance et m’a permis de progresser encore plus vite.”

Photographie de Gaëtane Marchand.

Matériel et techniques essentielles pour la photographie animalière

Quel matériel pour un photographe animalier professionnel ?

La photo animalière domestique est un domaine assez exigeant pour le matériel. Déjà parce qu’on est souvent en extérieur, et aussi La photo animalière domestique est un domaine assez exigeant en termes de matériel et de technique. Déjà parce qu’on est souvent en extérieur, et aussi parce que le photographe doit régulièrement se mettre dans des positions, disons … rocambolesques, pour capturer la qualité des images en conditions naturelles.

Le matériel est soumis à rude épreuve, et ne laisse pas la place à du matériel bas de gamme. Il faut du solide et de haute qualité pour garantir des images techniques irréprochables ! 

Gaëtane utilise un Nikon D500, un appareil photo de haute qualité, accompagné de plusieurs objectifs spécialisés :

  • 70-200mm f/2.8 – Idéal pour capturer des portraits expressifs avec des bokehs magnifiques.
  • 24-70mm f/2.8 – Polyvalent pour des prises de vue plus larges, pour des ambiances.
  • 50mm f/1.4 – Pour jouer avec la profondeur de champ avec cette très grande ouverture, et capturer des expressions en gros plan.

Elle insiste sur l’importance d’un autofocus rapide, d’une bonne stabilisation d’image et de cartes mémoire rapides pour ne jamais manquer un moment crucial. En outre, elle souligne qu’avoir un bon site internet permet au photographe de partager ses créations artistiques et d’attirer de nouveaux clients en ligne.

Attirer ses premiers clients et développer son activité

Trouver ses premiers clients en photographie animalière n’est pas toujours évident. Surtout au début, quand, comme Gaëtane, on part de zéro, sans réseau établi et sans formations spécifiques.

(Je vous rappelle qu’elle était dans la philanthropie, donc niveau carnet d’adresses et réseau, pas la folie)

Donc les conseils qu’elle partage et ses stratégies de formation qui ont fonctionné pour elle sont d’autant plus précieuses :

✅ Le bouche-à-oreille : les recommandations et avis de proches ont été déterminantes pour développer son réseau.

✅ Les collaborations et projets caritatifs : son implication dans Tales of the World, un projet caritatif de photographie canine, lui a permis de toucher une nouvelle audience et de partager sa passion pour les animaux et l’environnement.

✅ Les salons et événements spécialisés : participer à des événements comme le Woofest lui a offert une belle visibilité, lui permettant d’exposer ses images, d’échanger des avis avec d’autres photographes animaliers, et d’avoir son propre stand.

✅ Son compte Instagram : elle anime son compte internet comme il se doit, avec des posts, des stories, des réels de qualité, régulièrement, depuis ses débuts, et ça paie en termes de visibilité et de réseau.

🎯 “Être visible dans la vraie vie est un atout énorme pour se faire connaître, élargir son réseau et créer du lien avec de futurs clients.”

Photographie de Gaëtane Marchand.

Aligner son activité de photographe animalier professionnel avec ses valeurs

Pour Gaëtane, il était essentiel que son entreprise reflète ses engagements personnels envers l’environnement et la nature. Pas la peine de quitter un boulot qui manque de sens pour créer son métier de photographe animalier professionnel et finir dans les mêmes travers.

Et ça passe pour elle par :

🌱 une approche écologique : utilisation de matériel durable et impressions sur des papiers éco-responsables.

💡 une expérience client unique : proposer des séances longues de shooting, où les animaux et leurs propriétaires se sentent à l’aise et peuvent profiter d’un moment naturel.

📷 un travail de qualité et durable : mettre en avant l’impression des photos de haute qualité pour qu’elles aient une vraie valeur dans le temps.

🏆 “Je voulais m’assurer que mon travail ait du sens et respecte mes convictions. C’est ce qui me motive au quotidien.”

Conclusion : oser se lancer et croire en son projet

L’histoire de Gaëtane Marchand prouve que l’on peut réussir et se verser un salaire suffisant dans la photographie animalière, même sans formation initiale dans le domaine de la photographie.

Avec du travail, de la patience et une bonne dose de passion pour la photographie animalière, c’est possible de se construire une carrière à son image. Et comme je le dis souvent :

Si ce n’est pas impossible, c’est que c’est possible !

À retenir pour se lancer en tant que photographe animalier professionnel :

✔️ Développer ses compétences techniques et comprendre le comportement animal.

✔️ Se démarquer par un style photographique unique et un service client de qualité.

✔️ Oser se mettre en avant, participer à des événements spécialisés et utiliser les réseaux sociaux.

✔️ Rester fidèle à ses valeurs et créer une activité alignée avec ses convictions et sa passion pour la photographie animalière.

Vous voulez en savoir plus ?

Écoutez ou regardez l’épisode complet du podcast Libre et Photographeavec Gaëtane Marchand pour découvrir tous ses conseils, ses techniques de formation, et son parcours inspirant dans le monde de la photographie animalière !

Vous pouvez aussi écouter l’épisode sur vos plateformes habituelles :

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FAQ

Tout savoir sur le métier de photographe animalière professionnelle

1. Quelle est la différence entre un photographe animalier professionnel et une photographe animalière professionnelle ?

Oui, je sais, la question parait très bête. Bon, elle, l’est probablement. N’empêche. Je la pose ici quand même. 

L’unique différence réside dans le genre du terme. C’est tout. « Photographe animalier professionnel » est une appellation plus courante, utilisée de manière générique, tandis que « photographe animalière professionnelle » met en avant le fait qu’il s’agit d’une femme. Donc exactement le cas ici avec Gaëtane.

Bref, dans les faits, il n’y a aucune différence en termes de compétences ou de techniques employées, mais l’usage du féminin permet de mieux représenter les femmes qui exercent ce métier de photographe animalière.

