Photographe : comment vaincre le syndrome de l’imposteur

Photographe : comment vaincre le syndrome de l’imposteur

Vous doutez souvent de vos compétences en photo ? Vous avez l’impression de ne pas être légitime et qu’un jour quelqu’un finira bien par vous démasquer ?

Pourtant vos photos font mouche et vous recevez souvent plus de compliments que de critiques. Et si vous êtes déjà passé du côté professionnel, vos clients sont ravis de vos prestations et vous recommandent à leurs connaissances.

Mais tout cela ne suffit pas à balayer vos doutes. Cette petite question lancinante est toujours là « mais qui suis-je pour me prétendre photographe ? »

Si c’est le cas vous êtes assurément atteint d’un mal très répandu : le syndrome de l’imposteur photographe.

Cette sensation désagréable vient saper votre confiance et vous bride dans votre progression.

On va donc voir ensemble d’où cela peut bien venir et comment passer outre. Parce que non, vous n’êtes pas un imposteur 😉

L’état d’esprit lié au syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l'imposteur vous tétanise de manière irrationelle
Le syndrome de l’imposteur vous tétanise de manière irrationelle

Vous êtes en route vers la professionnalisation pour vivre de la photo ou pour en faire une activité complémentaire.

Mais voilà, il y a cette petite voix qui vous dit que vous n’êtes pas assez bon pour cela, que vous n’avez pas le niveau et que vous allez être la risée de la profession.

C’est votre syndrome de l’imposteur qui avance masqué et qui vous joue des tours.

Il est important de pouvoir déceler et comprendre les petites alarmes déclenchées par ce syndrome. Pour mieux le surmonter.

Symptômes sur l’estime de soi

Vous reconnaissez-vous avec plus ou moins d’intensité dans un ou plusieurs des signes ci-dessous ?

  • Dénigrement personnel : vous vous comparez aux autres photographes et ça vous mine, vous êtes convaincu que vous ne leur arrivez pas à la cheville.
  • Des doutes en boucle : vous pensez que votre style n’est pas au point, que techniquement vous n’avez pas le niveau, que vous devez vous former encore et encore avant de pouvoir prétendre vendre vos prestations.
  • Difficulté à valoriser vos réussites : vous avez tendance à estimer que vos succès sont un coup de chance, même lorsque vos photos plaisent.
  • Perfectionnisme : vous en faites toujours plus, vous pensez qu’il faut passer des heures sur une image pour qu’elle soit parfaite, sinon elle doit rester sur votre disque dur.
  • Peur de l’échec : une photo loupée ou une séance que vous croyez moyenne et ressurgit cette crainte qu’on découvre le pot aux roses de votre prétendue incompétence.
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Si c’est le cas, alors vous souffrez d’un petit, d’un moyen ou d’un gros syndrome de l’imposteur.

On va voir un peu plus loin ce qui le différencie du simple doute et de l’envie de progresser qui sont normales et bénéfiques.

Le cercle vicieux du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l'imposteur agit comme un effet domino qui peut faire tout s'effondrer à partir de rien ou presque
Le syndrome de l’imposteur agit comme un effet domino qui peut faire tout s’effondrer à partir de rien ou presque

Le syndrome de l’imposteur est vicieux. Il vous pousse mine de rien à adopter des comportements « auto-renforçants » qui ne font que le rendre plus présent encore.

Ou au minimum qui l’ancrent durablement en vous.

Le premier d’entre eux est de loin la comparaison avec les autres photographes.

Vous avez un Instagram quasi dédié au scroll des clichés des autres photographes ? Si vous avez confiance en vous et en votre légitimité ce sera une source d’inspiration et d’idées nouvelles. Parfait.

Si vous êtes sensible au syndrome de l’imposteur, cela vous fait tout sauf du bien.

Ensuite, si vous avez tendance à minimiser les compliments et à relativiser vos propres réussites, vous allez lasser votre entourage et celles et ceux qui vous soutiennent.

Et qui dit pas de célébration de vos succès dit sentiment d’imposture renforcé.

Et davantage de questions ou de doutes de la part de vos proches sur vos capacités. Parfait pour vous couper les jambes.

Votre syndrome de l’imposteur peut aussi vous pousser à refuser des opportunités par peur de ne pas être à la hauteur.

Vous auto-entretenez ce sentiment que vous ne valez pas un kopec et vous loupez des occasions de vous prouver le contraire. Bien joué le syndrome…

Le point de vue de la science sur le syndrome de l’imposteur

C’est en 1978 que la psychologue Pauline Clance a été la première à décrire ce phénomène. Voilà comment elle le définit :

Le syndrome de l’imposteur est un complexe d’infériorité qui touche de nombreuses personnes qui, malgré leurs compétences et leurs réussites, ont constamment l’impression de ne pas être à la hauteur et d’être découvertes comme tel.

Selon elle, le syndrome de l’imposteur est particulièrement répandu parmi les personnes qui commencent une nouvelle entreprise ou une nouvelle carrière.

D’où son explosion ces dernières années, alors que les reconversions professionnelles sont nombreuses. Il est loin le temps où occuper une même fonction et gravir les échelons dans un même domaine était la norme.

Ce syndrome est encore plus aigu dans les professions créatives comme la photographie où la subjectivité et la difficulté à savoir clairement si c’est « bon » ou « mauvais » nourrit l’incertitude.

Pour vous photographe professionnel le syndrome de l’imposteur va donc faire surface lorsque vous lancez une offre à vendre pour la première fois, quand vous communiquez sur les réseaux sociaux, sur votre chaîne YouTube, au moment où vous découvrez vos concurrents photo ou même dans des situations simples de la vie courante.

Quand il faut par exemple répondre à cette fameuse question :  » et toi, tu fais quoi dans la vie ? « .

Et pour mesurer tout cela il existe une échelle, l’échelle de Clance, qui permet d’évaluer le syndrome de l’imposteur. Créée par Pauline Clance et Suzanne Imes en 1978 elle quantifie le sentiment d’imposture chez une personne grâce à une note de 0 à 100.

Les causes du syndrome de l’imposteur chez les photographes

J’ai répertorié 4 origines, ou disons 4 causes principales. Elles ne sont pas toutes communes à tous les photographes, aussi, vous devriez vous reconnaître au moins dans l’une d’elles.

Le syndrome de l’autodidacte

Le syndrome de l'autodidacte, ultra-répandu chez les photographes.
Le syndrome de l’autodidacte est ultra-répandu chez les photographes.

La grande majorité des photographes, y compris moi-même, n’a pas suivi de formation initiale en photographie.

Nous avons acquis nos compétences en autodidacte, ce qui fait que nous n’avons pas, pour la grande majorité, de diplôme spécifique à la photo pour légitimer notre niveau.

Alors même que vous avez développé des connaissances et des compétences solides, vous ressentez une espèce d’inconfort à affirmer que vous êtes photographe pro.

Vous ressentez un manque de validation sociale et institutionnelle qui produit une faible estime de vos compétences.

Un lien trop étroit entre photo et passion amateure

C’est évidemment la passion qui vous pousse à photographier, et ça, dans tous les univers photo.

Cette fameuse passion, qui est notre véritable moteur, peut devenir en même temps un gros frein lors du passage au monde pro.

Eh oui ! Nous nous demandons si nous sommes réellement autorisés à passer du côté professionnel alors même que c’est à la base une simple passion.

Ce côté amateur désintéressé des questions financières colle à la peau.

Et puis il y a toujours cette idée reçue qui traine : le « pro » fait de bonnes photos, l’amateur est forcément en retrait.

Alors que non. Le pro tire un revenu de ses images et répond à des commandes, l’amateur est dans une démarche personnelle. Rien à voir avec la qualité des photos.

La comparaison avec les autres

Je ne vous apprends rien ici, on l’a déjà évoqué. La comparaison avec les autres joue un rôle important dans le syndrome de l’imposteur.

Dans une société fortement compétitive, on n’a pas tellement le choix et on finit immanquablement par se comparer aux autres photographes, en particulier sur les réseaux sociaux.

Et ce qui doit arriver … arrive ! Il y a de grandes chances pour que vous vous sentiez inférieur en observant les belles réalisations des autres et que vous remettiez en question vos propres compétences.

Les techniques photographiques

Photographe victime du syndrome de l'imposteur à cause de la technique
Ne vous laissez pas submerger par les questions techniques en photographie. Ce n’est pas le plus important pour réussir.

Même si au fond de vous vous êtes conscient de votre talent et de votre potentiel, vous doutez de votre légitimité à cause d’une pratique relativement récente de la photographie.

Sauter le pas de la première étape, du premier shooting est souvent compliqué par cette seule raison.

Il n’est pas rare que des photographes (vous peut-être) se demandent même s’ils ont bien le droit d’exercer et de proposer leurs services avant de maîtriser la technique photographique de A à Z.

Avant de connaître chaque fonction de leur appareil photo pourtant pourvu d’autant de boutons et fonctions qu’un avion de ligne.

Alors quelques questions pour vous :

Pensez-vous vraiment qu’un photographe pro passe son temps à écumer les menus et changer les réglages de son appareil toutes les 3 photos ?

De combien de temps pensez-vous vraiment avoir besoin pour trouver les quelques réglages qui marchent pour vous (et finalement ne plus utiliser que ceux là) ?

Et surtout, ces fameuses compétences dont vous pensez manquer, croyez-vous que ce soit en écumant les formations techniques que vous allez les acquérir ou en vous mettant une première fois en conditions réelles de shooting devant des clients ?

Le syndrome de l’imposteur a de nombreux impacts négatifs chez les photographes

Victime du syndrome de l'imposteur gêné par le regard des autres
Le syndrome de l’imposteur vous empêche de vous exprimer pleinement.

Il ne faut pas les minimiser. Le syndrome de l’imposteur peut avoir de forts impacts négatifs sur un photographe qui lance son business photo. Il est paralysant et peut vous épuiser mentalement.

Ses conséquences sont très concrètes. Voici les principales :

Des difficultés à établir un tarif juste

Un photographe qui ressent ce syndrome peut avoir du mal à évaluer correctement la valeur de son travail.

C’est classique et je pense que vous voyez de quoi je parle. C’est un point qui revient très souvent parmi les photographes que j’accompagne.

Cela conduit systématiquement et surtout durablement à sous-estimer ses tarifs, ce qui à long terme affecte la rentabilité de l’activité pro et donc la motivation du photographe.

Ce phénomène de l’imposteur a un impact direct et négatif sur votre chiffre d’affaires.

Des réticences à vous promouvoir

Tant qu’un photographe se sent comme un imposteur, il aura toujours du mal à aller à fond dans la promotion de son travail.

Par peur du regard des autres, par peur d’un jugement qu’il redoute.

Que ce soit en ligne ou sur des événements, des salons ou des expositions.

Il craint d’être découvert comme un « faux », qu’on lui dise qu’il n’a pas le niveau, il se dit qu’il n’aura que des critiques négatives. Ce qui compromet sa visibilité et donc sa capacité à attirer de nouveaux clients.

Un perfectionnisme contre-productif

Si vous avez du mal à vous sentir légitime en tant que photographe il y a de fortes chances pour que vous cherchiez à produire des images irréprochables à vos yeux, pour éviter toute critique.

Ce besoin d’atteindre un niveau irréaliste (la perfection n’existe pas, surtout concernant une activité artistique) peut vite devenir un obstacle rédhibitoire. Vos dates de livraison et les temps de réponse aux demandes s’allongent.

Ou c’est votre temps de sommeil qui en prend un coup pour tenir les délais.

Ce perfectionnisme peut même vous empêcher de finaliser certains projets.

Et même sans aller jusqu’à cette extrémité, le perfectionnisme lié à votre syndrome de l’imposteur s’exprime forcément au détriment de votre efficacité et de votre productivité.

Voire au détriment de la santé mentale. N’être jamais satisfait de rien, c’est lourd.

Une perte du sens des priorités

Pour éviter tout risque d’échec, vous allez peut-être aussi passer énormément de temps en préparation. Parfois de manière obsessionnelle.

Vous consacrez des heures à organiser, planifier, et réviser chaque détail, plutôt que d’aller directement au cœur du projet et passer du temps sur ce qui compte vraiment.

Ce besoin de la maîtrise du moindre détail (dont vos clients se moquent) est une stratégie inconsciente pour vous rassurer. Vous vous concentrez sur de petites tâches que vous maîtrisez à coup sûr.

Résultats : une perte de temps précieuse et un investissement mental intense qui vous épuise. Sur le long terme ce n’est pas tenable.

Une procrastination par peur de l’échec

La procrastination est une autre conséquence du syndrome de l’imposteur. Elle est d’ailleurs liée au perfectionnisme.

En reportant certaines tâches, et en particulier les plus importantes, vous évitez par manque de confiance de vous confronter aux points les plus ardus de votre business, ceux avec lesquels vous êtes le moins confortable.

Il s’agit d’un mécanisme de défense classique, une manière de retarder le moment où vous vous sentiriez jugé.

Ce comportement est bien sûr néfaste pour la gestion de votre entreprise. Il peut vous faire négliger certaines tâches centrales, ou manquer des opportunités. Et dans tous les cas il entraine une baisse de productivité.

Sans compter la culpabilité d’avoir laissé le temps filer pour pas grand-chose et le stress qui va avec.

Surmontez le syndrome de l’imposteur

Maintenant que nous avons fait le tour des symptômes et des conséquences négatives du syndrome de l’imposteur, je vous propose quelques stratégies pour le laisser derrière vous.

Car oui, avec de l’entraînement, de la persévérance et un peu de patience, le syndrome de l’imposteur se surmonte.

Affrontez vos doutes de manière constructive

Vous savez d’où vient ce sentiment d’illégitimité et comment il se manifeste, il est donc temps de les regarder bien en face.

Avant toute chose, ne cherchez pas à nier ou à glisser vos peurs sous le tapis, mais plutôt à les examiner.

Notez sur papier les préoccupations et les incertitudes qui vous gênent et qui sont le carburant de votre syndrome de l’imposteur.

En exprimant ces pensées négatives, elles perdent de leur force.

Clairement identifiées, elles deviennent aussi des éléments concrets que vous allez pouvoir gérer.

