En tant que photographe, je ne doute pas que vous rêviez d’attirer des clients sans vous épuiser en prospection. Et si je vous disais que la solution s’appelle le « tunnel de vente » ? Oui, oui, ce fameux processus marketing qui transforme des inconnus en clients fidèles. Tentant, non ?
Le principe est simple : c’est un parcours structuré, avec des étapes bien pensées, allant de la découverte de votre travail jusqu’à l’acte d’achat. Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est la possibilité de personnaliser chaque interaction.
Offrir du contenu taillé sur mesure pour répondre aux attentes de vos prospects ? Mieux qu’envoyer des mails en masse et croiser les doigts.
En intégrant un tunnel de vente, votre potentiel de conversion explose. Et qui sait ? Ces clients réguliers pourraient bien devenir les ambassadeurs de votre marque. Envie d’en savoir plus ?
Table des matières
Pourquoi les photographes doivent repenser leur stratégie d’acquisition client
En ce mardi matin, on pourrait croire que les attirer des clients et les fidéliser est devenu un vrai casse-tête.
Quand on parle d’acquisition traditionnelle, on pense forcément aux campagnes publicitaires ou à la participation à des événements locaux. Mais soyons honnêtes : ces stratégies, bien qu’efficaces à court terme, ne suffisent plus pour sortir du lot et garantir une clientèle sur le long terme.
Ajoutez à cela l’évolution constante du monde digital. Si vous êtes présent sur les réseaux sociaux en pensant que ça suffit pour remplir votre agenda de shooting, je vais être franche : ce n’est pas vraiment le cas.
Une simple présence en ligne, bien que nécessaire, n’est qu’une étape parmi d’autres. Ce qui compte vraiment, c’est votre capacité à capter l’attention et à garder votre cible captivée.
Alors, comment se démarquer dans cet océan numérique ?
Par un parcours client bien pensé et ultra-personnalisé. Un parcours qui devient presque un voyage, prenant chaque prospect par la main, depuis le moment où il découvre un photographe jusqu’au moment où il devient un fidèle ambassadeur.
C’est exactement là que le fameux « tunnel de vente » entre en scène.
Vous savez, cette stratégie marketing qui fait briller les yeux des marketeurs et qui pourrait bien devenir la botte secrète des photographes.
En gros, le tunnel de vente structure chaque étape de la démarche d’achat, permettant de capturer les clients potentiels, de les engager activement dans le processus et, surtout, d’augmenter les conversions.
Qu’en retenir ?
En intégrant un tunnel de vente dans leur stratégie, les photographes ne se contentent pas d’attirer de nouveaux clients. Ils construisent aussi un lien solide avec leurs clients existants, garantissant une croissance durable et une fidélisation digne de ce nom.
Alors, si vous êtes photographe, il est peut-être temps de voir au-delà de la simple publication sur Instagram. Non ?
Définition et principes fondamentaux du tunnel de vente
Un tunnel de vente, ou si vous préférez « funnel de vente » ou encore « entonnoir de vente », c’est un peu comme une cartographie hyper bien pensée qui montre le chemin qu’un client emprunte depuis le moment où il découvre votre marque jusqu’à celui où il devient un client fidèle.
C’est une approche pour identifier, comprendre, et optimiser les étapes que franchissent vos prospects avant de sortir la carte bleue ou leur plus belle plume pour signer.
En gros, imaginez un grand schéma divisé en étapes-clés. Ces étapes, bien sûr, peuvent varier selon votre produit ou service, mais elles suivent généralement une logique tout à fait standard.
Alors, voici les étapes classiques d’un tunnel de vente :
Attention (TOFU, aka Top of the Funnel)
C’est la phase de découverte.
Le moment où votre client potentiel tombe sur votre marque, par hasard ou exposition directe. Ça peut être grâce à une pub, un post accrocheur sur Instagram, ou même un article sorti tout droit de vos efforts SEO. Bref, on attire l’attention, on pique la curiosité.
Ici, on veut que votre marque s’installe tranquillement dans l’esprit du consommateur pour qu’il commence à vous garder en tête.
Intérêt (MOFU aka Middle of the Funnel) :
Le client a mordu à l’hameçon et commence à se renseigner. Là, il faut lui montrer que vous êtes brillant(e). Comment ? Avec du contenu utile. Que ce soit une newsletter hyper captivante, un webinaire super éducatif ou un guide complet qui répond à ses attentes. Le but est qu’il vous trouve irrésistible, prêt(e) à en savoir encore plus.
Décision (BOFU aka Bottom of the Funnel) :
C’est là que tout se joue. Votre prospect est sur le point de passer à l’acte, mais il hésite encore. Vous dégainez alors vos meilleurs arguments : des offres qui claquent, des avis clients qui inspirent confiance, ou encore un processus d’achat si simple qu’il pourrait le faire les yeux fermés !
C’est l’étape où tout se concrétise. La victoire est proche.
Pour être encore plus concret, prenons un exemple : vous êtes photographe et vous offrez des séances photo en studio. Alors, comment ça se passe ?
Découverte : Un client potentiel tombe sur votre pub Instagram super bien ciblée ou trouve votre site via une recherche Google. Et pouf, il prend connaissance de votre univers captivant.
Intérêt : Séduit, il navigue sur votre site, lit des articles sur les bénéfices des séances photo en studio, regarde vos vidéos inspirantes et s’imprègne des témoignages de vos clients comblés.
Décision : Après avoir analysé vos tarifs et évalué la qualité de vos prestations, il est prêt à franchir le pas. L’offre spéciale pour les premiers clients ? Bingo, c’est la cerise sur le gâteau qui le pousse à réserver.
En maîtrisant parfaitement chaque étape de ce mécanique bien huilée, vous améliorez non seulement vos taux de conversion, mais vous commencez aussi à fidéliser très sérieusement vos clients.
Et ça, c’est ce qui fait la différence entre rester dans la moyenne et atteindre une croissance florissante.
Les avantages méconnus du tunnel de vente pour les photographes
En ce moment, si tu es photographe et que tu réfléchis à ta stratégie pour attirer plus de clients, il est peut-être temps de te poser une question assez simple mais essentielle : as-tu déjà envisagé d’utiliser un tunnel de vente ?
Non ? Attends, reste ici. Je vais te montrer pourquoi ça pourrait complètement révolutionner ta manière de bosser, ton image, et ton portefeuille. Oui, tout ça.
Automatisation des ventes
Tu vois, l’un des plus gros atouts d’un tunnel de vente, c’est son côté autonome. Une fois correctement configuré, il sait gérer le parcours client tout seul, comme un pro. En gros, il guide chaque prospect, étape par étape, sans que tu aies à y toucher constamment.
Et ça, c’est un gain de temps monumental. Fini de te prendre la tête, tu peux te concentrer sur ce que tu fais de mieux : être créatif, capturer des moments magiques, ou même repenser ta stratégie marketing.
Gain de temps et efficacité
Puisqu’il automatise les tâches répétitives, ton tunnel de vente devient ton meilleur allié contre ces moments où tu te sens débordé. Imagine : plus besoin de suivre chaque lead manuellement ou d’envoyer des dizaines d’emails à chaque prospect.
Les outils d’automation s’en chargent à ta place. Des emails personnalisés ? Check. Des rappels ? Check. Des offres spéciales ? Check. En résumé, tout ce qui booste les conversions, sans que tu sois collé à ton écran jour et nuit.
Augmentation des conversions
Un tunnel de vente bien pensé, c’est comme une recette parfaite : chaque ingrédient compte. En personnalisant le parcours client, tu fais en sorte que tes prospects se sentent compris et accompagnés.
Ajoute à ça des appels à l’action percutants et des processus de commande d’une simplicité enfantine. Bilan ? Moins de gens qui abandonnent leur panier et plus de ventes qui tombent, tout simplement.
Expérience utilisateur améliorée
Enfin, le tunnel de vente te permet de proposer une expérience qui marque les esprits. Parce que, soyons réalistes, les photographes comme toi ont un véritable don pour le visuel. Alors pourquoi ne pas l’utiliser pour créer une vraie connexion émotionnelle avec tes prospects ?
Des photos professionnelles, des contenus attirants, tout ça joue un rôle important pour inciter ton potentiel client à passer à l’action. Et franchement, une bonne expérience utilisateur, c’est toujours du bonus : fidélisation, recommandations, et encore plus de gens qui te choisissent.
Alors, prêt à transformer ton business grâce à un tunnel de vente ? Parce que si tu cherches un boost, je te promets que c’est une piste à ne pas négliger.
Retour sur investissement optimisé
En ce moment, entre deux séances photo et un café brûlant (mais pas trop, on ne va pas risquer de se brûler, quand même), je me dis qu’on pourrait bien remettre les pendules à l’heure côté stratégie marketing. Parce que oui, optimiser son tunnel de vente, c’est un peu comme choisir la bonne focale pour capturer LA photo parfaite.
Alors, à vos objectifs !
En optimisant le tunnel de vente, les photographes peuvent enfin mieux répartir leurs efforts marketing et commerciaux. Et là, miracle, ça conduit à un retour sur investissement beaucoup plus intéressant. On ne parle pas juste de grapiller quelques pourcents, mais de vraiment faire la différence.
Comment ?
Pas de magie ici, juste de la clé de voûte du marketing bien pensée. En comprenant les mots-clés qui font vibrer leurs clients et en ciblant les canaux de communication qu’ils préfèrent, les photographes peuvent taper en plein dans le mille (vous savez, comme cet instant parfait où l’acteur principal du cliché sourit enfin naturellement).
Résultat : un public touché plus efficacement, des campagnes qui ont un vrai impact et une stratégie qui tient la route.
Bref, pas seulement une question de clics ou de vues, mais de faire en sorte que chaque effort rende vraiment ses fruits. Comme quoi, en y réfléchissant bien, la stratégie marketing et le shooting parfait ont pas mal de points en commun. À méditer.
Étude de cas : mise en place d’un tunnel de vente pour une offre de portrait en studio
En ce début de semaine, j’ai cette envie folle de m’enfermer dans un studio photo avec la lumière parfaite et une caméra prête à capturer des tons chauds, et pourquoi pas des portraits qui font rêver. Mais revenons à nos moutons : aujourd’hui, on plonge dans la straaaatégie. Pas n’importe laquelle, non ! On parle d’un tunnel de vente spécialement conçu pour une offre de portrait en studio.
Allez, c’est parti, on décortique tout ça pour transformer des curieux de passage en clients ultra-fidèles. Vous suivez ?
Étape 1 : l’offre irrésistible qui capture l’attention (et les emails)
La première mission, si vous l’acceptez, c’est de concocter une offre tellement alléchante que vos prospects n’auront absolument aucune autre option que de cliquer. Et pour une offre de portrait en studio, pourquoi ne pas jouer la carte du cadeau utile ? Genre un guide gratuit nommé « 10 astuces pour des photos de portrait parfaites ». Simple. Efficace.
Ou encore mieux, une checklist du type « Préparation idéale pour une séance photo en studio ». Ce genre de contenu attire parce qu’il répond à un besoin évident : qui ne veut pas des conseils gratuits quand il s’agit de réussir (et sublimer) ses photos ?
Et du coup, votre prospect fournit son adresse email en échange. *Fun fact : tout le monde aime les cadeaux*. Et voilà, premier pas vers la transformation du visiteur en lead.
Étape 2 : la page de capture qui brille comme un diamant
Maintenant que vous avez votre offre irrésistible, il faut une page de capture – une landing page qui cartonne. Pas de froufrous ici. Seulement du clair, du net et de l’attractif visuellement.
Titre accrocheur : Celui qui fait dire « WOW ! C’est ce qu’il me faut ! »
Description concise : Vous restez précis tout en évitant de noyer votre lecteur sous un pavé de texte.
Un formulaire simple : Nom, email, hop c’est dans la boîte.
Bouton visible et engageant : « Téléchargez votre guide maintenant » ou tout autre CTA qui résonne.
Pro-tip : assurez-vous que tout passe crème sur mobile (sinon, aïe…). Et ne négligez pas la vitesse de chargement. Parce qu’un visiteur qui patiente trop longtemps, eh bien… fuit.
Étape 3 : les e-mails qui nourrissent et fidélisent
Ok, votre prospect vous a confié son adresse email. Bravo ! Maintenant, surtout, ne le laissez pas en plan. Une séquence d’e-mails bien pensée, c’est votre arme secrète pour maintenir sa flamme.
Email de bienvenue : Le classique, mais oh combien essentiel. « Bienvenue ! Voici votre guide + quelques mots pour introduire votre univers. »
Contenu éducatif : Conseils pour des photos réussies, témoignages de clients rayonnants (et convaincants), vidéos des coulisses. Bref, montrez que vous êtes LA référence.
Offres spéciales : Promotions limitées, petits bonus pour une réservation rapide, tout est permis pour inciter à l’achat.
Ajoutez une touche personnelle (prénom du prospect, moi aussi ça me fait craquer). Et là, magie : votre prospect commence à s’imaginer dans votre studio. Jackpot.
Étape 4 : la réservation, simple comme bonjour
Attention ici, pas le moindre obstacle. Rien. Vous voulez que la réservation soit aussi fluide qu’un chocolat chaud au coin du feu. Pour ça, misez sur des outils comme Calendly ou Acuity Scheduling.
Ces petites pépites permettent à vos prospects de choisir leur date et leur heure. Pas de tergiversations, pas de « disons-moi-si-ce-créneau-vous-convient ». Clic, clic, c’est réservé et voilà, votre studio les attend.
Résultat : des abandons minimisés, et vous démarrez une relation client sur les chapeaux de roues.
Alors, prêt à capturer des sourires et des émotions avec cette stratégie de tunnel de vente bien huilée ? Juste une question : c’est quoi votre prochaine étape ?
Étape 5 : suivi post-séance pour fidéliser et encourager les recommandations
Après une séance photo, le travail ne s’arrête pas là, oh non ! Le suivi post-séance, c’est un peu la cerise sur le gâteau pour garder vos clients dans votre univers et, soyons honnêtes, leur donner envie de revenir. Et si en plus, ils parlent de vous à leurs amis, on ne dit jamais non, n’est-ce pas ? Voici quelques techniques simples pour y arriver sans se prendre la tête :
Envoyer un sondage de satisfaction : Un petit questionnaire, rien de trop long, juste assez pour récupérer des feedbacks constructifs. Et surtout, montrez à vos clients que leur avis compte vraiment.
Offrir des petites attentions : Une remise pour leur prochaine séance ? Oui, absolument ! Ou mieux encore, une offre exclusive s’ils vous recommandent à leur entourage. Un geste qui mêle reconnaissance et stratégie.
Rester en contact régulièrement : Les newsletters, c’est votre meilleur allié. Un petit email de temps en temps avec des conseils pour prendre de belles photos, des actus sur vos sessions, ou des promos alléchantes. Parfait pour garder un lien et éviter qu’ils vous oublient.
Ces actions simples post-séance créent ce petit effet magique : elles transforment vos clients en ambassadeurs engagés, boostent leur fidélité et… devinez quoi ? Augmentent leur envie de vous recommander. Et comme on dit, un client satisfait est votre meilleure pub, non ? Alors autant en prendre soin !
Les outils indispensables pour créer et optimiser votre tunnel de vente
Ce matin, j’ai envie de parler tunnels de vente. Oui, vous savez, ces petits schémas magiques qui transforment des curieux en clients fidèles avec une fluidité digne de votre café du lundi matin… Mais ne vous inquiétez pas, je vous promets que je ne vais pas vous noyer dans une mer de jargon technique. Juste des outils essentiels, adaptés à vos besoins, en tant que photographe. Prêt·e ? On démarre.
Outils pour la création de pages de capture et de vente
Pour donner vie à des pages de vente qui crèvent l’écran, rien de tel que des plateformes comme ClickFunnels et System.io. Leurs interfaces intuitives, et leurs fonctionnalités de glisser-déposer ultra-simplifiées, rendent la conception d’un tunnel presque aussi simple qu’un jeu de Lego.
ClickFunnels, l’un des leaders du marché, excelle dans la création de tunnels complets incluant des pages de destination et des séquences d’e-mails stratégiques. Mais attention, amis des budgets serrés : ici, pas de version gratuite, et les abonnements débutent à 97$/mois.
System.io, en revanche, fait un peu moins sa diva. Avec sa version gratuite et des abonnements démarrant à 27€/mois, c’est un allié parfait pour les photographes qui veulent gérer rapidement landing pages, e-mails automatiques, formations et même des webinaires.
Outils pour l’automatisation du marketing et des e-mails
L’heure est arrivée de parler automatisation, et là encore, j’ai deux champions à vous présenter : Keap et ThriveCart.
Keap, le maître du CRM basé sur le cloud, sait capturer des prospects et les convertir grâce à ses capacités de suivi en profondeur, que ce soit pour des rendez-vous ou des campagnes e-mail ultra-ciblées.
Et puis il y a ThriveCart, expert en personnalisation des pages de paiement. Bonus : il s’intègre parfaitement avec d’autres outils de CRM, ce qui en fait un atout pour gérer les interactions clients avec un minimum d’efforts.
Outils pour la création de contenu et la gestion des réseaux sociaux
Ici, on entre dans la cour des grands pour maîtriser votre présence sur les réseaux sociaux. Des solutions comme Hootsuite et Buffer méritent toute votre attention.
Pourquoi ? Parce qu’elles permettent de planifier, publier et gérer vos contenus en quelques clics sur toutes vos plateformes sociales. Plus besoin de vous perdre dans les méandres de l’organisation.
Outils pour la fidélisation et le suivi post-séance
On le sait tous, la prise de contact avec les clients ne s’arrête pas à la dernière photo prise ou à la remise des clichés.
Pour faire durer cette relation et la transformer en quelque chose de pérenne, il y a un petit outil magique qui mérite toute notre attention : le Customer Relationship Management (CRM). Si vous ne l’utilisez pas encore, il pourrait bien devenir votre meilleur allié. Non, vraiment.
Ces outils permettent de faire bien plus que simplement gérer vos contacts. Ils vous offrent la possibilité de suivre chaque interaction avec vos clients, d’envoyer des sondages pour récolter leurs avis, ou même de laisser une jolie trace après la séance avec des offres de remerciement.
C’est comme envoyer une belle carte postale qui dit : “Merci, et à très vite.” Bonus : cela aide à créer ce fameux bouche-à-oreille qu’on aime tant dans le monde de la photographie.
Mais ce n’est pas tout.
Utiliser un CRM de façon stratégique, c’est aussi l’opportunité de penser différemment. De créer un tunnel de vente optimisé qui vous permet de mieux accompagner vos clients et, soyons honnêtes, améliorer vos chances de conversion.
En clair, on ne laisse plus rien au hasard. Et si ça peut aussi renforcer le lien humain avec ceux qui nous confient leurs souvenirs, autant dire que c’est du gagnant-gagnant.
Révolutionnez votre acquisition client avec un tunnel de vente
On y est. Vous avez maintenant tous les outils en main pour transformer votre stratégie d’acquisition, et par la même occasion, faire exploser votre activité photographique. Mais ce n’est pas le moment de se reposer sur ses lauriers. C’est maintenant qu’il faut passer à l’action.
Avant de foncer tête baissée, voilà un résumé des points clés à garder en tête :
Comprendre le concept de tunnel de vente : Un tunnel de vente, c’est bien plus qu’un simple outil, c’est une méthode. Il vous permet de prendre la main sur chaque étape du parcours prospect, de la découverte jusqu’à la fidélisation. En gros, vous créez un chemin clair et irrésistible.
Identifier les étapes clés : TOFU, MOFU, BOFU… Non, ce n’est pas une recette de cuisine. Ce sont les étapes de votre tunnel : prise de conscience, engagement, réflexion, décision et fidélisation.
Créer une offre gratuite attractive : Si vous n’avez pas encore de « lead magnet », c’est le moment de vous y mettre. Offrir quelque chose de valeur, gratuitement, ça attire. Et ça fidélise.
Automatiser grâce aux bons outils : Utilisez des outils comme ClickFunnels ou System.io pour simplifier la création de votre tunnel. Gagnez du temps en automatisant les tâches répétitives, pour vous concentrer sur ce qui compte.
Optimiser chaque étape : Soyez minutieux. Analysez, ajustez, répétez. Minimisez les abandons et maximisez vos conversions à chaque point de contact.
Alors oui, tout ça c’est technique, mais le jeu en vaut sacrément la chandelle. Votre tunnel de vente va tout changer. Et voici pourquoi :
Des taux de conversion en hausse
Un tunnel bien conçu, c’est le Saint Graal de la conversion. Vous guidez votre prospect comme un sherpa dans l’Himalaya. Résultat ? Moins de goulots d’étranglement et des prospects qui se transforment en clients.
Un gain de temps précieux
Les tâches répétitives, merci mais non merci. Les outils de marketing automation prennent le relais, ce qui vous laisse plus de temps pour créer, innover et établir des relations avec vos clients.
Une expérience utilisateur fluide
On adore quand tout roule. Vos prospects aussi. Grâce à un tunnel de vente bien pensé, ils suivent un parcours clair, agréable, et surtout engageant. C’est un win-win.
Une activité qui grandit… durablement
C’est le jackpot : une source de revenus en pilote automatique. Une fois mis en place, votre tunnel génère des résultats constants, en attirant des leads qualifiés et des clients prêts à investir dans vos services.
Alors, qu’attendez-vous ? Votre tunnel, c’est votre meilleure arme pour révolutionner votre acquisition client. Mettez-le en place dès aujourd’hui et regardez votre activité photographique atteindre des sommets.
Conclusion
En résumé, un tunnel de vente, c’est un peu comme votre pare-brise après un long trajet : indispensable si vous voulez y voir clair dans votre stratégie client. Pour les photographes, c’est surtout un outil redoutablement efficace pour gonfler l’acquisition de clients et, soyons honnêtes, votre chiffre d’affaires à la clé.
Le concept ?
Guider vos prospects à travers plusieurs étapes bien ficelées, depuis la timide découverte de vos services jusqu’à leur transformation en clients fidèles qui ne jurent que par vous. Et ça se fait en trois actes : d’abord la prise de conscience (TOFU, pour les intimes), puis l’intérêt et l’engagement (MOFU), et enfin la décision (BOFU). Trois petits acronymes loin d’être là pour faire joli, croyez-moi.
Alors comment s’y prendre pour optimiser tout ça ? Facile. On commence par créer une offre gratuite irrésistible (vous voyez le genre de truc qui rend impossible de ne pas laisser son mail).
On enchaîne avec des outils de marketing automation, ceux qui bossent pour vous quand vous dormez. Et, cerise sur le gâteau, on peaufine chaque étape de ce parcours client pour que chaque clic se rapproche un peu plus de votre compte en banque.
Mais attention ! Ne relâchez pas vos efforts une fois la séance photo terminée. Une relation de confiance post-shooting, c’est la clé pour générer non seulement des retours, mais aussi des recommandations.
Et entre nous, est-ce qu’il y a vraiment meilleur levier pour booster son activité ? Spoiler alert : non.
Alors voilà, on arrête de procrastiner et on passe à l’action ! Intégrer un tunnel de vente dans votre stratégie marketing, c’est LA décision pour révolutionner votre façon de bosser. Les outils sont à portée de main, la méthode est claire : tout ce qu’il reste à faire, c’est de vous lancer.
En 2025, si tu es photographe pro ou en voie de le devenir, doubler son chiffre d’affaires en photographie, c’est loin d’être une utopie perchée tout en haut d’un pic Instagram inatteignable.
C’est carrément atteignable. Mais pas avec les mêmes vieilles recettes.
Non, ce qu’il te faut, c’est un plan. Un vrai. Pas juste “prendre des photos encore plus belles” (même si on ne va pas cracher dessus non plus, soyons clairs). Parce que non, ce ne sont pas tes presets qui vont te remplir un agenda. Ni le dernier boîtier plein format à 3 000 €.