2. Comment devenir photographe animalière professionnelle ?

Pour devenir photographe animalière, il faut développer des compétences en photographie, suivre des formations spécifiques en photographie animalière, comprendre le comportement animal et maîtriser la gestion d’entreprise.

La formation pour devenir photographe animalier peut être autodidacte (via des formations en ligne et des workshops) ou académique (écoles de photographie animalière). Ne jamais oublier aussi de se construire un portfolio solide de photographies animalières, d’apprendre à maîtriser le post-traitement et de développer une stratégie marketing efficace pour attirer des clients.

3. Quel est le salaire d’un photographe animalier professionnel ?

Le salaire d’un photographe animalier professionnel varie en fonction de son expérience, de sa spécialisation dans la faune ou la nature, et de son modèle économique. Un débutant peut gagner entre 1 400 et 2 000 € par mois, tandis qu’un photographe expérimenté travaillant avec des magazines, des marques ou en freelance peut atteindre plus de 5 000 € mensuels.

4. Quels animaux sont les plus photographiés par une photographe animalière professionnelle ?

Les chiens et les chats sont les plus demandés dans la pet photography (photographie d’animaux domestiques). Mais certaines photographes animalières professionnelles, passionnées par la faune, se spécialisent aussi dans les chevaux, un domaine assez féminin dans le monde de la photographie animalière.

5. Un photographe animalier doit-il obligatoirement être spécialisé ?

Pas forcément, mais se spécialiser permet de se démarquer sur le marché de la photographie animalière et de proposer une offre plus ciblée. Ça permet, comme je le conseille souvent, de gagner en clarté, en cohérence et en reconnaissance professionnelle.

Par exemple, une photographe animalière professionnelle spécialisée dans les portraits de chiens en extérieur créera du contenu bien plus précis et sauvage, efficace auprès de ses prospects, qu’une photographe qui voudra faire un peu de tout. Elle n’aura pas un discours clair et impactant pour ses images animalières.

6. Quel matériel utilise un photographe animalier professionnel ?

Le matériel d’un photographe animalier professionnel inclut souvent :Un boîtier rapide et performant (reflex ou hybride) avec une bonne montée en ISO.Un téléobjectif (70-200mm, 300mm, 400mm) pour capturer les animaux à distance.Un objectif lumineux (f/2.8 ou plus) pour des portraits détaillés.Un monopode ou trépied pour plus de stabilité.Des accessoires comme des appeaux pour attirer l’attention des animaux.

7. Comment fixer ses tarifs en tant que photographe animalière ?

Pour fixer ses tarifs, une photographe animalière doit prendre en compte :Le temps de prise de vue (séance photo).Le temps de post-traitement (retouches, colorimétrie).Les frais de déplacement.Son expérience et sa notoriété.Le salaire qu’elle veut se verser Ce que pratique la concurrence Les charges globales 

Une séance photo peut varier entre 150 et 500 €, selon la prestation, la photographe (son expérience), la qualité des images et la clientèle ainsi que le lieu.

8. La photographie animalière est-elle un métier d’avenir ?

Oui ! Avec la croissance du marché du pet photography, l’essor des réseaux sociaux et l’intérêt croissant des propriétaires d’animaux pour des photos professionnelles, la photographie animalière a un bel avenir devant elle dans le monde de l’art et de l’environnement.

Les photographes qui sauront se spécialiser et proposer une expérience unique auront de belles opportunittés.

Photographe sportif salaire : combien pouvez-vous gagner ?

Photographe sportif salaire : combien pouvez-vous gagner ?

Le métier de photographe sportif, c’est clairement le yoyo permanent entre la passion et la rémunération.

On me demande souvent, et c’est sûr que vous vous posez la même question : vivre de la photographie sportive, c’est possible ? Et bien ma réponse est très claire. Oui c’est possible.

Vous savez, je me dis souvent cette phrase : si ce n’est pas impossible, c’est que c’est possible ! 😊 Donc, si ce n’est fondamentalement pas impossible de vivre de la photographie de sport, alors c’est possible.

La vrai question serait plutôt celle ci.

Photographe sportif salaire : combien on peut gagner ?

Parce que soyons clairs : la rémunération d’un photographe sportif, c’est le nerf de la guerre. Surtout si le but est d’en faire son métier. Et si saisir l’instant parfait pendant un match de foot de district un dimanche matin, c’est plutôt facile et plaisant, se garantir une carrière pérenne et épanouissante demande bien plus qu’un bon œil et un équipement haut de gamme.

Dans cet univers où technique et créativité s’entremêlent, le photographe sportif doit jongler avec des contraintes multiples : la pression des deadlines (livrer les photos rapidement), les attentes des médias et des sponsors, ou encore la nécessité constante d’innover pour surprendre ses clients potentiels.

Mais combien gagne réellement un photographe sportif, et quels sont les leviers pour augmenter ses revenus ?

Dans ce guide, je vais vous dévoiler :

  • Les salaires moyens pour un photographe sportif, qu’il soit débutant ou expert.
  • Les éléments qui influencent directement les revenus, comme ton statut professionnel, tes collaborations et ta niche.
  • 4 techniques concrètes pour augmenter tes revenus, que tu sois salarié, freelance ou hybride.

Ce métier offre des opportunités incroyables, qu’il s’agisse de shooter pour des médias de renom, de collaborer avec des agences de presse de premier plan ou de bâtir une carrière en freelance. Mais il ne s’improvise pas, et les subtilités financières doivent être bien maîtrisées pour en tirer un réel bénéfice.

Alors, que tu rêves de couvrir un match de Ligue 1, une compétition internationale d’athlétisme ou même un événement local et plus modeste, chargé d’émotion, ce guide va te donner les clés pour comprendre comment structurer ta carrière et maximiser tes revenus. 

Prêt à explorer toutes les facettes financières de ce métier exaltant ?