C’est comme vider un peu de ce poids mental sur le papier pour laisser de la place à la confiance.

En les reconnaissant, vous pourrez les affronter de manière plus constructive.

Voici par exemple la liste dressée avec Émilie*, une des photographes que j’ai accompagnée récemment. On a classé tout ce qui compose son syndrome de l’imposteur en 3 catégories avant d’examiner objectivement chaque peur et de voir comment la résoudre :

Doutes techniques et artistiques

  • Mon niveau technique n’est pas assez bon pour me lancer en tant que professionnelle.
  • Mes photos manquent de créativité pour réellement attirer l’attention des clients.
  • Je ne maîtrise pas bien la lumière, et cela risque de trahir mon manque de compétence.
  • Les autres photographes vont sûrement me voir comme une amateur sans légitimité.

Inquiétudes sur la relation client et la gestion d’entreprise

  • Je ne saurai pas répondre correctement aux attentes de mes clients, je vais les décevoir.
  • Mes tarifs sont trop élevés pour mon niveau, et les clients penseront que je ne les mérite pas.
  • Je ne saurai pas gérer les imprévus ni faire face aux retours négatifs.
  • Mon manque d’expérience en entrepreneuriat va clairement jouer contre moi et m’empêcher de réussir.

Craintes à cause de la visibilité et de la comparaison

  • Les autres photographes sont bien plus expérimentés, et mon travail ne pourra jamais se démarquer.
  • Je ne peux pas me promouvoir, je vais paraître prétentieuse et illégitime.
  • Publier mon travail en ligne m’expose à des critiques négatives que je ne saurai pas gérer.
  • Mes photos ne sont tout simplement pas aussi bonnes que celles que je vois sur les réseaux sociaux, et cela va se voir.

Voilà, dresser cette liste c’est déjà faire sortir un peu le syndrome de votre tête.

Et je peux vous assurer qu’aucune de ces craintes qu’Émilie avait listé n’était rationnelle ni ne valait le coup qu’elle se ronge autant les ongles.

Valorisez vos compétences uniques

Valorisez-vous pour vaincre le syndrome de l'imposteur
Valorisez-vous pour vaincre le syndrome de l’imposteur : listez ce qui vous rend unique

C’est le second exercice anti-syndrome de l’imposteur que vous pouvez réaliser.

Ne basez pas votre légitimité sur vos seules compétences en photographie.

Cherchez en vous-même d’autres compétences et aptitudes qui enrichissent votre expertise d’une manière plus large. Des qualités tout aussi importantes que celles que vous avez en prise de vue et qui comptent pour vos clients.

N’oubliez pas : le métier de photographe ne consiste pas seulement à prendre des photos. C’est répondre à un besoin, résoudre des problèmes, faire vivre une expérience unique… Tout cela grâce l’image, pas uniquement avec des images.

Et être photographe c’est aussi être le pilote de son entreprise.

Alors pensez à ce que votre parcours précédent ou vos hobbies apportent à votre activité photo.

Si par exemple, si vous avez une expérience en marketing, vous allez exceller dans la compréhension des besoins clients.

Des compétences en gestion du stress ? Super pour la conduite de modèles et idéal pour les shooting de groupe ou les événements.

Vous avez une expérience en gestion de projets ? Parfait pour respecter les délais et offrir une expérience originale et fluide à vos clients.

Vous venez de la tech et êtes à l’aise avec l’informatique ? Peut-être que vous allez tirer parti de toutes nouvelles techniques pour enrichir vos prestations avec un style unique ou des résultats immersifs qui se démarquent vraiment.

On pourrait dresser une liste infinie.

Alors dresser la vôtre (de liste) pour bien prendre conscience de toutes les qualités personnelles qui peuvent enrichir votre pratique et vous rendre unique.

Et gagner en valeur à vos propres yeux autant qu’à ceux de vos clients.

Faites une liste des quarante raisons

Voici un troisième exercice que vous pouvez réaliser. Je l’apprécie particulièrement.

Il s’agit d’écrire les 40 raisons pour lesquelles vos clients (ou futurs clients) ont de la chance de travailler avec vous.

C’est vraiment tout bête, mais qu’est-ce que c’est efficace !

Vous verrez, les 5 premières raisons seront faciles à trouver. Ensuite ça se corse. Pourtant c’est à ce moment que l’exercice prend tout son sens.

Pour vous prouver que ça marche et que je ne suis pas du genre à dire  « faites ce que je dis et pas ce que je fais », téléchargez ci-dessous mon propre exercice des 40 😊

40-Raisons-regis-moscardiniTélécharger

Alors courage, et faites-le.

Tenez un journal de vos réussites

Contre le syndrome de l'imposteur tenir une journal de la réussite
Contre le syndrome de l’imposteur, tenez une journal de la réussite pour booster votre confiance

Pour surmonter votre syndrome de l’imposteur, une autre méthode est de vous plonger régulièrement dans vos progrès et de constater, preuve à l’appui, combien vous engrangez de succès dans votre projet.

Pour cela, tenir un journal de vos réussites est un excellent moyen de prendre conscience de vos avancées.

Notez-y vos projets aboutis, les prestations décrochées, les compliments reçus de vos clients, les nouvelles compétences que vous avez acquises à chaque fois que vous réalisez une nouvelle tâche…

Par exemple, après une séance de portrait vous recevez des commentaires constructifs et positifs qui font chaud au coeur ? Notez ces retours client et décrivez la technique que vous avez utilisée lors du shooting.

Vous avez enfin trouvé la méthode qui vous convient parfaitement pour trier vos photos sous lightroom ? Une réussite de plus dans le journal.

Vous avez acheté un NAS, souscrit à un abonnement cloud et configuré votre système de sauvegarde de vos précieuses images ? Une étape de franchie et une réussite de plus à consigner.

Etc.

Votre journal devient un témoin objectif de vos capacités. À chaque fois que vous l’ouvrez il vous renvoie une vision claire et positive de votre parcours.

Mise en pratique d’un journal des réussites illustrées

  1. Choisissez un joli carnet papier. Appelez-le « journal des réussites », « témoin des progrès », « recueil de succès » ou tout autre petit nom positif qui vous inspire.
  2. Après chaque tâche réussie, écrivez-y un bref résumé : un résultat obtenu, les défis surmontés, un retour client, les nouvelles compétences acquises…
  3. Ajoutez un petit visuel représentatif de chaque projet. Cela rendra votre journal encore plus agréable et vous rappellera vos progrès. Une photo particulièrement réussie pour un shooting, un petit dessin, un logo de marque…

En remplissant régulièrement votre journal, vous construirez la preuve concrète de vos compétences et de votre progression.

Ce sera une vraie source de motivation et de réassurance quand votre syndrome de l’imposteur viendra vous chatouiller les neurones.

Célébrez même vos petites victoires

Célébrer ses victoires pour se sentir légitime
Célébrez vos victoires va vous aider à vous sentir légitime.

En parallèle de votre journal des réussites, fixez-vous des objectifs réalisables, que vous pouvez atteindre dans un laps de temps court.

Ces objectifs doivent être mesurables et suffisamment spécifiques pour vous permettre de les considérer comme des victoires quand vous les atteignez.

Si vous êtes photographe social un exemple d’objectif pourrait être de réaliser trois portraits en extérieur dans le mois qui vient pour enrichir votre portfolio.

Ou de faire passer la barre symbolique des 1000 followers à votre compte insta en moins de 6 semaines.

Ou de décrocher deux commandes grossesse avant les prochaines petites vacances.

Ou de mettre enfin en ligne votre site internet dans moins de 15 jours.

Etc.

À chaque objectif atteint, même modeste, célébrer cette réussite est une forme de reconnaissance de vos progrès qui va booster votre confiance en vous.

Marquez l’occasion comme vous préférez, mais faites-le. Et pas besoin de vous ruiner en Champagne millésimé. Un moment ciné, un petit cadeau gadget ou un dîner amélioré feront parfaitement le job.

Et au passage une petite publication sur les réseaux sociaux c’est toujours bon aussi pour l’ego 😉

Les clients ne se soucient pas des diplômes

Là, pas d’exercice pour vous convaincre, juste une constatation.

Vos clients ne se soucient absolument pas de vos diplômes.

Non seulement ils s’en moquent, mais en plus vous n’aurez jamais à vous justifier auprès d’eux d’un quelconque cursus photo académique.

Vous n’êtes pas complètement convaincu ?

OK. Alors dites-moi qui demande un CV à son photographe avant de passer commande ? Personne…

Des références et un portfolio vont vous aider à convaincre des clients, ça oui. Mais le diplôme non.

Ce que veulent vos clients photo, comme tous les clients, c’est que vous compreniez leurs problèmes et que vous leur proposiez une solution adaptée. C’est tout.

Même en France, pays pourtant très attaché aux diplômes.

Conclusion

À la fin de cette lecture (bravo d’en être ici !) je pense que vous avez compris que le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique qui ne reflète pas la réalité.

Les photographes qui en souffrent sont tout aussi compétents et talentueux que les autres, sinon plus.

Alors je termine simplement avec cette phrase : acceptez ces sentiments d’imposture pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire une distorsion de la réalité, et non une vérité objective de vos compétences.

Combattez-les sans relâche à grands coups d’objectivité avec les techniques que vous avez découvertes dans cet article.

4 techniques pour augmenter vos revenus de photographe

4 techniques pour augmenter vos revenus de photographe

Vous êtes photographe professionnel ou vous voulez le devenir ? Vous vous demandez comment vous pourriez augmenter vos revenus et maximiser vos gains ? Vous êtes au bon endroit.

Si acquérir de nouveaux clients est essentiel, il est tout aussi important de tirer le meilleur parti de chaque vente.

L’objectif ? Augmenter votre panier moyen, c’est-à-dire le montant que vos clients dépensent à chaque commande.

La raison est assez simple. Il s’agit de rentabiliser autant que possible les efforts que vous avez fournis pour attirer un prospect et le convertir en client. 

Dites-vous une chose : avoir une personne sur sa page de vente, à quelques secondes de cliquer sur « acheter », ça demande beaucoup de travail de votre part. Du temps aussi. Et souvent de l’argent. 

Donc l’idée est de faire en sorte que ce client potentiel, au lieu de vous rapporter seulement 2, il vous rapporte 4, ou 5 ou même 10. (Ce sont des ordres de grandeur hein, pas des euros 😉). 

Il y a une phrase que j’adore dans le marketing qui dit la chose suivante : 

Augmenter son chiffre d’affaires, c’est d’abord augmenter son panier moyen.  

Autre principe de base que vous devez exploiter : il est beaucoup plus simple de vendre à nouveau un second produit à un client existant que de convaincre une nouvelle personne de devenir cliente pour la première fois.

Alors dans ce guide complet, je vais vous montrer 4 techniques éprouvées basées sur ces principes pour vous aider à faire passer votre business photo au niveau supérieur.

Que vous soyez déjà à temps plein ou que vous débutiez à côté d’un autre job, ces stratégies marketing vous permettront de faire la différence.

Comme elles l’ont fait pour moi.

1. Gagnez plus d’argent grâce à plus de produits proposés (mais intelligemment)

Gagner plus d'argent en photo en augmentant le nombre de vos produits

Une des façons les plus simples d’augmenter vos revenus est de diversifier votre offre photo.

Mais attention. Je vous préviens tout de suite. Il ne s’agit pas ici d’avoir 15 packs de photographie de mariage ou de shooting naissance. 

Ce serait contre-productif. Un des principes clé dans le marketing est de ne pas surcharger l’esprit du prospect. 

Plus il a de possibilités en face de lui, plus son cerveau s’embrouille et moins il choisira. Pour finalement ne pas acheter.

L’être humain déteste choisir. Cela oblige à une décision et parce que c’est renoncer aux autres possibilités. Alors ne tombez pas dans le piège du catalogue pléthorique.

Donc plutôt que de multiplier les offres du genre

Pack découverte avec 1 h de shooting, 10 photos HD et une galerie en ligne,

→ Pack classique avec 2 h de shooting, 20 photos retouchées, 1 impression 13×18, et un diaporama numérique 

→ Pack premium avec 2 h de shooting, 40 photos retouchées, 1 impression grand format, et un livre photo luxe,

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Vous allez tout simplement créer des compléments de produits ou d’offres photo qui vont venir renforcer votre offre de base. Comme des options sur une voiture.

C’est bien plus efficace de simplifier votre offre de base et de jouer sur des options additionnelles

Ce que je vous propose de faire est simple. 

Créez une offre de base claire et attractive, et ajoutez-lui des extras personnalisés (tirages, retouches avancées, albums luxueux, plus de photos haute résolution, bonus à la prise de vue, etc.).

Comme ça, vous permettez au client de composer lui-même son package en fonction de ses envies de son budget, tout en augmentant naturellement la valeur de chaque commande.

Mais vous vous posez cette question, probablement : si de base mon client choisit mon pack photo le moins cher parmi les 3 que je propose, pourquoi diable irait-il prendre des extras (si son budget est serré) ?

Parce qu’il va répondre à un principe psychologique bien connu qui est que quand on a pris sa décision d’achat, on reçoit un petit shot d’adrénaline, une sensation de satisfaction liée au fait d’avoir enfin choisi. 

Ce moment est crucial. Il faut en profiter. Après avoir dit « oui » à l’offre de base, le client est dans un état d’esprit plus ouvert et disposé à dire « oui » à d’autres options, surtout si elles sont présentées comme des améliorations modestes qui vont enrichir encore plus son achat.

C’est là que vous intervenez avec vos extras personnalisés.

Si vous présentez ces options de manière subtile et non agressive (pas avec des gros sabots de vendeur à la criée) – par exemple, en montrant comme un album photo haut de gamme va rendre leur souvenir encore plus fort – le client aura plus de facilité à justifier ce petit supplément.

Le raisonnement psychologique est simple : « J’ai déjà décidé de dépenser pour ce shooting, autant que ce soit parfait. » 

Et voilà, vous augmentez votre panier moyen sans forcer la vente. Cool non? 

Bon, bien sur, ça ne s’improvise pas. Surtout si vous vendez en entretien téléphonique ou en face à face.