👉 La vérité ?
C’est que des photographes ultra-talentueux stagnent, pendant que d’autres, parfois moins doués (soyons honnêtes), cartonnent.
Pourquoi ? Parce qu’ils ont pigé un truc essentiel : ce qui fait tourner une entreprise photo, ce n’est pas que la photo. C’est un système.
Un système qui te permet, oui, de doubler ton chiffre d’affaires. Et de le faire sans t’arracher les cheveux, ni vendre ton âme à l’algorithme.
Mais attention : ici, pas de blabla vide. Pas de “7 conseils génériques pour réussir en photo” qu’on pourrait copier-coller d’un forum de 2011.
On va parler : • de mindset (oui, mais pas façon gourou mystique), • de marketing (le vrai, pas le marketing toxique version “fausses promos à gogo”), • de tarifs qui te permettent vraiment de vivre (pas juste de “tenir encore un mois”).
Et si tu es micro-entrepreneur, bonne nouvelle : tu as un cadre souple, simple, et plutôt friendly côté cotisations (merci les 21,2 %). Le plafond ? 77 700 € aujourd’hui. Et on va faire en sorte de l’approcher, voire de le dépasser (en passant en société, qui sait ?).
Alors, prêt·e à sortir des sentiers battus, à mettre un coup de pied bienveillant dans la fourmilière des croyances limitantes, et à faire passer ton activité photo de “j’espère avoir des clients ce mois-ci” à “je sélectionne ceux avec qui je veux bosser” ?
🎯 Six étapes, zéro bullshit, un objectif clair : doubler ton chiffre d’affaires en photographie.
On y va ?
Doubler son chiffre d’affaires en photographie : utopie, mythe ou réalité bien concrète ?
Ce matin, entre deux envies de m’acheter une Africa Twin (qui, parce que c’est ma période moto ce moment, depuis que j’ai acquis une petit 125 cm3 ! 😄) et celle de tout plaquer pour aller photographier les aurores boréales en Norvège, j’ai repensé à cette phrase qu’on entend trop souvent :
“Doubler son chiffre d’affaires en photographie ? Franchement, faut pas rêver.”
Et là j’ai eu un petit sourire.
Parce que justement, rêver, c’est bien. Mais agir intelligemment, c’est mieux. Et spoiler : les deux sont compatibles.
Alors oui, à première vue, ça peut ressembler à une douce illusion. Un truc réservé aux autres. Ceux qu’on suit sur Insta, qui shootent tous les week-ends, qui ont des clients qui payent sans discuter, et qui semblent vivre leur meilleure vie entre deux cafés latté et un preset Lightroom.
Mais si on sort deux secondes de l’imaginaire et qu’on regarde le concret :
👉 Oui, doubler ses revenus en photo, c’est réaliste.
👉 Non, ce n’est pas réservé à une élite.
👉 Et non plus, ce n’est pas en publiant “juste une jolie photo avec une citation inspirante” que ça va changer.
Alors comment on fait ?
1. On arrête de compter uniquement sur son talent.
Parce que le talent, c’est une base. Pas une stratégie. Ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est :
• la capacité à se positionner clairement,
• à vendre sans devenir pushy,
• à rendre l’expérience client tellement fluide qu’on a à peine besoin de “vendre” ensuite.
2. On pense “business” avant de penser “belles images”.
C’est contre-intuitif, je sais. Mais regarde Airbnb.
Ils ont remplacé leurs photos moches par des photos pros. Résultat ? Ils ont doublé leurs revenus. Littéralement.
Pas en changeant le service. Pas en baissant les prix.
Juste en changeant la perception de valeur.
La photo a ce pouvoir-là. Et quand tu en es l’auteur… tu deviens cette valeur.
3. On joue la carte de la diversification intelligente.
Un photographe de mode qui vend ses presets, anime des masterclass, ou propose desventes de tirages grand format à collectionner : c’est du chiffre d’affaires supplémentaire. Et ça, c’est rarement enseigné dans les formations classiques.
Mais parlons vrai.
Avant de rêver à des revenus qui explosent, pose-toi cette question basique (et pourtant cruciale) :
Ton statut est-il en phase avec tes objectifs ?
Parce que si tu veux gagner 80k€/an en restant micro-entrepreneur, il va y avoir comme un petit souci de plafond fiscal.
Et si tu restes en statut “freelance bricoleur” sans contrat, sans vision long terme, et sans système… tu risques de plafonner très vite (ou de craquer bien avant).
(pour en savoir plus avec les statuts du photographe, tu peuxaller voir ici)
Moralité ?
Si tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie, ça commence par arrêter de fonctionner “comme d’habitude”.
Ça commence par penser comme un CEO.
Un CEO avec un boîtier photo en bandoulière, mais un plan d’action en béton dans la poche.
Et ça, c’est ce qu’on va poser ensemble dans les 6 étapes à venir.
Les 6 étapes concrètes pour doubler son chiffre d’affaires photo
Étape 1 : poser des fondations béton pour arrêter de bricoler son business
Soyons cash : tu ne peux pas doubler ton chiffre d’affaires en photographie si ton business ressemble à une cabane en bois monté en mode Ikéa un dimanche soir.
Pas de fondations = pas de croissance.
Et je ne parle pas de “refaire ton logo avec une police stylée”. Je parle des vrais fondamentaux business. Ceux qui font qu’un client se dit en 3 secondes chrono :
“Ok, c’est pro. Je peux lui confier mes souvenirs, mon image de marque ou ma campagne.”
Et pour ça, il te faut trois piliers :
1. Un site web qui respire la clarté (et pas la confusion visuelle à base de scroll infini)
Tonsite web de photographe, c’est ton espace de confiance. Pas un patchwork de photos “parce qu’il fallait bien les mettre quelque part”.
Utilise un constructeur propre (style Format, Webflow, Showit, etc.), va à l’essentiel :
• Un portfolio épuré
• Des catégories claires
• Une navigation fluide
• Et un temps de chargement qui ne ferait pas rager un utilisateur 4G à la campagne
Un bon site, ce n’est pas juste “joli”. C’est un levier pour convertir, et pour rassurer.
2. Une page tarifs, claire comme de l’eau de roche
Tu veux faire fuir un client ? Mets-lui 14 formules, des options à rallonge, des textes flous, et zéro appel à l’action.
Tu veux le convertir ? Fais l’inverse.
👉 Une offre phare.
👉 Des bonus ou packs bien pensés.
👉 Et surtout : vends une solution, pas une séance.
Tu ne vends pas “1h de shooting + 10 photos”. Tu vends des souvenirs, une expérience, une facilité, une émotion. Et c’est ça qu’il faut mettre en avant.
3. Des bases administratives qui tiennent la route
Oui, je sais. Personne ne se lève le matin avec une envie folle de choisir entre micro-entreprise, SASU ou EURL.
Mais le statut juridique que tu choisis aujourd’hui… c’est lui qui va déterminer ta capacité à scaler demain. Tu veux facturer à 1000 € la séance corporate ? Travailler avec des agences ? Embaucher un retoucheur ?
Tu peux oublier tout ça si t’es encore en mode “je shoote pour des potes et je fais des factures sur Canva”.
🛠 Le conseil : prends une heure avec un expert-comptable. Pose-lui cette question simple :
“Quel statut me permet de doubler mon chiffre d’affaires photo dans les 12 mois, sans me faire assassiner en charges ?”
En résumé ?
Cette étape, c’est la plus chiante et la plus stratégique. Celle qu’on repousse toujours. Celle qu’on bâcle.
Mais c’est elle qui te permet de construire un vrai business photo. Un truc qui tient. Qui inspire confiance. Et qui peut grossir sans que tout s’écroule dès que tu veux monter en gamme.
Et devine quoi ? Un business pro attire des clients pro. Et des clients pro = des revenus qui doublent (ou plus).
Étape 2 : fixer des tarifs rentables (et arrêter de t’excuser de vouloir vivre)
Ah, les tarifs. Ce moment gênant où ton cerveau balance entre :
“Je vais exploser mon chiffre d’affaires” et “Je vais exploser la tête de mon client.”
C’est le dilemme classique : Tu veux être rentable, mais tu veux aussi être booké. Tu veux vivre de ton art, mais t’as peur d’être “trop cher”.
Sauf que voilà : si tu continues à fixer tes prix “pour que ce soit abordable”, tu vas surtout t’aborder toi-même.
La réalité qui pique un peu
Quand tu factures 150€ une séance, tu ne gagnes pas 150€.
Tu gagnes : • 3h de shooting et retouches invisibles, • ton matériel que t’as payé un SMIC (au minimum), • les cotisations, • les logiciels, • les kilomètres en voiture, • et la charge mentale de devoir répondre au fameux “vous pouvez me faire un prix ?”.
Alors non, tu ne “voles” pas ton client si tu factures 450, 800 ou 1200 €. Tu factures une expertise, une expérience et une transformation.
Puis fais le calcul à l’envers. Ajoute tous tes coûts (réels et cachés), ton temps, et intègre un vrai salaire dedans. Pas un “ça ira”.
Tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie ? Tu ne peux pas le faire en gardant les mêmes prix qu’en 2019. Tu ne peux pas non plus le faire en prenant deux fois plus de clients sans cramer ton énergie vitale.
Donc il faut monter. Et assumer.
Et là entre en jeu… la psychologie du client
Tes tarifs, ce n’est pas juste un chiffre. C’est un message marketing.
Un client qui voit une séance à 100€ ne perçoit ni expertise, ni transformation, ni valeur. Il voit un “shooting rapide”. Un truc basique. Jetable, presque.
Alors que si ta séance est à 750€, avec une expérience cadrée, du contenu pédagogique, une promesse claire et un branding soigné ? Là, tu deviens un investissement, pas une dépense.
Et ça change tout.
Et si on te dit : “C’est trop cher” ?
Parfait. C’est la meilleure alerte pour affiner ton positionnement.
Un prix n’est jamais “trop cher”. Il est juste mal aligné avec la cible.
Donc : • sois tu revois ton offre pour qu’elle justifie sa valeur (et tu expliques, tu montres, tu assumes). • soit tu changes de cible. Tu cherches des clients qui valorisent ce que tu proposes.
Mais tu ne baisses pas ton prix.
Tu ne sacrifies pas ton business pour un oui. Parce que si tu veux doubler tes revenus, chaque client sous-payé t’éloigne de ton objectif.
Étape 3 : créer (ou simuler) la demande, même quand personne ne frappe à la porte
Tu connais ce moment. Celui où tu ouvres ton agenda, tu regardes la semaine à venir… et tu entends un silence glacial. Pas de mail, pas de DM, pas de demandes de devis. Juste toi, ton appareil, et ton feed Instagram qui crie famine.
Et là, le syndrome du “personne ne veut de moi” commence à s’infiltrer.
Stop. Respire. Tu n’es pas en train de couler. Tu es juste face à une opportunité.
Parce que ce creux-là, tu peux en faire un levier de croissance. Oui, carrément.
La magie de la perception : paraître occupé pour devenir occupé
C’est LE hack psychologique que personne ne t’a enseigné à l’école photo :
Les gens veulent ce que les autres veulent.
Si tu donnes l’impression que tout le monde veut travailler avec toi… Eh bien devine quoi : les gens vont vouloir travailler avec toi.
Même si en coulisses, tu shootes ta peluche préférée sur le lit.
Concrètement ? Voici comment on simule une demande brûlante
• Partage tout : les préparatifs, les repérages, les retouches, les livraisons. Même si c’est la même séance vue sous 6 angles différents. • Réutilise des anciens shootings : “Petit retour sur cette séance de l’an dernier que j’adoooore…” – et boum, tu re-remplis ton feed. • Montre les coulisses : l’envers du décor donne toujours l’impression que “ça bouge”. • Diffuse des témoignages… même vieux de 6 mois. Ça reste une preuve sociale ultra puissante. • Annonce tes créneaux restants comme s’ils étaient rares. Genre : “Il me reste 2 dispos en avril, qui veut ?”
Même si tu pourrais caler 14 shootings dans le mois. Ce n’est pas mentir. C’est marketer. D’autres le font, alors ne te prive pas pour le faire à ton tour.
Pour partager tout ça, toutes ces coulisses et les « à-cotés » de ton business photo, un blog est l’outil parfait.
FOMO + émotion + rareté = combo de feu
La peur de passer à côté (le fameux FOMO) est ton meilleur allié marketing.
Mais à condition de bien la doser. On ne parle pas de faire de la fausse urgence à la “-70% jusqu’à minuit” qu’on voit partout.
On parle de créer une dynamique émotionnelle. De montrer que l’expérience que tu proposes est : • limitée, • précieuse, • personnalisée.
Et c’est là que les mini-séances thématiques entrent en scène. Pâques, fête des mères, rentrée, automne, Noël, portraits de couples, photos intergénérationnelles… Peu importe. Crée l’événement.
Pas besoin d’un truc révolutionnaire. Juste un nom sympa, une ambiance visuelle cohérente, un tarif limité dans le temps, et hop : tu as une offre qui crée de l’engagement.
Bonus malin : vends autre chose que du “temps de shoot”
Et si tu proposais aussi : • des tirages fine art encadrés, • des albums premium, • des box cadeaux (avec shooting + produit), • ou même des cartes à offrir ?
Tu augmentes la valeur perçue, tu boostes ton panier moyen, et tu te positionnes comme plus qu’un simple prestataire.
Tu es un créateur de souvenirs. De patrimoine visuel. Et ça, ça se paie.
En résumé ?
Créer la demande, ce n’est pas tricher. C’est prendre les devants. C’est refuser d’attendre que “les gens viennent d’eux-mêmes”. C’est installer un mouvement, même quand ton agenda est vide.
Et ça, c’est exactement ce que font ceux qui doublent leur chiffre d’affaires en photographie.
Étape 4 : offrir une expérience client tellement bonne qu’on la raconte à table, entre le fromage et le dessert
Tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie ? Arrête de te concentrer uniquement sur “le shooting”. La vraie magie, elle se passe avant, pendant, et après.
Ce que tes clients retiendront, ce n’est pas juste “la belle lumière du contre-jour”. C’est comment tu les as fait se sentir.
Et ça, ça commence dès le tout premier contact.
Le mail qui change tout
Le moment où un client te contacte… c’est comme un premier rendez-vous. Tu peux répondre avec un message froid et impersonnel du style :
“Bonjour, merci pour votre demande, voici mes tarifs.”
Ou alors, tu peux leur envoyer une mini-expérience émotionnelle dès le départ. Tu les remercies, tu leur parles avec de vrais mots (pas un copier-coller administratif), tu leur poses une question personnelle, tu les embarques.
Et là, boum. Ils sont déjà conquis. Avant même que tu aies déclenché.
Les “petites choses” qui font une énorme différence
Un petit message vocal de remerciement.
Une carte manuscrite glissée avec leur tirage.
Un guide de style PDF personnalisé pour les aider à préparer la séance.
Un rappel automatique 3 jours avant la séance, qui rassure et cadre.
Un conseil post-séance : “voici 3 façons d’exposer vos photos chez vous”.
Tous ces trucs-là, c’est du soin.
Et le soin, c’est ce qui transforme un client ponctuel… en fan qui te recommande sans que tu ne demandes rien.
Psychologie client basique
Des images jolies, tout le monde en fait aujourd’hui. Mais un photographe qui te fait sentir écouté, respecté, compris, accompagné ? C’est rare.
Et c’est exactement là que tu peux sortir du lot. Pas en faisant mieux. Mais en faisant autrement.
Fidélisation intelligente : le retour qui rapporte
Tu veux doubler ton chiffre d’affaires ? Tu n’as pas besoin de deux fois plus de clients. Tu as besoin de faire revenir les bons clients, plus souvent.
Et pour ça : • Programme de parrainage (10% off pour toi et ton ami) • Pack “souvenirs d’enfance” (1 séance tous les 6 mois) • Remerciement VIP (bonus surprise après 3 séances)
C’est simple, mais personne ne le fait bien. Et c’est exactement là que tu prends de l’avance.
Étape 5 : construire une liste d’emails pour des réservations sur commande
Tu sais ce qui différencie un photographe qui galère à chaque lancement… …d’un photographe qui vend ses mini-séances en 2 jours sans mettre un centime en pub ?
L’utilisation d’un outil de gestion et d’envoie de mails
Oui, dit comme ça, ça fait pas rêver. Mais quand ce fichier de cette solution contient les adresses email de clients chauds bouillants, c’est plus qu’un fichier. C’est une machine à cash.
Tu peux commencer par exemple acec MailChimp, la version gratuite est très bien. Ou alors Brevo. C’est du solide. Perso, j’utilise Drip, un peu la Rolls, mais pas donné par contre.
L’email marketing, c’est pas “has been”. C’est un raccourci.
Contrairement à ce que pensent 97% des photographes : • Ce n’est pas technique. • Ce n’est pas ringard. • Et surtout : ce n’est pas réservé aux gros business.
C’est juste le canal le plus puissant pour : 1. Rester dans la tête de tes clients. 2. Leur parler directement, sans algorithme qui décide pour toi. 3. Lancer une offre, un shooting à thème, une nouveauté… et recevoir des réservations dans l’heure.
Tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie ?
Voici pourquoi ta liste email est ta meilleure alliée :
• Elle t’appartient. Contrairement à Instagram, que tu ne contrôles pas. • Elle te permet de prévoir tes ventes. • Elle crée du lien, du vrai. Pas juste un “like” en story. • Elle fait bosser ton business pendant que tu dors (ou que tu es en train de retoucher 300 photos de famille, on connaît).
Comment la construire ? Facile. Mais malin.
Tu ne vas pas dire : “Abonnez-vous à ma newsletter” (on s’endort déjà). Tu vas offrir un “petit cadeau” en échange de l’inscription.
Quelques idées qui fonctionnent : • Un mini guide “Comment préparer sa séance photo en famille” • Une checklist “5 tenues qui fonctionnent à tous les coups en shooting” • Un accès en avant-première aux prochaines dates de mini-séances • Un bon de réduction exclusif
Bref, tu offres une raison claire, concrète, irrésistible.
Et tu ajoutes ce lien dans : • ton site • tes stories à la une • ta bio Insta • tes mails de confirmation • tes cartes de visite
Tu veux bâtir une base solide ? Ça se fait à la sueur du clic.
Et après ? Tu entretiens la flamme.
Parce qu’une liste email ne sert à rien si elle dort. Tu dois la faire vivre. La nourrir. La chouchouter.
Mais pas avec des pavés fades et promotionnels. Non.
Tu vas : • raconter des anecdotes de shooting, • partager tes behind the scenes, • montrer des témoignages clients émouvants, • glisser une offre limitée avec des créneaux exclusifs, • poser une question pour faire interagir.
Et la magie opère…
Parce qu’un jour, tu enverras un mail du genre :
“Mini-séances d’automne 🍂 – il ne reste que 5 créneaux”
Et 17 minutes plus tard, ton agenda sera booké. Sans avoir posté une seule story. Sans pub. Sans stress.
Donc si tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie, alors commence par créer une audience que tu peux activer à tout moment.
Et une liste email, c’est exactement ça.
Étape 6 : élargir son audience sans dépendre des algorithmes
Soyons francs :
Les réseaux sociaux, c’est devenu un peu comme la salle du café un lundi matin. Tout le monde parle, personne n’écoute vraiment. Et pendant ce temps, l’algo décide qui a le droit d’être vu.
Pas toi. Pas ton client idéal. Lui. L’algo.
Et tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie… en laissant ta visibilité entre les mains d’un robot ?
Nope. Pas toi.
La vraie croissance vient de la diversification
Le vrai pouvoir, c’est de multiplier les canaux, sans dépendre d’un seul. Comme ça, quand Insta bug, t’as toujours 4 autres leviers qui tournent.
Voici les 5 meilleurs moyens d’élargir ton audience de manière pérenne, stable, et intelligente :
1. La publicité bien ciblée (et bien faite)
Oui, les pubs Facebook & Instagram, quand elles sont maîtrisées, c’est une pépite. Mais pas une pub fade type “Shooting à 90€, contactez-moi”.
Non.
Une pub avec : • un visuel qui capte (un vrai storytelling visuel) • une promesse claire (“Des portraits qui racontent votre histoire en 20 minutes chrono”) • une offre limitée ou différenciante • un tunnel simple pour convertir
Et surtout : adressée aux bonnes personnes.
Parce que la magie, c’est de ne plus parler à “tout le monde”, mais à “ta cliente idéale de 34 ans qui vit à 30 km, adore l’artisanat et veut des souvenirs de sa famille”.
2. Le SEO (le référencement Google))
Tu veux un levier qui travaille pour toi 7j/7, 24h/24, sans te demander de poster une story à 22h ? Le SEO.
Mais pas le SEO chiant façon développeur en burnout.
Le SEO version photographe malin. • Une page “Mini-séances à [ville]” optimisée avec les bons mots-clés. • Des articles de blog utiles (“Comment choisir sa tenue pour une séance grossesse ?”) • Des galeries avec des descriptions réelles et locales (“Séance photo couple dans les ruelles du Puy-en-Velay au coucher du soleil”)
👉 Tu aides Google à comprendre ce que tu fais 👉 Tu deviens visible par les bonnes personnes 👉 Et tu reçois des demandes sans lever le petit doigt
3. Le networking local qui paye
Tu veux une stratégie old school… mais ultra efficace ?
Va voir du monde. En vrai. • Propose des collaborations à des commerçants. • Shoote gratuitement une vitrine, une équipe, une créatrice. • Laisse une carte avec un code promo dans une boutique cool. • Participe à des événements locaux, même petits.
Tu crées du lien. Tu crées de la confiance. Et tu fais parler de toi.
À savoir, tu as la version payante du networking local, avec BNI, c’est pas donné mais tu as là un investissement qui te rapporte.
(Bonus : aucune IA ne peut automatiser ça.)
4. La preuve sociale qui claque
Quand quelqu’un parle de toi à sa sœur, à son cousin, à sa collègue enceinte… tu n’as rien à faire. Tu n’as qu’à recevoir le message :
“Bonjour, c’est Élise qui m’a parlé de vous…”
Et là tu sais : c’est gagné.
Alors mets les bouchées doubles sur : • les avis Google bien ficelés • les témoignages visuels (petites vidéos après séance) • les posts “avant/après” pour montrer la transformation • les contenus coulisses où tu es présent, humain, sympa
Tu n’es pas juste un photographe. Tu es une expérience à recommander.
5. La présence éditoriale (ou comment devenir référent dans ton domaine)
Tu veux doubler ton chiffre d’affaires ? Commence par doubler ta légitimité.
Propose : • des articles dans des blogs photo, famille, mariage • une publication dans un magazine spécialisé • une chronique dans une newsletter locale • une série de contenus thématiques sur Pinterest (eh oui, c’est aussi un moteur de recherche)
Tu sors du lot. Tu prends la place du “photographe connu pour…”.
Et tu attires des clients déjà convaincus.
Conclusion ?
Les réseaux sociaux ne sont qu’un outil. Mais ton business photo mérite une stratégie complète. Avec des fondations, une audience, une expérience client mémorable… Et une visibilité diversifiée, stable, pérenne.
C’est ça qui te permet, en vrai, de doubler ton chiffre d’affaires en photographie. Pas les likes. Pas les hashtags. Pas l’algo.
Le vrai taf, il est ailleurs. Et tu viens de faire les 6 étapes qui changent tout.
Et si c’était enfin ton tour ?
On passe notre temps à observer les autres réussir.
À liker des stories de photographes qui cartonnent. À se dire “un jour, peut-être”, entre deux séances sous-payées et trois devis restés sans réponse.