(et si tu veux déjà aller plus loin, tu peux lire mon article sur ce qu’il faut connaitre sur le salaire du photographe,)

Ce que personne ne dit sur le métier de photographe sportif

Les coulisses d’un métier exigeant et méconnu

Derrière chaque photo qui nous cloue sur place — ce dunk parfait, ce sprint triomphant, cette larme discrète au moment de la victoire — se cache une réalité bien moins glamour. Être photographe sportif, c’est un défi permanent, un mélange d’anticipation, de réactivité et de logistique millimétrée.

Sur le terrain, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton. Il faut lire le jeu comme un stratège, prévoir les actions avant qu’elles ne se produisent, et positionner son objectif à l’endroit exact où l’histoire va se dérouler. Chaque seconde compte, chaque décision peut faire la différence entre un cliché ordinaire et une image iconique.

Et les conditions ? Parlons-en.

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Tu peux jongler entre une lumière changeante, une météo capricieuse, et un timing serré imposé par les médias. Sans oublier l’équipement : transporter, entretenir et configurer ton matériel, c’est une mission à part entière.

Travailler avec plusieurs boîtiers, jongler entre des téléobjectifs gigantesques et des focales courtes, tout ça sous une pression constante… Bienvenue dans l’arène.

Mais le véritable défi, c’est garder ton sang-froid dans ce chaos organisé, tout en capturant des clichés qui parlent, qui racontent l’effort, la tension et la gloire d’un instant. Parce qu’au bout du compte, ce sont ces détails, ces microsecondes volées, qui racontent les grandes histoires du sport.

Photo d'un photographe de sport illustrer le photographe sportif salaire

Les qualités qui font la différence (et impactent le salaire)

Dans un univers aussi compétitif, ce sont certaines compétences spécifiques qui permettent de se démarquer et, soyons francs, d’avoir un salaire de photographe sportif à la hauteur de tes ambitions.

Maîtrise technique et gestion de la pression.

Entre deux actions, tu n’as pas le luxe de réfléchir trop longtemps. Les réglages doivent être intuitifs, presque automatiques. Maîtriser ton matériel, même en pleine tempête d’émotions ou sous une pression extrême, c’est ce qui te permettra de livrer des photos irréprochables à chaque fois.

Réactivité et anticipation : le duo gagnant.

Si tu veux saisir « LA » photo, celle qui raconte tout, il faut être capable de lire le jeu avant tout le monde. Comprendre les stratégies des équipes, anticiper le mouvement d’un athlète, et te positionner à l’avance : c’est une qualité essentielle, qui se développe avec l’expérience et une immersion totale dans le sport.

Connaissance des règles du jeu.

Un photographe qui maîtrise les subtilités des disciplines qu’il couvre aura toujours une longueur d’avance. Pourquoi ? Parce qu’il sait où regarder, quand un geste décisif va arriver, et comment le mettre en valeur. Ce n’est pas juste un avantage, c’est une nécessité pour capter l’essence même de l’événement.

Un style unique qui te distingue.

Dans un océan de photographes sportifs, celui qui impose une signature visuelle claire et reconnaissable peut se positionner sur le haut de la fourchette des tarifs. Que ce soit à travers un angle, une retouche particulière ou une composition qui sort des standards, la créativité est ton passeport vers les collaborations les plus prestigieuses.

Tu peux développer encore plus tes connaissances à ce sujet avec ces 4 techniques pour augmenter tes revenus de photographe.

Le lien entre tes compétences et ton salaire

Tous ces éléments influencent directement le salaire d’un photographe sportif. 

Les médias, les agences de presse, les marques, les clubs et les sportifs eux-même recherchent des talents qui peuvent livrer rapidement des images percutantes. Ceux qui allient expertise technique, flair artistique et compréhension du sport sont ceux qui décrochent les contrats les mieux rémunérés.

Alors, que ce soit pour couvrir un match de football dans un stade survolté ou un marathon en pleine nature, c’est ce cocktail unique de passion, technique et adaptabilité qui te permettra de te hisser au sommet et d’augmenter ton salaire de photographe sportif.

Ce qui fait varier le salaire d’un photographe sportif

L’effet sport majeur vs sport de niche

Quand tu photographies un sport, ce n’est pas juste une question de passion, c’est une équation économique. Les mastodontes comme le football, le basketball ou le tennis, c’est là où les gros billets circulent.

Pourquoi ? Une visibilité de folie, des médias omniprésents, et des budgets qui explosent. Résultat : les photographes qui bossent sur ces événements peuvent prétendre à des rémunérations bien plus élevées.

Ces disciplines attirent les sponsors comme des mouches sur un pot de miel. Les clubs, les fédérations et les marques sont prêts à payer pour du contenu visuel percutant qui booste leur image. Photographe sportif sur ce créneau ? Tu peux littéralement voir ton salaire de photographe sportif grimper en flèche.

Mais que dire des sports de niche comme l’escalade, le triathlon ou les sports d’hiver ? Certes, moins médiatisés, moins glamour… mais aussi moins de concurrence. Et c’est là que tout se joue.

Dans ces domaines, si tu arrives à imposer ta patte et devenir une référence, tu peux décrocher des contrats premium. Moins de joueurs, mais des opportunités en or pour ceux qui sortent du lot. Alors, est-ce que tu veux te battre dans l’arène des grands ou conquérir une niche qui n’attend que toi ?

Freelance, salarié ou en contrat avec un club : quelle voie choisir ?

Freelance, salarié ou en contrat avec un club : Quelle voie choisir ?

Ton statut de photographe sportif, c’est le levier qui peut transformer ta carrière… ou te limiter. Voici les options principales et ce qu’elles impliquent pour ton salaire de photographe sportif :

Freelance : liberté totale, mais revenus instables

En tant que freelance, tu es le maître à bord. Tu choisis tes projets, tes clients et tes tarifs. Mais le revers de la médaille, c’est l’incertitude. Ton revenu dépend entièrement de ta réputation, de ton réseau et de ta capacité à négocier. Les mois fastes peuvent alterner avec des périodes creuses, où tu n’as que tes économies pour tenir.