Tout doit être pensé, écrit à l’avance, et vous sortez ces « options » naturellement, sans donner l’impression de les inventer au dernier moment. 

Et si vous vendez uniquement en ligne via une page de vente et une page de réservation, alors il faudra passer par des outils qui permettent d’intégrer ces extra dans le processus d’achat de votre client. Shopify par exemple propose tout ça. 

2. Stratégie de tarification des services de photographie

Gagner plus d'argent en proposant les bons tarifs pour vos offres photo

Quand on parle de stratégies de tarification, il ne s’agit pas simplement de fixer un prix sur une prestation. 

C’est de la psychologie, de la perception, et un peu de stratégie marketing.

Et oui, il en faut, de la stratégie marketing. D’autant plus dans un monde concurrentiel comme celui de la photo (oui, votre style photo vous démarque des autres photographes, mais ne comptez pas uniquement sur lui)

Bien appliquées, ces techniques vont transformer la façon dont vos clients perçoivent votre activité de photographe et, surtout, combien ils sont prêts à payer pour vos services photo.

Voici plusieurs tactiques qui vont booster vos résultats. Bien sûr, je ne vous demande pas d’appliquer chacune d’entre elles.

Déjà parce que ça prendrait beaucoup de temps à implémenter et aussi par ce que tout ne s’appliquera pas à votre business, ni même à vos envies. 

Le principe de l’ancrage au service du photographe indépendant

Premier principe psychologique à connaître : l’ancrage

Il fonctionne comme ça : la première information de prix qu’un client voit devient une référence mentale pour tout ce qui suit. 

Si vous lui présentez d’abord une offre premium plus coûteuse, le reste de vos prix paraîtra beaucoup plus raisonnable par comparaison. 

Vous savez, on appliquait cette technique intuitivement quand on était gosse. Au moment où il fallait annoncer aux parents une mauvaise nouvelle, on balançait toujours un énorme truc, faux bien sûr. Là-dessus les parents devenaient tout blancs 😁 ! Il suffisait alors de leur dire « mais non, en fait il s’est juste passé ça …. » 

Et hop, ça passait beaucoup mieux. Grâce à l’effet d’ancrage. Vous voyez, ça marche 😊. 

Comment appliquer ça concrètement dans votre job de photographe pro ?

C’est simple : vous allez présenter d’abord votre offre la plus chère avant de dévoiler les autres options. 

Exemple :

vous faites de la photo reportage pour les familles avec un angle « intergénérationnel ».

Au lieu de commencer par votre pack « Découverte » à 250 €, montrez d’abord votre pack « Premium » à 850 €. Le client (enfin, c’est souvent « la cliente ») , même s’il trouve ce prix élevé (et c’est le but), aura ce chiffre en tête comme référence. 

Et quand vous lui présenterez ensuite votre offre intermédiaire à 490 €, ça paraîtra tout de suite plus abordable. Comme s’il faisait une super affaire. (souvenez-vous de la tête de vos parents 😁) 

Important donc à avoir en tête : votre offre premium à tarif élevé n’a pas pour but de générer des ventes. Elle est là avant tout pour servir l’effet d’ancrage. 

Ce que vous visez vraiment, c’est l’offre juste en dessous. Celle qui est la plus rentable pour vous et qui représente le meilleur compromis pour vos clients.

Pourquoi ? 

Parce que cette offre intermédiaire est celle qui maximise vos marges. Si vous parvenez à la vendre régulièrement, c’est jackpot. 

L’offre premium, elle, est là pour donner l’impression que l’offre intermédiaire est raisonnable et accessible. Elle aide le client à se sentir plus à l’aise dans son choix. 

Et, soyons honnêtes, on sait tous que très peu de clients vont prendre ce pack ultra-luxe à 850 €. Il n’est pas vraiment conçu pour être vendu à la pelle. Son rôle est de faire briller l’offre du milieu.

Donc, votre priorité est de pousser subtilement cette offre intermédiaire, celle qui combine valeur et rentabilité. Si vous parvenez à la vendre au maximum, c’est super rentable pour vous, et le client, lui a été guidé naturellement vers une offre au super rapport qualité/prix. Win-win. 😊

Utiliser la rareté et l’urgence dans le métier de photographe

Les gens (tout le monde en fait, vous et moi compris 😅) détestent passer à côté d’une bonne affaire. C’est ce qu’on appelle le FOMO (Fear Of Missing Out). 

C’est d’ailleurs sur ce principe qu’on est accro aux notifications de son portable : dès que ça bip, on s’empresse de voir ce que c’est, de peur de passer à côté de la nouvelle du siècle (même si c’est toujours notre moitié qui demande de ne pas oublier d’acheter du pain 😅).

Donc, le F.O.M.O, c’est ce petit pincement qu’on ressent quand on voit une offre alléchante et qu’on se dit : « Si je ne la prends pas maintenant, je vais le regretter. »

C’est un levier ultra-puissant à utiliser en jouant sur la rareté et l’urgence pour motiver l’achat rapide

Il y a 2 types de rareté :

1- celle liée à une date limite 

2- celle liée à un nombre de places limitées. 

Concrètement ? 

Dans le cadre d’une offre de shooting photo, par exemple, c’est plutôt le 2 qui va bien marcher.  Avec  quelque chose comme : « Je n’ai réservé que 7 dates dans mon calendrier pour ce shooting ». 

Intuitivement, le client se dit : « Si je ne saute pas dessus, quelqu’un d’autre va le faire et je vais rater cette occasion. » Résultat : ça les pousse à prendre une décision immédiate, plutôt que de procrastiner et réfléchir indéfiniment.

Mais attention, le truc, c’est que vous devez rester crédible. 

Ne vous amusez pas à limiter ces places si c’est pour qu’au final vous acceptiez tout le monde. C’est le genre de choses qui finit toujours par se savoir. Et puis c’est pas très éthique. 

La rareté doit vraiment être … rare 😊, sinon ça perd tout son effet. Il n’y a rien de pire que les fausses urgences créées pour vendre à tout prix.

Et je vous vois venir : vous vous dites peut-être que ce système est un peu poussé, voire agressif ? Disons … à l’américaine ?

Eh bien, pas du tout. Le but n’est pas de forcer les gens à acheter, mais plutôt de les aider à passer à l’action. Pourquoi ? Parce que, soyons honnêtes, le cerveau est câblé pour résister à la dépense. 

C’est la partie cartésienne qui prend le dessus et nous fait hésiter : « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? Est-ce que je ne ferais pas mieux d’attendre ? » En gros, c’est la peur du risque qui freine l’achat.

Et pourtant, au fond, le client veut ce que vous proposez. Il aime votre travail, il veut ces photos, mais son cerveau trouve toujours une excuse pour temporiser. 

Alors en instaurant un peu de rareté et d’urgence, vous lui rendez service. Vous l’aidez à dépasser cette petite voix intérieure qui dit toujours « non » et à finalement obtenir ce qu’il désire vraiment.

Au final, c’est gagnant-gagnant. Le client fait l’achat qu’il veut et vous, vous convertissez la vente. CQFD. 😊

Le prix en chiffres « psychologiques »

Vos revenus de photographes liés à la manière dont vous présentez vos prix

C’est probablement un des trucs les plus connus en vente par le grand public. La manière dont vous présentez vos prix. 

Ça ne se fait pas au hasard et vous y êtes confrontés dès que vous mettez les pieds dans un magasin. 

Oui, on connait tous le fameux : 9,99 € au lieu de 10 €. Ça obéit à des règles psychologiques bien précises, surtout quand vous voulez atteindre une cible particulière ou donner une image spécifique à votre offre.

Donc oui, dans votre entreprise de photographie aussi il faut utiliser ces chiffres psychologiques.

Mais pas n’importe comment. 

Prenons un exemple

Afficher une prestation qui se veut haut de gamme à 999 €, c’est une erreur que beaucoup font. Pourquoi ? Parce que les prix qui se terminent par un « 9 » sont perçus comme des offres « accessibles », bon marché. 

C’est précisément ce qu’utilisent les enseignes comme Action, Aldi, Gifi et compagnie. Parfait pour des produits (très) grand public, mais pas du tout pour un service haut de gamme.

Dans le luxe, c’est donc différent. On utilise des prix ronds, qui se terminent par un 0 ou un 5. Pourquoi ? Parce que ces prix évoquent l’élégance, la sophistication et une plus grande valeur perçue.

C’est tout un code. 

Donc si vous voulez que votre shooting photo soit perçu comme haut de gamme, affichez-le par exemple à 1 500 € plutôt qu’à 1 499 €.

Psychologiquement, le chiffre rond donne l’impression d’une prestation premium, alors que l’autre semble juste indiquer une bonne affaire. Et ce n’est pas ce que vous voulez dans le luxe.

Vous l’avez compris, si à l’inverse vous vous adressez à un public plus large, plus soucieux de son budget, le prix en « 9 » devient votre meilleur allié.

Il donne l’impression que le client fait une bonne affaire, ce qui colle parfaitement aux attentes d’un public qui cherche à optimiser ses dépenses.

Donc, ajuster vos prix selon votre cible, ce n’est pas juste une question de chiffres. C’est une stratégie psychologique qui influence directement la perception qu’ont les clients de la valeur de votre offre.

3. Amélioration du service client et de l’expérience

Pour augmenter vos revenus de photographe vous pouvez exploiter aussi une technique moins directe mais très efficace à moyen terme : se concentrer sur l’expérience client.

C’est du b.a.-ba : si vos clients sont enchantés par ce que vous vendez, alors ils seront plus enclins à dépenser davantage. Comment offrir une expérience inoubliable ?

La clé, c’est l’hyper personnalisation. Vous savez, dès que je pense à « expérience client » dans le business photo, je me réfère rapidement à ce que propose le monde du tourisme. Ils ont beaucoup à nous apprendre dans ce secteur. 

Notamment sur toutes les petites attentions qui nous font nous sentir unique, et pas juste un numéro de client parmi des milliers d’autres. 

C’est tout un art. Voici donc quelques idées issues du secteur du tourisme pour vos offres photo.

Votre stratégie marketing de photographe peut s'inspirer des pratiques du secteur du tourisme

Dans le tourisme, on commence souvent par comprendre exactement ce que le client veut vivre comme expérience. Faites pareil. 

Ça passe par la mise à disposition d’un tableau de bord du client. Un genre d’espace client sur le net, qui peut être très simple, mais qui existe. Et qui permet au client de trouver tout ce dont il a besoin en 2 clics. 

Il y trouvera le questionnaire habituel d’avant la séance pour comprendre leurs envies profondes, leurs goûts, les petits détails qu’ils voudraient capturer. 

Plus vous saurez sur eux, plus vous pourrez créer des images qui résonnent avec leur histoire personnelle.

Gagner de l’argent avec des extras inattendus. 

Il y a un adage dans le business qui dit ça : donnez toujours plus que ce que vous avez promis. 

Je me souviendrais toujours de l’arrivée dans notre chambre d’hôtel pour fêter nos 10 ans de mariage avec mon épouse. J’avais juste spécifié lors de la réservation que l’on venait pour nos 10 ans de mariage. Sans aucune arrière-pensée. 

Eh bien en ouvrant la porte, on a vu des petits pétales de roses, parsemés sur le lit, et le pliage de la serviette en forme de cœur. Je peux vous dire que l’expérience client était à son max. 

Pourquoi ne pas proposer un souvenir d’un artisan local doublé d’un mot personnalisé écrit à la main sur du beau papier ?

Ou même un making-of de la séance sous forme de vidéo ? Ce genre de geste transforme une simple séance photo en expérience mémorable.

Options Business Class ou « surclassement »

Dans le tourisme, on propose toujours des options de surclassement au moment de la commande, pour vivre une expérience encore plus exclusive. 

Rien ne vous empêche de faire pareil. Proposez dans votre tunnel de vente une offre « premium » où le client a accès à un plus grand nombre de photos, à une séance plus longue, ou même à une consultation stylistique avant le shooting.

Le suivi post-shooting. Le fameux. 

Ne laissez pas le client repartir après la livraison des photos sans un suivi.

Envoyez un e-mail de remerciement, proposez une réduction pour une future séance, ou même une offre spéciale pour un shooting de famille ou d’événement. 

Ou même tout simplement, programmez un e-mail quelques jours après la livraison pour juste prendre des nouvelles. Un truc comme :

« bonjour [prénom] un petit message juste pour vous dire que je pense bien à vous et votre petite famille, je pense encore à nos beaux échanges pendant la séance. Je vous souhaite une belle semaine (et faites la bise aux enfants !) » 

Ça marche à coup sûr. Parce que c’est vrai et authentique. 

La rapidité du service client. 

Bon, c’est vrai qu’il n’y a pas que dans le tourisme que la réactivité fait toute la différence. N’empêche, quand on est à l’étranger et que le petit dernier à un petit souci de santé, savoir que le service client répondra en 10 minutes, c’est très rassurant. 

Alors autant s’en inspirer, et même si le niveau d’urgence n’est pas comparable, quand un client pose une question ou a besoin de quelque chose, il s’attend à une réponse rapide. 

Appliquez ce même principe dans votre business photo.

Répondez aux demandes rapidement, que ce soit pour un devis, une question ou la livraison des photos. Proposez des délais ultra-rapides pour les retouches ou les livraisons en option. 

Ce sentiment d’être pris en charge tout de suite crée un effet « waouh » chez le client, et montre votre professionnalisme. Rapidité = satisfaction = fidélité.

4. Vente de photos additionnelles : utiliser la livraison en présentiel

Pour faire plus de ventes, ne laisser pas vos clients découvrir seuls vos photos

Livrer vos photos par email, c’est pratique, rapide, et tout le monde le fait.

Moi le premier, hein. Je ne me pose pas en donneur de leçon, attention, et si je vous en parle, c’est que je suis aussi passé par là. 

Je sais donc exactement ce qu’il en coute de continuer à faire comme ça, puisque cette méthode vous prive d’une énorme opportunité de vente additionnelle.

Car il y a une autre façon de livrer vos photos aux clients. 

C’est de le faire en personne, face à votre client. Ce qui change complètement la donne.

En plus de créer un moment spécial avec lui (ou elle), c’est une stratégie puissante pour augmenter vos ventes, vos commandes d’albums, de tirages ou de produits dérivés.