Mais voilà. Un jour, c’est flou. C’est lointain. Et “peut-être”, ça ne remplit pas un agenda. Ni un compte pro. Ni ton estime.
Alors pose-toi la vraie question, maintenant : 👉 Et si c’était TON tour ?
Pas dans six mois. Pas quand tu te sentiras “prêt”. Pas quand tu auras refait ton site une 18e fois.
Maintenant.
Parce que tu n’as pas besoin d’attendre d’être parfait pour devenir proactif. Tu n’as pas besoin d’avoir 100 000 abonnés pour doubler ton chiffre d’affaires. Tu n’as pas besoin de valider tes choix auprès d’un jury imaginaire de photographes “légitimes”.
Tu as juste besoin : • d’une stratégie claire, • d’un vrai positionnement, • et d’oser avancer. Un pas après l’autre.
C’est pas une recette miracle. C’est du taf, oui. Mais c’est du taf qui paie. Et tu mérites ce retour.
Alors si t’es là, à lire ces lignes, c’est peut-être pas par hasard.
C’est peut-être le bon moment. Et c’est peut-être enfin ton tour.
Conclusion
Doubler son chiffre d’affaires en photographie, ce n’est pas une chimère — c’est une direction
Tu pourrais refermer cet article maintenant et te dire : « C’est inspirant. Faudrait que je m’y mette. »
Mais soyons honnêtes. “Faudrait” ne fait pas décoller un business.
Tu veux doubler ton chiffre d’affaires en photographie ? Ce n’est pas une affaire de chance ou de talent hors norme. C’est une affaire de choix stratégiques, de cohérence, de clarté. Et surtout, d’action.
Alors oui, tu peux continuer à avancer seul. À tester, ajuster, pivoter, recommencer.
Mais si tu veux aller plus vite, plus droit au but — et arrêter de perdre du temps sur des trucs qui ne fonctionnent pas — j’ai peut-être exactement ce qu’il te faut.
👉 Je t’invite à réserver une Consultation Stratégique gratuite de 30 minutes avec moi.
C’est un appel diagnostic, ultra-concret, où on va : • analyser ta situation actuelle et tes méthodes d’acquisition client, • clarifier tes objectifs de chiffre d’affaires (même ambitieux), • identifier les blocages qui freinent ton flux de clients, • te proposer un plan d’action personnalisé pour automatiser ton acquisition.
Et évidemment, je réponds à toutes tes questions.
C’est sans engagement. Mais avec un vrai potentiel pour changer la donne.
L’autre soir, je scrolle tranquillou des photos de mariage — vous savez, celles où les mariés ont l’air tout droit sortis d’un film des années 90, ambiance coucher de soleil, robe qui flotte au vent, et amour au ralenti façon comédie romantique.
Et là, je me dis un truc tout bête. Tous les photographes qui débutent mériteraient qu’on leur dise enfin comment décrocher leurs premiers clients sans y laisser leur énergie (et leur confiance).
Mais vraiment.
Parce qu’à chaque fois que je parle de “trouver ses premiers clients”, je vois toujours les mêmes réactions. Les yeux qui brillent… mélangés à une bonne grosse bouffée d’angoisse. Dans votre tête, ça fuse : “Le marché est saturé…” “Y’a que les ultra-talentueux qui y arrivent…” “Comment je vais me démarquer, moi, dans tout ce bruit ?”
Stop. Respirez.
J’ai une piste à vous souffler. Un truc simple, mais qu’on oublie trop souvent. 👉 Tout commence par une vraie connexion humaine.
Pas un message automatique. Pas un DM copié-collé envoyé à 12 personnes. Pas un post Insta publié en espérant “que ça prenne”.
Je parle de ce petit truc en plus. Celui qui fait que le couple en face de vous ne cherche plus un photographe… … mais vous, avec votre manière de voir, de ressentir, de raconter.
Et c’est cette connexion-là qui fait toute la différence. Celle qui transforme un “on vous a trouvé sur Google” en “on vous veut VOUS pour notre mariage”.
Alors oui, on va parler stratégie. Oui, vous allez bosser votre Insta, votre site, votre bouche-à-oreille. Mais on va surtout remettre un peu de magie là-dedans. Pas la magie Disney, hein. La vôtre. Celle qui vous rend unique.
Allez, on fait le point sur les vraies bonnes idées pour attirer vos premiers clients… sans vous transformer en community manager à plein temps.
Table des matières
La quête effrénée de visibilité, une fausse piste ?
Dans le monde ultra-connecté dans lequel on patauge tous, il suffit de deux scrolls sur Insta ou TikTok pour se faire happer par le piège le plus sournois de la planète photographe :
👉 La quête absolue de visibilité.
Tu connais le délire.
Tu publies un Reel.
Tu replies à tous les commentaires.
Tu analyses les meilleurs horaires de publication comme si tu bossais pour Meta.
Et tu recommences. Encore. Et encore.
Alors oui, parfois ça fonctionne.
Tu prends 200 abonnés, t’as un peu de dopamine dans les veines.
Mais très souvent, soyons honnêtes… ça te ramène exactement zéro client.
Et là, stop.
Faut qu’on se dise les choses franchement :
👉 La visibilité n’est PAS un objectif en soi.
C’est un levier. Un outil.
Mais si tu ne sais pas t’en servir, c’est comme offrir un appareil photo haut de gamme à quelqu’un qui shoote encore en mode auto.
La visibilité, c’est l’arbre. Mais toi, tu veux la forêt.
Tu peux collectionner les likes et les abonnés, ok.
Mais si derrière t’as zéro réservation, aucune demande de devis, personne qui clique sur ton lien en bio…
…tu es juste en train de faire du bruit dans le vide.
C’est flatteur. Mais c’est aussi fatiguant.
Et surtout, ça ne fait pas vivre.
Le vrai game, c’est pas d’être applaudi.
Le vrai game, c’est d’être choisi.
Vouloir plaire à tout le monde, c’est le meilleur moyen de devenir invisible.
C’est là que beaucoup de photographes se plantent.
Ils veulent être partout. Parler à tout le monde.
Mais quand tu veux toucher tout le monde, tu ne touches personne.
La clé pour trouver des clients quand on est photographe, ce n’est pas d’augmenter la portée.
C’est d’augmenter la pertinence.
Pose-toi la vraie question :
👉 Est-ce que ce que tu publies attire des clients… ou juste des likes ?
Parce que oui, on peut avoir 3000 abonnés silencieux… ou 300 abonnés ultra-chauds qui bookent.
Devine lesquels paient tes factures ?
Sois là où ça compte. Pas là où c’est tendance.
Tu veux trouver des clients ? Alors sors du brouhaha numérique.
Concentre-toi sur les points de contact qui convertissent vraiment.
Un site bien pensé, avec un vrai tunnel de conversion (et pas juste une galerie de jolies photos façon musée).
Une page “à propos” qui ne parle pas uniquement de ton amour pour la photo depuis que tu as eu un Polaroid à 10 ans…
…mais qui explique pourquoi tu es le bon choix pour LEUR moment à eux.
Un Instagram qui raconte des histoires. Pas juste qui en jette.
Un feed qui crée un lien émotionnel.
Une story où tu expliques pourquoi tu shootes comme tu le fais. Comment tu guides un couple timide. Ce que tu ressens pendant une séance.
Bref, un univers.
Pas juste une vitrine.
Le vrai “reach”, c’est la connexion humaine
La vérité, c’est que les clients ne cherchent pas le meilleur photographe.
Ils cherchent le photographe qui les comprend.
Celui qui les rassure.
Celui qui les touche.
Celui avec qui ils sentent une alchimie.
Et cette alchimie, tu ne la crées pas en courant après l’algorithme. Tu la crées en étant toi.
Alors arrête de jouer au community manager à mi-temps.
Arrête de vouloir plaire à la foule.
Commence à parler à ceux qui comptent vraiment : tes futurs clients.
Une vérité qui dérange (un peu)
Tu veux passer de “photographe liké” à “photographe réservé jusqu’en 2026” ?
Fais en sorte que chaque personne qui découvre ton univers se dise un truc simple :
👉 “C’est cette personne-là. Pas une autre.”
Et tu verras que le bouche-à-oreille ne sera plus un hasard.
Ce sera une conséquence logique.
Une suite naturelle à une stratégie pensée, humaine, sincère.
Et là, mon ami, t’es plus dans la course à la visibilité.
T’es dans la maîtrise de ton acquisition.
Plus de visibilité ne signifie pas plus de clients
La croyance populaire qui coûte cher aux photographes
On va dire les choses franchement : La visibilité, c’est devenu la nouvelle drogue des photographes.
On pense que pour trouver des clients, il faut être partout. Faire péter les stats sur Insta. S’afficher sur toutes les plateformes. Multiplier les likes comme si c’était des devis signés.
Mais… spoiler alert : 👉 Ça ne marche pas comme ça. Ou plutôt : ça ne marche plus comme ça.
Tu peux avoir 10 000 abonnés, 300 likes par post, des stories qui tournent à bloc… Mais si personne ne clique sur “réserver une séance”, ça ne vaut rien.
La vérité, c’est que la visibilité seule ne remplit pas un agenda. Ce qui compte, c’est l’engagement. Et encore mieux : la pertinence de ce que tu montres, face à ce que ta cible recherche vraiment.
Prenons un exemple bien concret.
Les photographes de mariage sont souvent les premières victimes de cette fausse croyance. Ils bossent leur feed comme des malades. Ils postent des photos sublimes, ambiance golden hour, robe qui vole, larme qui coule. Les likes pleuvent. L’égo est ravi.
Mais… est-ce que Marie, qui organise son mariage pour octobre prochain, va réserver juste parce qu’elle a vu une photo stylée dans son feed ? Pas sûr. Même pas probable, en fait.
Parce que voilà le souci : 👉 Une énorme partie de vos followers… ne sont tout simplement pas vos clients.
Ils vous suivent pour le style. Pour l’esthétique. Mais ils n’ont ni projet, ni besoin, ni intention d’achat.
Et ça, c’est dur à entendre. Mais c’est absolument capital à comprendre si tu veux vraiment trouver des clients.
Quand beaucoup de visibilité rime avec peu de réservations
Maintenant, imagine la scène.
Tu publies toutes les semaines des images de mariages. Du beau, du très beau. Ton feed est irréprochable. Tu fais tout “comme il faut”.
Et pourtant ? 🦗 Toujours aussi calme côté demandes. Silence radio.
Pourquoi ? Parce que tes images ne parlent pas à ceux qui doivent les entendre.
Aucun message. Aucune intention claire. Aucune preuve que tu es le bon choix pour eux.
Tu montres ton travail, mais tu n’incarnes aucune promesse.
Or, un futur marié, il ne veut pas juste de jolies photos. Il veut savoir ce que tu vas lui faire vivre. Comment tu vas l’accompagner. Comment tu vas capturer son histoire à lui, pas juste refaire ce que tu as déjà fait ailleurs.
Et c’est là que tu peux sortir du lot. Pas en shootant mieux. Mais en communiquant autrement.
👉 Montre les coulisses. 👉 Explique comment tu prépares une séance. 👉 Partage les doutes d’un couple que tu as rassuré. 👉 Raconte un moment imprévu pendant une cérémonie que tu as su transformer en souvenir inoubliable.
Fais comprendre à ton prospect qu’il est au bon endroit. Et surtout : qu’il ne trouvera pas ce niveau de connexion ailleurs.
La clé ? Créer du contenu ciblé. Radicalement ciblé.
Tu ne veux pas juste être admiré. Tu veux être choisi.
Et pour ça, il faut arrêter de parler à tout le monde. Tu dois parler à ta cliente idéale. Celle qui est déjà en train de se demander si tu serais le bon choix. Ta mission ? La convaincre sans qu’elle ait besoin de te contacter pour le savoir.
Alors tu racontes. Tu montres ton approche. Tu expliques ton pourquoi. Tu partages les questions que tes vrais clients se posent avant même de te connaître.
Et surtout, tu guides. Vers une page de réservation claire. Vers une offre qui leur parle. Vers une action.
Parce que ce que tu veux, au final, ce n’est pas 1 000 likes. C’est 10 demandes de devis qualifiées. Et un agenda qui affiche complet.
Comprendre le parcours émotionnel de votre client idéal
Ce que vos clients achètent vraiment (ce n’est pas juste des photos)
On va remettre les choses à leur place tout de suite :
Non, vos clients ne vous paient pas “pour des photos”.
Ils ne veulent pas juste un joli cadrage, une belle lumière dorée ou un filtre qui fait pleurer les licornes.
Ils veulent revivre une émotion.
Sentir à nouveau le frisson. Le regard. L’instant suspendu.
👉 Ce qu’ils achètent, c’est une expérience émotionnelle condensée en images.
Ils ne cherchent pas “un photographe”.
Ils cherchent leur photographe.
Celui qui va comprendre leur univers, leur couple, leur histoire.
Celui qui saura capter l’indicible : une main qui tremble, un regard complice, un rire nerveux avant le “oui”.
Et toi, tu n’es pas juste un prestataire.
Tu es le gardien visuel de leur histoire.
Quand ils te confient leur budget, ce n’est pas juste un virement.
C’est une part d’eux.
Leur confiance.
Leur vulnérabilité.
Leur envie folle de garder une trace de cette journée unique.
Et tu sais quoi ?
Ce qu’ils attendent de toi, ce n’est pas des photos.
C’est un témoignage visuel de leur amour. Rien que ça.
La décision d’achat, surtout pour un service aussi émotionnel qu’un reportage photo de mariage, est rarement rationnelle. Elle repose avant tout sur la confiance, l’émotion, l’intuition — et c’est prouvé par ici.
Créer une relation de confiance avant même la première prise de vue
Tu veux vraiment trouver des clients quand tu es photographe ?
Commence par arrêter de vendre une “prestation”.
Et commence à créer une relation.
Avant même d’avoir sorti ton boîtier, tu dois déjà avoir planté les graines de la confiance.
Parce que c’est là, dans cette bulle-là, que tout commence.
Tu ne shoots pas des inconnus.
Tu accompagnes des êtres humains dans l’un des jours les plus intimes de leur vie.
Donc, on oublie le mail automatique façon robot.
Et on crée du lien. Du vrai.
👉 Prends une heure pour les écouter. Pour comprendre leur parcours, leurs envies, leurs angoisses.
👉 Propose une mini séance “test”, juste pour voir comment ils bougent, comment ils rient, comment ils s’aiment.
👉 Envoie un questionnaire bien senti, pas un truc de 30 questions sans âme. Mais 5 ou 6 qui comptent vraiment :
“Quelle est votre plus grande peur pour le jour J ?”
“Quels moments vous rêvez de revoir dans 20 ans ?”
Et là, bim.
Tu crées quelque chose que 95% des photographes ignorent totalement : un lien émotionnel pré-réservation.
Et ce lien, il fait toute la différence.
Parce qu’au moment de signer le contrat, ils ne se diront pas juste :
“Ce photographe est bon.”
Ils se diront :
“C’est lui. C’est elle. C’est la personne qu’il nous faut.”
Et ça, c’est inestimable.
Les plus belles images, celles qui finissent dans un cadre au-dessus du lit,
c’est pas les plus nettes.
Ni les mieux retouchées.
C’est celles qui capturent un vrai moment de lâcher-prise.
Un instant de vérité.
Et tu ne peux pas avoir ça si la personne en face ne se sent pas pleinement elle-même.
C’est pour ça que tu dois investir dans la relation AVANT la séance.
Parce qu’une fois la confiance en place, tu n’as plus besoin de diriger.
Tu n’as plus besoin de forcer.
Tu observes. Tu ressens. Tu captes.
Et tu livres des photos qui ne vont pas juste finir dans un dossier Google Drive…
…mais dans leur histoire de vie.
Le pouvoir du micro-ciblage : Devenez le photographe incontournable de votre niche
Pourquoi viser tout le monde vous rend invisible à ceux qui comptent
Tu veux trouver des clients en tant que photographe ?
Alors il va falloir commencer par une chose simple, mais qui demande du courage : faire un choix.
Parce qu’à trop vouloir plaire à tout le monde, tu finis par ne marquer personne.
C’est le syndrome du photographe “fourre-tout” :
Un jour un shooting grossesse, le lendemain un enterrement de vie de jeune fille, la semaine suivante un événement corporate dans une salle des fêtes mal éclairée.
Résultat : ton message est flou. Ton identité est diluée. Et surtout… ton client idéal ne te reconnaît pas.
Tu deviens un photographe de plus.
Et dans un marché déjà bien rempli, c’est le meilleur moyen de disparaître.
Alors, pose-toi cette question essentielle :
👉 Qui veux-tu vraiment photographier ?
Pas qui tu peux photographier. Qui tu veux, vraiment.
Des couples timides et sensibles qui ont horreur de poser ?
Des mariages intimes dans des lieux atypiques ?
Des familles recomposées avec une histoire à raconter ?
Des entrepreneurs engagés qui veulent des portraits humains et incarnés ?
Tu vois l’idée.
Trouver des clients photographe, ce n’est pas crier dans tous les sens en espérant que quelqu’un réponde.
C’est parler fort et juste à la bonne personne.
Celle qui dira : “Mais c’est exactement ce qu’on cherchait !”
Devenir une référence locale : stratégie de domination géographique
Maintenant que tu sais à qui tu veux t’adresser, il est temps de savoir où.
Et là, oublie les rêves de notoriété nationale si tu n’as même pas encore capté l’attention de ceux qui vivent à 10 minutes de chez toi.
Le plus gros gisement de clients, il est souvent sous ton nez.
Mais beaucoup trop de photographes pensent que c’est ringard de se concentrer localement.
Erreur.
En vérité, devenir la référence dans ta ville ou ta région, c’est le moyen le plus rapide (et le plus rentable) de remplir ton agenda sans galérer.
Mais attention :
Je ne parle pas de coller trois flyers dans une boulangerie ou de spammer des groupes Facebook.
Je parle de stratégie locale intelligente.
Voici quelques idées concrètes pour trouver des clients quand on est photographe, sans jouer les stars d’Instagram :
✅ Collabore avec des lieux de réception, des wedding planners, des boutiques de robes ou des prestataires complémentaires.
✅ Optimise ta fiche Google Business Profile (tu serais surpris de voir combien de photographes la bâclent).
✅ Crée du contenu géolocalisé sur ton site : des articles de blog du type “Les 5 lieux les plus romantiques pour une séance photo à [ta ville]”.
✅ Propose une offre exclusive pour les habitants d’un secteur ou les clients d’un partenaire local.
Bref, règne sur ta zone.
Parce que quand tu deviens le photographe incontournable dans ton secteur…
…ce ne sont plus les clients que tu dois aller chercher.
👉 C’est eux qui viennent à toi.
Tu veux trouver plus de clients ? Ne cherche pas plus large. Cherche plus juste.
T’as pas besoin de devenir viral.
T’as besoin d’être inoubliable pour les bonnes personnes.
Et ce n’est pas un problème d’audience.
C’est un problème d’alignement entre ce que tu montres… et ce qu’ils attendent.
Et si tu n’as pas encore optimisé ta fiche Google Business Profile, c’est clairement le moment de t’y mettre.
Le tunnel de conversion que vos prospects n’oublieront pas (même s’ils ne le voient pas)
Un marketing discret, mais redoutablement efficace
Trouver des clients quand on est photographe, ce n’est pas une chasse.
C’est un chemin. Un parcours. Un art subtil.
Et dans cet art, il y a une arme redoutable, souvent mal comprise ou mal utilisée :
👉 le tunnel de conversion.
Mais attends, je te vois déjà lever les yeux au ciel à la lecture du mot “tunnel”.
Tu imagines des pop-ups agressives, des emails automatiques envoyés à la chaîne, du push à gogo.
Stop. Rien à voir.
Un tunnel bien conçu, c’est pas un couloir froid et mécanique.
C’est une boulangerie artisanale un samedi matin.
T’as rien prévu d’acheter, mais cette odeur de pain chaud te fait ralentir. T’entres, tu goûtes, tu repars avec une baguette, un flan et la carte de fidélité.
Et t’as envie d’y revenir.
Ton marketing doit faire pareil.
Il doit donner envie d’entrer, sans jamais pousser.
Le contenu : votre meilleur allié
Et pour captiver ? Oublie les formules toutes faites.
👉 Tu dois créer du contenu qui parle à tes prospects.
Pas du contenu générique.
Pas des photos “jolies”.
Des contenus qui répondent à leurs questions, qui anticipent leurs doutes, qui les projettent dans leur propre histoire.
Un futur marié ne cherche pas juste des clichés.
Il cherche quelqu’un qui va le rassurer, le guider, le comprendre.
Alors donne-lui de quoi s’immerger dans ton univers :
• Un article de blog sur “Comment choisir son photographe sans se tromper”.
• Une vidéo “dans les coulisses” d’un reportage.
• Un petit guide PDF offert : “7 erreurs que 90 % des couples font avant de réserver leur photographe.”
Oui, même ce petit bonus peut tout changer.
Pas parce que tu le “vends”. Mais parce que tu montres que tu penses à eux.
Chaque interaction compte (oui, vraiment)
Et là, on touche à un secret que très peu exploitent.
👉 Chaque point de contact avec un prospect est une micro-décision.
Un micro “oui” ou un micro “non”.
La vitesse de ta réponse à un mail.
Le ton de ton message sur Instagram.
L’organisation de ta page “contact”.
Tout ça, ce sont des petits signaux qui construisent (ou détruisent) la confiance.
Un bon tunnel, c’est pas juste un enchaînement de pages.
C’est une expérience cohérente à chaque étape :
• On découvre ton univers.
• On sent que tu comprends nos besoins.
• On a envie de faire le premier pas.
• Et quand on le fait, tout est fluide. Simple. Rassurant.
Et là, tu n’as plus besoin de “vendre”.
Tu n’as qu’à accompagner.
Les petits plus qui transforment un prospect en ambassadeur
Un bon tunnel de conversion ne s’arrête pas à la signature.
Il continue après.
Parce que le vrai moment où tu gagnes un client, ce n’est pas quand il réserve.
C’est quand il parle de toi avec des étoiles dans les yeux.
Alors oui, les sneak peeks envoyés 24h après le mariage.
Le petit message le jour J.
La galerie livrée plus tôt que prévu.
Un bonus inattendu dans le mail final.
Ces attentions-là, elles ne sont pas accessoires.
Elles sont stratégiques.
👉 Parce qu’elles créent l’effet “whaou”.
Et l’effet “whaou”, c’est ce qui fait parler de toi sans que tu aies besoin de relancer.
Le tunnel parfait, c’est celui qu’on ne remarque même pas.
Parce qu’il est fluide. Naturel. Évident.
Il ne crie pas “achète”.
Il murmure “viens, c’est ici que ça se passe.”
Et dans un monde saturé d’offres toutes pareilles, ce qui vous fera trouver des clients en tant que photographe,
ce n’est pas le marketing agressif.
C’est le marketing invisible mais inoubliable.
Personnalisation.
Confiance.
Expérience.
Et là, tu n’attires plus des clients.
Tu construis une communauté.
L’expérience client : la stratégie d’acquisition la plus sous-estimée
Aujourd’hui, je te parle d’un truc simple (mais génial) : le marketing gratuit
Tu veux trouver plus de clients en tant que photographe ?
Alors arrête deux secondes de penser “publicité”, “réseaux sociaux”, “référencement”…
Et penche-toi sur ton expérience client.
Ouais, je sais. C’est pas aussi sexy qu’un nouveau preset Lightroom ou qu’un Reels viral. Mais c’est là que la magie opère.
Parce que si ton expérience est exceptionnelle, tes clients font ton marketing à ta place. Gratuitement. Avec amour. Et conviction.
Et crois-moi, quand Pauline et Hugo (oui, eux encore) kiffent à fond leur séance avec toi, ils ne s’arrêtent pas à un “merci”.