Salarié : stabilité, mais plafond de verre

Travailler pour un média, une fédération ou un club te garantit un salaire fixe, des avantages sociaux et une sécurité financière. Mais attention, ce choix peut être moins lucratif que le freelancing. Tu auras moins de liberté sur les projets et des tarifs souvent encadrés. Cela dit, pour ceux qui préfèrent la sécurité, c’est une option à considérer.

En contrat avec des clubs ou des agences : le meilleur des deux mondes

C’est la voie royale pour de nombreux photographes sportifs. Tu combines la garantie d’un revenu stable avec la possibilité de travailler sur des projets variés et passionnants. Que ce soit un contrat avec un club de foot prestigieux ou une collaboration avec une agence de marketing sportif, ce modèle offre une flexibilité financière et professionnelle que beaucoup recherchent.

Quel que soit ton choix, ton statut influencera directement ton salaire de photographe sportif et les opportunités à ta portée.

L’impact de l’expérience et du réseau

Si tu devais retenir deux mots, ce seraient ceux-là : expérience et réseau. C’est grâce à eux que tu décroches des contrats juteux et que ton salaire passe à la vitesse supérieure.

  • L’expérience : ton passeport vers des contrats haut de gamme
    Plus tu accumules de projets, mieux tu comprends les attentes des clients et mieux tu sais capturer ce qu’ils recherchent. Les photographes expérimentés, avec un portfolio solide et des références prestigieuses, peuvent se permettre de facturer plus cher.
  • Le réseau : ta clé pour ouvrir des portes fermées
    Dans ce milieu, savoir à qui parler est tout aussi important que savoir photographier. Collaborer avec des clubs, des agences ou des marques te donne accès à des contrats réguliers. Ce n’est pas juste une question de talent, c’est aussi une question de présence dans les bons cercles.
  • Commencer petit pour viser grand
    Les débuts ne sont jamais glamour. Couvrir des événements locaux ou travailler avec des sportifs amateurs, c’est souvent le point de départ. Mais chaque projet te rapproche des grandes scènes, des compétitions internationales, et des contrats qui rapportent gros.

Avec de la persévérance et une bonne stratégie, tu peux transformer une simple passion pour le sport en une carrière lucrative où ton salaire de photographe sportif reflète enfin ton talent et ton engagement.

Photo d'une golfeuse pour illustrer le photographe sportif salaire

Photographe sportif salaire : combien exactement ?

Profils types : Débutant, semi-pro et expert

On me demande souvent : « Mais concrètement, ça paie combien d’être photographe sportif ? ».

Eh bien, tout dépend d’où tu te situes sur l’échelle de l’expérience et de la notoriété. C’est un métier où les chiffres grimpent avec le temps, la qualité de ton portfolio, et surtout ton réseau.

1. Débutant : les premiers pas dans l’arène sportive

Quand tu démarres, il faut s’accrocher. On est loin des salaires mirobolants : un photographe sportif débutant peut espérer un salaire brut mensuel autour de 1 000 €, soit environ 12 000 € annuels. Pas encore de quoi rouler sur l’or, mais c’est une phase cruciale pour poser les bases.

Cette période, c’est le sprint : courir après les clients, décrocher tes premières missions, et surtout, bâtir un portfolio béton. Entre les déplacements non payés, les contrats ponctuels, et les heures de retouche, c’est une bataille pour s’imposer.

2. Semi-pro : la montée en puissance

Après quelques années d’expérience, les choses commencent à devenir sérieuses. Avec un portfolio qui inspire confiance et des collaborations régulières avec des clubs, agences de presse, ou médias locaux, tu peux viser un salaire entre 1 500 € et 2 000 € par mois, soit entre 18 000 € et 24 000 € annuels.

À ce stade, ton nom commence à circuler dans l’industrie, et tu peux même décrocher des contrats récurrents qui t’apportent une stabilité bienvenue. La clé ? Livrer un travail de qualité, respecter les deadlines, et faire en sorte que tes clients te recommandent.

3. Expert : au sommet de la chaîne alimentaire

Si ton talent est reconnu et que tu as une notoriété solide, alors là, c’est jackpot. Les photographes sportifs expérimentés avec une signature unique et des contrats prestigieux peuvent atteindre des revenus de 30 000 € annuels, voire plus. Bon, c’est certainement plus le cas dans les pays anglo-saxons, notamment aux USA, mais le marché français sportif est un marché à plusieurs centaines de millions d’euros quand même.

Les clients ? Des clubs de haut niveau, des agences internationales, et des marques sportives qui cherchent à associer leur image à un travail d’excellence.

Ces pros sont souvent appelés pour couvrir les événements majeurs, comme des championnats du monde ou des finales de ligues prestigieuses, avec des rémunérations qui font rêver. Mais attention, ce niveau d’expertise exige des années de pratique, un réseau bien construit, et un style qui se démarque de la concurrence.

Zoom sur les photographes de football : la star de la photographie sportive

Si la photographie sportive était un jeu vidéo, le football serait le niveau ultime.

Pourquoi ? Parce que c’est là que les gros contrats se trouvent. Les photographes spécialisés dans le football ont accès à des opportunités en or avec des clubs de premier plan, des ligues professionnelles, et des médias internationaux.

Quelles missions ?
Tu peux être payé pour couvrir des matchs, des entraînements, des conférences de presse, mais aussi des événements VIP autour des clubs. En plus, certains photographes signent des contrats de licensing, qui leur permettent de vendre leurs images pour des publicités, des affiches, ou des contenus médiatiques.

Ces accords peuvent vraiment booster ton salaire de photographe sportif.

Pourquoi le football rapporte-t-il plus ?
Comparé à d’autres disciplines comme le rugby ou le tennis, le football bénéficie d’une popularité mondiale. Les sponsors affluent, les budgets explosent, et la demande pour des photos de haute qualité est constante.

Résultat : les photographes de football peuvent non seulement toucher des revenus élevés, mais aussi profiter de contrats à long terme qui assurent une stabilité rare dans ce métier.