Faire une première impression de haute qualité

Quand vous envoyez des photos par email avec le lien qui redirige vers l’album privé en ligne, vous vous doutez bien que le client découvrira vos photos tout seul.

→ Au mieux sur un écran d’ordinateur pas trop pourri dans une pièce un peu isolée.

→ Au pire, sur son téléphone, dans le métro entre deux stations. 

Et c’est souvent le pire qui arrive. Donc pas la peine vous faire un dessin pour comprendre qu’il peut être distrait, avoir une mauvaise luminosité, et donc ne pas regarder les photos avec l’attention qu’elles méritent. 

Avouez que passer des heures à post-traiter des photos pour être traitées de la sorte par le client, ça la fout mal (mais on lui en veut pas, puisqu’on lui donne cette possibilité) 

C’est exactement comme si un chef étoilé vous préparait un super plat et que vous le mangiez froid sur un coin de table de jardin public. 

Bref, tout ça impacte négativement la première impression, et la première impression, c’est clé !

Par contre, si vous livrez les photos en personne, vous contrôlez le cadre dans lequel le client découvre son projet fini.

Imaginez un beau diaporama, projeté sur un grand écran avec une musique douce. Vous captez son attention et créez une ambiance qui met en valeur votre travail. Rien à voir avec un simple clic sur un lien dans un email !

Exemple d’un photographe de mariage

Livrer les photos en présentiel, c’est aussi l’occasion idéale de proposer des ventes additionnelles. 

Ces fameuses ventes qui vont augmenter vos revenus de photographe. C’est quand même le but de cet article 😊

Alors voici comment :

Montrez vos photos post-traitées. Si c’est issu d’une séance de shooting, vous allez par exemple montrer une grosse cinquantaine de photos. L’idée étant de lui montrer de manière exhaustive votre reportage complet pour qu’il flashe sur certaines des photos. 

Si c’est un reportage de mariage, où il y a plusieurs centaines de photos, ça va être trop long de tout montrer. Dans ce cas, vous allez expliquer votre démarche. 

Ça pourrait être quelque chose comme ça

« Je ne vais pas vous montrer les 700 photos de votre mariage, on en aurait pour des heures. Donc ce que j’ai fait, c’est une sélection des prises de vue que je pense être les plus fortes, les plus belles, les plus émotionnelles de votre mariage.

J’en ai pris 10 dans chaque catégorie : 

  • vin d’honneur
  • soirée dansante
  • repas
  • église
  • mairie
  • groupes

On a donc en tout 60 photos qui sont, à mon sens exceptionnelles. Allez, on regarde ça tranquillement sur mon grand écran » 

Une fois que le client à admiré ses photos, vous allez appliquer ce petit script de vente (oui, rien ne s’improvise dans la vente, tout est scripté, surtout quand on débute). 

Voici les étapes clés d’un bon script de vente additionnel. 

Les impliquer dans le processus et obtenir un premier « oui »

C’est tout simple et ça passe par une petite question. «  alors ? Comment vous sentez-vous après cette projection ? Ça vous a plu ? »

La réponse sera un grand OUI. Donc c’est bon, on peut passer à la phase suivante. Celle de la vente. 

Et pour ça, on va demander explicitement l’accord du client. 

Avec une phrase du type

«  Ce que je vous propose maintenant c’est de voir ensemble comme on pourrait faire pour que vous puissiez profiter au mieux de ces photos chez vous, et pour longtemps. Est-ce que vous êtes d’accord pour que je vous présente mes solutions ? » 

Là encore, la réponse sera oui. 

Créer une projection mentale avec les meilleures photos

À partir de là, vous pouvez dérouler. En commençant par lui permettre de visualiser les photos chez lui. Le mieux c’est de lui montrer en vrai, en papier et en encre, ce qu’il pourrait accrocher à un mur. 

Des tirages en grand, en beau, en magnifique, en inspirant avec un cadre à tomber, que vous lui mettez entre les mains. 

Ce processus de projection mentale pousse le client à se voir déjà en train de profiter des tirages, rendant l’achat encore plus concret. 

Ça active ce qu’on appelle un sentiment de « propriété anticipée ».

Mettre en avant la valeur émotionnelle 

Sortez cette phrase toute prêt qui est de dire que les photos digitales ont tendance à être oubliées (et c’est vrai !)

Alors qu’un tirage ou un album est un souvenir tangible. Disponible à portée de main, du petit dernier de 5 ans aux grands-parents. Tout un chacun dans la famille peut le feuilleter tout le temps. 

Il rappelle constamment le moment capturé et devient un objet de valeur émotionnelle au quotidien. Un objet de souvenir et de cohésion familiale permanent. 

En insistant sur l’aspect émotionnel, vous renforcez le besoin d’avoir un support physique pour immortaliser ces souvenirs. C’est le levier de l’attachement émotionnel, qui rend le client plus prêt à acheter.

Varier les formats pour maximiser la vente d’images

Suggérez de choisir plusieurs formats.

Une grande photo pour un mur central, des tirages plus petits pour offrir ou exposer dans d’autres pièces. Ça permet de multiplier les points de contact visuels dans la vie quotidienne, créant ainsi une présence omniprésente des photos dans l’espace personnel du client. 

L’idée ici est de renforcer la valeur perçue en diversifiant l’utilisation des images.

L’exclusivité et l’urgence sources de revenus supplémentaires

Proposez une offre spéciale valable uniquement en présentiel, comme une réduction sur des tirages photo grand format ou un bonus sur un album complet.

Cette exclusivité crée un sentiment d’urgence et de rareté : le client a l’impression de bénéficier d’une opportunité unique qui ne se reproduira pas. 

Ce qui doit être clairement le cas. C’est ce qu’on pourrait appeler le « prix spécial salon » qu’on voit toujours dans les salons, justement 😊.

Ça aide à la décision immédiate, car le client, il est comme nous tous, il ne veut pas passer à côté d’une occasion avantageuse.

Faciliter le processus d’achat 

Ça c’est très important. Hors de question de laisser partir le client chez lui avec sa promesse d’acheter ensuite.

Vous l’avez avec vous, vous avez un terminal de paiement type SumUp et zou, il paie sur place. Ou au moins un acompte puisqu’il ne repartira pas avec les tirages sous les bras. 

En réduisant le frottement lié à la réflexion post-séance, vous minimisez les risques que le client repousse ou abandonne l’achat.

Offrir de tout organiser immédiatement, avec livraison dans quelques jours, rend la démarche fluide et sans effort, ce qui élimine les obstacles psychologiques à l’achat.

Laisser retomber l’émotionnel par le temps qui passe est une grosse erreur à ne pas faire. 

Profitez du moment favorable que vous avez provoqué pour clore la vente de vos prestations photos dans l'instant

Après vos séances photo : organiser une livraison en présentiel réussie

Voici quelques astuces pratiques pour que vos livraisons en présentiel soient un succès :

Préparez un lieu adapté : assurez-vous que l’endroit où vous allez montrer les photos soit confortable, propre et accueillant. Un salon cosy avec un canapé confortable ou même un coin spécialement dédié dans votre studio, c’est l’idéal.

Bon, je sais, tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir un salon-studio chez soi. 

Dans ce cas, vous pouvez parfaitement vous mettre d’accord avec un bar cosy de votre ville. Voire pourquoi pas avec un commerce dans un genre de partenariat gagnant-gagnant. 

Par exemple avec un salon de massage-bien être qui en échange de vous laisser une salle, vous lui apportez des clients potentiels. À méditer en tout cas. 

→ Investissez dans un écran de qualité : un grand écran ou même un projecteur peut vraiment sublimer vos photos. Plus l’affichage est grand et de qualité, plus l’impact visuel sera fort.

→ Créez une ambiance soignée : jouez avec l’éclairage tamisé, proposez des boissons, mettez une musique d’ambiance douce pour que le moment soit agréable et mémorable. Pourquoi pas même des senteurs (subtiles hein ! Pas l’encens qui casse la tête en 2 minutes)

→ Soyez à l’écoute : pendant la présentation, soyez attentif aux réactions du client. S’il s’attarde sur certaines photos, c’est l’occasion parfaite pour lui proposer des agrandissements ou des tirages de ces mêmes clichés.

Le point de vue du client en direct

En montrant les photos en présentiel, vous avez aussi l’opportunité d’observer les réactions de votre client en temps réel

Vous voyez quelles images lui plaisent le plus, lesquelles suscitent des émotions fortes, et celles qui le laissent plus indifférent. C’est un feedback précieux ! 

Ça vous permet non seulement d’affiner votre offre, mais aussi d’ajuster votre travail de photographe en fonction des goûts de votre clientèle. 

Vous pouvez même repérer des tendances qui émergent et ajuster votre style pour qu’il soit encore plus en phase avec ce que recherchent vos clients. ⠀

Conclusion

En mettant en place ces 4 techniques pour augmenter vos revenus de photographe, vous pouvez non seulement attirer plus de clients, mais aussi maximiser le montant de chaque commande. 

L’objectif est d’ajouter de la valeur, de soigner l’expérience client et de rester attentif aux besoins de votre clientèle.

Alors, quelles techniques allez-vous appliquer en premier ? Commentez ci-dessous pour partager vos idées et expériences sur ce sujet !

6 étapes pour vaincre la peur de lancer votre entreprise photo

6 étapes pour vaincre la peur de lancer votre entreprise photo

Dans cet article on va parler d’un sujet qui touche beaucoup d’entre vous : la peur de lancer son entreprise photo. 

Vous savez quoi ? C’est normal d’avoir peur de l’échec, peur de faire des erreurs, peur de sortir de ta zone de confort. Vraiment normal.

Tous les entrepreneurs photo qui réussissent ont eu cette petite voix qui disait : “Et si ça ne marchait pas ?”, “Et si je n’étais pas assez bon ?”, ou encore “Comment je vais trouver mes premiers clients ?”. 

Bref, c’est humain, donc surtout, ne te culpabilise pas de ressentir ce genre de choses. 

Par contre, ce qui compte, c’est de ne pas laisser cette peur te paralyser.

L’idée de cet article, c’est de te montrer 6 étapes simples pour transformer cette peur en action. Parce que tu verras si tu commences à me suivre, le passage à l’action est une des clés du succès. 

Allez, c’est parti !

#1 Comprends d’où vient la peur de lancer ton business photo

Bon, avant de pouvoir dépasser ta peur, il faut comprendre d’où ça vient. Un peu comme si tu devais comprendre comment ton appareil photo fonctionne (dans les grandes lignes) pour mieux l’utiliser. 

La plupart du temps, ça vient d’un manque d’information. Tu t’attendais peut-être à une grande théorie de psychologue américain des années 50, mais non. 

On a souvent peur de franchir le pas de la création de son entreprise juste parce qu’on ne sais pas trop dans quoi on s’engages. C’est l’inconnu. 

Rappelle-toi ton entrée en 6ème et même dans toutes les nouveaux établissements que tu as fréquentés. 

Tu avais toutes les bonnes raisons d’être dans un état de stress important (en tout cas, moi, c’était le cas). Simplement parce que tu ne disposais sur ce 1er jour de quasiment aucune information. Zéro connaissance sur tes futurs camarades de classe, sur tes profs, sur les lieux. 

Autant d’ignorance ne peut qu’apporter de la peur. 

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Dans ton projet de création d’entreprise photo, vu que tu n’as jamais fait ça avant, forcément, tu te retrouves dans la même situation que ton 1er jour de rentrée. 

Imagine, tu veux lancer une offre de shooting photo corporate, mais tu n’as aucune idée des tarifs à appliquer, des démarches administratives à faire ou encore de comment aller chercher tes premiers clients. Forcément, ça stresse !

Voici une astuce que tu pourras trouver un peu bizarre au début. Mais je t’assure que ça vaut le coup d’essayer. 

Ce que je te conseille, c’est de fermer les yeux et t’imaginer en train de vivre ton business photo à fond, comme si tu y étais vraiment. 

Visualise-toi dans le meilleur des mondes, où ton entreprise de photographie fonctionne parfaitement. Tes clients t’appellent, ils sont ravis de tes prestations, ton agenda est plein. Tu t’épanouis complètement dans ce que tu fais. Vie pro comme vie perso. 

Comme tu as carte blanche (c’est l’avantage de l’imagination 😁) N’ai pas peur d’aller dans les moindres détails de ton projet professionnel : 

→ tu remets tes photos finales à un client super satisfait, 

→ tu bosses sur des projets qui t’inspirent, 

→ tu as du temps pour tes enfants, 

→ tu te formes auprès de tes photographes préférés, …

Bref, tu es photographe professionnel et tout se passe exactement comme tu l’as rêvé.

Cette visualisation positive, même si c’est « juste dans ta tête », ça envoie un signal fort à ton cerveau. Tu lui dis et tu lui montres que « tout est possible. » 

Te projeter dans ce futur idéalisé où tout roule permet de calmer la peur de l’inconnu. Ça ne coûte rien, ça prend 10 minutes, tu peux répéter ça tous les soirs quand tout le monde dort. 

Fais cet exercice régulièrement pour te conditionner à réussir. 💪

#2 Pour diminuer la peur de l’échec, augmente ton niveau d’information

Vaincre la peur de l'échec en s'informant
Apprendre pour faire baisser son niveau de peur de lancer son entreprise photo.

On vient à l’instant de le voir : moins tu as d’infos sur le futur de ton activité de photographe pro, plus ta peur de te lancer sera puissante. Et bloquante. 

Ce qui est top, c’est que l’inverse est vrai. 

Plus tu as d’infos, moins t’as peur. C’est aussi simple que ça.

L’information que tu vas digérer va petit à petit te prouver que tes croyances limitantes, c’est du vent.

Ce que tu dois faire ? Te former. Mais attention, pas n’importe comment. Je veux dire par là que la quantité de choses à savoir à la création d’un business photo est énorme. 

Si tu te mets en tête de tout vouloir apprendre et glaner d’un coup, tu vas dans le mur. Et le remède sera pire que le mal. Trop d’informations d’un coup ne pourra qu’augmenter ton niveau de stress. 

Et tu te retrouves à ne pas te lancer. Retour à la case départ. 