Non non. Ils deviennent tes porte-paroles officiels.
Ils en parlent à tout le monde.
Leurs potes, leurs cousins, leurs collègues… même à la boulangère s’il le faut.
Et ce bouche-à-oreille-là ? C’est de l’or en barre.
Pas besoin d’algorithme. Pas besoin de budget pub.
Juste une prestation vécue comme un moment inoubliable.
Chaque interaction est un micro-moment de fidélisation
L’expérience client, ce n’est pas “la cerise sur le gâteau”.
C’est la pâte, la cuisson et la présentation.
Tout commence dès le premier contact.
Ton mail de réponse est-il chaleureux, clair, réactif ?
Ton processus de réservation est-il fluide, simple, rassurant ?
Et tout continue après.
Pendant le shooting.
Après la livraison.
Même des semaines plus tard.
👉 Chaque moment est une opportunité de créer un effet “wow”.
Et pour ça, tu n’as pas besoin d’en faire des tonnes.
Tu as juste besoin d’être attentionné et intentionnel.
Petite astuce d’organisation (testée, approuvée) :
Utilise une plateforme comme Pelli (ou autre, no drama).
Tu centralises les échanges, les devis, les confirmations.
Et tu passes direct dans la catégorie “photographe ultra pro qui rassure dès la première minute”.
Et si tes clients devenaient tes ambassadeurs ?
Tu veux des clients sans démarcher ? Voici l’équation magique :
(et pourquoi ne pas tenter au début pour tester votre process des plateformes où tes futurs mariés sont déjà en train de chercher un photographe, comme Mariages.net … mais attention à ne pas tout miser dessus ! … ça existe, ça se tente 😉 )
Conclusion
On va être clair : attirer des clients en tant que photographe de mariage, ce n’est pas juste sortir son plus beau boîtier, shooter en golden hour et poster un carrousel léché sur Insta.
C’est une vraie stratégie. Un système. Un alignement entre qui vous êtes, qui vous voulez attirer, et comment vous allez les faire dire “oui” avant même qu’ils aient vu vos tarifs.
Et ce système, il tient en plusieurs couches, comme un bon mille-feuille (ou un bon mariage, tiens) :
👉 D’abord, la base : savoir à qui vous parlez.
Fini les messages flous pour plaire à tout le monde. On cible. On niche. On parle avec les bons mots à la bonne personne.
👉 Ensuite : créer une expérience qui détonne.
Pas juste livrer des photos. Mais faire vivre un moment. Un truc dont ils parleront encore dans 10 ans avec un sourire dans la voix.
👉 Puis : mettre en place un tunnel de conversion invisible mais ultra-efficace.
Un parcours fluide, qui rassure, guide, donne envie d’avancer… sans jamais forcer.
Parce qu’un bon tunnel, c’est pas un entonnoir. C’est un chemin qu’on a envie de suivre.
Ajoutez à ça :
• Une pincée de contenu bien pensé (le genre qui donne envie de cliquer, pas juste de liker),
• Un soupçon de SEO solide (pour qu’on vous trouve sans que vous ayez besoin de crier),
• Une présence sur les réseaux qui sert votre positionnement (et pas juste pour “exister”).
Et boum.
Vous passez du statut de “photographe qu’on suit” à “photographe qu’on réserve”.
Parce que ce qui fonctionnait hier ne suffira peut-être plus demain.
Mais si vous restez stratégiques, constants, et profondément humains dans votre façon d’aborder chaque prospect comme une vraie rencontre…
Alors là, oui.
Vous n’aurez plus besoin de courir après vos clients.
C’est eux qui viendront à vous.
Et c’est exactement ce que je vous souhaite.
FAQ
Tu veux trouver des clients en tant que photographe mais tu te poses encore mille questions sur le budget, les attentes, le matos ou les erreurs à éviter ?
Bonne nouvelle : t’es loin d’être le seul.
Et comme je préfère t’éviter de passer des heures à scroller des forums ou des groupes Facebook où les réponses vont dans tous les sens, je t’ai préparé une FAQ claire, simple, et surtout vraiment utile.
Pas de blabla. Que du concret.
Allez, plonge dedans — tu risques d’y trouver pile ce qu’il te manquait.
Trouver des clients quand on est photographe : les vraies questions à se poser
Comment connaître le budget de mes clients avant même de fixer mes prix ?
Deviner le budget d’un client, c’est comme photographier dans le brouillard : flou garanti.
Pour y voir clair dès le départ, le meilleur réflexe, c’est le questionnaire pré-réservation.
Pas un truc chiant à rallonge, hein. Un formulaire malin, bien pensé, qui te donne les infos clés :
• Qu’avez-vous aimé ? Moins aimé ? Des suggestions ?
👉 Ces échanges, c’est du gold pour la personnalisation, et c’est aussi une manière de montrer que tu es là pour eux — pas juste pour “faire de belles photos”.
Quelles erreurs éviter quand on débute pour ne pas perdre ses premiers clients ?
T’as peut-être le matos, l’œil, l’envie… mais si tu veux trouver des clients ET les garder, commence par éviter les classiques “fails” du photographe débutant :
❌ Se reposer sur le mode automatique (non, vraiment, arrête ça).
✅ Shoote en manuel ou semi-auto, et apprends à gérer le triangle d’exposition : ISO / ouverture / vitesse.
❌ Laisser l’appareil décider du point de focus.
✅ Prends la main. Choisis ton collimateur. Maîtrise ta netteté.
❌ Négliger la lumière et la balance des blancs.
✅ Une lumière mal gérée = une ambiance ratée. Tu veux du naturel ? Bosse ta colorimétrie.
❌ Bâcler la compo.
✅ Règle des tiers, lignes directrices, équilibre visuel : c’est pas pour faire joli en théorie, c’est pour structurer ta narration.
👉 L’idée, c’est de rassurer tes clients par ta maîtrise. Ils viennent pour ton regard… pas pour avoir des images “à peu près”.
Avant de déclencher : que faut-il toujours vérifier pour assurer la qualité d’une photo ?
Tu veux des photos qui claquent et des clients qui reviennent ?
Alors avant de shooter, check ces 5 fondamentaux :
1. La lumière : douce ou dure ? Naturelle ou artificielle ? C’est elle qui raconte l’ambiance.
2. La compo : un cadre bien pensé guide l’œil et renforce l’impact.
3. La perspective : essaie un angle inédit, casse les habitudes.
4. Ton matos : batterie chargée, carte vidée, objectif adapté à la situation.
5. Ton timing : parfois, attendre quelques secondes suffit à capturer le moment parfait.
👉 Une bonne photo, c’est pas juste un clic. C’est un regard, une intention, une maîtrise.
Si tu penses que photographier des paysages, si tu imagines que pour devenir photographe de paysage professionnel, c’est juste appuyer sur un bouton quand on a un joli horizon en face de soi, tu te trompes 🙂
Être photographe de paysage professionnel, c’est un mélange subtil entre patience, techniques, instinct et beaucoup d’adaptation, nécessitant des compétences spécifiques pour ce métier artistique.
Et qui de mieux pour en parler qu’Olivier Steiner, photographe de paysage passionné par les voyages, qui a baroudé aux quatre coins du monde avant de poser ses sacs en Suisse ?
Dans cet article, on plonge dans son parcours, ses formations, ses techniques, ses galères et surtout, ses conseils ultra-actionnables pour celles et ceux qui rêvent de vivre de la photographie de paysage, en faisant carrière dans ce métier.
Olivier Steiner n’a pas découvert la photo dans un studio aseptisé. Son travail a commencé en pleine nature.
Il a grandi en pleine forêt, dans les Vosges du Nord, entouré d’arbres, de rivières et de rochers sauvages. Avec un père forestier, son terrain de jeu, c’était la nature, son premier appareil et sa passion pour la photographie de paysages s’est développée dès le plus jeune âge.
Résultat ? Un œil aiguisé et un rapport au paysage qui dépasse le simple cliché esthétique, enrichi par des images capturées avec passion et expertise.
« Quand tu ouvres ta porte et que tu es déjà dans les bois, forcément, tu ne regardes pas le monde de la même manière. »
Mais paradoxalement, son premier vrai contact avec la photographie ne s’est pas fait tout de suite. La nature l’a imprégné, mais il lui a fallu une formation ou un déclencheur pour se lancer professionnellement.
Photographie de Olivier Steiner
L’entrée dans la photographie de paysage : un mélange de hasard et de science
La révélation photo d’Olivier ?
Elle commence avec un Canon EOS 5000 que sa mère achète un jour sur un coup de tête. Premier contact avec l’appareil, premières expérimentations en photos.
Mais ce qui l’accroche vraiment, c’est l’aspect physique et optique de la photographie, nécessitant de maîtriser diverses techniques.
« J’ai toujours aimé la science et la mécanique, alors comprendre comment fonctionne l’ouverture, la vitesse, l’exposition… Ça m’a tout de suite intrigué ! »
Son apprentissage, c’est l’autodidacte à fond. Il teste, il rate, il analyse, il recommence. Et surtout, il photographie ce qu’il connaît : la nature, enrichissant ainsi son portfolio professionnel.
L’expatriation : le tournant décisif
C’est aux États-Unis, et plus précisément à Houston, qu’Olivier commence à prendre la photographiede paysage plus au sérieux. Là-bas, il découvre les grands espaces de l’Ouest américain, et c’est une révélation pour sa carrière.
Il part en road trip, il explore, il documente. Le passage à la photographie numérique est une claque. Il achète un Canon 40D, découvre les joies du format RAW et peaufine son approche professionnelle.
Les paysages grandioses des parcs nationaux deviennent son terrain d’apprentissage et d’expérience.
Photographier la nature : un équilibre entre préparation et instinct
Un bon photographe de paysage professionnel, c’est avant tout quelqu’un qui sait jongler entre planification et adaptation, équilibrant ses formations et son instinct.
Et ça, Olivier l’a compris avec le temps, développant ainsi une activité solide dans le domaine de la photographie.
La préparation : indispensable pour capter LA lumière
Pas de place au hasard quand il s’agit d’optimiser une prise de vue.
Les outils de repérage sont ses meilleurs alliés :
Applications météo et lumières (PhotoPills, Sun Surveyor) pour anticiper les conditions idéales sur les réseaux sociaux.
Analyse des saisons : « Je regarde mes anciennes photos pour noter les meilleures périodes. Je sais que fin août, tel arbre prend une teinte parfaite. »
Cartographie : « J’ai repéré des spots où je peux retourner chaque année, avec des angles que j’ai déjà testés. »
Pour renforcer cette préparation, il est également crucial de construire un portfolio solide et de maintenir un blog ou un site web où présenter ses meilleures images et partager des récits de voyages. Cela permet non seulement de montrer son travail de manière cohérente, mais aussi d’attirer de potentiels clients et de collaborer avec d’autres professionnels.
L’improvisation : capter l’inattendu
L’improvisation : capter l’inattendu
Mais parfois, il faut se détacher du contrôle total. Lors de ses voyages, il adopte une approche différente :
« Je ne peux pas tout prévoir. Parfois, une photo incroyable se fait à 14h en pleine lumière, alors que tout le monde attend le coucher du soleil. »
C’est cette capacité d’adaptation qui fait la différence entre un photographe qui capture de belles images et un véritable artiste du paysage.
Photographie de Olivier Steiner
Devenir photographe de paysage professionnel : comment en vivre ?
On ne va pas se mentir : vivre de la photographie de paysage, c’est un sacré challenge. La passion ne suffit pas, il faut une stratégie business.
Vendre ses clichés : œuvres d’art ou micro-stock ?
Micro-stock : intéressant pour diversifier ses revenus, mais très concurrentiel sur les réseaux sociaux.
Travail pour des marques outdoor : « J’ai collaboré avec des marques de montres, d’équipements… ça ouvre des portes ! »
L’enseignement : transmettre son savoir
Avec son diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne, Olivier propose des stages photoen pleine nature. Son approche ? Plus qu’une formation, une immersion professionnelle.
« Je veux que les gens ressentent ce que c’est de passer une nuit en montagne, de capter la lumière parfaite, de se connecter au paysage. »
Des bivouacs, des randonnées photo… Bref, un mélange parfait entre aventure et apprentissage.
La diversification des plateformes
Pour ne pas dépendre d’une seule source de visibilité, Olivier a appris à diversifier ses plateformes de diffusion. En plus d’Instagram, il utilise YouTube pour partager des vidéos de ses expéditions, Pinterest pour inspirer les amateurs, et un blog personnel pour détailler ses techniques et expériences.
Cette diversification lui permet d’atteindre un public plus large et de sécuriser sa présence en ligne même si une plateforme subit des changements d’algorithme.
Les secrets d’un bon photographe de paysage
Avant de se quitter, quelques conseils d’Olivier Steiner pour percer dans le milieu :
1. Apprends à connaître ton matériel
Prends une journée, teste chaque ouverture, chaque ISO. Comprends ton appareil sur le bout des doigts.
Cette immersion totale te permettra non seulement d’apprivoiser ses réglages, mais aussi d’anticiper ses réactions face à différentes lumières et conditions, améliorant ainsi tes compétences professionnelles.
En maîtrisant ces paramètres instinctivement, tu pourras te concentrer pleinement sur la composition et l’émotion de tes images plutôt que sur la technique. »
2. Travaille ton regard avant ta technique
Un bon photographe de paysage ne suit pas une recette. Il ressent l’environnement, il observe, il compose.
Cette approche intuitive est essentielle, car chaque lieu, chaque instant possède une atmosphère unique qui ne peut être capturée par des réglages prédéfinis, enrichissant ainsi ton style.
Un bon photographe de paysage ne se contente pas d’appliquer des règles techniques :
il interagit avec son environnement,
perçoit les subtilités de la lumière,
de la météo
et des éléments qui l’entourent.
C’est cette capacité d’adaptation et de sensibilité qui transforme une image en une œuvre d’art qui raconte une histoire.
Photographie de Olivier Steiner
3. Ne te contente pas de la golden hour
Sors en pleine journée, en pleine tempête, expérimente ! C’est en sortant des sentiers battus que tu développeras un style unique.
La photographie de paysage ne se résume pas à suivre des règles rigides sur la lumière ou l’heure idéale.
C’est en explorant, en tentant des prises de vue atypiques, que tu apprendras à maîtriser les contrastes, à jouer avec les éléments et à saisir des atmosphères inédites.
Ose capturer l’inattendu, c’est comme ça que tu te démarqueras vraiment en tant que photographe.
4. Sois patient et persévérant
Une bonne photo, ça prend du temps. Parfois, j’attends des jours pour avoir la bonne lumière.
La patience est ta meilleure alliée, car la nature ne se commande pas, elle se capte avec passion.
Attendre la bonne lumière, c’est accepter de laisser l’environnement dicter son propre rythme, d’observer les variations subtiles du ciel et des ombres, et de comprendre que c’est dans cette attente que naissent les clichés les plus marquants.
Chaque élément du paysage prend alors toute sa force et son intensité, offrant des images qui racontent une histoire bien au-delà d’un simple instant figé.
Conclusion : à toi de jouer !
Conclusion : à toi de jouer !
Photographe de paysage professionnel, ce n’est pas juste un titre. C’est un mode de vie, un mélange d’exploration, de passion et de stratégie.
Si tu rêves d’en faire ton métier, inspire-toi du parcours d’Olivier, applique ces conseils, et surtout… sors shooter !
Envie de suivre les projets d’Olivier ?
Son Instagram et son site web sont les meilleurs moyens de découvrir ses dernières images et ses stages photo en pleine nature.
Photographie de Olivier Steiner
Vous voulez en savoir plus ?
Écoutez ou regardez l’épisode complet du podcast Libre et Photographe avec Olivier Steiner pour découvrir tous ses conseils, ses techniques de formation, et son parcours inspirant dans le mondede la photographie paysage.
Vous pouvez aussi écouter l’épisode sur vos plateformes habituelles :
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Libre et Photographe. Ce podcast est là pour vous accompagner et vous donner les clés pour développer une activité photo pérenne rentable, en évitant les pièges et en apprenant des meilleurs. Pour rappel, Libre et Photographe, eh bien, vous propose deux formats.
Le premier, ce sont les interviews, où l’on découvre le parcours et l’expérience de photographe qui ont réussi, qui ont bâti leur succès. Et le deuxième format, ça s’appelle la leçon, où je partage des conseils concrets de photographe pro pour structurer et booster votre activité de photographe.
Je suis Régis Moscardini, coach et photographe depuis 2013. Après avoir quitté l’éducation nationale, eh bien, je vis à 100% de ma passion.
Mon objectif est clair, vous aider à structurer votre business photo et attirer des clients pour en vivre pleinement. Aujourd’hui, je vous emmène dans l’univers captivant de la photographie de paysage avec un parcours incroyable de photographe, c’est celui d’Olivier Steiner. Olivier Steiner, eh bien, est photographe de paysage et aventurier dans l’âme. Son parcours est inspirant, élevé en pleine nature, en les Vosges du Nord. Il a exploré, eh bien, le Texas, le Pérou et vit aujourd’hui en Suisse, au cœur des Alpes.
Prof de physique chimie, il a su transformer sa passion pour l’image en un véritable savoir-faire, mêlant exploration et photographie.
Dans cet épisode, on explore, eh bien, son parcours, une enfance au contact de la nature qui façonne son regard de photographe, son apprentissage d’autodidacte de la photographie et ses expériences aux quatre coins du monde. Et on verra aussi sa vie de photographe pro, son passage du loisir à une activité rémunérée, comment il a trouvé ses premiers clients et son approche de la photo, de paysage et ses stages en montagne.
Dans cette interview, Olivier partage ses réussites, ses défis, ses conseils pour tous ceux qui rêvent de capturer la beauté des paysages et en vivre. Alors installez-vous confortablement et c’est parti pour un voyage au cœur de la photographie de paysage. Bonne écoute. Bonjour Olivier. Bonjour Régis.
Je suis ravi de t’accueillir pour ce nouvel épisode de podcast. Comme très souvent, on s’est rencontrés sur Instagram, c’est-à-dire moi qui t’ai contacté. Je t’ai proposé de faire cette interview, tu as accepté très gentiment parce que, voilà, je trouve ton parcours assez inspirant déjà, forcément, et puis aussi cette photographie de son, évidemment.
Et donc, voilà, j’ai souhaité, quelque part, c’est une démarche un peu égoïste parce que j’ai d’abord envie, en fait, de connaître plus le photographe. Mais finalement, puisqu’on discute ensemble, autant mettre ça sur la place publique et comme ça, tout le monde peut profiter. Voilà pour la petite histoire.
Comment ça va ? Ça va pas mal. Comme je te le disais au début, je suis en vacances, donc je commence à profiter doucement.
Ok, c’est parfait. Donc, dis-nous déjà, première chose pour se situer, tu n’es pas en France ? Non, je ne suis pas en France. Ça fait, enfin, sur les 15, 17 dernières années, j’ai pas mal bougé, en fait. Je n’ai passé que deux ans en France, en 17 ans. Et là, ça fait un peu plus de 4 ans que j’habite en Suisse. Un peu photographie dans ce premier temps.
L’intérieur se fera en deux temps. Au premier temps, on parle de ton expérience de photographe, tout ce qui est lié autour de ça. Et puis après, on ira sur celui de côté plus entrepreneur, ce que tu as mis en place pour, on dirait chose frûlement, mais voilà, pour gagner de l’argent grâce à tes compétences photo. Alors, si on revient, on fait un bon retour en arrière. J’ai pris le temps de regarder un petit peu ton parcours, sur ton site et tout ça. Oui, sur ton site, la fameuse page à propos. Donc, tu as grandi dans les Vosges du Nord.
J’imagine que cette ambiance a forcément façonné, en fait, finalement, cet environnement, ce lieu-là a forcément façonné ton regard de photographe déjà. Et puis aussi, peut-être, ton approche, peut-être même de la vie, carrément, non ? Oui, totalement, effectivement. Pour être plus précis, mon père était forestier. Donc, j’ai vraiment grandi en forêt. J’ouvrais la porte, j’étais directement dans les bois. Avec les étangs, les rochers, etc.
Un peu spécifiques, caractéristiques des Vosges du Nord. Donc, c’est certain que ça aiguise l’œil, en fait. On voit les choses pas forcément de la même façon que Monsieur Tout-le-Monde, parce que l’environnement n’est pas une ville, n’est pas le truc classique. Donc, ça, c’est certain que ça met un petit peu le pied à l’étrier. Ça donne envie de passer du temps en forêt. Ça donne envie de profiter d’un paysage, d’aller voir les animaux. Et puis, le papa forestier, ça donne un petit peu des connaissances aussi.
Ça donne des raccourcis vers tout ça. Donc, c’est certain que ça donne les deux dimensions que tu viens de citer, en fait. D’un côté, ça aiguise l’œil. De l’autre côté, tu as une approche de la vie qui va être un peu différente. Quand tu te retrouves dans une grande ville, au départ, quand tu as 18 ans et que tu pars faire tes études, ça fait un peu une claque quand même.
Quand tu passes de la forêt, littéralement, je crois que la première maison, quand j’habitais dans la maison forestière avec mes parents, la première maison du voisinage devait être à 700-800 mètres à bol d’oiseau. Donc, on était vraiment isolés.
Et donc, se retrouver à faire des études dans une grande ville, ça change un petit peu la donne, effectivement. Et là, on se rend compte que, finalement, l’être humain est capable de faire des environnements de vie, des lieux de vie complètement différents les uns des autres, ce qui est assez incroyable, finalement. Mieux ou pas mieux, bien ou pas bien, finalement, ce n’est pas la question. C’est juste que c’est très, très différent.
Par contre, tu as su t’adapter, j’imagine, quand même à ce nouvel environnement. Oui, complètement. Et là, effectivement, comme tu parlais de l’œil du photographe, je pense que j’ai tiré énormément de plaisir aussi à habiter en ville, à faire des photos de ville, notamment durant des voyages, durant des expériences à l’étranger.
On s’adapte parce qu’on essaie de tirer le positif de tout, en fait, de la situation dans laquelle on se retrouve. Je me suis retrouvé à habiter à Houston, au Texas. Il est certain que ce n’est pas du tout la même chose que ma petite forêt avec la première maison à un kilomètre, quasiment.
Là, j’étais dans, je ne sais plus, 6 ou 8 millions d’habitants, deux heures et demie de traversée en voiture. Enfin, voilà, c’est des choses complètement différentes. Mais ça reste une curiosité, ça reste un challenge aussi pour le photographe. Je me rappelle avoir passé des soirées entières au coucher de soleil ou en début de nuit, en fait, à faire des photos de skyline, de photos un peu urbaines, en fait, qui restent du paysage parce que finalement, c’est quand même mon dada, ça reste la photo de paysage.
Je pense qu’il y a quand même effectivement des choses super intéressantes avec la ville. Comme tu l’as dit, c’est des environnements complètement différents que l’homme a su créer.
Est-ce que c’est bien ? Est-ce que c’est moins bien ? Je pense que c’est à chacun de déterminer. Personnellement, j’ai besoin de forêts, de montagnes, etc. Mais j’ai apprécié énormément mes bonnes dizaines d’années dans des très, très grandes villes à gauche et à droite.
Et le monde, finalement, parce qu’on parle en gros de l’environnement construit ou pas construit, finalement, naturel ou bétonné, on va l’appeler comme ça, même si c’est forcément réducteur. Mais par rapport au rapport aux gens, finalement, quand tu dis que la première maison était à 700-800 mètres, forcément, tu ne parles pas à beaucoup de personnes, sauf à ta famille.
Quand tu es dans un environnement hyper citadin à Houston avec des dizaines de milliers de personnes au kilomètre carré, comment toi, tu vis cette hyper proximité ? Au début, c’est vrai que la transition se fait en fin d’adolescence. À l’université, on quitte la maison, le foyer pour aller apprendre des choses.