Et les grands événements, alors ?

La Coupe du Monde, la Ligue des Champions, ou encore des compétitions nationales comme la Premier League ou la Ligue 1, ce sont des mines d’or. Les médias, les sponsors, et les clubs sont prêts à payer le prix fort pour des images exclusives et marquantes.

Un photographe qui décroche une accréditation pour ces événements peut littéralement doubler ou tripler ses revenus annuels. En bref, le football, c’est un tremplin vers les sommets pour ceux qui savent se démarquer.

Zoom sur les associations sportives amateurs des villes et villages : un vivier d’opportunités

Les associations sportives locales, souvent sous-estimées, sont pourtant un terrain fertile pour les photographes sportifs en quête de contrats réguliers et d’expériences enrichissantes.

Ces clubs amateurs, implantés dans nos villes et villages, regorgent d’événements : matchs de football, tournois de tennis, compétitions d’athlétisme, ou encore courses cyclistes locales. Ces moments, bien que moins médiatisés, regorgent d’opportunités pour les photographes talentueux.

Pourquoi viser les associations sportives locales ?

  1. Une forte demande de contenu visuel : aujourd’hui, même les associations amateurs souhaitent valoriser leurs équipes et leurs événements sur les réseaux sociaux ou leurs sites web. Et devinez quoi ? Une belle photo d’équipe ou des clichés d’action percutants peuvent devenir un atout de communication pour eux.
  2. Un accès plus facile et une concurrence moindre : contrairement aux grandes compétitions sportives où les photographes sont légion, les événements amateurs sont souvent sous-couverts médiatiquement. C’est une chance en or de vous imposer comme leur photographe attitré.
  3. Un tremplin pour bâtir un réseau solide : travailler avec des clubs amateurs vous permet de créer des liens précieux avec les organisateurs, les sponsors locaux et les familles des sportifs. Qui sait ? L’un d’eux pourrait vous recommander pour couvrir un événement plus prestigieux.

Comment collaborer avec ces associations ?

  • Proposez vos services à tarif adapté : les budgets des associations étant souvent limités, proposez des packs accessibles, comme des reportages photo pour leurs tournois ou des portraits d’équipes.
  • Diversifiez vos offres : par exemple, proposez des tirages pour les familles, des albums souvenir pour les saisons sportives ou des visuels pour leurs campagnes de sponsoring.
  • Rendez-vous indispensable : en apportant un style unique et une organisation irréprochable, vous devenez une ressource précieuse pour ces associations.
Photo d'une gardienne de foot pour illustrer le photographe sportif salaire

Un impact au-delà des revenus

Collaborer avec les clubs locaux, c’est aussi une manière de contribuer au développement de la vie associative de votre région. Et cela ne passe pas inaperçu : les médias régionaux ou municipaux pourraient bien s’intéresser à votre travail, ce qui boostera votre visibilité.

En résumé, les associations sportives locales ne sont pas juste un point de départ pour les photographes en herbe. Elles sont un terrain d’apprentissage, un espace pour développer votre portfolio et un moyen concret d’ajouter des revenus réguliers à votre activité. Alors, pourquoi ne pas explorer ce vivier d’opportunités dès maintenant ?

Ce que tu dois retenir

Dans le milieu de la photographie sportive, ton salaire est influencé par trois grands facteurs : ton expérienceton réseau, et surtout, le sport que tu photographies.

Si le marché du football est une voie royale pour des opportunités lucratives, d’autres sports comme le tennis, le basket ou même des disciplines de niche peuvent aussi offrir des revenus intéressants avec moins de concurrence.

Alors, es-tu prêt à tracer ta route dans cet univers fascinant ? À toi de choisir : te spécialiser dans un sport de niche ou viser les sommets avec des sports à forte médiatisation. Le chemin est différent, mais les opportunités, elles, sont bien là.

Diversifier ses revenus pour booster son salaire de photographe sportif

Tirages d’art et banques d’images

Ah, la grande question : « Comment augmenter mon salaire de photographe sportif sans ajouter des heures à mon emploi du temps ? ». La réponse ? Créer des revenus passifs grâce à tes clichés.

Les tirages d’art, c’est ta chance de transformer une photo en une œuvre intemporelle. Imagine ton meilleur cliché d’un sprinter à l’arrivée ou d’un dunk spectaculaire, imprimé sur un papier haut de gamme, signé et numéroté. Les passionnés de sport et les collectionneurs adorent ça. Et toi, tu monétises un seul moment encore et encore.

Et puis il y a les banques d’images comme Getty ou Shutterstock. Un marché énorme où tu peux licencier tes photos à des médias, des agences de pub, ou même des entreprises. Chaque utilisation te rapporte des royalties, et avec un bon portefeuille, ces ventes peuvent devenir une source de revenus régulière.

La vente des photos en ligne peut sembler être une solution simple et attrayante, mais la vérité sur la vente des photos en ligne est qu’elle requiert stratégie et dévouement pour réellement porter ses fruits.

Mais attention, pas question de jeter des photos au hasard. Pour réussir ici, il faut penser stratégie : choisir les images qui tapent dans l’œil et optimiser leurs descriptions pour qu’elles sortent du lot. Alors, prêt à voir tes clichés voyager dans le monde entier tout en boostant ton compte en banque ?

Photo d'une coureuse pour illustrer le photographe sportif salaire

Collaborations avec des marques et publicités

Les collaborations avec des marques et des sponsors sportifs, voilà un vrai levier de croissance. Travailler avec une marque de vêtements de sport ou d’équipements, c’est bien plus qu’un simple contrat. C’est une opportunité de monétiser tes compétences tout en gagnant en visibilité.

Par exemple, tu pourrais shooter des athlètes en action pour une campagne de baskets ou capturer l’essence d’un tournoi sponsorisé par une boisson énergétique. Ces collabs ne remplissent pas juste tes poches, elles te donnent aussi un sérieux coup de projecteur. Plus ton travail est partagé, plus les clients potentiels affluent.