La bonne stratégie ?  Elle tient en un mot : prioriser quelques objectifs clairs.

Je te propose de faire une liste des 3 choses qui te bloquent aujourd’hui (ça peut être : fixer mes prix, trouver mes premiers clients, gérer mon administratif).

Pour chacune de ces choses, trouve une ressource (un livre, un article, une vidéo) qui va te dégrossir le travail et te donner tes premiers éléments factuels. Ceux qui aident et rassurent. 

Et puis, quand tu as trouvé ces 3 choses, tu vas les bloquer dans ton calendrier. Oui, je dis bien bloquer. Les fameuses plages non négociables, comme celles du sport 😉.

Plus sérieusement, tu vas te prévoir des créneaux précis, comme si c’était un shooting avec un client. Je répète, c’est non négociable. Tu t’installes, tu prends ton café (ou thé, peu importe), et tu te concentres uniquement sur une tâche à la fois.

Par exemple, lundi matin, tu te penches uniquement sur tes tarifs. Pas de dispersion, pas de multitâche. Une fois que tu as avancé là-dessus, tu passes à la suite, mais jamais avant d’avoir terminé la première. Le but, c’est de progresser petit à petit, sans te noyer sous l’info.

Et tu verras, au fur et à mesure que tu avances, ton niveau de stress va forcément baisser. Parce que chaque nouvelle info que tu intègres te rend un peu plus sûr de toi, un peu plus prêt. 

Ah, et dernière chose, prend des notes et organise bien tout ça sur ton ordi.

#3 Générer de l’élan avec des petites actions

Commencer par de petites action pour se mettre en mouvement permet de surmonter la peur se lancer
Le plus difficile c’est de générer le mouvement.

Le plus difficile dans tous les nouveaux projets professionnels c’est de générer le mouvement.

En plus de l’information, l’autre clé pour vaincre la peur, c’est l’action

Le passage à l’action. Car tu te doutes bien que si tu te contentes seulement de lire des bouquins, voit des vidéos ou mieux, suivre des stages en création d’entreprise, sans jamais implémenter ensuite, tu n’iras pas loin. 

OK, tu auras le sentiment de faire quelque chose, de te préparer, mais en réalité, tu resteras bloqué au même point. C’est vrai, avec de la peur en moins, mais sans avoir avancé.

Et toi, ce que tu veux, c’est avancer dans ton projet de création d’entreprise photo. 

Ce piège, c’est ce qu’on appelle la paralysie par l’analyse : tu accumules les infos sans jamais passer à l’action. Résultat ? Rien ne bouge.

Rassure-toi, je ne te parle pas de tout révolutionner en une journée. Ni de te dire de tout faire sur 3 jours. 

Non, le mieux, c’est de commencer par des petites actions, des choses faciles à mettre en place. Qui vont te mettre le pied à l’étrier. Parce qu’une fois que tu as commencé, même tout petit, c’est plus facile d’avancer ensuite. Et d’aller plus vite. 

C’est comme pousser une voiture en panne : au début, c’est super dur, (on parle bien de déplacer un engin de plus d’une tonne, des fois plus) mais une fois que la machine commence son mouvement, l’effort à fournir est bien moins important. 

Je te propose un exemple concret : tu sais que tu dois investir les réseaux sociaux. Instagram par exemple. Mais tu restes bloqué au tout début. Tu aimerais avoir un compte avec des dizaines de posts, un super profil, un feed global hyper harmonieux … sauf que ça te semble inatteignable.  

Ce que tu peux faire, c’est y aller petites étapes par petites étapes : 

→ Jour #1 : d’abord créer et paramétrer le compte

→ Jour #2 : poster 2 ou 3 photos pour ne pas le laisser vide, 

→ Jour #3 : mettre une photo de profil,

→ Jour #4 : ajoute une bio simple, qui explique rapidement ce que tu fais. 

→ Jour #5 : Commence à suivre quelques comptes qui t’inspirent et qui sont dans ton domaine.

C’est simple, ça te prend 30 minutes à chaque fois et au bout de quelques semaines, ton compte ressemble enfin à quelque chose qui te plait. 

Après, tu verras que ça deviendra plus facile de poster régulièrement et de trouver ta communauté.

Dès que tu te sens bloqué, ne te contente pas que de l’information, mais applique la technique des petits pas. Juste un petit truc.

Ça marche avec tout : ton site internet, la construction de ton offre commerciale…

Ça suffit à mettre la machine en route (pense à la voiture en panne) et à réduire ce sentiment de stagnation. 

Et c’est ça l’important : faire avancer la voiture, même à petits coups, jusqu’à ce qu’elle prenne de la vitesse toute seule.

#4 Les 5 phases du succès en photographie

Les phases de doutes et de peur alternent avant que le succès n'arrive, c'est normal

L’entrepreneuriat en photographie, c’est pas un long fleuve tranquille, ni un chemin monotone dans une grande plaine. 

Crois-moi, tu vas passer par plusieurs phases, et c’est important de les connaître pour savoir où tu en es et pourquoi tu ressens ce que tu ressens.

Peut-être que tu te dis que parce qu’aucune personne ne ressemble à aucune autre, ton parcours à toi ne sera pas le même que le mien ou celui d’un autre photographe entrepreneur. 

C’est faux. À tel point que le parcours entrepreneurial a été théorisé parce qu’on s’est rendu compte que tout le monde passait par les mêmes phases. 

Alors comme tu vas y être confronté, autant les connaitre dès maintenant. 

Voici les 5 phases du succès pour un photographe qui veut devenir pro :

1 Optimisme non informé : au début, tu te dis que ça va être facile, que tout va bien se passer.

2 Pessimisme informé : là, tu commences à voir les difficultés, et ça te fait douter.

3 Vallée du désespoir : c’est là où beaucoup abandonnent, parce que tout semble trop compliqué.

4 Optimisme informé : tu n’as rien lâché malgré les difficultés, t’as passé la phase difficile, tu vois que ça avance, t’as plus d’infos et tu te sens plus confiant.

5 Succès : enfin, tu récoltes les fruits de ton travail et de ta persévérance.

Oui, je t’assure que tout chef d’entreprise, des plus petits aux plus grands, en photo et ailleurs, sont tous passés par ces 5 phases. 

Mon conseil est le suivant : pose toi et prend le temps de réfléchir, là, maintenant, dans laquelle de ces 5 phases tu te trouves. 

Spoiler, si tu penses être dans la vallée du désespoir, c’est normal. Tout le monde passe par là. Ce qui compte, c’est de persévérer et de continuer à avancer, même (surtout) quand ça semble dur. 

À ce sujet, je vais te faire une confidence

Ma fille fait de la natation. Elle participe régulièrement à des compétitions, et pour donner un coup de main aux organisateurs, je suis ce qu’on appelle un « officiel ». Mon rôle étant de vérifier si les nages des nageurs (sic 😅) sont faites dans les règles de l’art. 

Du coup, je suis au coeur de l’action, au plus proche des nageurs et de leurs coachs.

L’autre jour, je vois une fille sortir de l’eau après son 400 mètres nage libre (le fameux crawl) et, dépitée, dire à son entraineur « la fin était horrible pour moi, elles m’ont toutes dépassées sur les 50 derniers mètres ». 

J’ai beaucoup aimé sa réponse. 

La voici :

« tu sais, que tu aies trouvé que c’était dur à la fin, c’est normal. Tout ton corps est à la limite. Mais dis-toi une chose. C’est dur pour toi, mais c’est aussi très dur pour les autres filles à côté. Donc le secret, c’est de tenir juste un peu plus longtemps et un peu plus fort que les concurrentes. »

J’ai trouvé que ce conseil s’appliquait parfaitement au business photo et à la phase de la vallée du désespoir. 

Ceux qui réussissent, c’est ceux qui continuent quand les autres abandonnent. C’est ceux qui tiennent quand c’est dur pour tout le monde. 

#5 Fais-toi un business plan pour passer à l’action

Avoir un plan clair permet de lever plus facilement l'appréhension
Construis-toi un plan d’action pour ton entreprise photo

C’est une autre très bonne manière de vaincre ta peur que d’avoir un plan. Quand tu sais ce que tu dois faire, étape par étape, c’est tout de suite plus rassurant.

On ne parle pas ici de construire un énorme plan comme si tu allais démarcher des investisseurs pour une levée de fonds.

Je reprends l’analogie avec la rentrée scolaire.

Si tu as dans les mains, la veille de la rentrée, le déroulement heure par heure de la journée, c’est cool non ? 

Alors imagine que tu dois te créer ce déroulement pour ta propre entreprise photo. Ça rassure et ça détend 😊.

Ce que je te propose, c’est de lister 5 actions concrètes que tu peux mettre en place dès aujourd’hui pour avancer dans ton projet de business photo.

Ça peut être des trucs simples, comme :

→ créer ton portfolio en ligne (juste un portfolio, pas un site web ultra complet),

→ contacter trois personnes par jour dans ton réseau pour leur parler de ton projet,

→ déterminer combien tu as besoin pour vivre par mois (car de ça découle ton chiffre d’affaires à réaliser)

→ être au clair sur pourquoi tu veux faire ce métier de photographe pro, et qui tu veux aider dans ce cadre

→ commencer à rédiger une bio simple qui sera la base de ta page « à propos » de ton site

Et surtout, ne te fixe pas des objectifs énormes dès le début. Commence petit, et avance progressivement.

(cf. le paragraphe 3 où je parle de générer de l’élan )

#6 Vaincre son syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l'imposteur ne doit pas vous bloquer, vous êtes bon.

Dernière peur, et pas des moindres : celle de ne pas être à la hauteur en tant que photographe pro. le fameux syndrome de l’imposteur est en embuscade.

Beaucoup se disent : “Oui, je sais faire de belles photos, mais est-ce que c’est suffisant pour être payé ?”.

La réponse est oui

Tu es bien meilleur que ce que tu penses.

Si tu sais déjà maîtriser les bases (composition, lumière, retouche), tu es déjà bien plus avancé que 99 % des gens. Et en plus, n’oublie jamais que ta vision est unique. Personne ne peut photographier comme toi. C’est ce qui va te permettre de te transformer tes blocages en doute normal. Un doute positif qui pousse à s’améliorer sans se dévaloriser.

Je te raconte une autre anecdote

Il y a un quelques années, je faisais beaucoup de photographies animalières. Un jour, je décide de réserver avec un collègue une journée entière dans un affût en forêt. 

Le but étant d’être caché de la faune pour qu’elle vienne très proche du photographe. Avec mon collègue, on était dans le même endroit exigu, séparé de 30 cm. 

On pourrait croire que nos photos allaient être les mêmes, tant nos positions étaient similaires. 

Tu sais quoi ? Pas du tout. Certes, les sujets photographiés l’étaient. Mais tout le reste n’avait rien à voir. Les temps de pause, les effets optiques, les flous d’arrière-plan, les cadrages, le post-traitement ensuite.

Et surtout, surtout, notre perception du monde.

Notre sensibilité unique à chacun a donné des images très différentes entre nous deux. 

Alors si tu as cette peur de ne pas être à la hauteur, de faire comme tout le monde et de te demander pour quelle raison on pourrait faire appel à toi, dis toi toujours que si quelqu’un te contacte pour un shooting, c’est qu’il apprécie déjà ton travail. 

S’il te fait confiance, alors tu peux te faire confiance aussi.

Astuce : fais l’exercice des “5 raisons”. 

Liste 5 raisons pour lesquelles tu es un bon photographe. Par exemple :

  • Mes clients adorent mes photos.
  • J’ai un œil unique pour capturer les moments.
  • J’ai appris à maîtriser mon appareil et la lumière.
  • Je sais retoucher mes photos pour les sublimer.
  • J’ai déjà eu des retours positifs.

Lis cette liste ensuite aussi souvent que possible au début, et plus tard quand tu doutes de toi.

Conclusion

Lancer son business photo, c’est un gros challenge, mais c’est surtout une aventure incroyable. Oui, la peur sera toujours un peu là, et heureusement car sans elle, on serait totalement inconscient et on ferait des choix inconsidérés. 

Mais si tu suis ces 6 étapes, tu verras que tu peux la transformer en énergie positive et en une très belle aventure. N’oublie pas : persévérer est la clé. Ceux qui réussissent, ce sont ceux qui n’abandonnent pas.

Allez, lance-toi, prends cette première petite action dès aujourd’hui, et tu verras que le reste suivra.

Si cet article t’a aidé, partage-le autour de toi, et abonne-toi à ma newsletter pour plus de conseils sur la photo et le business !

Quel est le meilleur logiciel de création de site web pour photographe?

Quel est le meilleur logiciel de création de site web pour photographe?

Créer un site web est un incontournable pour un photographe professionnel. Mais quel logiciel choisir pour vous lancer dans ce grand chantier ?

Les options foisonnent, les avis divergent et le jargon est roi dans le monde des CMS (système de gestion de contenu ou Content Management System en anglais). Car oui, c’est ainsi qu’on nomme les logiciels de création de sites web.

Un bon CMS vous permettra de créer un beau site vitrine pour présenter vos offres photos, pour générer du trafic et des prospects et pour proposer des galeries privées à vos clients.

Et même pour vendre des tirages si vous êtes photographe artiste-auteur

Le CMS est la base de tout le système de contenu présent sur votre site
Le CMS est la base de votre site photo, le système qui va gérer l’ensemble de votre contenu

Le CMS est la base fondamentale de votre site de photographe. C’est pour cela qu’il est essentiel de bien le choisir.

Et c’est un peu comme la monture de votre boîtier dans le monde du matériel photo. Une fois que vous avez construit votre équipement autour d’une marque, c’est assez compliqué d’en changer.

Alors devant toutes les options disponibles nous allons passer en revue les critères essentiels et comparer les principaux CMS adaptés à un site de photographie ou de vente de prestations photo.

Pour vous aider à faire le meilleur choix en fonction de vos attentes et de vos besoins.

Les étapes pour choisir le meilleur CMS en fonction de vos besoins

Avant de vous lancer à corps perdu dans votre création de site internet, lisez cet article et posez-vous tranquillement pour bien faire le point sur ce que vous attendez de votre site web de photographe.