Là, effectivement, il y a un temps d’adaptation qui se fait. Je n’ai pas trop de mauvais souvenirs, donc ce n’est quand même pas si mal. Quand j’arrive à Houston, par exemple, mon but, c’est d’en profiter.
J’ai 28 ans, je crois, à ce moment-là, ou 29 ans. J’arrive là, je me dis que c’est de vivre une expérience complète. Du coup, à ce moment-là, j’avais déjà commencé la photo, mais vraiment en amateur, du dimanche, on va dire, pour ne pas vouloir être péjoratif, mais avec des envies de faire des choses, une grande curiosité avant toute chose, et je faisais surtout à ce moment-là beaucoup d’escalade.
Mon but, ça a été de sortir du noyau français, de me retrouver avec des locaux, découvrir un petit peu le microcosme grimpeur local. J’ai essayé directement, je crois que je n’étais même pas arrivé depuis deux semaines, que j’avais déjà des contacts de grimpeurs, des clubs à gauche, à droite. Et c’est ces gens-là qui m’ont vraiment aidé de façon inconsciente en allant grimper les week-ends, etc. , mais qui m’ont permis de prendre contact, de lier des conversations, de lier des amitiés.
Il y a encore des gens avec qui j’ai des contacts réguliers maintenant, ça fait presque 20 ans.
Donc, c’est vrai que c’est ces contacts-là, sur des passions, qui m’ont permis de crever un peu l’abcès, de faire le pas en avant entre la forêt très isolée avec, comme tu disais, l’environnement familial proche, et puis un environnement complètement différent auquel j’étais totalement étranger, très citadin, très urbain, américain, texan, enfin voilà, les grandes illocences qu’on peut imaginer.
Il y avait tout, en gros, quasiment tout ou rien. Aussi, tu as eu cette intelligence-là de t’adapter, aussi d’avoir la curiosité d’aller au contact des gens et de ne pas juste être un mur. Après, si tu y vas, c’est que forcément, tu as aussi une envie d’y aller, donc, clairement, tu ne vas pas y aller là-bas pour faire le contraire de ce qu’il faudrait faire.
Mais c’est vrai que la photographie, quand même, très souvent, ça dépend quand même des thématiques. Sur une thématique, je lance la tienne, qui est celle de la photographie paysage, donc plutôt, on va dire, solitaire.
Donc, c’est vrai que ce n’est pas forcément non plus, si on fait ce genre de photographie-là, c’est qu’on a besoin probablement de ce temps de méditation, c’est méditatif dans la photographie. Et donc, on peut être parfois un petit peu, je ne suis pas mal à l’aise, en tout cas, pas forcément être à son aise avec beaucoup de personnes.
Si on revient un peu, toi, sur, donc, tu as dit 27-28 ans à Houston, tu commençais un peu la photographie. Justement, la photographie, comment elle est apparue dans ta vie ? Parce qu’on peut très bien être fils de forestier et vivre dans les Vosges les plus sauvages possibles sans avoir forcément envie d’appuyer sur un bouton d’appareil photo.
Comment c’est rentré ? C’était quoi tes premières expériences ? Oui, c’est tout à fait juste. On n’est pas obligé d’avoir un appareil greffé à la main. Je pense qu’il y a deux facteurs. Je me rappelle d’un oncle qui faisait un peu de photo en étant jeune. Il y avait toujours des réflexes qui traînaient à gauche, à droite quand il venait chez nous.
Et puis, surtout, je crois que ma mère, je devais avoir 14-15 ans, qui, un jour, craque, achète un réflexe d’entrée de gamme, un Canon, pour ne pas le citer. Je crois que c’était à l’époque un EOS 5000, bien sûr, en argentique. Un truc qui m’a permis, quand même, d’avoir un réflexe. D’avoir un réflexe dans les mains, d’avoir un objectif, de commencer à comprendre quelques données.
J’étais déjà, on l’a pas dit, mais je suis prof de physique en même temps. La physique, la science, ça a toujours été un truc qui m’intéressait. Avoir un appareil dans les mains, c’était de la physique, en fait.
C’était une curiosité mécanique et physique. Et optique, bien sûr, absolument. Comprendre ce que c’était qu’une ouverture, une vitesse, etc. Ça a été quelque chose de super intéressant d’un point de vue scientifique. Derrière ça, après, il y a l’approche un peu plus artistique. J’habite en forêt à ce moment-là, j’ai 15-16 ans, il y a un coucher de soleil magnifique. Je prends mon vélo, je descends 500 mètres, il y a un petit étang.
Il y a des reflets, il y a des couleurs, il y a des arbres, il y a l’automne. C’est pas mal de sujets qui invitent à appuyer sur le déclencheur.
Est-ce que c’est bon ? Parfois c’est bon, mais c’est un peu comme tout le monde. Quand on ne connaît pas ce qu’on fait, il y a de temps en temps un bon cliché. Il y en a 300 ou 400 autres qui ne sont pas super, qui sont assez moyens. C’est ce petit jeu de se dire de temps en temps qu’il y a un truc qu’on n’attend pas.
C’est super, d’autres fois on attend plein de choses. Quand on a encore cette attente, quand on va développer son argentique, quand on l’envoie à l’époque, je ne sais pas, c’était la FNAC ou Photoservice, quand on reçoit le paquet dans les mains, on se dit que c’est complètement pourri, un peu tremblant, et des fois c’est nul, et des fois c’est quand même pas mal.
Mais c’est sans savoir ce que je faisais vraiment. Ça, c’était la première approche de débutant. Une curiosité liée à l’objet en lui-même, j’ai l’impression, ce qui est souvent un peu le cas pour les hommes dans le monde de la photographie, un peu par l’objet, le côté geek.
Moi en tout cas, c’est comme ça que je suis rentré là-dedans. Et puis après, on creuse l’affaire et on se rend compte qu’il y a des belles choses à faire. Et puis on va aller à fond dans la thématique, dans le sujet. Tu t’es formé comment finalement ?
Vraiment comme tu viens de le décrire, c’est-à-dire vraiment sur le tas, essais, erreurs, un peu à la méthode presque scientifique. C’est-à-dire qu’en gros, tu as des hypothèses.
Tiens, j’ai essayé de faire ça. Tu testes, tu vois les résultats, tu rectifies. Ça t’approche un petit peu comme ça ou tu as pris des cours très vite et puis tu te dis non, je veux vraiment être bon rapidement ? C’est vrai que je suis un gros autodidacte. Donc presque tout ce que je fais, ça a été beaucoup d’autodidactes, que ce soit le vélo derrière, le ski, etc.
C’est un peu pareil. Donc non, au début, je pense qu’il y avait cette curiosité un peu geek. Et puis d’être dans un sujet qui m’intéressait aussi, ça facilitait la chose.
Et en fait, il y a eu un temps de pause entre cette adolescence-là où je faisais quelques photos de temps en temps, un rouleau qui partait, 36 poses, qui partait au développement et qui revenait. Un peu plus tard, quand j’ai commencé à voyager, c’était l’escalade qui me faisait voyager en fait. Donc en gros, le truc, c’était un objectif pour l’été. On se donnait un mois, cinq semaines pour réaliser l’objectif et c’était une excuse à faire des photos en même temps.
Donc là, ça a commencé à venir un peu plus avec des premiers bridges qui étaient faciles à transporter sur les parois aux montagnes. Et puis toujours ce réflexe qui était devenu le mien finalement, c’était plus celui de ma mère à ce moment-là.
Et donc là, c’est effectivement ça. On prend des photos de tous les côtés un peu pour amener un témoignage d’une aventure. Et on se rend compte qu’en pratiquant, on progresse finalement. Donc comme tu le disais, on fait un petit peu des erreurs, on les corrige, etc. Et ça attise la curiosité.
Pourquoi est-ce que là, ça marche ? Pourquoi est-ce que là, ça ne marche pas ? Donc moi, à ce moment-là, il n’y avait pas Internet comme maintenant pour trouver un tuto YouTube, etc.
Donc j’ai commencé à chercher des bouquins, à essayer de comprendre des règles qui me permettaient d’avoir des photos de meilleure qualité un peu tout le temps en fait. C’est vrai qu’aujourd’hui finalement, on peut assez facilement sur Internet, on peut se faire des moodboards.
C’est-à-dire qu’en gros, tu vas un peu sur Twitter, sur Instagram, sur Internet évidemment, et tu vas pouvoir chercher des photographies qui te plaisent et essayer de tendre un peu vers ça pour donner une espèce de cap. À l’époque, parce que moi aussi j’ai connu cette époque-là, il n’y avait pas tout ça.
Comment toi, tu aiguises ton œil de photographe ? Au sens de, comment tu arrives à savoir que tu as envie d’avoir ça comme résultat ? Alors il y a les magazines déjà, ça c’est le premier truc en fait. Je pense qu’à l’époque, les magazines comme Geo, National Geographic, puis les magazines d’escalade ou de montagne qui contenaient pas mal de clichés vraiment sympas suivant les photographes bien sûr qui avaient documenté la chose. Donc ça, c’était une source d’inspiration.
Mais je pense qu’à ce moment-là, jusqu’à mon départ aux États-Unis, je pense que je n’avais pas encore la notion de « je vais faire la photo que j’ai envie de faire ». C’était « je vois un truc, j’appuie dessus, et avec un peu de chance, ça va me donner un truc sympa derrière ».
Et je pense quand même que dans 90% des cas, la photo que j’obtenais était une surprise. Parce que comme tu l’as dit, je suis resté longtemps dans l’argentique.
À la fin, je faisais de la diapo surtout pour pouvoir faire des agrandissements et des trucs comme ça. Mais avec toujours cette espèce de frustration de ne pas savoir vraiment ce que je faisais. C’est-à-dire qu’il y a toujours la surprise derrière. Et je pense qu’il y a eu un déclic vraiment lors de mon arrivée aux États-Unis où là, je suis passé sur du numérique. Je suis arrivé très vite, je me suis dit…
J’avais un au début, je suis parti avec deux valises. Je ne me suis pas trop cassé la tête. Il y avait une valise avec du matériel d’escalade, une valise avec le reste. Et puis, je suis arrivé, je me suis dit je vais quand même documenter tout ça. J’avais un petit Canon de base, même pas un réflexe. Et au bout de trois mois, je me suis dit il faut arrêter les bêtises. Il faut quand même s’équiper un peu plus sérieusement.
Donc, j’ai investi à ce moment-là dans un Canon. C’était un EOS 40D à ce moment-là. Oui, avec des menus en anglais en américain. Voilà, faute idée. Et du coup, oui c’est ça. Parce qu’il n’était pas le rebelle ou quoi que ce soit. Donc là, le 40D, ça a été un gros pas en avant avec quelques objectifs sympas dessus.
Et là, je pense que c’était vraiment le déclic parce qu’il y avait une énorme curiosité. Comme tu l’as dit au départ, je suis parti par curiosité. J’avais envie de découvrir autre chose. J’ai eu une opportunité professionnelle à ce moment-là. Et derrière, du coup, il y avait cette envie de documenter un peu tout en fait.
Avec bien sûr, une énorme envie d’aller dans la nature américaine. Tous ces parcs qui me faisaient rêver quand j’étais plus jeune.
Et je pense que là, entre le matériel que j’ai eu dans les mains et les sujets qui ont été offerts, je shootais beaucoup, beaucoup. Alors bien sûr, je viens de l’argentique.
Donc je ne mitraille pas 10 000 photos par shooting. Je reste relativement modeste. Sur une année fast, je pense que j’ai dépassé rarement 12 000 photos en fait. Ce qui reste très peu finalement pour du numérique. J’ai un petit peu changé ça depuis.
Ma façon de faire a évolué aussi. Et du coup là, je pense qu’entre cette curiosité, les sujets qui étaient offerts, qui étaient faciles entre guillemets quand tu viens de mon petit hameau de forêt et que tu arrives d’un coup dans le Grand Ouest, dans une ville comme Houston qui est particulière quand même malgré tout.
Tu te retrouves à avoir plein de choses à faire. Donc du coup, tu vas passer beaucoup de temps à faire des photos. Tu vas voir ce qui marche, tu vas voir ce qui ne marche pas. Là du coup, tu rencontres des gens aussi. Ils te donnent des trucs.
Quand tu viens sur un lac le soir, tu es rarement seul. Tu vas voir 20 photographes. Tu discutes, tu apprends des choses. C’est là que je suis passé. Au Rho par exemple, je n’étais plus dans le JPEG.
Au début, c’était dans le JPEG. Là, je suis passé au Rho. Dans les parcs nationaux américains, c’est pareil. Tu vois des trucs. Tu commences à voir des photos que tu fais qui ressemblent à celles que tu as vues dans les magazines. Il n’y a pas encore Instagram, tout ça. Mais tu commences à aller sur Internet.
Tu commences à avoir des pros qui ont des sites web avec des explications, des choses comme ça. Et ça, c’est un petit peu ma prise d’envol. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à en faire une passion débordante qui commençait à rivaliser avec l’escalade. C’est-à-dire qu’il y a des moments, des vacances classiques aux Etats-Unis.
J’étais prof là-bas aussi. J’avais presque 3 mois de vacances. En gros, je partais d’Houston avec la voiture. Je roulais 10 000 km plein Ouest. Ça me prenait 2 jours ou 3 jours.
Enfin, 10 000 km au total. Ça me prenait 2-3 jours pour aller dans l’Ouest. J’arrivais dans les parcs que je voulais explorer. Et puis, il y avait en gros moitié photo, moitié escalade et randonnée. Je faisais des photos durant l’escalade et la randonnée aussi.
C’était une approche particulière. Tu l’as dit au départ, quand on est photographe de paysage, ça peut être frustrant pour soi parce qu’on est avec des autres. Et ça peut être frustrant pour les autres parce que tu veux absolument attendre la super lumière et au bout de 3 heures, tu n’as pas bougé.
Et ça, c’est un truc particulier parce que je me suis bien rendu compte que je ne pouvais très vite être pas forcément la personne la plus agréable pour aller partir en balade parce que je voulais m’arrêter là et pas ailleurs.
Et donc, j’avais des moments sur mes 3 mois où je pouvais me passer 2 semaines tout seul à faire la même photo du même lac pendant 3 jours en variant les horaires, les points de vue, les angles, des choses comme ça. Qui va au fond des choses, au bout des choses et qui, quelque part, va s’activer à faire en sorte que la photographie, à la fin, soit… Je pense qu’on n’est jamais vraiment satisfait d’une photographie.
Mais quand même, tu vas éviter au maximum cette espèce de sensation de travail pas accompli. C’est vraiment une description géniale, en plus qui fait rêver parce que, quoi qu’on en dise, on est plutôt baigné par cette culture américaine, notamment par rapport aux films qu’on a pu voir.
C’est vrai que c’est grands espaces. On pense tout de suite au Yellowstone, mais d’autres aussi, probablement, que je n’ai pas en tête. La question qui me vient, je ne sais pas si c’est facile à répondre parce que tu me diras… Je me dis que si on me posait la question, moi, quelle est la particularité des photographes français, je ne saurais pas trop quoi dire. Mais du coup, je te pose quand même la question.
Comme tu as côtoyé des photographes américains, est-ce que la culture américaine n’est pas celle de la France, évidemment, ne serait-ce que dans le business, ça n’a rien à voir, par exemple, sur le rapport à l’échec, le rapport aux essais, à l’entreprise, ce n’est pas du tout la même chose,
Est-ce que les photographes américains, tu sens qu’il y a une différence, peut-être de point de vue, de façon de procéder, vraiment différente de celle des français, même si déjà dans les français, il y a plein de différences, mais est-ce que tu notes des différences comme ça ?
Comme tu l’as dit au début, c’est assez dur d’y répondre. Surtout, c’est parce que c’est là que j’ai pris mon envol en fait. Donc, c’est vrai que j’ai commencé à approcher la photo semi-pro et pro aux États-Unis. Donc, premièrement, le truc que j’ai vu, c’était que même les pros que j’ai rencontrés étaient toujours super approchables.
Je me rappelle d’un site par exemple qui n’a pas de GPS sur Internet qui traîne avec des coordonnées, etc. C’est un site un peu « secret », c’est-à-dire de moins en moins.
C’est une pierre horizontale en fait avec des pétroglyphes indiens qui est derrière des montagnes, etc. J’ai passé 2-3 jours à faire des triangulations avec des photos que je trouvais pour trouver l’endroit, etc. Je me suis baladé dans le désert du coin et tout. Au bout de 2-3 jours, je trouve ce coin-là et je suis revenu régulièrement les années suivantes.
Je tombe à un moment sur un type qui vient de Los Angeles, qui est un photographe pro, qui vient de là-bas, qui fait des workshops, qui fait des agrandissements. Tu trouves des agrandissements de lui dans certaines galeries aux États-Unis, etc. Le type est super approchable, il donne directement des trucs.
Il n’y a pas trop cette espèce de jalousie gardée que j’ai pu voir parfois, je ne dirais pas forcément en France, mais peut-être en Europe. Et pour une raison très simple, c’est que c’est gigantesque, c’est grand, même si tu vas te retrouver parfois avec des sites où tout le monde est là et alors que tu fais 100 mètres de plus, il n’y a plus personne et c’est tout aussi beau. C’est cette différence-là que j’ai peut-être pu trouver. C’est ce côté assez généreux qu’on a tous.
Parfois, je me faisais approcher de la même façon, je donnais mes trucs, etc. Après, par contre, il y a aussi un truc qu’on retrouve dans la photo, mais qu’on retrouve un peu dans tous les domaines de l’outdoor américain, c’est ces endroits où ils concentrent une foule incroyable. Il y a un truc dans l’Utah qui s’appelle Mesa Arch, c’est une arche qu’on a tous vu dans les magazines, avec un lever de soleil qui se fait dans l’arche, c’est absolument splendide.
Je me pointe là-bas un matin, il devait être 5 heures du mat, il y a déjà 150 personnes, chacun à ses quelques centimètres carrés réservés, je me dis « Ok, c’est bon, je m’en vais ».
Il n’y avait plus rien pour moi et je suis quand même encore mon petit forestier, un petit peu allergique au monde parfois. Donc, j’ai pris la voiture avec le pote avec qui j’étais, on a roulé 2 kilomètres, on s’est trouvé un spot magnifique.
Alors, il n’y avait pas d’arche, mais il y avait plein d’autres trucs qui étaient super et ça fait une photo magnifique aussi. Donc, c’est un petit peu ces deux trucs-là que je trouve aux Etats-Unis. Il y a ce côté concentration, tout le monde va faire la même photo, même endroit, presque au même moment.
Alors que tu fais un petit peu un effort, que ce soit même avec la voiture, tu t’éloignes un petit peu de l’endroit connu et d’un coup, ça du coup, ce n’est pas secret parce qu’il n’y a personne qui connaît en fait.
Et donc, du coup, tu te retrouves à profiter d’un endroit, d’un calme absolu. Et souvent en fait, quand tu rencontres des photographes et que tu rentres un petit peu dans leur jeu, qu’ils comprennent, que tu as l’habitude, etc. , ils vont te dire « marche 200 mètres, tu verras », avec un petit sourire et puis bon, tu as compris quoi.
Ok, ça marche. Excellent. Tout à fait.
J’imagine, j’ai eu la chance d’aller il y a quelques années maintenant, deux semaines ou trois semaines presque aux USA et c’est vrai que ce que tu décris là, je le ressens un petit peu. Je n’ai pas fait de photographie là-bas au sens de vraiment faire une vraie démarche de photographe, mais je vois tout à fait ce que tu veux dire par rapport à la description de leur état d’esprit finalement.
Et c’est vrai qu’on est peut-être plus sur un côté chasse-gardée en France, alors que là-bas, il y a beaucoup plus peut-être de partage, mais ça s’explique par leur culture, peut-être aussi leur environnement. Alors maintenant, par rapport à toi, ce que tu fais vraiment comme ta démarche de photographe, mais vraiment presque plus sur l’aspect technique, si tu veux bien nous en parler, parce que c’est important.
On aime tout ça quand même, la technique, donc c’est… je suis éditeur aussi, j’aime cette partie-là. On va se focaliser sur une photographie de paysage, tu pourrais même nous choisir une photographie qui t’a marqué, que tu as peut-être fait récemment. C’est quoi ta démarche dans les grandes lignes ?
Peut-être du repérage, tu vois, à la fin, la part que prend le post-traitement, la part que prend la préparation peut-être sur des logiciels qui existent maintenant pour repérer le coucher de soleil. On sait que maintenant pour préparer une photographie de paysage, il y a quand même des outils qui sont juste géniaux. Un petit peu sur ces grandes étapes-là et puis quelle part elles peuvent prendre dans ton processus ?
Il y a plusieurs aspects en fait, je n’ai pas forcément une routine unique suivant la photo que je vais faire. Il y a les photos d’endroits que je connais, j’essaye de ne pas rouler trois heures pour aller prendre une photo. Je suis vraiment attaché à la proximité quand même, c’est un truc qui me tient vraiment à cœur. Et donc, il y a deux aspects, il y a vraiment la photo de proximité où là, je vais me retrouver à faire des photos d’endroits que je connais, que je maîtrise.
Et donc là, je vais utiliser les outils que tu as pu décrire. J’ai deux ou trois applications qui me permettent de préparer un petit peu les choses. Je vais savoir que tel arbre, si j’attends le mois de septembre, le coucher de soleil se fait comme ça, le lever de soleil se fait comme ci.
Et donc là, effectivement, il y a une planification qui va être importante. C’est-à-dire que du coup, il n’y a pas vraiment de place au hasard. Il n’y a plus vraiment la surprise parce que c’est quelque chose que je connais, que je maîtrise. Quand j’habitais près de Berne par exemple, j’avais deux arbres que je trouvais magnifiques.
En haut d’une colline, j’ai dû les photographier 5 000 fois au moins. Mais ça a été pendant des orages, pendant les couchers de soleil, pendant des périodes d’enneigement, vraiment toutes les quatre saisons. Pardon, je te coupe, mais en gros, c’est limite, tu te fais un rappel sur ton calendrier par exemple ?
Oui. J’ai des petites notes. Je n’ai pas forcément de rappel sur le calendrier, mais j’utilise Lightroom et je regarde vachement les métadonnées, les dates, etc. Et je reviens souvent sur les photos de l’année passée ou des années précédentes pour savoir un petit peu où ça se trouve.
Donc ça, c’est mon calendrier de photographe, c’est comme ça que je l’utilise. Donc ça, effectivement, j’ai mes petites notes, j’ai mes petites habitudes qui se mettent en place.
Quand je vois par exemple que j’en approche de l’automne qui est ma saison préférée je pense en tant que photographe, je vais tout de suite regarder au mois de fin août déjà un petit peu, faire mon petit calendrier, ma petite planification des 2-3 mois qui vont venir en fait. Donc ça peut se traduire par différentes choses, mais c’est un petit peu ma petite démarche.
Et donc là, il y a de la planification. Encore une fois, c’est un rayon de 45 minutes, 1 heure autour de chez moi avec des choses que je connais, que je maîtrise. Après, il y a la photo qui va être un peu plus loin et sur des choses que je connais moins, par exemple une grande randonnée, une itinérance, un voyage, etc.
Et là, j’apprécie toujours le côté surprise. C’est-à-dire que j’ai appris sur pas mal de choses. Lorsque j’étais aux Etats-Unis, j’ai habité ailleurs, notamment au Pérou par exemple, j’ai appris à ne pas me frustrer si je n’arrivais pas à voir tel ou tel endroit, à ne pas me dire « j’aurais dû aller là, je n’ai pas fait ci, je n’ai pas fait ça ». Et ça, ça ne me dérange plus du tout en fait. Et la photo, c’est un peu pareil. C’est-à-dire que je vais me retrouver à des endroits où je n’ai peut-être pas allé une fois dans ma vie en fait. Il y a un truc par exemple au Pérou qui s’appelle la Cordillère Wai-Wash qui a été rendue assez célèbre par un type qui s’appelait Joe Simpson qui a fait une énorme chute en escaladant un truc.