En bonus, ce type de partenariat te connecte directement aux acteurs majeurs de l’industrie.

Résultat : de nouveaux contrats, des projets plus ambitieux, et un réseau qui s’étoffe.

Donner des formations et des workshops

Tu es un as de la photo sportive ? Alors pourquoi ne pas partager ton savoir tout en diversifiant tes revenus ? Donner des formations en ligne ou des workshops sur le terrain, c’est une idée qui plaît autant aux amateurs passionnés qu’aux débutants ambitieux.

Imagine un cours en ligne où tu expliques comment capturer le moment parfait : réglages de l’appareil, techniques de cadrage, gestion des conditions lumineuses… Tout ce que les gens veulent apprendre de toi. Et si tu préfères l’action, organise des ateliers où tu emmènes un groupe sur un vrai événement sportif pour leur montrer comment tu bosses.

Ces formations, c’est un triple bonus : elles renforcent ton image d’expert, te permettent de générer des revenus supplémentaires, et créent une vraie communauté autour de ton travail. Alors, prêt à te transformer en prof star de la photo sportive ?

Ajouter une piste : devenir consultant pour des clubs ou événements sportifs

Et si tu te démarquais encore plus ? Les clubs sportifs et les organisateurs d’événements cherchent souvent des consultants en photographie pour optimiser la couverture de leurs activités. Tu pourrais, par exemple, aider un club à structurer son contenu visuel, conseiller sur les meilleures pratiques pour les prises de vue ou même former leur équipe interne.

C’est une façon innovante d’utiliser tes compétences tout en évitant la pression de toujours devoir être sur le terrain. Et bonus : ça te positionne comme un expert stratégique, ce qui renforce ta réputation dans l’industrie.

Photographe sportif salaire : diversifier pour sécuriser !

L’idée, c’est de ne pas mettre tous tes œufs dans le même panier. En combinant tirages, collaborations avec des marques, formations, et pourquoi pas un rôle de consultant, tu crées un modèle économique robuste.

Et au passage, tu montres à tous que dans la photographie sportive, les opportunités sont aussi infinies que les moments à capturer.

Alors, quelle sera ta prochaine étape pour diversifier et booster ton salaire de photographe sportif ?

Investir pour mieux gagner : matériel et formation

Le matériel qui fait la différence

Photo d'un photographe de sport pour illustrer le photographe sportif salaire

Dans l’univers ultra-compétitif de la photographie sportive, le matériel, c’est ton coéquipier indispensable. Sérieusement, un photographe sportif sans un téléobjectif digne de ce nom, c’est comme un footballeur sans crampons. 

Un téléobjectif puissant, comme le 70-200 mm f/2.8 ou le légendaire 400 mm f/2.8, c’est la garantie de figer des moments d’action spectaculaires, même à des dizaines de mètres. En gros, c’est ton passeport pour des clichés qui claquent.

Et ne néglige pas ton boîtier photo. Pour couvrir des événements sportifs, il te faut une machine de guerre. Privilégie les modèles capables de capturer des rafales à haute vitesse avec un autofocus ultra-précis. Les modèles comme les Canon EOS R3 ou Nikon Z9, par exemple, sont des références. Ils garantissent des images nettes, même quand ça bouge dans tous les sens.

Mais le matériel ne s’arrête pas là. Voici les indispensables pour t’assurer que rien ne vient gâcher ton shoot :

  • Des cartes mémoire ultra-rapides (au moins 300 Mo/s pour ne jamais manquer une action).
  • Un monopode, parfait pour soulager tes bras quand tu tiens ton matos pendant des heures.
  • Des batteries supplémentaires, parce qu’un boîtier à plat au moment clé, ça, c’est un cauchemar.

Bref, dans ce métier, investir dans du matériel de qualité, c’est pas une option, c’est une obligation. Mais c’est aussi ce qui te permet de proposer des prestations premium et de fixer des tarifs à la hauteur de ton talent (et de ton équipement).

La formation continue : un atout pour rester compétitif

En photographie sportive, stagner, c’est reculer. Les techniques évoluent, les attentes des clients changent, et les outils deviennent de plus en plus performants. Si tu veux rester dans la course, il faut constamment te réinventer.

Se former régulièrement, c’est ce qui fait la différence entre un photographe lambda et celui qu’on appelle pour couvrir des grands événements comme les JO ou la Coupe du Monde.

Les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la vidéo au ralenti (slow-motion) ou l’hyper-lapse ne sont pas des gadgets : elles redéfinissent les standards. Et les photographes qui les maîtrisent peuvent justifier des tarifs bien supérieurs.

Les formations spécialisées, proposées par des institutions reconnues comme l’ETPA ou des plateformes comme Edaa Pix, sont un excellent point de départ. Mais n’oublie pas les workshops pratiques sur le terrain.

Ces ateliers, souvent animés par des photographes chevronnés, te permettent de perfectionner tes prises de vue, d’affiner ton style et d’apprendre à gérer la pression d’un événement en direct.

Enfin, maîtriser les logiciels de retouche comme Lightroom ou Photoshop, ou encore des outils comme Topaz AI (vraiment bluffant) pour réduire le bruit numérique, c’est devenu indispensable. La post-production, bien faite, peut transformer une bonne photo en une œuvre d’art, et ça, c’est ce qui séduit les clients et fait grimper ton tarif horaire.

Investir pour mieux gagner

En clair, investir dans ton matériel et ta formation, c’est investir dans ta carrière. Plus tu es compétent et mieux équipé, plus tu peux te positionner sur des contrats haut de gamme, avec des clients prêts à payer pour l’excellence. Et n’oublie pas, un équipement performant et des compétences à jour ne sont pas juste des outils : ce sont des arguments pour justifier un salaire de photographe sportif digne de ce nom.

Alors, que ce soit pour te perfectionner ou renouveler ton matos, dis-toi que chaque euro investi est un pas de plus vers une carrière épanouissante et rentable. Tu vises l’excellence ou pas ?