  1. Définissez vos objectifs : voulez-vous un site complet de vente de vos prestations ou un simple portfolio ? Avez-vous besoin d’une boutique en ligne ? D’un blog ?
  2. Évaluez vos compétences techniques : êtes-vous prêt à investir du temps dans l’apprentissage d’un CMS technique mais puissant ou voulez-vous la solution la plus simple et rapide possible ?
  3. Listez vos besoins : faites une liste des fonctionnalités spécifiques qu’un CMS doit apporter à votre site photo (on les détaille juste en-dessous). Elles vous sont propres et peuvent dépendre de votre thématique.
  4. Déterminez votre budget : fixez-vous un montant annuel maximum que vous êtes prêt à allouer à votre site web. Puis listez tous les coûts liés au logiciel de création web que vous aurez retenue (hébergement du site, les plugins, constructeur de page…) et voyez si ce CMS, qui est la couche de base qui conditionne les autres, colle avec le budget.
  5. Lisez les avis et consultez des exemples : regardez les sites de photographes utilisant diférents CMS pour voir les possibilités offertes, c’est toujours instructif. Et si vous voulez savoir quel CMS est utilisé par un site que vous trouvez top, il y a whatCMS.
  6. Tester les versions d’essai : enfin, vous pouvez aussi profiter des essais gratuits proposés par certains CMS pour vous faire une idée de leur ergonomie et de leur interface.

Les critères essentiels du CMS idéal pour photographe

Le CMS idéal pour un site de photographe n'existe pas.
Le CMS idéal pour site de photographe pro n’existe pas. À vous de le choisir et de le paramétrer en fonctions de VOS critères

Lorsque vous choisissez un CMS, assurez-vous qu’il propose les fonctionnalités suivantes :

  • Gestion des galeries : la création de galeries interactives est presque systématiquement une fonction essentielle pour un site web de photographe. Les CMS que nous allons passer en revue ensemble sont tous très bons en la matière, mais avec des manières de faire assez différentes.
  • Outils d’e-commerce : si vous souhaitez vendre vos photos, vérifiez que le CMS propose des fonctionnalités pour gérer une boutique en ligne, y compris les paiements et l’expédition. Et de préférence de manière simple et pérenne.
  • Intégration des réseaux sociaux : la possibilité de partager facilement vos créations sur les réseaux sociaux est un plus qui peut booster votre visibilité. D’un CMS à l’autre les possibilités varient largement.
  • Optimisation SEO : assurez-vous que votre CMS permet d’optimiser les balises, les méta-descriptions et les performances de chargement des images, pour un bon référencement.
  • Gestion des livrables aux clients : cela passe souvent par la création de galeries privées, un incontournable pour beaucoup de photographes professionnels.
  • Évaluez le support client : est-ce que vous voulez pouvoir discuter avec un technicien h24 ou éplucher les docs et les forums peut vous suffire ?
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Certes, passer tous ces critères au crible prend un peu de temps. Mais c’est une étape qui vous évitera d’en perdre bien davantage (du temps) si vous choisissez un outil de création qui s’avère inadapté après quelques semaines et que vous devez repartir de zéro.

Donc dans la suite de cet article on va faire une synthèse de tout cela pour vous mâcher le travail.

C’est parti !

Les CMS gratuits versus payants

Wordpress est le CMS numéro 1 dans le monde
WordPress est le CMS numéro 1 dans le monde

Dans le monde des logiciels de création de site web cohabitent deux grandes familles : les gratuits et les payants.

C’est en tout cas comme cela que les choses sont souvent présentées.

Je vous invite à considérer plutôt qu’il y a les CMS open source libres et les CMS propriétaires. Pour deux raisons :

  1. Parce que même si le CMS que vous choisissez est gratuit, la création globale de votre site internet a un coût. Au final, le critère du budget peut s’avérer ne pas faire une si grande différence.
  2. Parce qu’utiliser un CMS libre vs un CMS propriétaire a des conséquences sur le long terme plus importantes que le seul coût du site web.

Les logiciels libres vous garantissent que la solution que vous choisissez ne deviendra jamais une prison dont vous ne pouvez pas sortir. Votre travail est facilement exportable. Le jour où vous voulez changer de crèmerie vous pouvez.

Avec un CMS open source vous avez aussi la garantie que votre site ne dépend pas des choix stratégiques et des aléas de l’entreprise propriétaire.

En revanche, si vous choisissez un CMS propriétaire vous serez en droit d’attendre une expérience utilisateur qu’une communauté de développeurs open source ne peut vous garantir : un service client irréprochable, du support, une ergonomie intuitive pour la mise en page…

Ayez aussi en tête que si vous choisissez une solution de CMS payante, elle vous sera fournie avec l’hébergement web et le nom de domaine. Eux aussi détenus par l’entreprise vendeuse du service.

Alors qu’avec un CMS open source vous devrez gérer ces aspects là indépendamment. Mais vous aurez le choix de votre prestataire pour chaque brique de votre site.

Dans le monde open source, trois CMS sortent du lot :

  • WordPress : le CMS le plus utilisé au monde, tout simplement. Reconnu pour sa flexibilité et sa vaste communauté. Idéal pour tous types de sites, des blogs aux e-commerces. Parfait pour un site web de photographe.
  • Joomla : convient bien aux sites communautaires et forums. Pas forcément adapté à un site internet de photographe.
  • Drupal : plutôt pensé pour les sites complexes et de grande envergure. Il demande des compétences techniques avancées.

Pour la suite de cet article, on va donc retenir les solutions open source basées sur wordpress et ses désormais nombreuses fonctionnalités.

Il a été historiquement créé il y a plus de 20 ans pour le blogging. Il est donc aussi la solution idéale si vous voulez ajouter un blog à votre site pour améliorer votre référencement SEO.

Côté logiciels propriétaires le choix est vaste :

Wix, Squarespace, Adobe, Shopify… On va dans la suite de cet article se concentrer sur les principaux d’entre eux, ceux qui offrent les meilleures garanties de pérennité et d’évolutivité.

Car votre site web est un investissement de long terme.

Flexibilité et design : quel CMS pour un site à votre image ?

Un bon CMS doit pouvoir s'adapter à votre univers photo et à votre personal branding
Un bon CMS doit pouvoir s’adapter à votre univers photo et à votre personal branding

Un bon CMS doit vous permettre de personnaliser votre site web pour qu’il reflète votre style. Vous ne voudriez pas d’une vitrine qui ressemble à 90 % des sites internet ?

Alors si la personnalisation est le critère n°1 pour vous, le roi incontesté en la matière est WordPress. Avec ses thèmes par milliers et ses plugins encore plus nombreux, vous êtes assuré de pouvoir produire au pixel près le site web que vous avez en tête.

Sauf que WordPress est sans doute le plus technique des CMS dont nous allons parler dans cet article. Donc si mettre un peu les mains dans le cambouis vous rebute (ce que je comprends parfaitement !), peut-être qu’une solution comme Showitpeut être intéressante pour vous.

Showit est en fait une « sur-couche » wordpress qui vous en offre la puissance avec une interface beaucoup plus intuitive. Mais au prix d’un abonnement de 20 à 40 € par mois (on a rien sans rien…).

D’autres CMS, comme Wix et Squarespace, proposent eux des éditeurs drag-and-drop qui facilitent la personnalisation mais avec une souplesse moindre. Si vous préférez la simplicité ils vous permettront de choisir facilement l’apparence qui vous correspond grâce à des modèles de sites tout faits.

Là encore moyennant un abonnement.

Organiser vos galeries web et présenter vos photos de manière optimale

Galerie photo parfaitement gérée par le CMS du site de ce photographe
Votre CMS doit permettre de gérer parfaitement vos galeries d’images, sur tous les appareils

En tant que photographe, la manière dont vos images sont présentées sur votre site web est cruciale. Il en va de votre image de marque, tout doit être nickel de ce côté.

Il vous faut un CMS qui propose des galeries professionnelles, des diaporamas et la possibilité d’ajouter des légendes et des informations aux photos.

Et qui affiche le tout parfaitement quelle que soit la taille de l’écran de l’utilisateur.

Vérifiez bien les points suivants :

  • Les options de création de galeries : le CMS doit offrir tous les formats de galeries (grille, diaporama, mosaïque).
  • Le « responsive » : de manière native le CMS doit permettre d’adapter automatiquement l’affichage de l’image à la taille de l’écran utilisateur (même avec des galeries ou des carrousels complexes)
  • La gestion des métadonnées : il est important de pouvoir enrichir les photos facilement, avec des légendes et des descriptions pour le SEO.
  • Les performances de chargement : assurez-vous que le CMS optimise automatiquement vos images ou que vous pouvez activer aisément ce genre de fonction (redimensionnement, options de compression et de « lazy loading »…).
  • La protection des images : si c’est important pour vous, vérifiez que le CMS propose des options de protection des images (désactivation du clic droit, ajout de filigrane, réglage de paramètres de confidentialité).
  • L’intégration avec les réseaux sociaux : un bon CMS doit s’intégrer à vos réseaux sociaux pour vous permettre de gagner du temps et d’enrichir votre site avec votre fil Insta par exemple, ou à l’inverse proposer le partage facile de vos photos sur les réseaux sociaux par vos visiteurs.
  • Les fonctionnalités de tri et de filtrage : vérifiez si le back-office du CMS propose des outils pour organiser vos photos par albums, mots-clés ou dates. Sinon vous allez vite être perdu dans la masse de vos images.

Tous les CMS modernes proposent ces fonctionnalités, mais la façon de les utiliser peut varier sensiblement de l’un à l’autre. Et, soyons honnêtes, certaines solutions de sites présentent plus de bugs que d’autres en la matière (un indice : plus c’est gratuit, plus c’est limité).

Quel CMS facilite la vente en ligne de vos tirages et produits photo ?

Un CMS qui permet de vendre des photos en ligne
Si vous voulez vendre vos photos directement en ligne, choisissez un CMS adapté au e-commerce

Si vous voulez vendre des tirages et/ou des produits photo directement sur votre site, assurez-vous de bien comprendre comment fonctionne la partie e-commerce du CMS qui vous intéresse et ce qu’elle requiert comme travail pour sa mise en place.

L’option la plus courante en la matière est WordPress couplé au plugin WooCommerce. Vous pouvez tout faire avec ces deux là, mais au prix de paramétrages qui peuvent s’avérer un peu fastidieux.

En échange d’un peu de temps d’installation et de sueur pour tout mettre en place, vous gagnez une certaine tranquillité d’esprit. WordPress et WooCommerce sont tous les deux libres (et gratuits) et respectent des standards largement partagés sur le web. C’est pérenne et facile à transférer si un jour vous voulez migrer vers un autre hébergeur par exemple.

Mais attention, si le CMS (WordPress) et le plugin e-commerce (WooComerce) sont bien gratuits, il vous faudra peut-être ajouter des fonctionnalités via des thèmes ou des extensions qui, eux, peuvent être payants.

Si en revanche vous ne voulez pas vous casser la tête, des solutions tout en un existent. Zenfolio par exemple est un CMS dédié aux sites e-commerce de photographes. Les CMS comme Wix et Squarespace proposent également des solutions clé en main pour vendre sur le web.

Ces outils intégrés sont plus rapides et simples à configurer, mais ont leurs revers :

  • Leur coût est plus élevé
  • Leurs fonctions e-commerces sont plus limitées
  • Ils sont moins personnalisables
  • Vous êtes liés à la plate-forme

À vous de peser le pour et le contre.

Enfin, si votre boutique photo prend vraiment de l’ampleur, que vous avez de nombreuses transactions, beaucoup de références produits et de la gestion de stock à faire, Shopify sera le seul vrai concurrent à WooCommerce. Il propose de nombreux thèmes adaptés aux photographes.

Référencement SEO : comment les CMS vous aident à rendre votre site visible sur les moteurs de recherche ?

Un bon CMS pour site de photographe doit aider au référencement SEO
Un bon CMS pour site de photographe doit aider au référencement SEO

Avoir un beau site, c’est bien. Mais encore faut-il que vos clients potentiels puissent le trouver sur Google.

Et ça, c’est la mission de l’optimisation SEO (référencement naturel). Un bon CMS doit offrir des outils pour optimiser le contenu et les images de votre site pour le SEO.

WordPress est souvent considéré, à raison, comme le meilleur pour le référencement. Vous pourrez lui greffer des plugins SEO très performants, allant jusqu’à gérer l’indexation sur Google.

Les solutions tout en un comme Wix et Squarespace proposent également des fonctionnalités SEO. Elles ont bien progressé ces dernières années et l’écart d’efficacité en la matière avec WordPress semble se réduire.

Par contre si vous lorgnez sur un CMS et que vous constatez qu’aucune solution SEO n’est présente ou alors de façon très limitée, passez votre chemin.

Intégrations et plugins : attention à l’évolutivité de votre CMS

Un bon CMS pour photographe doit être évolutif
Un bon CMS doit être évolutif comme une construction de Lego : vous devez pouvoir ajouter une pièce à tout moment.

Un CMS doit pouvoir évoluer et s’adapter à vos besoins au fil du temps grâce à des plugins, des thèmes et des intégrations.

Une fois de plus, WordPress est le champion dans ce domaine avec une bibliothèque de plugins et de thèmes quasi infinie. Vous pouvez ajouter des galeries, des formulaires de contact, faire de l’A/B testing, utiliser des outils SEO, vendre vos photos en ligne, gérer les performances et la sécurité de votre site…

Vous pouvez également connecter WordPress à un grand nombre d’outils externes comme Google analytics, la search console, votre auto-répondeur, vos réseaux sociaux, des plate-formes de création de contenu, des systèmes d’automatisation, un cloud de sauvegarde, etc. Vous n’aurez évidemment pas besoin de toutes ces fonctions dès le lancement de votre site web, mais vous serez peut-être bien content de les avoir un jour sous la main.

Shopify est le seul CMS « tout-en-un » à offrir presqu’autant de possibilité en matière d’intégration avec d’autres outils. Mais lui, il est vraiment dédié à l’e-commerce.

Avant de vous engager, vérifiez donc les intégrations disponibles sur chaque CMS.