Puis après, il a rampé entre les crevasses pendant plusieurs jours, il y a eu un film, etc. Voilà. Donc, je me suis retrouvé là à faire une randonnée de dizaines de jours, de douze jours, un truc comme ça. Il est certain que je ne vais pas y retourner demain dans cet endroit-là. Donc là, sur place, à ce moment-là, on prend ce qu’il y a.
Là, j’ai envie de dire que bien sûr, je pourrais planifier, mais je sais que je vais être déçu parce que ma planification sur douze jours, elle est impossible. Et même si je sais que là, il y a ci, là, il y a ça, il n’y aura pas forcément la lumière, je ne vais pas y arriver à l’heure prévue, etc.
Donc là, je laisse vraiment place à la surprise. J’essaye vraiment de documenter le moment, en fait. Et finalement, par exemple, je prends énormément, et ça fait toujours rire quand mal d’amis photographes.
Moi, je prends des photos en plein milieu de journée, ça ne me dérange pas. Et les photographes de paysage, ça les fait rigoler, en fait, parce qu’ils prennent beaucoup, en fait. Surtout depuis Instagram, je trouve, on prend des photos, fameuse golden hour ou blue hour, donc le matin, le soir, et puis le reste du temps, on fait la sieste ou on fait autre chose. Alors que moi, non, pas du tout.
J’ai des photos qui sont accrochées ici, que j’ai publiées, etc. sur mon site, que j’ai prises à une heure de l’après-midi parce que le sujet est intéressant, je l’illustre très différemment et ça apporte quelque chose d’autre. Donc là, c’est la photo un peu surprise, un peu sur le moment.
J’essaie d’encourager tous les jeunes qui me posent des questions là-dessus aussi à dire, n’attendez pas le coucher de soleil parce que ça se trouve qu’il va être pourri ce soir, on n’en sait rien, en été, ça peut vraiment être décevant, le coucher de soleil aussi. Sortez, prenez. Des fois, il y a un soleil de plomb, c’est nul. Bon, ce n’est pas grave, on a fait une balade, on a fait un repérage, on a profité un petit peu de l’environnement.
Et pour moi, c’est tout aussi important que de passer trop de temps à prévoir et puis derrière, ça crée une frustration. Là, j’ai un super exemple, enfin pour moi, c’est un super exemple, c’était Monolaïc. Monolaïc, c’est en Californie, c’est un lac calcanin que j’ai photographié des milliers de fois aussi.
J’y ai passé des semaines entières à camper autour, à bouger d’un coin à l’autre. Donc finalement, je n’ai pas planifié avec Google Maps et compagnie ou d’autres applications, ça n’existait pas à l’époque, mais c’était vraiment les temps présents. Donc, j’ai commencé à apprendre que si je suis de tel côté du lac à telle heure, ça fait si.
Si je vais de l’autre côté, il y a telle chose qui va se placer dans le cadre et qui va donner quelque chose d’autre.
Et au fur et à mesure, je crois que ma dernière visite à Monolaïc, ça a finalement été ma meilleure photo, qui est une photo que j’ai aussi sur mon site. C’était un peu le bol, je ne m’attendais pas à faire de la photo, j’étais parti me balader avec ma compagne et puis d’un coup, j’ai dit écoute, je suis désolé là, mais ça va être pourrir la soirée.
Je vais retourner à la voiture, prendre le matos et on va se poser là 4-5 heures. Et puis, j’ai passé 4-5 heures à faire des photos, des photos, des photos et j’en ai sorti vraiment pas mal. Je suis fier et content. Excellent.
C’est important de dire aussi par rapport à cette deuxième façon de faire, le côté ce qui vient et tu prends ce qui vient, il faut quand même une maîtrise technique aboutie puisque justement, la scène, tu ne l’as pas choisie, tu ne l’as pas programmée, tu ne l’as pas choisie, tu ne maîtrises rien sur ce qui se passe autour de toi.
Il faut une grosse force d’adaptation dans la technique photo pour essayer de faire quelque chose d’assez intéressant. Donc là, quand même, avoir un bon bagage technique, je pense que ça doit aider pas mal. Justement, par rapport à cette technique-là, tu le dis, tu es beaucoup d’autodidacte, est-ce que tu as quand même fait des vrais stages au sens de payer un photographe qui va t’apprendre le paysage ou autre chose ? Parce que moi, je l’ai fait à plusieurs reprises. Ça aide quand même beaucoup, je trouve.
Tu l’as fait, ça ? Non, je ne l’ai jamais fait en fait. J’ai plusieurs fois été tenté en fait, mais après, ce n’est pas que je n’ai pas voulu en fait. C’est plus que j’ai toujours cherché à profiter de mes erreurs en fait. C’est-à-dire que comme je l’ai dit, j’ai essayé d’apprendre. A ne plus être frustré par pas mal de choses. Donc ma première chose, c’était apprendre à ne pas être frustré par mes erreurs.
Donc effectivement, des fois, comme tu dis, ça demande parfois de réagir rapidement. Moi, je photographie quasiment tout en manuel en général. Donc aussi bien ouverture, déclencheur, etc. Vitesse d’obturation, ISO, tout ça. Enfin voilà, je choisis toujours mes réglages moi-même. Et je me suis retrouvé des fois à rentrer avec les yeux encore tout brillants. En me disant, waouh, ça va être génial.
Et puis quand j’arrive sur l’ordinateur, c’est la catastrophe. J’ai complètement foiré le truc. Parce qu’effectivement, j’ai oublié un truc, un détail. Je n’ai pas été attentif à ma vitesse d’obturation. J’ai changé d’objectif entre temps. Et j’ai oublié de faire des petits bugs comme ça. Et ça pour moi, c’est extrêmement formateur en fait.
C’est-à-dire que c’est une source de frustration. Tu as envie de tout balancer, c’est certain. Mais en même temps, ça te permet de te dire, ok, ça c’est un truc, il faut que je fasse attention, je ne ferai plus. Donc effectivement, la courbe d’apprentissage, elle va peut-être être plus lente. Mais en même temps, tu apprends beaucoup de choses. Tu apprends l’impatience, tu apprends la frustration. Donc pour moi, ça c’est super important d’un point de vue personnel.
Et derrière, tu apprends aussi pourquoi tu as fait ça. Pourquoi est-ce que c’est flou ? Pourquoi est-ce que ton coucher de soleil, il est trop exposé ? Pourquoi est-ce que l’animal que tu as pris devant toi, il ne ressemble plus à rien ? Ce genre de choses en fait. Alors après, effectivement, des fois, j’ai été tenté de me dire, ah oui, là le stage, effectivement, ça pourrait être pas mal. Mais en même temps, je n’ai jamais réussi à me trouver au moment où j’étais prêt à faire un stage de 4 jours ou 3 jours, etc.
Donc, c’est que je n’ai probablement pas pris le temps aussi. Ce n’est même pas une question d’argent là-dessus. C’est vraiment une question de ne pas avoir pris le temps de faire la démarche. Et je pense qu’effectivement, comme tu l’as dit, ça permet de faire un pas en avant rapide à mon avis. C’est vrai. Complètement vrai. Je m’en souviens d’un stage que j’ai fait avec Bastien Riu sur la photographie macro.
Une petite bête là. Et oui, il y a un avant et un après.
Tu passes une heure, une heure. Alors, ça a un coût forcément. Après, ce n’est pas non plus des cours individuels. Mais bon, voilà, c’est un investissement que tu fais pour toi, pour ta progression. Et je passe une journée avec lui en tête-à-tête. Oui, là, tu apprends des choses, tu apprends la vision. Mais même au-delà du côté technique photo, tu discutes.
Alors, si c’est un stage, ça peut être aussi un stage en groupe. Mais c’est généralement 3, 4 personnes pour le formateur. Donc, ce n’est pas non plus des grands groupes. Mais ça permet de discuter avec le formateur en l’occurrence, peut-être aussi avec les participants. Et donc, ces discussions, au-delà du côté technique, t’apportent aussi des choses, je trouve, de comprendre la vision de photographes de ces personnes-là. Donc, on ne sort aussi que du côté technique. Ça peut être intéressant.
Et ce que tu dis, je trouve hyper intéressant. C’est vraiment voir la photographie comme… Alors, c’est un peu cul-cul d’après-hine, mais un peu comme une école de la vie au sens de… Absolument. Ça te permet de… C’est important pour toi, tu l’as dit, d’apprendre la patience, d’apprendre la frustration, de gérer ces émotions-là. Donc, ce que tu as pu, toi, apprendre à gérer grâce à tes…
Ou à cause, quelque part, à cause de tes erreurs, du coup, ça peut te servir ailleurs. Moi, je pense à ma fille qui apprend la flûte traversière. Ça aussi, c’est une belle école de la vie parce que je peux t’assurer qu’il y a des soirs, c’est formidable, tout se passe comme prévu.
Et puis, le lendemain, ça va être catastrophique, elle va s’énerver. Et je trouve que c’est aussi une belle façon, quoi, de cette frustration-là, d’apprendre à gérer ses frustrations. C’est quelque chose d’hyper important. Bref, je m’égare un peu, mais ta description de l’apprentissage, je trouve hyper intéressant.
Et qui peut peut-être donner des idées aux plus jeunes qui nous écoutent, qui seraient peut-être tentés d’aller vite ou trop vite. Mais c’est bien, parfois, de tenter de faire les choses par soi-même. Encore un tout petit peu plus technique, et puis après, on ira vraiment sur la partie entrepreneuriale et puis ce que tu fais actuellement.
Photographie de paysage, pour toi, c’est synonyme de trépied, de poser, des réglages qui sont toujours un peu pareils parce qu’on l’a lu, quelque part, si on se met à F11, on va bien optimiser tout ça, par exemple. Il faut le trépied ou une autre vitesse pour éviter les micro-vibrations de quelque chose. Est-ce que tu vas faire attention à ces petits détails-là ?
Ou dit autrement, une photographie de paysage, pour toi, techniquement, en termes de réglage vraiment pur, même d’objectif, si tu pouvais te dire quelque chose d’un peu… Comment dire ? D’un peu général, ce serait quoi, pour toi ? Ouais, je pense que c’est une base, effectivement.
Quand on sait pas, en fait, je pense qu’il faut partir là-dessus, sur des réglages qui sont donnés, F8, F11, quelque chose avec une grande ouverture, en général, un objectif lumineux, un 2.8, en général, c’est pas mal mieux, si on peut se le permettre.
Quand on débute, c’est quand même assez difficile d’investir dans mieux que du 2.8, quand même, c’est déjà quand même assez coûteux. Mais bon, j’avais des objectifs en 4, en 5, 6, aussi, à la base.
Donc, effectivement, à la base, moi, j’ai envie de dire partir avec quelque chose qui marche, on sait que ça va marcher dans la plupart des situations. Et effectivement, dans la plupart des situations, on va fixer son ouverture, voilà, tu as dit F11, on va mettre un ISO bas parce qu’on a un trépied, puis on va doucement tourner l’obturateur jusqu’à arriver sur un truc qui marche.
Et ça, ça va fonctionner dans pas mal de cas. Je pense que, voilà, comme on dit souvent, en photographie, il y a des règles, je prends la règle des tiers sur la composition d’une photo, etc.
Ça marche et ça permet d’éviter peut-être des erreurs au départ. Mais en même temps, comme on dit souvent aussi, ce qui marche, c’est de s’affranchir des règles. Voilà, c’est aussi aller un peu plus loin parfois, tenter, essayer de dire, voilà…
Par exemple, quand je vais photographier des choses en pose longue, je suis allé une fois en Norvège, par exemple, faire des aurores boréales, je suis parti avec deux appareils, en fait, un où je mettais les réglages qui marchent, et puis l’autre pour expérimenter autre chose.
Et l’intérêt, c’est de faire un petit peu ces bas et biens, et je trouve que c’est important aussi de se dire de temps en temps, bon, voilà, l aurores boréales, on m’a dit, il faut se mettre en une grande… des iso monstrueux, etc.
Qu’est-ce qui se passe si je fais autre chose ? Et en expérimentant comme ça, ça nous permet de faire des erreurs, de les confronter à la recette miracle, et on se rend compte qu’en fait, il n’y a pas de recette miracle, qu’il faut essayer, qu’il faut varier. Donc là, tu m’as demandé si j’avais fait des stages, moi, j’en ai proposé aussi, on va peut-être après. Et effectivement, c’est ce que je dis en général.
En général, quand je pars là-dessus, je leur dis, voilà, vous faites quelque chose qui marche, essayez ça, ça et ça, ça donne un truc tout à fait acceptable, voire même très bien, mais ensuite, on arrête tout, vous essayez de faire votre truc à vous, on essaie de voir pourquoi ça ne marche pas, pourquoi ça marche mieux, etc.
Donc effectivement, je pense qu’au départ, il faut partir sur quelque chose qu’on connaît, qui nous donne un certain réconfort, on arrive sur la scène, on fait le truc qui marche, au moins ça donne une espèce de… une série de clichés qui va fonctionner, qui va donner quelque chose sur l’ordinateur quand on va rentrer à la maison, puis derrière, il faut essayer autre chose.
Alors bien sûr, si on a une scène inoubliable, incroyable, on va s’assurer que ça marche, mais je pense que c’est important d’apprendre un petit peu comment fonctionnent ces objectifs, quel est l’endroit où ça marche mieux, où ça marche moins bien, d’un appareil à l’autre, ça va changer aussi, j’ai deux marques vraiment différentes que j’utilise.
C’est des objectifs du coup très différents aussi que j’utilise, et je me rappelle une fois d’un photographe que je suis maintenant régulièrement sur YouTube, qui disait, ce qui est intéressant, un jour il ne fait pas beau, il n’y a rien à photographier, vous prenez votre appareil, vous sortez un objectif, vous faites plein de photos de tous les sens, en variant les ouvertures, chaque sujet, 4-5 ouvertures différentes, des vitesses différentes, vous rentrez, vous analysez, vous prenez des notes, et au moins vous apprenez à connaître votre matériel.
Et ça, je pense que c’est super important, parce que finalement, un objectif ça va être F16, l’autre ça va être F11, l’autre ça va être F8, et savoir quel objectif fonctionne comment, je trouve ça plutôt intéressant aussi. Excellent, écoute, de ce que tu dis là, ça me fait penser à deux choses, donc j’essaie de ne pas paraphraser, parce que des fois on me le reproche, tu paraphrases ce que je viens de dire à la personne, donc j’essaie de penser à ça.
Non, la première chose c’est que, moi qui viens de la photographie animalière, c’est vrai que c’est un truc que j’ai appris rapidement, c’est peut-être un conseil, je ne crois pas l’avoir expérimenté, c’est un conseil que j’applique moins, parce que je photographie moins maintenant les animaux sauvages, mais à l’époque oui, beaucoup, c’est quand tu as l’animal que tu attends qui arrive, tout de suite faire la photographie qu’il marche, c’est-à-dire qu’il marche au sens où tu es sûr que ça va être bon.
Je prends par exemple des passereaux, tu es à la fuite dans les passereaux, tu as une petite mangeoire, c’est parfait, ils viennent là, ils arrivent, en gros tu as sur le coup, avec une photographie, vitesse élevée, grande ouverture pour avoir cette vitesse élevée, pas trop monter les ISO par exemple, et tu as ta photographie, régler des tirs bien respectés, qui est propre, bien faite, dans les standards.
Une fois que tu es sûr que tu as ça, pour ne pas être frustré justement, tu t’amuses derrière, tu vas tenter des choses, vitesse lente, pourquoi pas du full mouvement avec un animal qui part, voir ce que ça donne, le décollage, les ailes floues, et tu te rends compte que la vitesse était peut-être trop basse, tout est flou, mais tu manques un petit peu, peut-être la tête sera nette, bref.
Et ça c’est à faire, j’ai envie de dire que si, c’est mon point de vue, que si avant tu t’es assuré le coup, tu aurais pu te contenter finalement d’être que photographe, c’est pas réducteur mais amateur, tu as ton métier, tu es prof en fac, de quoi ?
Non, collège lycée, collège lycée, physique, physique, chimie à la base, un peu de maths, essentiellement je suis physique, mais toujours un peu de chimie, un peu de science.
Donc prof, science, physique, tu as été, tu sais ce que tu fais pour l’instant quasiment à temps plein de ce que je sais, de ce que tu m’as dit, le temps consacré à la partie pro photographie est plutôt réduite à sa portion congrue, mais ça n’a pas toujours été le cas,
Raconte-nous un petit peu ton parcours de photographe pro, les départs, et puis après on avancera tranquillement dans le processus, mais en tout cas le départ, comment toi tu as eu envie peut-être de te dire tiens, si je gagnais des sous avec la photographie, ça s’est passé comment ?
Ça a commencé aux Etats-Unis en fait, là aussi, parce qu’il y a une certaine facilité en fait, il n’y a pas de démarche, tu n’as pas besoin d’être auto-entrepreneur ou quoi que ce soit, tu as un salaire, donc tu es employé, et tu vas juste déclarer des royalties que tu vas toucher sur les photos que tu veux en fait. Donc quand j’ai commencé à avoir un book assez complet en fait, j’ai commencé à me dire tiens, il y a des choses quand même, j’entends des choses, etc.
J’ai fait des participations à des concours en fait, qui m’ont permis de gagner un peu d’argent quand même là-dessus, de façon assez généreuse parfois.
Et donc ça, ça a été mes premières rentrées d’argent en fait, j’ai envie de dire conséquentes. À côté de ça, j’ai commencé à faire du micro-stock à ce moment-là, et pas forcément avec des paysages, parce qu’on est là dans les années 2010-2012, où le micro-stock est super exigeant à ce moment-là, ils veulent beaucoup de personnes, beaucoup de modèles, beaucoup de concepts en fait. Et donc là, en tant que prof de physique chimie, j’ai fait pas mal de photos de matériel en fait, d’expériences, de situations expérimentales, ou d’analogies, etc.
Donc c’était des challenges un peu différents, c’était une photo totalement différente de ce que je faisais, et ça m’a permis de mieux gérer un petit peu ces clichés d’intérieur, avec des lumières, avec des mises en situation, en juxtaposant différentes choses, par exemple une molécule d’éthanol avec un verre de vin, des choses comme ça en fait. Donc il y a des concepts qui étaient assez intéressants.
Donc là, c’était un peu le début de la photo rémunérée, donc ça a été une surprise au départ de voir que finalement je pouvais gagner de l’argent avec ça, et ça a été le début d’idée en fait, c’est-à-dire que là, j’étais enseignant toujours à Houston, je suis resté 7 ans à Houston, et puis encore une fois, la facilité de déclarer tes revenus, de ne pas avoir des démarches administratives complexes, de ne pas avoir des différents statuts à gérer en parallèle, a fait que ça a été facile, voilà, tout simplement.
Après Houston, je suis parti au Pérou, et là c’est encore plus simple parce qu’il n’y a rien qui est mis en place, mais en même temps j’étais rattaché à la France à ce moment-là, j’étais détaché de la France, j’étais enseignant français dans une école française, et du coup ça devenait un peu plus compliqué déjà d’un point de vue fiscal, etc.
Donc là, j’ai peut-être été moins actif dans ce domaine-là, dans le domaine professionnel, et puis surtout dans la recherche de ce que je pouvais faire avec.
Et puis en rentrant en France, après ces 3 années au Pérou, donc ça faisait 10 ans que j’étais parti à l’étranger, j’ai eu un peu la claque, donc comme beaucoup, je crois que j’ai bien compris, tu as connu un petit peu ça aussi, voilà, je suis arrivé un peu écoeuré de l’enseignement en France en fait, pour ne pas le dire autrement, et là du coup une envie très très très forte de passer à autre chose.
Donc je me suis mis 2 options en fait, la première option c’était la photographie, donc je me suis déclaré comme artiste-photographe, ce que je vis toujours pour le moment, puis pour très longtemps, je vais en parler dans quelques instants, donc j’étais artiste-photographe à ce moment-là, ce qui me permettait de garder mon statut de fonctionnaire, et de pouvoir passer du temps sur ma passion et de la transformer en autre chose en fait.
Même s’il y a quand même énormément de restrictions avec ce statut-là, je ne pouvais pas faire beaucoup de choses, et j’étais vraiment dans le cliché contemplatif, etc.
Donc ça c’était quand même une grosse restriction. Juste effectivement, pour ceux qui écoutent qui seraient fonctionnaires, profs par exemple, et même pour ceux qui sont d’ailleurs salariés, le fait de se libérer en tant qu’auteur-photographe, et bien c’est cumulable avec n’importe quel métier à côté, sans forcément avoir besoin de le dire, notamment pour ceux qui n’ont pas besoin de le dire à son employeur, à l’Education Nationale par exemple.
Donc c’est vrai que c’est très pratique de ce côté-là. En revanche, tu l’as dit, il y a des vraies limitations en termes de ce qu’on peut vendre, de manière très claire. Oui, complètement.
C’est vrai qu’on est sur du cliché, on vend le cliché, on vend l’œuvre, on a des limitations en termes du nombre de clichés qu’on peut vendre, on ne peut pas le vendre n’importe comment, il faut que ce soit signé, il faut que le photographe ait suivi le processus d’impression, etc. Donc il y a quand même pas mal de restrictions, et puis on ne va pas pouvoir aller faire un mariage, ou faire un événement sportif, etc.
Ou alors il faut le vendre comme œuvre artistique, ce qui devient très compliqué à justifier, enfin voilà, ça peut être compliqué. Donc là pour moi ça a été en même temps une ouverture, parce que d’un coup je pouvais, en France, tout en étant enseignant, je pouvais avoir un hobby qui me rapportait de l’argent à côté de ça, tout en ayant effectivement des contraintes, parce que ça demande beaucoup de temps, et puis vivre de son statut d’artiste photographe, c’est compliqué.
Mais ça me permettait d’ouvrir une porte, surtout qu’en parallèle à ça, j’ai aussi commencé une formation d’accompagnateur en montagne, que j’ai terminée depuis, et du coup ça m’a permis de mettre en place cette idée de faire des stages, des randonnées photo, des bivouacs photo, et donc d’emmener du monde dehors pour faire des photos de choses que j’aimais.
Leur faire découvrir une façon différente de faire des photos parfois, de lutter un peu contre l’instagrammisation de la photo aussi, si je peux le dire, c’est-à-dire que mon but c’était de leur montrer qu’une belle photo c’était pas forcément une photo qu’on avait déjà vue sur Instagram, et que le paysage que tout le monde a envie de voir n’est pas forcément celui qui produira la meilleure photo, parce qu’on sera difficilement aux mêmes conditions que la photo qu’on a vue sur National Geographic ou Instagram, etc.
Donc c’était de profiter un peu plus du milieu extraordinaire qui est offert, une forêt, une montagne, quelle qu’elle soit en fait, pour introduire des éléments de photo, de technique, de composition, et de nature en même temps grâce à ce diplôme d’accompagnateur en montagne.