Peut-on vivre uniquement de la photographie sportive ?

Les risques et instabilités financières

Vivre exclusivement de la photographie sportive, c’est un peu comme jouer un match sans connaître les règles : ça demande stratégie, anticipation et adaptation.

Pourquoi ? Parce que les revenus dans ce domaine sont tout sauf linéaires. Les événements sportifs suivent un calendrier bien précis, et avec eux, les opportunités de gagner ta vie.

Imagine : pendant la saison de foot, de basket ou de hockey, c’est le rush. Les commandes affluent, les contrats pleuvent. Mais ensuite, arrivent les mois creux, ces périodes où tu scrutes ton agenda et ton compte bancaire en espérant que ça tienne jusqu’à la prochaine saison. Ces fluctuations font de la gestion financière un véritable sport en soi.

Pour traverser ces périodes, il faut savoir jouer malin :

  • Anticiper et épargner en pleine saison pour ne pas subir les mois plus calmes.
  • Proposer des services alternatifs (on en reparlera dans un instant).
  • Développer des contrats longue durée, par exemple avec des clubs ou des marques, qui offrent une certaine stabilité.

En bref, vivre uniquement de la photographie sportive est possible, mais il faut être prêt à jongler avec une instabilité financière permanente et à transformer cette instabilité en opportunité.

Les synergies avec d’autres métiers

Pour sécuriser ta carrière et compenser les aléas de la photographie sportive, diversifier tes activités peut faire toute la différence. Il ne s’agit pas de tout lâcher, mais d’ajouter des cordes à ton arc qui s’intègrent naturellement à ton métier.

1/ Consultant visuel pour clubs ou fédérations sportives

De nombreux clubs cherchent à booster leur image en ligne ou dans leurs campagnes marketing. En tant que photographe, tu as l’œil pour créer des visuels percutants. Propose tes services pour :

  • Concevoir des contenus premium pour leurs réseaux sociaux.
  • Retravailler leurs archives photo pour des campagnes spécifiques.
  • Mettre en place une identité visuelle cohérente pour renforcer leur image.

2/ Élargir ton champ d’action avec d’autres spécialités photographiques

Et si tu mettais tes compétences au service d’autres domaines ? La photographie animalière, par exemple, peut être une extension naturelle de ton savoir-faire.

Saisir un moment fugace dans un stade ou dans la nature repose sur les mêmes bases : patience, réactivité et un matériel performant. Et puis, le salaire d’un photographe animalier, bien que différent, peut offrir des opportunités intéressantes et complémentaires.

3/ Devenir formateur et guide photo lors d’événements sportifs

Les passionnés de sport rêvent souvent d’apprendre à capturer leurs disciplines favorites avec un regard expert. Pourquoi ne pas proposer des workshops ou des formations sur le terrain ? Par exemple :

  • Une masterclass sur la photographie de match en direct.
  • Des ateliers dédiés à la retouche et à la post-production d’images sportives.
  • Des stages pour apprendre à gérer les contraintes d’un événement en live (lumière, mouvement, angles).

4/ Produire et vendre du contenu éducatif en ligne

Avec l’explosion des formations en ligne, tu peux élargir ta portée bien au-delà des terrains de sport. Créer des tutos vidéo ou des ebooks sur la photographie sportive est une manière de générer un revenu passif, tout en renforçant ton image d’expert.

Pourquoi diversifier ses revenus est essentiel

Diversifier tes activités ne signifie pas diluer ta passion. C’est au contraire un moyen de pérenniser ton métier et de t’offrir une sécurité financière, même dans les périodes creuses. Chaque collaboration, chaque projet parallèle, renforce ton réseau, ta réputation et, surtout, ton portefeuille.

Alors, prêt à multiplier les opportunités et à transformer ta passion pour la photographie sportive en un business florissant et équilibré ?

L’avenir de la photographie sportive : ce qui va changer

L’évolution des médias et des attentes des clubs

Le paysage de la photographie sportive est en pleine mutation, et les médias comme les clubs redéfinissent leurs besoins. Avec le boom des réseaux sociaux et des plateformes de diffusion en direct, le simple fait de capturer un moment fort ne suffit plus.

Aujourd’hui, les clubs sportifs ne veulent plus seulement des clichés spectaculaires, ils veulent des histoires visuelles immersives qui connectent leurs fans à l’action.

Les formats qui montent en flèche ? Les vidéos en 360°, les stories Instagram captivantes, les reels TikTok punchy et les lives en temps réel qui permettent aux spectateurs de ressentir l’intensité du match ou l’effort du sportif comme s’ils y étaient.

Pour un photographe sportif, cela signifie maîtriser des compétences bien au-delà de l’appareil photo : montage rapide, compréhension des algorithmes, et capacité à produire du contenu multi-plateformes.

Et pourquoi est-ce important pour ton salaire de photographe sportif ? Parce que cette expertise vaut de l’or. Les clubs et les marques sont prêts à payer un premium pour des photographes capables de les aider à se démarquer dans la jungle médiatique actuelle.

Saisir cette tendance, c’est aussi saisir une chance d’augmenter ses revenus et de s’imposer comme un acteur clé dans cette nouvelle ère de la photographie sportive.

L’opportunité de l’engagement écologique

À côté de la révolution technologique, une autre vague déferle sur le monde du sport : l’engagement écologique. Et c’est une mine d’or pour les photographes sportifs qui savent capturer les sports de plein air comme le trail, le VTT, le surf ou le ski tout en mettant en avant une vision responsable et éthique.

Les marques outdoor et les sponsors engagés cherchent des visuels qui reflètent une connexion profonde avec la nature. Imagine un projet qui documente les efforts d’une marque pour promouvoir des événements éco-responsables ou des campagnes pour sensibiliser à la préservation de l’environnement dans les sports d’extérieur. Cela va bien au-delà des photos, c’est une narration visuelle qui inspire.