Facilité d’utilisation et courbe d’apprentissage : quel CMS est le plus adapté à votre niveau technique ?

Un CMS puissant mais compliqué pour les photographes débutant leur site web
Certes, même avec les CMS les plus complexes vous n’aurez pas forcément besoin d’éditer les feuilles de styles ni à vous plonger dans le code. Mais il y a des CMS plus simples que d’autres pour les photographes débutant leur site web

Si vous n’avez pas de connaissances techniques et que l’idée de vous retrouver bloquer vous effraie, privilégiez un CMS facile à prendre en main.

Wix, Squarespace et leurs concurrents à version payante sont pensés pour les débutants avec leurs éditeurs par glisser-déposer et leurs interfaces simples et conviviales.

En plus, vous n’avez rien à installer. Vous payez, vous cliquez et c’est prêt. Vos pages n’attendent plus que votre contenu.

WordPress est, soyons honnête, beaucoup plus technique. Il offre des options de personnalisation infinies dans lesquelles il est facile de se perdre. Et son tableau de bord reste intimidant.

Et il doit être installé sur votre hébergement : malgré les installeurs automatiques proposés par les hébergeurs, rien que cette étape peut être bloquante pour certains.

Comparatif des meilleurs CMS pour photographe : WordPress contre le reste du monde.

WordPress : la meilleure personnalisation et une gestion complète du contenu

  • Avantages : WordPress est incroyablement flexible. Vous pouvez choisir parmi des milliers de thèmes wordpress dédiés à la photo pour créer un site qui correspond exactement à votre style. Il excelle également en SEO, ce qui vous aidera à vous positionner dans les moteurs de recherche.
  • Inconvénients : Sa courbe d’apprentissage est plus raide que celle des CMS propriétaires. WordPress seul est limité : il vous faudra ajouter et configurer à la main les thèmes et les extensions dont vous avez besoins. La maintenance régulière (mises à jour, sécurité) peut aussi être un frein pour les moins techniques d’entre-vous.

Développer un site wordpress c’est donc un peu comme réaliser une construction Lego : vous posez les éléments brique après brique en les choisissant vous même dans la grande boîte.

Votre hébergeur, votre nom de domaine, le CMS (wordpress),

C’est un peu long, il faut comprendre comment tout s’emboite, mais le résultat est un site web qui correspond parfaitement à vos besoins.

Le prix va varier énormément en fonction de l’hébergement que vous choisirez et des thèmes et plugins pour lesquels vous déciderez de payer.

Wix : pour la simplicité d’utilisation

  • Avantages : Wix propose une interface de glisser-déposer simple à utiliser, avec des modèles spécifiques pour les photographes. Les options e-commerce sont bien intégrées.
  • Inconvénients : Wix manque franchement de souplesse. Une fois que vous avez publié votre site, changer de thème n’est par exemple plus possible. Les fonctionnalités SEO et les intégrations avec des applications tierces sont aussi moins poussées que sur WordPress.

Pour créer un site professionnel sans effort, Wix est un excellent choix. Vous sélectionnez un modèle avec des galeries intégrées, vous configurez les options e-commerce si vous en avez besoin, et en quelques clics votre site est prêt à accueillir votre contenu.

Wix se charge aussi de l’hébergement et du nom de domaine. Facile.

Le forfait de base pour un site Wix est à 17 € / mois (29 € / mois avec option boutique en ligne)

Squarespace : pour ses designs épurés et sa facilité de prise en main

  • Avantages : Squarespace est réputé pour ses modèles épurés et modernes, idéaux pour les portfolios de photographes. Il dispose aussi d’une boutique en ligne intégrée.
  • Inconvénients : Moins flexible en matière de personnalisation avancée. Les tarifs sont relativement élevés par rapport à d’autres plateformes.

Squarespace est le grand challenger de Wix. Son créneau est aussi la rapidité de déploiement et la facilité de création : hébergement, nom de domaine, création du site, tout est inclus.

Si le design est primordial pour vous, Squarespace est reconnu pour l’élégance de ses thèmes. Choisissez un modèle orienté photo, et un plan offrant la possibilité d’une boutique en ligne intégrée si vous voulez vendre en ligne.

Il vous en coûtera 11 €/mois pour commencer avec Squarespace, et 17 €/mois pour débloquer les fonctions e-commerce.

Zenfolio : une solution tout-en-un spéciales photographes

  • Avantages : Zenfolio est conçu pour les photographes avec des outils dédiés et déjà intégrés pour gérer les galeries clients et vendre vos photos. Vous pouvez aussi connecter directement Lightroom à votre site.
  • Inconvénients : la flexibilité et la personnalisation des designs est plus limitée qu’avec d’autres solutions.

Zenfolio est pensé spécifiquement pour une activité de photographe. Il vous propose même des outils marketings avancés qui vont bien au-delà d’un simple CMS. Parfait si vous cherchez une solution facile et clé en main pour gérer vos commaneds et présenter vos travaux à vos clients.

De 9 €/mois à 40 €/mois en fonction des options.

Adobe Portfolio : l’outil pour les fans de Creative Cloud

  • Avantages : Adobe portfolio s’intègre avec Lightroom et Behance, propose des designs épurés pour les portfolios.
  • Inconvénients : pas de fonctionnalités e-commerce et dépendance à Creative Cloud.

Adobe Portfolio peut être une solution si vous êtes déjà abonné à Creative Cloud et souhaitez juste mettre en ligne un site de quelques pages centré sur votre portfolio.

C’est simple et rapide. Mais limité (pas de blog, pas de e-commerce). Si cela vous suffit pour démarrer, autant rentabiliser votre abonnement Creativ Cloud.

Shopify : la plateforme e-commerce

  • Avantages : Shopify est facile à utiliser (bien plus que WooCommerce pour WordPress) et offre des thèmes personnalisables adaptés à la vente de photographies. Il permet une gestion efficace des produits et des commandes.
  • Inconvénients : moins de fonctions avancées par rapport aux solutions open-source.

Shopify répond à un usage bien précis : créer une boutique en ligne professionnelle avec des fonctionnalités e-commerce robustes, sans avoir besoin de compétences techniques approfondies. Si vous êtes dans cette situation, alors jetez un oeil du côté du n°2 des CMS pour e-commerce (le n°1 étant WordPress + WooCommerce, tous deux libres et gratuits)

Les abonnements Shopify démarrent à 27 €/mois, plus les commissions sur les ventes.

Conclusion

Créer un site web est une étape cruciale dans la professionnalisation de votre activité de photographe. Que vous soyez en train de monter un portfolio ou que vous vouliez vendre vos services, choisir le bon CMS est une décision importante qui peut grandement influencer votre succès.


Mon conseil sera de toujours prendre le temps de tester les CMS qui vous intéressent. Et puis n’oubliez pas qu’un site bien construit fait partie d’une stratégie marketing globale. Je veux dire qu’il doit s’intégrer dans votre environnement de photographe. Un site web n’est pas l’alpha et l’omega de votre activité. C’est une partie, important certes, mais juste une partie de votre business photo.

Il vous aidera à vous faire connaître, à attirer des clients, et à gérer votre activité efficacement. Seulement s’il est intégré dans un écosystème global.

Photographe professionnel : choisir le bon réseau social

Photographe professionnel : choisir le bon réseau social

Introduction

Quand on est photographe professionnel choisir le bon réseau social ou carrément mettre en place une stratégie pour les réseaux sociaux est capital.

Pour s’informer, pour se divertir ou pour scroller sans but précis, vos prospects passent forcément un temps conséquent sur les réseaux sociaux.

En France ce sont plus de 50 millions de personnes qui utilisent quotidiennement les réseaux sociaux.

Alors, en tant que photographe professionnel, comment tirer parti de ces outils puissants sans y laisser des heures de travail précieux ?

Eh bien, c’est justement ce dont nous allons parler ici : choisir le bon réseau social quand on est photographe.

Et pour y répondre, il faut connaître les spécificités, les forces et les faiblesses de chaque plateforme sociale.

Que vous soyez un photographe pro chevronné ou un amateur qui souhaite se lancer, je vais donc vous guider à travers les méandres des réseaux sociaux afin de trouver le ou les meilleurs canaux pour promouvoir votre travail et attirer de nouveaux clients.

Identifier votre persona pour choisir les bons médias sociaux

Avant de plonger dans les détails techniques des réseaux sociaux, il est impératif de bien connaître votre persona.

Le persona, c’est tout simplement le portrait-robot de votre client idéal.

Celui ou celle à qui vous voulez vendre vos services de photographe.

Il est d’une importance majeure de le définir avec le plus de précision possible.

Sexe, âge, profession, passions, style de vie… tout doit y passer !

L’idée est de savoir à qui vous vous adressez pour lui proposer un contenu (encore et toujours) adapté à ses attentes, ses envies, ses besoins. et de lui envoyer au bon endroit. Donc sur le bon réseau social en l’occurence.

Par exemple, selon la tranche d’âge de votre persona, vous choisirez de communiquer via Facebook pour les « vieux » (ne me frappez pas, je suis dedans👴!), via Instagram pour les plus jeunes, ou via Tiktok pour les ados.

Car oui, le fossé générationnel se creuse dans l’usage des réseaux sociaux et vous devez en tenir compte.

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Prenons un exemple concret.

Vous êtes un photographe qui souhaitez vendre des prestations de shooting type corporate. Votre client idéal à définir pourrait ressembler à ça :

👩‍🦰 Femme

🎂Entre 40 et 55 ans

🏠 Vis dans une ville moyenne à grande

💼 DRH dans une entreprise de services

🎼 Aime le théâtre

Je m’arrête mais on peut aller évidemment beaucoup plus loin.

Ah ! Elle s’appelle Valérie.

Donc notre Valérie, elle veut un beau portrait d’elle à mettre sur ses supports de com et ses réseaux professionnels.

Étant donné qu’il est hors de question d’attendre sagement que le hasard place Valérie (et toutes celles qui lui ressemblent) sur votre chemin pour faire affaire, votre job, avant même de penser à photographier, est de vous faire connaitre en tant que photographe.

Analyse des principaux réseaux sociaux pour les photographes

Entrons dans le vif du sujet ! Quel réseau choisir pour vous, photographe professionnel ? Chaque plateforme a ses avantages et ses inconvénients, et je vous propose un tour d’horizon des plus pertinentes pour votre activité.

Instagram

Instagram réseau social historique pour les photographes

Ah, Instagram… La star incontestée des réseaux sociaux pour les photographes. Presque l’équivalent d’une carte de visite ou d’un portfolio.

Si vous n’y êtes pas encore, c’est peut-être le moment de vous lancer.

Historiquement centré sur l’image, Instagram est donc la vitrine parfaite pour montrer vos meilleures photos, mettre en avant votre style photographique ou donner des informations sur vos prises de vue.

Mais attention, tout n’est pas rose (ou plutôt tout n’est pas « instagrammable », pour reprendre ce terme que je trouve toujours aussi moche 😉).

Instagram favorise en effet de plus en plus les vidéos, ce qui n’est pas forcément pour nous arranger nous, photographes.

Et l’algorithme peut se montrer capricieux. Pour rester visible, il vous faudra être régulier et publier du contenu attrayant.

Autre limitation : Instagram ne permet pas d’insérer de lien dans les posts. Seule la Bio de votre compte instagram peut en contenir. Or cette bio n’est visible que sur votre profil. Si vous voulez renvoyer vers une page commerciale directement depuis un post, il vous faudra passer par une publicité payante.

Pour autant, Instagram reste idéal pour créer une identité visuelle cohérente et interagir avec une large communauté. C’est sans doute un incontournable dans une stratégie plus large d’acquisition de nouveaux clients.

Au passage, Instagram est aussi très intéressant pour trouver des collaborations.

AvantagesInconvénients
Historiquement centré sur l’imageAlgorithme favorisant les vidéos
Large audienceForte concurrence
Fort engagementDifficulté à ajouter des liens
Formats variés (posts, stories, reels)Besoin de contenu régulier

Instagram est donc idéal pour créer une identité visuelle cohérente et interagir avec une large communauté, mais il demande du temps et de l’énergie pour alimenter le compte avec des photos régulières et percutantes.

Si vous cherchez à vendre vos tirages ou à obtenir de nouveaux clients, Instagram reste un excellent point de départ.

Facebook pour les photographes professionnels ?

Facebook réseau social de photographe qui veut toucher une large audience

Même si cette plateforme a un côté un peu « vintage » aux yeux des plus jeunes, facebook reste la meilleure pour toucher le plus grand nombre de personnes, un public large et diversifié.

Les utilisateurs de facebook restent en effet les plus nombreux de tous les réseaux sociaux. Prêt de 30 millions en France..

Avec votre compte Facebook, vous devez créer une page professionnelle pour exposer vos services.

Vous pourrez alors poster sur votre page, rejoindre des groupes thématiques de photographie pour vous faire connaître, ou même organiser des événements.

Le tout en utilisant les nombreux formats de publications possibles sur facebook.

Facebook vous propose donc une large panoplie de fonctionnalités très adaptées à de la vente B2C.

Mais soyez conscient que la portée organique, c’est à dire gratuite, sur Facebook est devenue très faible.

Sans un investissement en publicité, vous aurez du mal à obtenir de la visibilité. De plus, le contenu visuel y est moins mis en avant que sur Instagram.

Donc avoir une page facebook quand on est photographe pro, oui assurément. Mais voyez la plateforme comme une régie publicitaire qui vous permet de toucher des personnes en fonctions de leurs centres d’intérêt plus que comme un réseau social.

AvantagesInconvénients
Large audienceFaible portée organique
Création de page professionnelleBesoin de budget publicitaire
Groupes thématiquesAlgorithme changeant
Événements possiblesMoins adapté au contenu visuel

En clair, si vous avez un budget publicitaire à investir, Facebook peut être une bonne option pour toucher un large public. Sinon, il vaut mieux l’utiliser en complément d’autres réseaux, en y recyclant simplement vos contenus.

LinkedIn

LinkedIn réseau social de photographe qui s'adresse à une clientèle professionnelle

Ce réseau social en pleine expansion est entièrement dédié aux professionnels et permet de les mettre en lien avec des personnes recherchant des compétences précises.