Donc ça ça a été, on en arrive dans les années juste avant le Covid, 2020, donc 2020 j’ai eu ce statut d’auteur-photographe qui a été très compliqué à mettre en place parce qu’avec le Covid tout a été un peu fermé, donc je peux pas dire que j’en ai fait une expérience extraordinaire à ce moment-là, parce que c’était compliqué à ce moment-là de faire marcher une entreprise, mais en même temps ça m’a permis d’ouvrir le concept et les idées, c’est-à-dire que là maintenant j’ai mon diplôme d’accompagnateur, je peux amener des gens en montagne assez loin, etc. ,
Je peux faire des bivouacs, j’ai fait pendant mon stage d’accompagnateur des sorties photos qui ont été plutôt très sympas, comme tu l’as dit avant quand tu parlais des stages, j’ai rencontré des gens qui sont devenus des amis, donc il y a des discussions, des échanges, des partages, des approches différentes, et voilà il y a un peu le prof en moi qui ressurgit à ce niveau-là, c’est-à-dire que pour moi l’enseignement que ce soit de la photo ou autre, ça va jamais dans un seul sens en fait, c’est toujours un échange, et donc tu reçois des choses des autres aussi.
Le côté un peu presque, le mot est un peu fort pour le moment, mais presque Eldorado que tu as vécu quand tu t’es lancé aux USA et puis au Pérou, tu ne l’as pas retrouvé là en France, bon il y avait le contexte du Covid forcément, j’ai l’impression qu’il y a eu une différence quand même d’état d’esprit, ça on le sait par rapport aux Américains et par rapport aux Français dans l’entrepreneuriat, mais même par rapport aussi à tout ce qui concerne la législation.
Alors c’est vrai que du coup moi je n’ai que ce prisme de l’administration française et du législatif français, d’un côté on peut dire que ce n’est quand même plutôt pas trop mal fait parce que ça protège quand même les statuts, ils sont assez protecteurs, j’ai l’impression qu’on ne peut pas, ce n’est pas faire de la politique, ce que je dis là ce n’est pas le sujet, mais je trouve quand même qu’il y a un côté protecteur, c’est-à-dire qu’il y a des statuts qui permettent d’être protégés, en gros la sécu, tu vas cotiser ça parce que l’argent met dans le retour ta responsabilité, ce que tu ne peux moins avoir aux USA j’imagine, tu ne peux pas avoir le beurre de l’argent du beurre.
Absolument, le photographe indépendant aux Etats-Unis, il peut avoir une vie compliquée en fait, il va falloir vraiment qu’il mette des croix sur certaines choses au début de carrière, une assurance santé aux Etats-Unis ça coûte extrêmement cher si tu n’as pas un employeur, si tu es indépendant, il va falloir avoir un chiffre d’affaires conséquent avant de pouvoir se payer quelque chose de correct tout simplement.
Moi j’ai été employé à ce moment-là donc c’était facile, et encore une fois comme mon occupation principale c’était l’enseignement avec une assurance santé à ce moment-là qui était absolument incroyable, j’avais énormément de chance parce que du coup je déclarais tout en royalties et c’était facile, donc je cours-circuitais énormément de choses en fait.
En rentrant en France, j’ai un peu la même chose finalement, j’ai une occupation principale qui me permet d’avoir mon assurance maladie, ma retraite etc. donc je ne vais pas dépendre de mes cotisations liées à la photographie pour ma retraite derrière en fait.
Donc ça c’est quand même relativement intéressant et puis comme tu l’as dit, déclarer un statut d’auto-entrepreneur c’est facile. Ce qui est compliqué en fait c’est le cumul des emplois. Aux Etats-Unis tu veux faire trois boulots, c’est ton problème, tu fais trois boulots en fait.
Il y a des gens qui ont effectivement deux boulots, ils font barman le soir, ils font autre chose durant la journée, c’est assez classique, ça peut être compliqué à gérer pour eux mais c’est quelque chose de personnel. Ça en France, le cumul des statuts, le truc typique, là je défonce les portes ouvertes, je suis prof, j’ai réussi lorsque j’étais accompagnateur en montagne stagiaire à être auto-entrepreneur, accompagnateur en montagne et artiste photographe en même temps.
Donc à chaque fois, j’ai dû me batailler, ça a pris six mois de démarches administratives pour réussir à prouver que voilà. Mais au final c’était bon, tu es un gros paresseux, tu ne fous rien comme prof, du coup tu as le temps de faire autre chose.
C’était un peu le cliché que j’ai entendu régulièrement quand même. Mon boulot de prof, je le prends toujours à cœur, je suis vraiment perfectionniste dans ce domaine-là. Mais en même temps, emmener des gens en forêt, en montagne, c’est un peu une passion aussi, c’est vraiment une envie de partage et ça ne m’empiète pas sur mon travail principal.
Pareil pour la photo, quand tu fais de la photo en tant que passionné, tu peux réussir à faire quelque chose de solide qui te permet vraiment d’arrondir les fins de mois sans que ça empiète sur ton activité principale.
Donc finalement, en retour en France, c’est le côté, la claque que tu as prise par rapport à la façon d’enseigner en France qui ne correspondait plus ou pas à tes standards puisque toi, tu n’avais vu qu’autre chose dans des pays étrangers, notamment aux USA, qui a donné le déclic de vouloir t’offrir une espèce d’opportunité, une fenêtre quelque part, une possibilité en plus de Big Furky en tant que professionnel dans la photographie. Ça a été ça.
En termes vraiment précis, sans forcément parler des chiffres, mais ce côté auto-entrepreneur que tu es, non, tu ne l’es pas encore. Si, je le suis pour l’accompagnateur en montagne, mais je suis toujours artiste photographe pour la photo. Parce que tu as pris des dizaines de milliers de photographies et tu as probablement un gros stock de photographies qui sont toutes plus belles les unes que les autres dans des domaines très différents, dans des lieux très différents. J’ai l’impression qu’un catalogue de photographies aboutit assez conséquent.
Est-ce que ça, ça pourrait être suffisant, par exemple, pour vendre les droits d’usage, par exemple ? Ne serait-ce que, je ne sais pas, mais tu as un tourisme, une entreprise, une institution qui veut illustrer sa communication. Toi, en gros, tu dis, moi j’ai tout ça, piochez et vous me facturez ce que vous prenez.
Est-ce que c’est quelque chose que tu exploites, que tu as déjà fait, que tu comptes faire peut-être ? Alors, c’était l’idée, effectivement. Le début, quand j’ai commencé à déclarer, quand je suis revenu en France, en fait, en 2018, j’ai commencé à démarcher un petit peu. J’avais des amis anglais qui travaillaient dans tout ce qui était communication de marque outdoor, en fait.
Donc, j’avais commencé à travailler avec eux, à travers eux, avec une marque de montre suisse, par exemple, etc. Donc, ça pouvait être du cliché sur commande, ça pouvait être différentes choses. Toujours dans un contexte, entre guillemets, artistique, où je devais facturer au cliché, en fait. Je ne pouvais pas dire une séance de shooting, c’était temps et temps. C’était, par exemple, 50 clichés, c’est ça. Voilà, exactement. Donc, du coup, c’est assez complexe.
Et puis, là-dessus, je me suis retrouvé avec le Covid. Donc, toutes les démarches-là ont été avortées. Par exemple, l’entreprise de montre a déclaré faillite, en fait. Elle a été rachetée par une entreprise indienne qui a mis la marque à la porte derrière. Donc, elle n’existe plus actuellement, aujourd’hui. Et donc, plusieurs choses comme ça qui sont parties un petit peu à la trappe. Pareil, j’habitais à ce moment-là pas loin de Grenoble.
Les offices du tourisme étaient un petit peu sur le recul à ce moment-là, parce qu’il n’y avait pas de tourisme, c’était bloqué. Donc, c’était un petit peu compliqué. Mais mon idée, c’était effectivement ça.
C’était du démarchage. Il y avait quand même pas mal d’idées à ce niveau-là. Et puis, j’envisageais, quand tu parlais de chiffres, à ce moment-là, mon objectif, c’était, sur la première année, d’essayer de dégager un chiffre d’affaires de 5 000 euros. Donc, c’était relativement modeste. Ça ne me permettait pas d’en vivre. Mais c’était pour ouvrir la porte, pour vraiment me construire une lampe de rancement et puis essayer de décoller derrière. Ok. C’est super intéressant.
Et puis, en fait, ce que tu dis là, ça me fait penser à autre chose. Il y a plein de façons. Il y a pas non plus des millions, mais il y a quand même pas mal de façons de gagner sa vie en tant que photographe.
Toi, tu es allé sur le côté artiste-auteur, c’est la façon la plus simple au départ, en tous les cas, avec toutes tes photographies sur commande ou à la vente, par exemple, avec une boîte d’usage, et aussi l’enseignement, les stages photo que tu proposes, avec en plus cette activité d’accompagnateur en haute montagne, c’est ça ?
Haute montagne ? Moyenne montagne, moyenne montagne. Qui modifie pour un diplôme, qui ne s’improvise pas, c’est quelque chose de lourd dans la formation.
Est-ce que le… J’ai deux questions. La première, c’est, qu’est-ce qui fait quelque part que tu n’es pas allé sur le côté, peut-être, shooting, du mariage, de la photographie…
Alors, je mets les gros guillemets, parce que je sais qu’il y en a qui n’aiment pas trop qu’on dise ça, mais la photographie dite sociale, au sens de photographier les humains, mais dans des commandes, donc les shootings portraits, ce genre de choses-là. Tu aurais pu aussi y aller sur ce terrain-là. A priori, non. Qu’est-ce qui fait que tu n’as pas fait ça ?
Oui, alors, c’est… Au départ, en fait, je pense que j’ai voulu rester dans quelque chose que je maîtrisais, vraiment. J’ai fait un petit peu de mariage aux États-Unis, avec des amis, des connaissances, etc. , mais sans forcément délivrer les photos, parfois pour moi, simplement par curiosité. Et donc, du coup, il y a un côté super intéressant à ça, c’est qu’à chaque fois, c’est différent. C’est un peu unique, en fait, et donc, du coup, il faut réagir.
Et j’aime beaucoup le côté réaction, en fait, où il va falloir être rapide et il va falloir essayer de capturer des émotions, des regards, des interactions entre les humains, justement.
Donc, ça peut être du mariage, ça peut être des événements divers et variés, ça peut être une sortie en montagne, un événement commercial, etc. Donc, ça, effectivement, ça aurait pu être intéressant par la suite, mais mon plan, à ce moment-là, c’était d’essayer de me dégager, effectivement, de cette espèce de rampe de lancement. Donc, commencer par bâtir sur ce que je pouvais faire. Comme tu l’as dit, j’ai des milliers de photos dans mes disques durs, etc.
Donc, il y a une base derrière qui est assez solide et conséquente, qui me permettait, effectivement, de proposer des choses rapidement, sans toujours être confronté à ce problème du temps, en fait. Comme je l’ai dit, il y a beaucoup d’activités qui sont télescopées, en fait, et donc, gérer le temps, s’octroyer aussi un petit peu de temps personnel pour d’autres activités, c’était quand même assez complexe, et du coup, ça nécessitait forcément des sacrifices.
Mais on m’a proposé, effectivement, lorsque je suis parti en Suisse, et là, à ce moment-là, on m’a proposé parfois des choses sur l’événementiel côté français.
Mais là, du coup, il y avait des problèmes de distance, etc. qui rendaient les choses un peu compliquées. Mais effectivement, c’est quelque chose qui aurait pu m’intéresser. Maintenant, j’ai toujours essayé de rester dans un certain cadre, en fait, c’est-à-dire que j’avais envie d’essayer d’aller dans ce que je maîtrisais, dans ce que je pouvais continuer à vendre.
J’ai été contacté une ou deux fois dans les Vosges du Nord, par exemple, pour des mariages. Mais c’est très difficile pour moi de dire, voilà, je vais faire du mariage, mais je n’ai pas forcément une expérience là-dedans. Pourquoi est-ce que, finalement, je ferais concurrence à un collègue qui lui vit de ça, en fait, alors que moi, ce serait peut-être plus par expérience, par curiosité que j’allais le faire.
Et puis, je ne suis pas sûr de pouvoir rivaliser avec un type qui fait ça depuis 20 ans aussi. Enfin, je suis sûr que je ne pourrais pas rivaliser, d’ailleurs. Donc, il y a un petit peu de ça aussi, c’est de ne pas marcher sur les plates-bandes de tout le monde. Je me dis quand même, finalement, tu n’es pas quelque part formé à ça.
Est-ce que tu parlais tout à l’heure aussi des standards, des canons que les photographes de mariage sont peut-être un petit peu, attention, je ne vais pas être insultant, mais parfois fermés, parce que, finalement, on vit une photographie de mariage, on ne fait que ça, on est entre collègues, on se rencontre, et on se forme auprès d’autres photographes de mariage.
Bref, même si ça peut être dans des thématiques différentes, malgré tout, on est un peu là-dedans. Est-ce que, finalement, toi, je pense, je fais une parenthèse dans la parenthèse, mais Vincent Munier, je m’en souviens, il avait fait des photos pour illustrer les covers d’une artiste, d’une chanteuse, tu vois.
Et il faisait des photographies qui étaient hors normes, parce que lui, il avait apporté deux photographes nature, animaliers qu’on connaît évidemment.
Peut-être que toi, finalement, tu pourrais apporter aussi quelque chose de très différent. Il y a peut-être des gens en France, dans le monde, qui ont besoin, des futurs mariés, qui aimeraient peut-être avoir une touche vraiment très différente, tu vois. Oui, c’est ce qu’on m’avait dit la même chose, lorsque j’avais été approché pour un mariage dans les Vosges du Nord. C’était effectivement le côté décalé qui les intéressait à ce moment-là.
C’était, bon, déjà, premièrement, quelqu’un qui pouvait faire le témoignage, quand même, derrière, parce que c’est quand même un souvenir. Mais derrière, c’était le regard décalé, effectivement, qui les avait intéressés.
Et donc, effectivement, je peux comprendre ça quand j’ai fait mes photos de mariage. Effectivement, je vois des choses décalées, je suis moins sur du gros plan, je suis plus sur de la contextualisation, des compositions qui se rapprochent de ce que je sais faire en paysage, par exemple.
Et effectivement, là, il y a quelque chose à faire, c’est certain. Pareil, sur l’événementiel, quand j’avais été approché pour des événements dans le Val d’Abondance, liés à l’accompagnateur en montagne, etc. , il y avait moyen de faire des choses aussi. Il y a effectivement des choses très intéressantes à faire, avec toujours cette espèce de contextualisation qui me tient un peu à cœur. Donc, on a forcément un regard différent.
Et puis, l’exemple de Munier, alors, Munier, c’est encore une dimension stratosphérique, à côté de moi. Mais du coup, effectivement, je comprends complètement la démarche. Oui, complètement. Il y a un photographe, et là, juste, je vais en parler, évidemment, j’oublie. Non, mais ça, si je suis coutumier du fait et ceux qui m’écoutent, ils ne seront pas étonnés. Ah oui, ça revient. Stanley Leroux, qui est photographe, à la base, photographe de paysages.
Et en fait, il est allé sur le terrain de la photographie de Motocross. Donc, un monde qui n’a rien à voir avec ce qu’il fait. Et parce que, je pense, à la base, il devait être aussi passionné, en tout cas, il avait une espèce d’appétence pour ce monde-là, quand même. Et c’est vrai que ses photographies étaient complètement différentes de ce que, pour notre collègue, finalement, photographe, avec des points de vue au grand angle, au ras de terre, avec des coups de flash, par exemple, tu vois.
Et ça lui a permis de… Il s’est fait connaître, en fait, vraiment, il l’a exploité en tant que photographe dans ce milieu-là. Ça lui a ouvert des portes et après, il est revenu sur ses premiers amours de photographe de paysages et il a pu, financer des voyages.
Mais tu vois, c’est vraiment, d’abord, une espèce d’approche très différente, très marquée qui lui a permis de se distinguer et donc, de se faire connaître. Sur le côté communication, j’ai l’impression que tu fonctionnes pas mal sur le réseau. Tu n’osas pas parler mais le côté un peu réseautage, ce n’est pas un mauvais mot.
Est-ce que tu parles d’amis que tu avais, les anglais, pour la marque de montre mais tu as dit aussi des rencontres que tu as pu faire. Comme tu as baroudé, tu as pas mal de connaissances. Je veux dire, tes clients viennent principalement de ce réseau que tu as pu te constituer sur toutes ces années-là. Si oui, à la limite, comment tu peux l’exploiter à fond ?
Sinon, comment tu communiques aussi autrement pour aller chercher quelque part tes clients, notamment dans la formation mais aussi peut-être des clients qui auraient besoin de tes images ? Oui, c’est vrai qu’il y a un peu de tout.
Là-dessus, j’ai essayé de cultiver la base. C’est les connaissances, les gens qu’on a rencontrés, c’est les opportunités. Là, par exemple, les amis anglais, c’était des gens qui sont devenus des amis mais qui un peu comme nous deux là, aujourd’hui, on s’est rencontrés sur Instagram parce qu’ils cherchaient des illustrations de photos outdoor.
Et puis, sur mon site, j’ai une partie blog, ils avaient récupéré quelques articles de mon blog pour mettre en avant le côté qu’ils voulaient promouvoir en fait. Donc, ça leur donnait du contenu assez rapidement. Et puis derrière, ils sont partis sur des marques, etc. Donc là, ils ont une activité un peu différente maintenant parce qu’avec le Covid, eux aussi, ils ont un peu souffert et ils ne sont plus forcément sur de l’outdoor uniquement.
Mais voilà, c’est du réseautage qui a commencé un peu comme ça. Beaucoup d’opportunités. Aux États-Unis, c’était pareil en fait. Tu rencontres quelqu’un, tu gardes un e-mail, tu as un ami d’un ami, tiens, tu vas le rencontrer, ça marche comme ça. Donc ça, ça te donne une petite base en fait qu’il faut cultiver. Cette base-là aussi, elle va te permettre de vendre un agrandissement. Du coup, tu laisses des cartes de visite qui se répandent un petit peu à gauche, à droite.
Et puis, le bouche-à-oreille, ça marche quand même de façon très efficace. J’ai envie de dire que ça marche mieux qu’un réseau social. Le problème, c’est qu’il y a moins de monde. Un réseau social, si tu as 1000 abonnés et qu’il y en a 2 qui te passent une commande, finalement, c’est super. Et ça marche comme ça alors que dans le bouche-à-oreille, tu vas avoir beaucoup moins de monde mais tu vas peut-être avoir plus de commandes finalement derrière. Après, c’est un peu comme ça.
Si tu crois que devenir photographe de mariage, c’est enchaîner les samedis ensoleillés, dégainer ton boîtier et encaisser des milliers d’euros pour quelques heures de boulot… eh bien, prépare-toi à voir la réalité en face.
Spoiler : le salaire photographe mariage varie du simple au x10, et ce n’est pas (seulement) une question de talent.
Un photographe de mariage peut facturer entre 500 € et 5000 € par prestation. L’écart est gigantesque. Certains peinent à dépasser 2000 € par mois, tandis que d’autres affichent 10 000 € mensuels et refusent des clients. Alors, qu’est-ce qui fait la différence ?
→ L’expérience ? Oui, mais pas que.
→ Le talent ? Important, mais loin d’être suffisant.
→ Le réseau ? Clairement un levier.
→ Le marketing et le business mindset ? Là, on touche au nerf de la guerre.
Car si savoir manier un boîtier et capturer l’émotion est essentiel, ce n’est pas ça qui te fera cartonner financièrement.
Dans cet article, on va voir combien gagne réellement un photographe de mariage, mais surtout comment tu peux maximiser tes revenus en jouant intelligemment avec les bons leviers.
Si tu veux un vrai plan d’attaque pour booster ton business et arrêter d’accepter des mariages sous-payés, reste bien accroché. On plonge dans les coulisses du vrai salaire des photographes de mariage.
Table des matières
Photographe de mariage : un métier qui rapporte… vraiment ?
Sur le papier, être photographe de mariage semble être le jackpot : des prestations à plusieurs milliers d’euros, des clients en demande, et un marché qui ne disparaîtra jamais (les gens continueront de se marier, quoi qu’il arrive).
Mais si c’était si simple, tout le monde le ferait, non ?
La réalité est plus nuancée. Oui, certains photographes vivent très bien du mariage, tandis que d’autres enchaînent les week-ends sans jamais atteindre un revenu stable.
Pourquoi ? Parce que ce n’est pas juste une question de talent.
Ce que personne ne te dit sur la rentabilité du métier. D’ailleurs on retrouve les mêmes problématiques avec les autres domaines photo que j’ai traités :
Un photographe de mariage est avant tout un chef d’entreprise.
Prendre de belles photos, c’est 20 % du job. Le reste ? Marketing, gestion client, comptabilité, post-production, communication.
Si tu penses que le métier se résume à shooter et livrer les photos, mauvaise nouvelle : tu risques de ne pas durer longtemps.
Les tarifs affichés ne sont pas les revenus réels.
Un photographe qui facture 2000 € un mariage ne met pas 2000 € dans sa poche.
• Charges sociales (URSSAF, cotisations)
• Matériel (boîtier, objectifs, cartes SD qui meurent toujours au pire moment)
• Logiciels et abonnements (Adobe, galeries en ligne, site web)
• Déplacements, hébergement, repas
• Publicité et marketing (site web, Instagram, Google Ads)
Au final, le revenu net est souvent 40 à 50 % du chiffre d’affaires.
Les weekends sont sacrés… mais pas pour toi.
Photographe de mariage, c’est bosser quand les autres s’amusent.
Les samedis ? Occupés. Les dimanches ? Récupération ou tri des 3000 photos du week-end.
Les vacances ? Hors saison, et encore, si ton compte en banque te le permet.
Alors, est-ce un métier rentable ? Oui, mais seulement si tu sais comment structurer ton business.
Dans la suite, on va voir les vrais chiffres, les erreurs à éviter, et surtout comment faire partie des photographes qui gagnent bien leur vie (et pas ceux qui galèrent).
Les réalités financières du métier
Les tarifs pratiqués : une fourchette plus large qu’une traîne de mariée
Si tu cherches un chiffre fixe pour le salaire photographe mariage, mauvaise nouvelle : il n’existe pas. Ce métier, c’est un peu comme un buffet de mariage : certains repartent avec une assiette bien garnie, d’autres doivent se contenter de miettes.
Voici la réalité des prix pratiqués sur le marché :
• Débutants : 500 à 1 200 € par mariage
Ces photographes proposent souvent une couverture limitée, un minimum de retouches et un style encore en rodage.
• Intermédiaires : 1 500 à 3 000 € par mariage
Ici, on parle d’une prestation complète avec une présence du matin au soir, une post-production soignée et une signature visuelle plus affirmée.
• Photographes haut de gamme : 3 500 à 10 000 € (et plus)
Ces pros s’adressent à une clientèle exigeante, proposant des services ultra-personnalisés, des albums haut de gamme, voire des reportages “destination wedding” à l’autre bout du monde.
Le tarif ne dépend pas juste du nombre de photos livrées, mais de la perception de valeur. Et devine quoi ? Ceux qui savent se positionner intelligemment peuvent facturer beaucoup plus sans forcément travailler plus.
Combien de mariages par an pour en vivre ?
Un photographe de mariage ne gagne pas son revenu sur 12 mois. La saison des mariages se concentre entre mai et septembre, ce qui signifie qu’il faut optimiser son calendrier pour rentabiliser chaque week-end.
Petit calcul rapide :
• 20 mariages par an à 1 500 € = 30 000 € de chiffre d’affaires
• 20 mariages à 3 000 € = 60 000 €
• 20 mariages à 5 000 € = 100 000 €
Mais tout n’est pas si simple. Les places sont chères : il y a environ 250 000 mariages en France par an, et des milliers de photographes qui veulent leur part du gâteau.
Deux stratégies possibles pour maximiser ses revenus :
1. Le volume : enchaîner 30 à 40 mariages par an à un tarif moyen (attention à l’épuisement).
2. La montée en gamme : viser une clientèle premium, réduire le nombre de mariages et augmenter ses prix.
Un autre levier souvent sous-estimé ?
La vidéo. De plus en plus de couples veulent un film de leur mariage en complément des photos.