Et en tant que photographe, adopter des pratiques éco-responsables (limiter son impact écologique sur le terrain, travailler avec des équipements durables) te positionne comme un acteur du changement.

Non seulement cela élargit tes opportunités de travail, mais cela donne aussi du sens à ta carrière. Des clubs, des ONG et des marques prêtes à financer des projets qui allient sport et écologie, c’est un créneau qui pourrait bien transformer ton salaire de photographe sportif en un revenu durable et gratifiant.

La convergence entre technologie, créativité et responsabilité

L’avenir de la photographie sportive repose sur un équilibre subtil entre l’innovation technologiquela créativité artistique et l’engagement éthique. Les photographes capables de naviguer dans ces trois dimensions auront une longueur d’avance.

Voici les questions que tu devrais te poser :

  • Comment maîtriser ces nouveaux outils pour produire des contenus visuels captivants et interactifs ?
  • Comment te positionner en tant que photographe éthique et engagé auprès de clients sensibles à ces valeurs ?
  • Comment intégrer ces tendances pour augmenter ton salaire de photographe sportif tout en restant fidèle à ta vision et à ta passion pour le sport ?

L’avenir appartient à ceux qui osent combiner créativité audacieusetechnologie pointue, et conscience écologique. Alors, prêt à réinventer ton rôle dans le monde de la photographie sportive et à tracer une voie vers un avenir aussi lucratif qu’épanouissant ?

Conclusion

On me demande souvent : « Comment transformer sa passion pour la photographie sportive en une carrière qui rapporte ? » 

La réponse ? C’est un savant mélange de talent, de stratégie et d’investissement intelligent. Alors, voici un petit récap’ de tout ce dont je vous ai parlé avec les étapes clés pour maximiser vos revenus et bâtir une carrière durable dans ce domaine formidable.

1. L’investissement en matériel : la base pour percer

Dans ce métier, votre matériel est votre meilleur allié. Pour capturer l’essence des moments sportifs, il vous faut des appareils qui suivent le rythme effréné de l’action et des objectifs qui transforment l’impossible en clichés spectaculaires.

Investissez dans :

  • Un boîtier performant capable de rafales rapides et d’une mise au point ultra précise.
  • Un téléobjectif de qualité, comme le 70-200 mm f/2.8, idéal pour capturer les actions en pleine intensité.
  • Des accessoires comme des monopodes, des cartes mémoire ultra-rapides et des batteries en béton armé.

Oui, ça coûte cher. Mais voyez-le comme un investissement stratégique : le matériel de pointe, c’est votre passeport pour des images haut de gamme qui séduisent les meilleurs clients et justifient des tarifs premium.

2. Développer un réseau : votre tremplin vers le succès

Dans la photographie sportive, votre carnet d’adresses est aussi important que vos photos. Les clubs, les médias, les athlètes, les sponsors… chaque contact peut devenir une opportunité.

Quelques pistes pour booster votre réseau :

  • Tissez des liens avec les clubs sportifs locaux, même les plus modestes. Chaque collaboration est une porte d’entrée vers d’autres projets.
  • Collaborez avec des agences de presse qui recherchent des photographes spécialisés pour couvrir des événements.
  • Faites-vous recommander par des clients satisfaits. Les recommandations personnelles restent l’un des leviers les plus puissants pour décrocher des contrats.

Un réseau bien entretenu, c’est la clé pour décrocher des opportunités lucratives et stabiliser vos revenus dans un marché compétitif.

3. Se démarquer : créez votre marque personnelle

Pour réussir, vous ne pouvez pas vous contenter d’être « un photographe parmi tant d’autres ». Vous devez vous positionner comme une référence dans votre niche.

Comment ?

  • Développez un style unique qui fait qu’on reconnaît immédiatement votre travail.
  • Proposez des services exclusifs : impressions haut de gamme, retouches soignées, albums photo personnalisés.
  • Offrez des solutions sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques de vos clients (clubs, athlètes, sponsors).

C’est ce petit plus qui justifie des tarifs élevés et attire les clients les plus exigeants.

4. Rester à la pointe : adoptez les nouvelles technologies

Dans un monde où la technologie évolue à vitesse grand V, ne pas se mettre à jour, c’est se condamner à l’oubli.

Explorez :

  • L’intelligence artificielle (IA) pour optimiser vos retouches et gérer vos flux de travail.
  • Les techniques avancées comme le slow-motion ou l’hyper-lapse pour diversifier vos compétences.
  • Les formats immersifs comme les vidéos 360°, parfaits pour capturer l’action sous un angle inédit.

Ces innovations ne sont pas que des gadgets, elles sont des outils pour vous positionner en tête de peloton sur un marché en constante évolution.

5. Diversifier ses revenus : un bouclier contre l’instabilité

Dans un métier où les revenus peuvent fluctuer, diversifier vos sources de revenus est une stratégie indispensable.

Voici quelques idées :

  • Vendez vos images sur des banques d’images comme Getty ou Shutterstock. Ce revenu passif peut s’accumuler sur le long terme.
  • Collaborez avec des marques sportives pour des campagnes publicitaires ou du contenu sponsorisé.
  • Organisez des ateliers ou des formations : partagez vos compétences avec des amateurs ou des professionnels débutants.
  • Boostez votre présence en ligne : Instagram et YouTube sont des plateformes parfaites pour monétiser votre contenu et attirer de nouveaux clients.

6. Faire le lien entre passion et stratégie

La photographie sportive, c’est un défi constant : suivre le rythme, anticiper, capturer l’instant parfait. Mais ce n’est pas seulement une affaire de passion ; c’est aussi une affaire de stratégie.

Investir dans le bon matériel, développer un réseau solide, rester à jour avec les tendances, et diversifier vos revenus sont les piliers d’une carrière rentable et gratifiante.

Alors, êtes-vous prêt à transformer votre passion pour la photographie sportive en une carrière qui rapporte ? Les opportunités sont là, à vous de les saisir !