Sur Linkedin, uniquement des personnes qui veulent travailler et s’adresser à des pros. 💪 On en dans le commerce B2B.

Alors, oui, ce réseau affiche des dizaines de millions d’usagers en moins par rapport à Instagram ou Facebook, mais par contre, ils sont bien plus qualifiés.

Avec Instagram ou facebook vous aurez en permanence à éduquer votre communauté sur vos tarifs (« pourquoi une photo c’est si cher ? » 👿). Ce sera largement moins le cas avec LinkedIn.

Revers de la médaille, impossible de vous contenter de publier du contenu « léger ». Vous parlez à des pros, donc des gens rigoureux, qui savent comparer et à qui on ne la fait pas.

Et LinkedIn n’est pas spécialement conçu pour les visuels. Le contenu y est plus textuel, et l’engagement autour des photos est moindre. Mais si votre objectif est de décrocher des missions dans le monde professionnel, c’est ici que vous trouverez votre public.

Repensez à l’exemple de Valérie, la quadra DRH.

Si vous publiez régulièrement sur votre compte Linkedin des articles de type blog où vous démontrez l’intérêt d’avoir une photo de profil réalisée dans les règles de l’art, elle finira par vous trouver et pourrait bien vous achetez votre prestation de shooting.

Ce sera bien plus compliqué sur d’autres réseaux sociaux de publier du contenu aussi long et informatif.

AvantagesInconvénients
Réseau professionnelMoins axé sur le visuel
Opportunités B2BAudience plus restreinte
Partage d’expertiseEngagement moindre sur les photos
Développement du personal brandingNécessite une approche business

Si vous voulez attirer l’attention de DRH comme Valérie, LinkedIn est l’endroit où vous devez être. Publier régulièrement et partager vos réalisations professionnelles vous permettra de bâtir une solide réputation.

500px et Flickr

Flickr et 500px, les réseaux sociaux pour toucher des photographes amateurs passionnés et des acheteurs de belles images

Passons maintenant à deux plateformes plus spécifiques, 500px et Flickr. Elles sont surtout intéressantes pour les auteurs-photographes.

Bien que moins populaires qu’Instagram (ce ne sont pas stricto sensu des réseaux sociaux, même si la dimension sociale existe), ces plateformes permettent de mieux valoriser vos images grâce à une résolution nettement supérieure. Ça fait plus pro !

Autre aspect intéressant, elles sont dédiées aux photographes, ce qui évite à vos photos de se retrouver dans le fil de vos abonnés au milieu de selfies pris devant la glace pour exhiber sa tenue du jour..

Sur 500px, la communauté est plus réduite, mais très focalisée sur la qualité artistique. Et vous pouvez y vendre directement vos œuvres.

Quant à Flickr, il reste un excellent outil pour organiser et partager vos photos dans des groupes thématiques.

500pxFlickr
Communauté de photographesLarge communauté de photographes
Focus sur la qualité artistiqueStockage et organisation
Possibilité de venteGroupes thématiques
Feedback de professionnelsRespect des droits d’auteur

Ces deux plateformes, bien qu’elles ne soient plus aussi populaires qu’avant, restent donc des espaces privilégiés pour les passionnés de photographie. Si vous vendez vos images ce sont donc de bons canaux pour vous faire connaître auprès d’amateurs éclairés et de professionnels du secteur.

Pinterest

Pinterest le réseau social pour les photographes qui veulent une audience prête à l'achat

Ah, Pinterest, le trésor caché pour de nombreux photographes.

Souvent sous-estimé, ce réseau social est en réalité un véritable moteur de recherche visuel.

Si vous aimez organiser vos idées, créer des « moodboards » ou partager du contenu inspirant avec vos clients, Pinterest est fait pour vous.

L’audience y est majoritairement constituée de femmes. C’est une spécificité importante et vous ne pouvez donc pas passer à côté de Pinterest si votre cible est principalement féminine.

Les utilisateurs et utilisatrices de Pinterest y cherchent des idées à enregistrer pour des projets variés, et c’est justement là que vous pouvez briller en tant que photographe.

En épinglant vos meilleures prises de vue, vous pouvez ressortir dans les résultats de recherche de vos prospects et influencer leurs décisions d’achat.

Car Pinterest est « l’anti instagram » de ce point de vue : chaque épingle (le nom des posts sur Pinterest) se présente comme un mini article qui pointe vers une page de votre site internet.

Donc vous êtes sûr avec Pinterest de pouvoir rediriger depuis le réseau social vers une page web et tenter de transformer ce trafic en prospects.

Utilisé intelligemment, Pinterest vous permettra donc d’apparaitre comme une source d’inspiration à une nouvelle audience qui ne vous aurait sans doute pas découvert autrement.

Et autre avantage, l’audience sur Pinterest est souvent plus proche de l’intention d’achat que les audiences des autres réseaux sociaux. Parce qu’elle est sur la plate-forme en mode recherche active, pas seulement pour se divertir.

Si votre travail de photographe touche des domaines comme les mariages, la grossesse, la décoration intérieure, les voyages ou même le branding d’entreprise, Pinterest peut être un excellent canal.

Attention toutefois, Pinterest demande un contenu régulier et visuellement attrayant. Voyez-le en effet plus comme un moteur de recherche au sein duquel votre contenu va devoir se démarquer au sein des résultats. On est pas loin d’une logique de visibilité à la Google.

AvantagesInconvénients
Moteur de recherche visuelMoins interactif que d’autres réseaux
Source d’inspiration inépuisableNécessite un contenu régulier et attrayant
Forte influence sur les décisions d’achatAudience moins diversifiée que d’autres
Idéal pour le partage de moodboardsNombre d’inscrits plus faible

Trouvez votre stratégie pour une présence optimale

Pour un photographe professionnel une bonne stratégie sur les réseaux sociaux se travaille

Maintenant que nous avons fait le tour des principales plateformes, il est temps de réfléchir à votre stratégie en matière de réseaux sociaux.

Stratégie dont l’objectif doit toujours de pouvoir à un moment ou un autre transformer votre audience en prospects grâce à une prise de contact sur un réseau social directement ou en renvoyant vers votre site internet.

La clé réside dans la combinaison de plusieurs réseaux, chacun ayant un rôle précis à jouer dans votre stratégie globale.

Si par exemple vous êtes dans la photographie sociale auprès de particulier, type mariage, famille, grossesse vous pourriez envisager une combinaison du type :

  • Instagram pour créer une vitrine principale, là où vous exposerez vos plus belles photos et où vous créerez une identité visuelle forte.
  • Pinterest pour vous démarquer auprès de personnes qualifiées dans votre thématiques et proches de l’intention d’achat.
  • Facebook pour toucher un public plus large, notamment via les groupes thématiques où vous pourrez partager des astuces et interagir avec des audiences spécifiques.

C’est un exemple, vous avez le principe.

Si vous êtes dans une activité photographique en B2B le mix sera peut-être Instagram + Linkedin + Pinterest. Et si vous êtes artiste-auteur, peut-être que vous opterez pour une combinaison Intagram + Flickr.

Rappelez-vous qu’une stratégie de réseau social pour photographe doit être fluide : n’hésitez pas à essayer les différents réseaux, à y tester différents types de contenus, à analyser les résultats et à ajuster votre stratégie en conséquence.

Trucs et astuces pour gérer sa présence sur les réseaux sociaux

Comme vous l’avez peut-être déjà expérimenté, gérer ses réseaux sociaux peut vite devenir une activité chronophage. Entre la création de contenu, les publications, les interactions avec la communauté et l’analyse des performances, on peut y passer des heures… pour peu de résultats si cela n’est pas bien organisé.

Voici quelques astuces pratiques pour alléger cette charge tout en maximisant votre impact :

1. Utiliser des outils de programmation

Il existe aujourd’hui de nombreux outils permettant de programmer à l’avance vos publications sur Instagram, Facebook ou LinkedIn. Des outils comme Buffer, Hootsuite ou encore Metricool vous permettront de définir vos posts à l’avance et de les publier automatiquement.

Vous pourrez ainsi gagner du temps et être sûr de rester actif sur chaque réseau, même en période de forte activité ou au contraire de congé, quand on a justement tendance à délaisser les réseaux sociaux.

2. Créer du contenu réutilisable

Plutôt que de créer du contenu unique pour chaque plateforme, pensez à recycler vos publications.

Une photo postée sur Instagram peut être réutilisée sur Facebook, mais avec un texte plus long et détaillé.

Un article de blog publié sur LinkedIn peut être transformé en série de posts plus courts pour d’autres plateformes.

Bien sûr il faudra quand même adapter le ton et le format en fonction des attentes du public sur chaque réseau. Mais cela reste un gain de temps important.

3. Varier les formats de publication

Les réseaux sociaux mettent à disposition une multitude de formats de contenus et d’endroits où publier.

Posts classiques, Stories, Reels, IGTV-Insta, groupes thématiques, événements… Essayez d’exploitez ces fonctionnalités pour ne pas tomber dans une routine de publication qui sera monotone aussi bien pour vous que pour votre audience. Essayez de profiter de vos shooting photos pour créer aussi de courtes vidéos.

Plus vous variez les formats, plus vous augmenterez vos chances d’engager avec votre audience. En plus les algorithmes vous aurons à la bonne.

4. Analyser vos performances

Enfin, il est crucial de suivre vos performances.

Chaque réseau social propose des outils d’analyse pour évaluer l’engagement sur vos posts, le nombre de vues, les clics sur les liens, etc.

Analysez ce qui fonctionne et ce qui fonctionne moins pour affiner votre stratégie.

Et comme pour le calendrier de publication, vous pouvez vous aider d’outils qui agrègent les résultats et vous permettent d’avoir toutes vos statistiques au même endroit. Les planificateurs comme Hootsuite, Metricool & Co. proposent généralement ces fonctions d’analyse de tous vos réseaux sociaux.

Quelques précautions d’usage

Comme nous l’avons vu, les réseaux sociaux peuvent être de formidables outils pour promouvoir votre travail de photographe. Mais ils ont aussi leurs limites et il est important de savoir prendre du recul par moments.

1. Ne vous comparez pas aux autres

Les partages, commentaires et autres likes ne doivent pas devenir une fin en soit
Les partages, commentaires et autres likes ne doivent pas devenir une fin en soit.

L’un des pièges les plus fréquents sur les réseaux sociaux est de tomber dans la comparaison avec d’autres photographes.

D’abord, rappelez-vous que ce que vous voyez sur les réseaux est uniquement le meilleur des autres photographes. Donc si vous comparez avec ce que vous produisez quotidiennement oui, ça peut faire mal à votre motivation et à votre confiance en vous.

Ensuite, c’est normal qu’un photographe en place et qui investi depuis des années dans un réseau social reçoive plus de like, de partages et d’abonnements que vous qui lancez seulement votre stratégie. Et alors ?

Eh bien alors rien.

Les likes et nombre d’abonnés ne font pas forcément des clients. Ils sont bon pour l’ego (ce sont les fameux « vanity metrics »). Ce sont bien sûr des indicateurs à suivre mais ils ne sont en aucun cas une fin en soit.

Vous êtes photographe, pas influenceur.

Donc ne vous comparez pas et concentrez-vous sur votre propre progression. C’est tout ce qui compte.

2. Évitez la surcharge numérique

Passer des heures sur les réseaux sociaux peut non seulement affecter votre productivité, mais aussi vous épuiser mentalement.

Tout est fait par les plateformes pour nous y capturer le plus longtemps possible. Vous alliez sur Instagram juste pour mettre un petit post, et finalement vous avez scrollé pendant 1/2 heure. Le piège…

Meta et compagnie visent à nous rendre totalement accros. Et ce qui est valable pour les simples utilisateurs des réseaux sociaux l’est aussi pour les créateurs de contenu : visibilité en berne, manque d’interactions, absence de résultats font partie intégrante de cette stratégie.

Alors il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, cela ne doit pas vous empêcher d’investir ces espaces incontournables. Mais restez maître de votre temps et de vos émotions.

Et prenez régulièrement des pauses numériques. Sortez faire une balade, prenez votre appareil photo juste pour le plaisir, et profitez du moment présent.

3. Attention aux commentaires négatifs

Un hater postant un commentaire négatif sur un réseau social

Les réseaux sociaux sont aussi des lieux où certaines personnes se sentent libres de critiquer sans retenue. Voire de déverser leur bile sans raison.

Alors si vous recevez des commentaires négatifs ou malveillants, restez zen et ne les laissez pas affecter votre moral. Ils n’en valent pas la peine.

Supprimez les commentaires qui vont trop loin, bloquez les auteurs et passez à autre chose (oui c’est plus facile à dire qu’à faire…)

Restez concentré sur les retours constructifs, et n’oubliez pas que le droit français s’applique également sur ces plateformes. Vous pouvez signaler tout comportement abusif.

Conclusion

Comme nous venons de le voir, choisir son/ses réseaux sociaux ne s’improvise pas. Cela doit s’inscrire dans une stratégie marketing soigneusement étudiée au préalable.

Définir le marché cible, proposer un contenu adapté et aller le chercher là où il se trouve.

Gardez à l’esprit que quel que soit le ou les réseaux que vous choisissez, ils doivent également vous correspondre.🙋‍♂️

Votre stratégie doit être adaptée et régulière. Et en cohérence avec votre image de marque globale.

Utilisez les outils de programmation, variez les formats, et prenez soin d’analyser vos performances. Ils vous permettront de limiter le temps passé sur les réseaux et de planifier vos différents posts sans même avoir à y penser.

En appliquant ces conseils, vous gagnerez du temps précieux pour faire ce que vous faites le mieux : votre métier de photographe.

Enfin il ne me reste plus qu’à vous inviter à me suivre sur mes propres réseaux sociaux, pour échanger, partager, mais également pour que vous donner une idée de comment je gère mes différents comptes.

Mon compte Insta de photographe ici

Mon compte Insta de coach business pour photographes ici (il est encore en construction 😉)

J’espère que cet article vous aura été utile et que nous aurons l’occasion de nous croiser, que ce soit sur ces univers numériques, ou « pour de vrai » !

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😊 Je vous dis à la semaine prochaine. En attendant, laissez votre commentaire si cet article vous a plu !

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