Proposer un pack photo + vidéo peut facilement doubler ou tripler un devis. Mais cela demande de l’investissement matériel et une vraie expertise.
Photographe mariage salaire : ce qu’il reste vraiment en poche
Facturer 3 000 € un mariage, c’est bien. Mais combien reste-t-il après les charges et dépenses ?
Voici une réalité que beaucoup sous-estiment :
Dépense
Montant annuel estimé (€)
Matériel (appareils, objectifs, stockage)
5 000 – 10 000
Logiciels et abonnement (Adobe, galeries privées, site web)
600 – 1 200
Marketing et publicité (Google Ads, Instagram, salons)
1 500 – 5 000
Assurances et frais divers
1 000 – 2 000
Déplacements et hébergement
1 500 – 4 000
Charges sociales (URSSAF, impôts)
30 à 50 % du CA
Si un photographe réalise 30 000 € de chiffre d’affaires, après les charges, il peut se retrouver avec 15 000 € (ou moins) en revenu net annuel.
C’est pourquoi la gestion financière et la fixation des prix sont aussi importantes que le talent artistique.
👉 Moralité ?
Ceux qui réussissent ne sont pas forcément les plus doués en photo, mais ceux qui savent gérer leur business. Dans la suite, on va voir les facteurs qui font vraiment exploser les revenus d’un photographe de mariage.
Les facteurs qui influencent le salaire d’un photographe de mariage
Expérience et réputation : les vrais super-pouvoirs
Dans le monde du mariage, ce n’est pas celui qui a le plus beau boîtier qui gagne le plus, mais celui dont le nom circule dans les bonnes sphères.
Un photographe avec 10 ans d’expérience et un portfolio en béton n’a pas besoin de chasser les clients : ce sont eux qui viennent à lui.
Pourquoi ?
• Les avis clients rassurent. Plus un photographe a de témoignages positifs, plus il attire une clientèle prête à payer le prix fort.
• Le bouche-à-oreille est un aimant à contrats. Un couple satisfait parle de toi à ses amis, et hop, une recommandation peut valoir plusieurs milliers d’euros.
• Les prestataires influencent aussi ton business. Être recommandé par un wedding planner haut de gamme, c’est l’assurance d’attirer des couples au budget plus confortable.
L’impact sur le salaire
Niveau d’expérience
Fourchette de tarifs par mariage (€)
Débutant (0-2 ans)
500 – 1 500
Confirmé (3-7 ans)
1 500 – 3 500
Expérimenté (8 ans et +)
3 500 – 5 000 et plus
Moralité ?
Plus tu gagnes en expérience et en notoriété, plus tes prix montent. Mais attention, cela ne se fait pas tout seul. Il faut une stratégie claire pour bien se positionner sur le marché.
Photographe mariage salaire : la localisation fait tout
Tu penses que les prix sont les mêmes partout en France ? Détrompe-toi.
Le lieu où tu travailles influence directement tes tarifs… mais aussi tes coûts.
• Petites villes et zones rurales : 800 € – 1 800 €
💡 Pourquoi ces écarts ?
Le coût de la vie : à Paris et dans le sud de la France, tout est plus cher : les clients s’attendent donc à payer un service haut de gamme.
L’offre et la demande : dans les grandes villes et les zones touristiques, il y a plus de mariages et une clientèle plus fortunée, prête à investir dans un reportage photo exceptionnel.
L’environnement concurrentiel : plus de photographes = plus de compétition, mais aussi plus de possibilités de se différencier sur un segment premium.
Mais attention !
Gagner plus ne veut pas forcément dire vivre mieux. Un photographe à Paris peut facturer 3 500 € un mariage, mais…
• Son loyer coûte le double de celui d’un photographe en province.
• Son coût de la vie est bien plus élevé (alimentation, transport, espace de travail, équipements…).
• Il doit parfois dépenser plus en publicité et marketing pour se faire une place dans un marché ultra-concurrentiel.
L’astuce des photographes malins ?
Ne pas se limiter à leur région !
Beaucoup de photographes se déplacent sur tout le territoire (voire à l’international) pour travailler là où les clients sont prêts à payer plus cher, tout en ayant un coût de vie plus bas chez eux.
Conclusion ?
Oui, être basé dans une grande ville permet de facturer plus cher, mais ça vient aussi avec des charges plus lourdes. L’idéal ? Trouver l’équilibre entre des tarifs élevés et un coût de vie maîtrisé.
Se spécialiser pour vendre plus cher (et bosser moins)
Dans un marché saturé, ceux qui se démarquent encaissent les plus gros chèques.
Pourquoi la spécialisation change tout ?
• Elle te rend incontournable pour un certain type de clients. Les futurs mariés veulent un photographe qui correspond à leur vision. Si tu es LE spécialiste du mariage bohème en Provence, c’est toi qu’ils choisiront.
• Elle justifie des tarifs élevés. Un photographe lambda facture 2 000 €, mais un spécialiste du “destination wedding” avec une identité forte peut demander 5 000 € ou plus.
• Elle attire les clients qui veulent du sur-mesure. Ceux qui cherchent une expérience unique sont prêts à payer plus pour un regard artistique bien défini.
Les spécialisations les plus rentables :
→ Mariages de luxe et “destination weddings” : des budgets qui explosent les plafonds, souvent au-delà de 5 000 €.
→ Mariage éditorial / Fine Art : des images dignes d’un magazine, très prisées des couples branchés qui veulent de l’exceptionnel.
→ Mariage bohème / champêtre haut de gamme : un univers très recherché, à condition d’avoir un branding fort.
Ce que tu dois retenir ?
Plus ton positionnement est clair et affirmé, plus tu peux fixer des prix élevés. Ceux qui essaient de plaire à tout le monde finissent souvent par facturer au rabais.
Ce qui fait la différence entre un photographe qui galère et un photographe qui cartonne
→ L’expérience et la réputation font grimper tes tarifs naturellement.
→ La localisation influence énormément les prix, mais il est possible d’aller chercher des clients ailleurs.
→ La spécialisation et le branding permettent de se différencier et d’attirer une clientèle premium.
Si tu veux faire partie des photographes de mariage qui vivent bien de leur métier, la suite est pour toi : on va parler stratégies concrètes pour booster tes revenus.
Structure tarifaire d’un photographe de mariage
Quand on parle de photographe mariage salaire, il ne suffit pas de balancer un prix à la volée. Derrière chaque prestation, il y a une logique tarifaire bien rodée qui s’adapte aux attentes des mariés et au niveau de service proposé.
Certains couples veulent un reportage complet, digne d’un magazine, d’autres cherchent juste quelques belles photos souvenir sans exploser leur budget. Résultat ? Les prix varient du simple au quintuple.
Voici comment sont structurées les offres sur le marché :
1. La prestation basique : pour les mariés qui veulent l’essentiel
Si on devait comparer cette offre à un menu de resto, ce serait le menu du midi sans entrée ni dessert : simple, efficace, mais sans extra.
🕒 Temps de présence : 4 à 6 heures
📸 Ce qui est couvert : cérémonie, photos de couple, quelques clichés de famille et début du vin d’honneur
📂 Ce qui est livré :
• 200 à 350 photos retouchées
• Galerie privée en ligne
• Clé USB avec les fichiers HD
Prix : entre 400 € et 1 200 €
Pour qui ?
Les couples qui veulent des souvenirs propres et pros, sans fioritures. Parfait pour les petits budgets ou les mariages intimistes.
Le piège pour les photographes ?
Accepter trop de prestations basiques en pensant compenser par le volume… et finir épuisé pour un salaire moyen.
2. Les forfaits premium : le choix des couples qui veulent du grandiose
Là, on passe à l’expérience complète. Si la prestation basique est un menu rapide, ici, on est sur du gastronomique.
🕒 Temps de présence : toute la journée, des préparatifs à la soirée
📸 Ce qui est couvert : chaque instant clé du mariage, des détails de la robe aux larmes du père de la mariée
📂 Ce qui est livré :
• 500 à 1000 photos retouchées
• Livre photo haut de gamme
• Galerie en ligne avec options d’impression
• Parfois un second photographe pour couvrir tous les angles
3. Les services additionnels : la cerise sur le gâteau (et des revenus en plus)
Les photographes malins savent que ce n’est pas sur le forfait principal qu’ils maximisent leurs revenus… mais sur les extras.
Les séances d’engagement : une session avant le mariage pour créer un lien avec le couple et offrir de belles images. Facturée entre 250 et 600 €.
L’“After day” ou “Trash the dress” : une séance après le mariage, souvent dans un décor spectaculaire (plage, montagne, ville…). Facturée entre 400 et 1 000 €.
Les albums et impressions de luxe : parce que les images numériques, c’est bien, mais un bel album, c’est mieux. Un livre photo haut de gamme peut se vendre entre 300 et 500 €.
Le photobooth : animation ultra-demandée en soirée, souvent facturée en option à 400 – 800 €.
Les frais de déplacement : un shooting dans un château en Toscane ou sur une plage à Bali ? Ajoute les billets d’avion, l’hébergement et les repas, et l’addition grimpe vite.
Moralité ?
Les grands photographes de mariage ne gagnent pas leur vie uniquement sur le prix de leur forfait principal. Ils savent que les services additionnels peuvent facilement représenter 20 à 40 % de leur chiffre d’affaires.
Ce que tu dois retenir : la structure tarifaire idéale
Type de prestation
Temps passé
Prix moyen (€)
Idéal pour
Prestation basique
4 – 6h
400 – 1 200
Couples à petit budget
Forfait premium
10 – 15h
1 500 – 3 000+
Couples qui veulent une expérience haut de gamme
Séance engagement
1 – 2h
250 – 600
Couples qui veulent immortaliser leurs fiançailles
After day / Trash the dress
2 – 4h
400 – 1 000
Couples qui veulent des photos originales post-mariage
Album luxe
–
150 – 500
Couples qui veulent du tangible
Photobooth
Soirée
400 – 800
Animation fun et rentable
Et toi, tu veux jouer dans quelle catégorie ?
Si ton objectif, c’est de vraiment vivre de la photo de mariage et pas juste d’enchaîner les week-ends pour survivre, alors il faut structurer ton offre intelligemment.
Ne vends pas juste un reportage photo, vends une expérience.
Mets en place des services additionnels pour augmenter la valeur perçue et ton chiffre d’affaires.
Apprends à te positionner comme un expert, et pas juste comme un “prestataire photo”.
Stratégies pour augmenter ses revenus : ne sois pas juste un photographe, deviens une marque
Si ton objectif est de gagner plus sans bosser plus, il ne suffit pas d’enchaîner les mariages. Les photographes qui explosent leurs revenus ne se contentent pas de shooter. Ils optimisent, diversifient et transforment leur passion en business rentable.
Alors, comment sortir du lot et monter en gamme ?
1. Optimisation du workflow : gagne du temps, gagne de l’argent
Moins tu passes d’heures sur un mariage, plus tu augmentes ta rentabilité.
Équipe-toi intelligemment
• Lightroom + presets bien calibrés = retouches accélérées
• Logiciels de tri automatique (comme Narrative Select) = gagne plusieurs heures de sélection
• CRM (Studio Ninja en anglais, fotostudio en français) = simplifie toute ta gestion client
Délègue et automatise ce qui te prend du temps
• Externalise la retouche : si tu passes 20 heures à retoucher un mariage, tu perds du temps que tu pourrais consacrer à la vente.
• Automatise ta communication : emails pré-rédigés, envois automatiques de contrats et de questionnaires clients.
• Sous-traite l’administratif : un assistant peut gérer tes devis, tes factures et le suivi client pendant que toi, tu te concentres sur la photo.
Moralité ?
Si ton workflow est un chaos total, tu perds du temps et donc de l’argent. Les pros qui gagnent bien leur vie ont des systèmes fluides.
2. Marketing et réseau : sois visible et fais monter tes prix
Si on ne te connaît pas, on ne te réserve pas.
Instagram, Pinterest et TikTok : le trio gagnant
• Instagram : ta vitrine digitale (mais oublie juste poster des photos, parle aussi de ton univers et de ton approche).
• Pinterest : les futurs mariés l’utilisent énormément pour l’inspiration.
• TikTok : de plus en plus de photographes attirent leurs meilleurs clients avec du contenu vidéo simple et authentique.
Le bouche-à-oreille : la meilleure pub, mais encore faut-il l’activer
• Offre une expérience inoubliable et tes clients parleront de toi.
• Crée un programme de parrainage : une mini-séance offerte si un client te recommande un autre mariage.
Collabore avec des prestataires qui bossent avec ta cible
• Wedding planners
• Lieux de réception
• Coiffeurs et maquilleurs spécialisés mariage
Plus ton réseau est solide, plus tu augmentes tes possibilités de rencontres avec tes futurs clients.
3. Diversifier ses services : au-delà de la photographie, une expérience complète
Tu crois que ton job, c’est juste de prendre de belles photos de mariage et de livrer un album ? Erreur. Les photographes qui explosent leurs revenus ne vendent pas que des images, ils vendent une expérience.
Et si tu penses que tout a déjà été inventé, regarde du côté des Américains. Ils sont toujours un cran en avance sur l’innovation et la personnalisation.
Intégration de la réalité virtuelle (VR) :
Le classique : proposer une vidéo récapitulative du mariage. Efficace, mais vu et revu.
Le niveau supérieur : capturer des moments clés en réalité virtuelle (VR) pour permettre aux mariés de revivre leur journée en immersion à 360°.
Imagine un couple qui remet un casque VR et se retrouve dans l’église au moment du “oui”, ou sur la piste de danse avec tous leurs proches. C’est une offre unique, ultra-premium et clairement différenciante.
Tarif moyen d’une prestation VR aux US : entre 1 500 et 3 500 € en supplément.
Séances photo thématiques avant le mariage :
Les Américains l’ont bien compris : une séance d’engagement ne doit pas être juste un shooting basique dans un parc. Elle doit raconter une histoire.
Ce qui cartonne :
• Shooting “first date” : Recréer le lieu et l’ambiance du premier rendez-vous des futurs mariés. Ultra-émotionnel, ultra-personnalisé.
• “Save the date” en vidéo : Une vidéo courte et scénarisée que le couple peut envoyer à ses invités en guise d’invitation.
• Thématiques ultra-personnalisées : Mariés fans d’Harry Potter ? De voyages ? De films romantiques ? Créer une mise en scène qui leur ressemble.
Pourquoi c’est un levier en or ?
Parce que ça pousse les clients à commander plusieurs prestations et à investir bien plus que prévu au départ.
Création de sites web dédiés :
Aux États-Unis, de plus en plus de photographes proposent des mini-sites web dédiés au mariage de leurs clients.
Le concept ?
Un site clé en main, où les mariés peuvent partager :
• Les plus belles photos et vidéos du mariage
• Le récit du jour J, raconté comme une vraie histoire
• Un espace pour que les invités laissent des messages et téléchargent leurs propres photos
Prix moyen facturé pour un site personnalisé : 800 à 2 000 € en option.
Bonus ? C’est aussi un outil puissant de bouche-à-oreille : chaque invité qui visite le site voit ton travail et peut devenir un futur client.
Impression sur supports artistiques :
Les albums, c’est bien. Mais il existe mille autres manières de proposer des souvenirs tangibles qui vont au-delà du classique livre photo.
Idées qui cartonnent aux USA :
• Des impressions sur toile, métal, ou bois pour un rendu plus artistique et moderne.
• Des “Memory Box” : une boîte haut de gamme contenant des tirages d’art, des Polaroids du mariage, et une clé USB dans un écrin.
• Des carnets de souvenirs où les mariés peuvent annoter leurs impressions et anecdotes du jour J à côté des photos.
Pourquoi ça fonctionne ?
Parce que les souvenirs physiques ont une valeur émotionnelle bien plus forte que des fichiers numériques.
Ateliers photo pour les invités :
Les mariages ne sont pas qu’une affaire de mariés. Les invités aussi veulent vivre une expérience mémorable.
Aux US, certains photographes proposent :
• Un studio photo mobile ultra-stylé : un coin photo digne d’un shooting de mode avec lumière studio et fond premium. Facturé entre 500 et 1 500 € en supplément.
• Un “live editing booth” : un écran où les invités voient les photos se retoucher en direct et peuvent commander leurs impressions instantanées.
• Des ateliers photo express : 10 minutes de coaching photo avec le pro du mariage. Un concept fun et interactif qui rend le photographe encore plus incontournable.
Et toi, tu veux juste faire des photos ou tu veux un business qui tourne ?
Tu l’auras compris, les photographes qui facturent le plus ne vendent pas juste des images.
Ils vendent des souvenirs immersifs, des émotions et une expérience qui va bien au-delà du simple reportage.
Si tu veux sortir du lot, attirer une clientèle premium et augmenter tes tarifs sans travailler plus, il est temps d’élargir ta vision de la photographie de mariage.
Et devine quoi ? C’est exactement ce que j’enseigne dans ma formation. Prêt à passer à lavitesse supérieure ?
Parcours de photographes à succès : comment ils ont explosé leur chiffre d’affaires
Si tu veux augmenter ton salaire de photographe mariage, il y a une règle simple : ne réinvente pas la roue. Inspire-toi de ceux qui réussissent déjà et adapte leurs stratégies à ton propre business.
L’histoire de OK Photo Paris : miser sur l’exceptionnelet sur la bonne localisation
Si tu veux une preuve que le lieu où tu exerces influence directement ton tarif, regarde Olga & Kirill, alias OK Photo Paris.
Basés dans la capitale du luxe et de la mode, ils ont su capitaliser sur leur localisation pour attirer une clientèle haut de gamme, prête à investir plusieurs milliers d’euros pour un reportage de mariage unique.
Pourquoi leur situation géographique joue en leur faveur ?
• À Paris, les mariés ont un pouvoir d’achat plus élevé et sont plus enclins à investir dans des prestataires premium.
• La capitale attire une clientèle internationale, habituée aux prestations sur-mesure et aux tarifs élevés.
• Les lieux de réception prestigieux (Ritz, Shangri-La, Pavillon Vendôme…) exigent un niveau de service à la hauteur, ce qui leur permet de justifier des tarifs plus élevés.
Mais la localisation ne fait pas tout : ils ont su se différencier avec une approche unique.
💡 Leur stratégie gagnante :
→ Un style ultra-reconnaissable qui mélange lumière naturelle et retouches cinématographiques, parfait pour les mariés en quête d’images dignes d’un magazine.
→ Des prestations sur-mesure, avec des packages haut de gamme incluant des albums luxe, des séances avant/après mariage et des vidéos émotionnelles.
→ Une communication millimétrée sur Instagram et Pinterest, qui leur permet de cibler des clients internationaux et fortunés, en quête de l’expérience “Paris wedding”.
Résultat ?
Des mariages facturés à plus de 4 500 €, un bouche-à-oreille ultra-puissant, et une demande qui explose, notamment auprès des couples étrangers rêvant d’un mariage chic dans la Ville Lumière.
La leçon à tirer ?
Si tu es basé dans une grande ville ou un lieu prisé des futurs mariés, tu as un levier naturel pour justifier des prix plus élevés. Encore faut-il savoir se positionner intelligemment pour en tirer profit.
Vincent de Photo Rosenblatt : le roi du storytelling émotionnel
Son secret ?
Il ne vend pas des photos, il vend des émotions. Là où d’autres photographes se contentent de capturer des moments figés, lui crée une véritable narration autour du mariage.
Sa méthode pour monter en gamme :
• Une approche photojournalistique : il capte des instants spontanés et raconte une histoire à travers ses clichés.
• Un marketing axé sur le storytelling : il partage sur son site et ses réseaux sociaux des anecdotes sur chaque mariage qu’il couvre, créant une connexion émotionnelle avec ses prospects.
• Une expérience client irréprochable, du premier rendez-vous jusqu’à la livraison des photos, avec un suivi VIP qui pousse les mariés à le recommander.
Résultat ? Des tarifs qui ont doublé en 3 ans, et une réputation qui lui permet de sélectionner ses clients au lieu de courir après eux.
Les leçons des échecs : les erreurs qui plombent ta rentabilité
Si certains photographes explosent leur chiffre d’affaires, d’autres restent bloqués au même niveau pendant des années. Pourquoi ? Parce qu’ils tombent dans des pièges classiques qui les empêchent de décoller.
Erreur #1 : travailler plus au lieu de travailler mieux
Certains pensent qu’en multipliant les mariages à petit prix, ils vont compenser leur manque de rentabilité. Faux.
• Faire 40 mariages à 1 500 €, c’est épuisant et ça laisse peu de place pour la créativité et la montée en gamme.
• Faire 15 mariages à 4 000 €, c’est mieux payé, moins stressant, et plus qualitatif.
La solution ? Se repositionner en montant progressivement ses prix et en ciblant une clientèle plus haut de gamme.
Erreur #2 : ignorer la psychologie du client
Un futur marié ne cherche pas qu’un bon photographe. Il cherche une personne de confiance qui va lui garantir des souvenirs inoubliables.
Ce qui fait fuir un client haut de gamme :
→ Un tarif affiché trop bas (il pensera que ton travail manque de valeur).
→ Un discours trop technique (les clients veulent entendre parler d’émotions, pas d’ouverture de diaphragme).
→ Un manque de personnalisation (chaque mariage est unique, ton offre doit l’être aussi).
Ce qui les attire :
→ Un univers visuel cohérent et raffiné.
→ Un service premium qui va au-delà de la simple photographie.
→ Une relation de confiance dès le premier contact.
Erreur #3 : ne pas anticiper les imprévus
Un mariage, c’est du direct, sans filet. Si tu arrives sans plan B, tu risques de tout gâcher et d’endommager ta réputation.
Les erreurs fatales à éviter :
• Ne pas avoir de backup matériel : un boîtier qui lâche au mauvais moment ? Catastrophe. Toujours avoir un second boîtier et plusieurs objectifs.
• Ne pas connaître le programme du mariage sur le bout des doigts : si tu rates l’échange des anneaux ou l’entrée des mariés, c’est une erreur impardonnable.
• Ne pas clarifier les attentes des clients : certains mariés veulent des photos ultra-artistiques, d’autres du reportage pur et dur. Ne jamais improviser sur ce point.
La solution ?
• Un checklist ultra-détaillée envoyée aux mariés en amont.
• Un repérage du lieu à l’avance pour éviter les mauvaises surprises.
• Un plan de secours en cas de pépin technique.
Conclusion
Si tu es arrivé jusqu’ici, tu as maintenant une vision claire de la réalité du salaire d’un photographe de mariage.
Ce n’est ni un métier facile, ni un eldorado où l’on encaisse 5 000 € en un week-end sans effort. C’est un business.Un vrai. Avec ses stratégies, ses leviers de rentabilité et ses erreurs à éviter.
Ce qui fait la différence entre un photographe qui survit et un photographe qui cartonne ?
→ L’expérience et la réputation : Plus tu es reconnu, plus tu peux monter tes prix.
→ La localisation (bien gérée) : Être dans une grande ville aide, mais les charges explosent aussi. L’astuce ? Savoir se déplacer là où la demande est forte.
→ Une offre pensée intelligemment : Les meilleurs ne vendent pas juste des photos, ils vendent une expérience.
→ Un workflow optimisé : Perdre moins de temps = augmenter la rentabilité.
→ Un marketing solide : Sans visibilité, même le meilleur photographe reste inconnu.
Tu veux vivre confortablement de la photo de mariage ?
Alors arrête de foncer tête baissée et commence à structurer ton business intelligemment.
C’est exactement ce que je peux t’aider à faire.
Si tu veux arrêter de te sous-évaluer, attirer des clients qui respectent ton travail et faire décoller ton activité, il est temps de passer à l’action en cliquant ici
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour mieux comprendre comment vous utilisez le site. Le fait de refuser ces cookies peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions du site.
Fonctionnel Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.